César du meilleur espoir masculin

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Bastien Bouillon remporte le César du meilleur espoir masculin en 2023 pour son rôle dans La Nuit du 12.

Le César du meilleur espoir masculin est une récompense cinématographique française décernée par l'Académie des arts et techniques du cinéma depuis 1983. La récompense fut créée sous le titre César du meilleur jeune espoir masculin et conserva cet intitulé jusqu'en 2004.

Le César permet de récompenser le meilleur acteur débutant, les votants peuvent désigner l'interprète de leur choix, sans limite d'âge ou de filmographie. Depuis 2007 est mis en place le projet « Révélations », des présélections indicatives pour déterminer plus facilement les nommés au premier tour de vote.

À la suite d'une modification du règlement des César opérée le , il n'est plus possible, pour un acteur, de cumuler le César du meilleur acteur avec celui du meilleur espoir masculin, et ce pour un même rôle[1].

Nominations[modifier | modifier le code]

Plusieurs acteurs ont été nommés plusieurs fois pour ce César du meilleur espoir. Plusieurs victoires ne sont en conséquence pas interdites mais cela ne s'est jamais produit.

Les espoirs ayant finalement été lauréats sont indiqués en gras. Désormais, à partit de 2013, un acteur ne peut être classé comme « Révélation » que deux fois au maximum. Auparavant, deux acteurs avaient obtenu une troisième nomination dans cette catégorie et deux autres en avaient obtenu quatre :

Palmarès[modifier | modifier le code]

Liste des lauréats (en gras) et des nommés.

Années 1980[modifier | modifier le code]

Intitulé César du meilleur jeune espoir masculin

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Intitulé César du meilleur espoir masculin

Années 2010[modifier | modifier le code]

Années 2020[modifier | modifier le code]

Présélection « Révélation »[modifier | modifier le code]

Depuis 2007, les catégories des meilleurs espoirs passent par une étape intermédiaire pour faciliter le premier tour de vote déterminant les nommés. Un comité « Révélation », composé des directeurs de casting de l'académie, élabore au mois de novembre précédant la cérémonie, une liste de 14 à 16 acteurs débutants nommés « Révélation ». La seule contrainte (appliquée depuis 2013) est qu'un acteur ne peut être classé que deux fois comme « Révélation ». Ces révélations sont ensuite mises en valeur avec une soirée de présentation, des séries photographiques réalisées par une personnalité reconnue, ainsi qu'un clip diffusé dans les salles de cinéma[2].

Les listes des révélations sont créées à titre indicatif : les votants peuvent désigner librement n'importe quel acteur de leur choix, même s'il ne fait pas partie des révélations. Mais, jusqu'à présent, tous les nommés au César du meilleur espoir masculin depuis 2007 ont figuré dans les révélations.

Présences multiples[modifier | modifier le code]

Liste[modifier | modifier le code]

En gras, les acteurs « Révélation » nommés au César du meilleur espoir. Il est indiqué aussi le photographe qui mit en œuvre l'album et exposition photographique des Révélations.

Années 2000[modifier | modifier le code]

2007, exposés par Kate Barry
2008, exposés par Stéphane Sednaoui[3]
2009, exposés par Richard Schroeder[4],[5]

Années 2010[modifier | modifier le code]

2010, exposés par Lorenzo Agius et Benjamin Boccas
2011, exposés par Zoe Cassavetes
2012, exposés par Jean-Baptiste Mondino[6]
2013, exposés par Dominique Issermann
2014, exposés par Antoine Carlier
2015, exposés par Mathieu Cesar
2016, exposés par Sonia Sieff
2017, exposés par Valérie Donzelli[7],[8]
2018, exposés par Deniz Gamze Ergüven
2019, exposés par Yann Gonzalez

Années 2020[modifier | modifier le code]

2020, exposés par Lukas Dhont[9]
2021, exposés par Yolande Zauberman
2022, exposés par Thierry Demaizière et Alban Teurlai
2023, exposés par Audrey Diwan[10]
2024, exposés par Malick Bodian[13]

Critiques[modifier | modifier le code]

Les nominations dans cette catégorie, comme celle du César du meilleur espoir féminin, ont souvent cristallisé le débat sur le népotisme qui régirait la société française et singulièrement le monde du cinéma, les « filles et fils de » trustant souvent l'affiche des films français, et par voie de conséquence, les nominations et les récompenses (à titre d'exemple, en 1994, quatre des cinq nommés dans la catégories venaient de familles travaillant dans l'industrie cinématographique)[14],[15],[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mathieu Champalaune, « L'Académie des César prend-elle ses distances avec les votes de la profession ? », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne)
  2. « Liste des révélations depuis 2007 », à télécharger(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur Académie des arts et techniques du cinéma
  3. « Show Me », sur Académie des César
  4. « Révélations 2009 », sur Académie des César,
  5. « Cinéma paradiso ! », sur Le Figaro Madame,
  6. « Corps et Âmes », sur Académie des César à partir de Wayback Machine,
  7. « Album Révélations », sur Académie des César,
  8. « Découvrez les 34 Révélations sélectionnées pour les César 2017 », sur Bulles de Culture,
  9. « César 2020: découvrez le film des Révélations », sur Numéro Magazine, et « Césars 2020 : qui sont les révélations du cinéma français ? », sur Numéro Magazine,
  10. L'album des Révélations
  11. « César 2023 : mis en examen pour viols, Sofiane Bennacer, l’acteur des « Amandiers », exclu de la liste des Révélations », sur Elle,
  12. La sortie du film fut reporté à 2023 ce qu'il fait qu'il ne sera éligible que pour l'année suivante. « César : alignement parfait des planètes pour l'acteur de Vigneux-sur-Seine Max Gomis », sur Actu Essonne,
  13. « César 2024 : la liste des Révélations », sur Box-office pro,
  14. Comment les “fils et filles de…” ont pris le pouvoir sur la culture en France sur lesinrocks.com du 17 septembre 2015
  15. Fils et filles de... : le show-biz submergé par les héritiers sur lexpress.fr du 13 septembre 2015
  16. Césars : les "fils et filles de" bien représentés dans la "grande famille" du cinéma sur lemonde.fr du 22 février 2013

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]