Carbone (film)

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Carbone
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Logo du film.
Réalisation

Olivier Marchal

Idée originale
Ali Hajdi
Scénario Emmanuel Naccache
Olivier Marchal
Ali Hajdi
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Manuel Munz
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Thriller, film de gangsters
Durée 104 minutes
Sortie 2017

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Carbone est un thriller policier français coécrit et réalisé par Olivier Marchal, sorti en 2017.

Sur une idée et un scénario original d'Ali Hajdi, le film s'inspire de la fraude à la TVA sur les quotas de carbone de 2008-2009[1], dit le « casse du siècle ».

Ce film est sélectionné dans la catégorie « World Cinema » et projeté en avant-première mondiale au Festival international du film de Busan en [2].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Antoine Roca est menacé de perdre l'entreprise familiale de transport routier. Après avoir parlé à son expert-comptable et ami Laurent Melki, il a l'idée d'une fraude à la TVA sur les quotas de carbone dans l'Union européenne. Pour cela, il contacte deux connaissances de soirées poker plus habituées aux fraudes, les frères Éric et Simon Wizman ainsi que leur mère, Dolly. Pour se lancer dans ses combines, cette petite bande a cependant besoin de fonds. Étant donné qu'Antoine est grillé dans la communauté juive à cause de son richissime beau-père, Aron Goldstein, ils doivent emprunter à une figure du grand banditisme, Kamel Dafri.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Le scénario s'inspire de la fraude à la TVA sur les quotas de carbone qui a eu lieu entre 2008 et 2009[3]. Le scénariste Emmanuel Naccache devait initialement en être également le réalisateur. Olivier Marchal devait alors incarner le policier Moser. Le projet ne se concrétisera que quelques années plus tard, sous l'impulsion du producteur Manuel Munz[4].

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Pour ce nouveau film, Olivier Marchal s'est entouré de plusieurs comédiens qu’il a déjà côtoyés : Benoît Magimel qui était son partenaire dans Truands, Michaël Youn avec qui il partage l’affiche de Mon frère bien-aimé sur France 2, Patrick Catalifo qu’il a dirigé dans Les Lyonnais et Borderline et Gérard Depardieu qu'il a dirigé dans 36 quai des Orfèvres[5]. Gérard Depardieu et Benoît Magimel se retrouvent à nouveau, après avoir joué ensemble dans la série télévisée Marseille[6].

Moussa Maaskri et Michaël Youn ont précédemment joué dans Vive la France et Vidocq avec Gérard Depardieu. Maaskri a aussi joué dans la série No Limit avec Patrick Catalifo et les deux acteurs feront aussi le film Bronx.

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage débute en [5]. Il a lieu à Paris et en région parisienne, notamment à Villejuif, Saint-Ouen et Bagnolet[3]. Il s'est achevé fin [7].

Musique[modifier | modifier le code]

La musique originale du film est composée par Erwann Kermorvant, fidèle collaborateur d'Olivier Marchal (36 quai des Orfèvres, Braquo, Les Lyonnais, Borderline). On peut par ailleurs entendre dans le film les chansons de rap Suicide social d'Orelsan et On pense tous monnaie monnaie de la Scred Connexion[8].

Accueil[modifier | modifier le code]

Box Office[modifier | modifier le code]

Cumulé en semaines d'exploitation[9]:

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau de la France France 711 129 entrées 20 décembre 2017 7

Critiques[modifier | modifier le code]

Selon Dominique Poncet pour "Culture-Tops", paru dans Ouest France « la caméra d'Olivier Marchal s’est faite légère. Résultat : une mise en scène fluide, qui passe avec une belle virtuosité d’une scène à l‘autre et qui, même, s’accélère au fur et à mesure du déroulement de l’histoire. Le spectateur ne pourra plus quitter l’écran des yeux »[10].

Selon Jacques Mandelbaum du Monde.« la noirceur toujours trop ostentatoire des films d’Olivier Marchal [..] utilise le genre pour clouer au pilori l’humanité tout entière, et plus spécialement dans ce film des catégories bien spécifiques de ladite humanité » Inspiré de l’arnaque à la TVA carbone, le film ethnicise de manière problématique le propos[11].

Sélection[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Mandelbaum, « « Carbone » : retour sur un casse à 8 milliards d'euros », sur LeMonde.fr, (consulté le )
  2. a b et c (en) « Carbon », sur Festival international du film de Busan, (consulté le )
  3. a et b « Benoît Magimel dans la peau de l'escroc du siècle au Terminus », sur Le Parisien, (consulté le ).
  4. « Secrets de tournage du film Carbone ! », sur Allociné (consulté le )
  5. a et b « Carbone, le nouveau film d'Olivier Marchal en tournage », sur Les chroniques de Cliffhanger, (consulté le ).
  6. Corentin Palanchini, « Après Marseille, des retrouvailles Depardieu-Magimel pour Carbone d'Olivier Marchal », sur AlloCiné.fr, (consulté le )
  7. « Olivier Marchal boucle le tournage de Carbone », sur Cineuropa, (consulté le ).
  8. « OrelSan et la Scred Connexion sur la BO du film Carbone ! », sur Rap & R'n'B.com, (consulté le )
  9. « Box Office du film Carbone », sur allocine.fr, (consulté le )
  10. Dominique Poncet, « Avis sur le film Carbone - Olivier Marchal », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  11. Jacques Mandelbaum, « « Carbone » : retour sur un casse à 8 milliards d’euros », sur LeMonde.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]