Diamant noir (film)

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Diamant noir

Réalisation Arthur Harari
Scénario Arthur Harari
Agnès Feuvre
Vincent Poymiro
Olivier Seror
Musique Olivier Marguerit
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Pelléas
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Drame
Film de casse
Durée 115 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Diamant noir est un film dramatique franco-belge réalisé par Arthur Harari, sorti en 2016.

Nommé deux fois aux César, le film reçoit en 2017 celui du meilleur espoir masculin pour Niels Schneider.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Pier Ulmann vit de petits boulots et de cambriolages qu'il commet avec Kevin pour le compte de Rachid. Un jour, il apprend la mort de son père dont il n'avait plus de nouvelles depuis plusieurs années. Pier décide de se venger du mauvais traitement de son père par son grand-père et son oncle. Il renoue alors avec sa famille paternelle qui travaille dans le milieu des diamantaires à Anvers.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

L'accueil critique est globalement positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,9/5[1].

Pour Jérémie Couston de Télérama, « Remarqué pour ses courts métrages percutants (La Main sur la gueule, Peine perdue), Arthur Harari réussit son passage au long en restant fidèle à ses obsessions, forgées notamment par la fréquentation des mélodrames de Kazan et de Minnelli : violence des rapports humains, fatalité de la filiation, pulsions mal contrôlées. La défaillance morale des protagonistes fait inexorablement glisser ce thriller, à la photographie superbement contrastée, vers la tragédie. »[2].

Pour Jacques Mandelbaum du Monde, « Ce film révèle un vrai cinéaste, et l'ignorance dans laquelle il a été tenu relève pour le coup d’un inexplicable aveuglement. Triste constat mais plaisante analogie avec la métaphore qui court tout au long du film autour de cette pierre qu’est le diamant, laquelle, comme le cinéma, doit sa préciosité au regard qui le reconnaît pour tel. [...] Arthur Harari signe en tout état de cause avec Diamant noir un film qui éveille la réminiscence du Little Odessa (1994), de l'Américain James Gray. Même jeu intense et élégant entre le film noir et la tragédie antique, même obsession lancinante de la vengeance et de la réparation, même attachement au modèle familial comme révélateur du système social, même justesse ciselée dans la mise en place de l’atmosphère et la conduite des acteurs, même sentiment de révélation d'un talent puissamment inspiré. »[3].

Box-office[modifier | modifier le code]

Commentaire[modifier | modifier le code]

  • Dernier rôle au cinéma pour Abdel Hafed Benotman, décédé avant la sortie en salles, et auquel le film est dédié.
  • Le réalisateur du film, Arthur Harari fait un caméo au début du film en incarnant le policier qui annonce au personnage principal du film la mort de son père.
  • Dans l'atelier de taille des diamants que visite le personnage principal au début du film, il observe accroché à un mur, un portrait photographique de son grand-père, Isaac Ulmann. Ce portrait est en vrai celui de Clément Harari, le propre grand-père du réalisateur du film.
  • Niels et Vassili Schneider sont frères.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Diamant noir », sur Allociné, .
  2. Jérémie Couston, « Diamant noir », sur Télérama, (consulté le ).
  3. Jacques Mandelbaum, « « Diamant noir » : un si brillant polar », sur Le Monde, (consulté le ).
  4. JP-Boxoffice.com ; page du film Diamant noir (2016) consulté le 25 novembre 2016.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]