Lieusaint (Manche)
Lieusaint | |
L'église Saint-Éloi. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Maire Mandat |
Jean-Paul Lemoigne 2020-2026 |
Code postal | 50700 |
Code commune | 50270 |
Démographie | |
Gentilé | Lieusainais |
Population municipale |
408 hab. (2018 ![]() |
Densité | 78 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 28′ 30″ nord, 1° 28′ 40″ ouest |
Altitude | Min. 9 m Max. 44 m |
Superficie | 5,22 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Valognes |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lieusaint50.fr |
modifier ![]() |
Lieusaint est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 408 habitants[Note 1].
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est au centre de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à 4,5 km au sud de Valognes, à 9 km à l'ouest de Montebourg, à 11 km au nord de Saint-Sauveur-le-Vicomte et à 14 km à l'est de Bricquebec[1].
Le point culminant (44 m) se situe en limite nord, au lieu-dit le Gibet, sur la D 24. Le point le plus bas (9 m) correspond à la sortie du Merderet du territoire, au sud-est.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lisainz en 1144, Locus sanctorum en 1266, Lieussains en 1320, Liussains en 1344 et Lieuxains en 1441[3].
L'origine du toponyme n'est pas clairement définie. Il pourrait être issu d'un anthroponyme germanique tel que Leotsindus[3] ou pourrait désigner un cimetière ou un lieu de culte[4].
Le gentilé est Lieusainais[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Dans le cimetière de l'église, on a découvert un sarcophage, en calcaire de Sainteny, que l'on a daté du VIIe siècle. Sa cuve mesure 1,90 mètre de large. La tête du sarcophage semble être une demi-base de colonne romaine réemployée, gravée du nom de la défunte « SUNNOVIRA ». Il est aujourd'hui conservé à la bibliothèque de Valognes[6].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[9].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2018, la commune comptait 408 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Manche : −0,49 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Les différents recensements depuis la Révolution révèlent une relative stabilité de la démographie communale. Si un minimum a été atteint en 1921 (209 habitants), un premier maximum datant de 1821 (334 habitants) n'a été dépassé qu'en 1990 (345 habitants).
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Éloi : église cruciforme du XIIIe siècle avec clocher en bâtière, abritant quelques œuvres classées à titre d'objets aux monuments historiques (stalles, statues, bas-reliefs, fonts baptismaux)[14]. Dans le mur extérieur sud de l'église est encastrée une pierre calcaire gravée en lettres onciales romaines datant probablement de l'époque carolingienne. L'inscription est : « XVII K(A)L(ENDAS) JULI / OBIIT HERMER / SACERDOS / VIII K(A)L(ENDAS) MAI(I) / OBIT FRULE ORA P(RO) EIS » qui se traduit par : « le 17 jour avant les calendes de juillet est mort le prêtre Hermer. Le 8 jour avant les calendes de mai est mort Frule. Prie pour eux. »[6], et sur le tympan du portail sud on peut voir un haut-relief du XVe siècle représentant les saints Éloi et Oculi à leur établi d'orfèvres[15].
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 850
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 165
- « ouest-france.fr - Mairie de Lieusaint » (consulté le 27 septembre 2009)
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-9139-2038-5), p. 39.
- « Jacques Lecourt a été élu », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 3 août 2014)
- « Jean-Paul Lemoigne est élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 3 août 2014)
- « Lieusaint (50700) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 23 avril 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Œuvres mobilières à Lieusaint », base Palissy, ministère français de la Culture.
- Girard et Lecœur 2005, p. 117.