Utilisateur:Jeantantou/Le Seigneur des Anneaux

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Le Seigneur des anneaux
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L'Anneau Unique, objet magique puissant créé par Sauron, l'antagoniste du roman, dans lequel il a insufflé une grande partie de son pouvoir.

Auteur J. R. R. Tolkien
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Roman
High Fantasy
Version originale
Langue Anglais britannique
Titre The Lord of the Rings
Éditeur Allen & Unwin
Lieu de parution Londres
Date de parution 1954-1955
Version française
Traducteur Francis Ledoux
Éditeur Christian Bourgois
Lieu de parution Paris
Date de parution 1972-1973
ISBN 978-0-618-51765-7
Chronologie

« This is the hour of the Shire-folk, when they arise from their quiet fields to shake the towers and counsels of the Great. Who of all the Wise could have foreseen it ? »

« C'est maintenant l'heure de ceux de la Comté, où ils vont se lever de leurs champs paisibles pour ébranler les tours et les conseils des Grands. Qui donc parmi tous les Sages eût pu le prévoir ?[1] »

Le Seigneur des Anneaux (titre original anglais : The Lord of the Rings) est un roman de haute fantasy écrit par John Ronald Reuel Tolkien font la trame se déroule dans le monde imaginaire de la Terre du milieu, à la fin du Tiers-Âge. Écrit entre 1937 et 1949, il est publié en trois volumes entre 1954 et 1955. Aujourd'hui, traduit dans une trentaine de langues[2], avec des dizaines de nouvelles éditions, le livre reste une des oeuvres littéraires les plus populaires du XXe siècle.

La narration se passe soixante ans après celle du précédent roman de Tolkien, Le Hobbit, mais l'histoire de « Frodon aux neufs doigts et de l'Anneau du destin »[N 1] rapporté dans le soi-disant Livre rouge de la marche de l'Ouest[N 2] s'inscrit désormais dans un cadre plus large, tirer pleinement profit du vaste corpus de l'histoire mythologique, linguistique créée et élaborée par l'auteur tout au long de sa vie. Il raconte la mission de neuf compagnons, la Compagnie de l'Anneau, représentant tous les Peuples Libres de la Terre du Milieu, partis détruire le plus puissant Anneau de Pouvoir, qui rendrait quasi invincible son maître Sauron s'il retournait à lui.

La saga entière a exercé dans le temps une influence culturelle et médiatique à différents niveaux, attirant l'attention de la critique, les auteurs et chercheurs de simples fans qui ont donné vie à des groupes et des associations culturelles, comme les diverses société tolkieniennes, réparties dans le monde entier. Le roman a inspiré, et continue d'inspirer des livres, des jeux-vidéos, des illustrations, des bandes-dessinées, des compositions musicales. Il a été adapté pour la radio, le théâtre et le cinéma, comme dans le cas de la trilogie cinématographique dirigée par Peter Jackson

Le Seigneur des anneaux (The Lord of the Rings) est un roman en trois volumes de J. R. R. Tolkien paru en 1954 et 1955. L'histoire reprend certains des personnages présentés dans Le Hobbit, premier roman de l'auteur paru en 1937, mais l'œuvre est plus complexe et plus sombre. Tolkien entreprend sa rédaction à la demande de son éditeur, Allen & Unwin, à la suite du succès critique et commercial du Hobbit[3]. Il lui faut douze ans pour parvenir à achever ce nouveau roman qu'il truffe de références et d'allusions au monde du Silmarillion, la Terre du Milieu, sur lequel il travaille depuis 1917 et dans lequel Le Hobbit a été attiré « contre l'intention première » de son auteur[4].

C'est une des œuvres fondamentales de la littérature dite de fantasy, terme que Tolkien explicite dans son essai Du conte de fées de 1939. Tolkien lui-même considérait son livre comme « un conte de fées [...] pour des adultes », écrit « pour amuser (au sens noble) : pour être agréable à lire[5] ».

Cette œuvre est composée de six livres, qui ne portent pas de titres[N 3]. À l'origine, Tolkien souhaite publier Le Seigneur des anneaux en un seul volume, mais le prix du papier étant trop élevé en cette période d'après-guerre, l'œuvre est divisée en trois volumes : La Communauté de l'anneau (The Fellowship of the Ring), Les Deux Tours (The Two Towers) et Le Retour du roi (The Return of the King). On fait souvent référence à cette œuvre comme à « la trilogie du Seigneur des anneaux », terme techniquement incorrect car l'œuvre fut écrite et conçue d'un seul tenant. Néanmoins, Tolkien lui-même reprend dans ses lettres, de temps à autres, le terme de « trilogie » lorsqu'il est employé par ses correspondants[N 4].

Genèse de l'œuvre[modifier | modifier le code]

Langues et mythopoeïa[modifier | modifier le code]

Dès le début du vingtième siècle, Tolkien imagine une langue construite, le Quenya, en partie inspirée du finnois. C'est l'invention de cette "nouvelle langue" qui pousse Tolkien à imaginer un peuple qui la parlerait, et par conséquent l'histoire que ce peuple aurait vécue.

Tolkien exprime clairement ses intentions créatives et son approche narrative dans l'essai Du Conte de fées (On Fairy-Stories, publié en 1947) et dans plusieurs lettres.

Le Seigneur des Anneaux, comme ses autres œuvres, est né directement de sa passion de la philologie pour la langue et la littérature anglo-saxonne (« J'ai commencé avec la langue et me suis retrouvé à inventer des légendes de la même saveur »[6]) et désir de créer une mythologie originale anglaise qui, purement artificielle, colmasse, dans l'imaginaire collectif, la pénurie qui discerne dans cette histoire : « Depuis que je suis petit, la pauvreté de mon pays bien-aimé m'a attristé : il ne possédait pas ces histoires n'avaient pas vraiment le sien. [...] Je voulais créer une collection de légendes plus ou moins liées les unes aux autres, le plus compliqué et cosmogonique aux fables romantiques ... et je voulais juste le dédier à l'Angleterre, mon pays. »[7]

Il commence initialement à prendre le corps de l'ensemble des récits et annotations sur la Terre du Milieu, qui viendront successivement se rajouter, grâce à son fils Christopher, dans Le Silmarillion, et qui fournit des noms, personnages, créatures et lieux de l'histoire du Hobbit[8], l'œuvre qui précède directement Le Seigneur des Anneaux.

Il Signore degli Anelli compendia parte di questa creazione mitopoietica, oltre che nella struttura narrativa, anche in sei corpose appendici accluse al termine del libro, ma è nelle opere postume come Il Silmarillion e i dodici volumi di The History of Middle-earth (La storia della Terra di Mezzo, parzialmente inedita in italiano) che sono presenti i primi abbozzi di uno dei temi centrali del romanzo, la guerra dell'Anello contro Sauron il Grande, le origini degli Anelli del Potere e gli eventi che hanno preceduto e seguito la loro creazione. In queste opere sono contenute le storie epiche e talvolta poetiche di tutti i popoli di Arda (elfi, uomini, nani, orchi) e dei loro eroi ed esponenti più significativi. Le loro storie sono le fondamenta che stanno alla base di Il Signore degli Anelli; e quattro hobbit, appartenenti ad un popolo che non cerca né fama, né gloria, si ritrovano coinvolti in una grande avventura[N 5], iniziata il giorno in cui il «signor Bilbo Baggins di Casa Baggins annunziò che avrebbe presto festeggiato il suo centoundicesimo compleanno con una festa sontuosissima»[9].

Rédaction[modifier | modifier le code]

Tolkien commence à écrire Le Seigneur des Anneaux après la demande de l'éditeur londonien Stanley Unwin de donner une suite au Hobbit, publié en 1937. La rédaction des premiers chapitres est difficile et la trame de l'histoire très incertaine, si bien que l'auteur ne donne un titre à l'œuvre qu'en août de l'année suivante. Les pressions de l'éditeur, jointes à la difficile situation familiale et économique[N 6], rendent le travail encore plus difficile.

Le 19 décembre 1937, Tolkien communique à M. Furth d'Allen & Unwin qu'il a complété le premier chapitre : "J'ai écris le premier chapitre d'une nouvelle histoire sur les Hobbits :"Une réception depuis longtemps attendue". Joyeux Noël ". En février 1938, ce chapitre est terminé et il l'envoie à l'attention de Rayer Unwin, le jeune fils de son éditeur. L'écrivain demande à l'enfant de faire ses critiques, comme pour le Hobbit, qu'il avait écrit pour ses propres enfants, ainsi la "suite du Hobbit", dans sa conception initiale, ne pouvait, en fait, que reprendre les caractéristiques de la littérature enfantine.

Il 17 febbraio, in una missiva in cui accennava il proposito di pubblicare Mr. Bliss[10], e il giorno seguente, rispondendo ai complimenti di Rayner[11], Tolkien espresse il timore di essersi arenato, di non riuscire ad andare oltre al suo spunto iniziale avendo esaurito i temi narrativi migliori nella pubblicazione precedente. Ma di lì a un mese la situazione iniziò a sbloccarsi: l'autore comunicò all'editore di essere giunto al terzo capitolo, «ma [ancora] i racconti tendono a sfuggire di mano e anche questo ha preso una svolta inaspettata»[12]; una "svolta" non gradita da Unwin che criticò i due nuovi capitoli affermando che contenevano troppo "linguaggio Hobbit", una valutazione condivisa, nella lettera di risposta, da Tolkien stesso che si propose di limitarsi ammettendo di divertirsi di più a scrivere in quel modo che a portare avanti effettivamente la trama[13].

Come traspare da questo primo carteggio, lo scrittore non aveva inizialmente le idee chiare sulla stesura di Il Signore degli Anelli, ma ciò dipendeva in parte dal suo stile narrativo;[14] affermò di essersi messo in qualche modo ad osservare ciò che facevano i suoi personaggi alla festa di Bilbo[15], per vedere se fosse accaduto qualcosa di curioso, aspettando che gli Hobbit e Gandalf combinassero qualcosa che facesse scaturire tutta l'avventura, proprio come nelle pagine iniziali del precedente romanzo quando un improvviso invito, rivolto ad uno stregone, a prendere un tè avrebbe sconvolto per sempre la tranquilla routine esistenziale di Bilbo[16].

La maison de J.R.R. Tolkien à Oxford

La critica di Unwin ebbe, comunque, poco successo e gli Hobbit continuarono a parlare in modo buffo e a comportarsi fanciullescamente perché tale era la loro natura; la differenza tuttavia fra il modo di parlare degli Hobbit e degli altri personaggi del romanzo rimane riscontrabile pienamente solamente nell'edizione originale inglese e tende a perdersi, a causa della difficile resa, nella trasposizione in lingua italiana. Un giudizio articolato di Tolkien sul proprio modo di scrivere verrà sviluppato, tuttavia, solo più tardi, quando l'autore, nel suo saggio Sulle fiabe, spiegherà il concetto di "subcreazione" e con insistenza correggerà gli equivoci interpretativi rispondendo alle critiche di chi vedeva nel Signore degli Anelli un racconto allegorico.

Lo scoppio della seconda guerra mondiale coinvolse direttamente la famiglia Tolkien e sospese l'opera ad un quarto circa della sua definitiva stesura, rallentandola; Michael, il secondo figlio dello scrittore, si era arruolato volontario nell'estate del 1940, partecipando alla battaglia d'Inghilterra del 1941 in difesa degli aerodromi, dove rimase ferito. Nell'estate del '43 Christopher, il terzo figlio, fu chiamato nella Royal Air Force e nel 1944, dopo un periodo di addestramento, trasferito in Sudafrica come pilota.

Le lettere datate fra il 1940 ed il 1945 sono quasi esclusivamente indirizzate ai figli ed in particolar modo a Christopher; ma sono anche ricche di particolari sul Signore degli Anelli e sulla sua ambientazione, e i capitoli del libro vengono spediti in Sudafrica accompagnati da accoratissime lettere attorno agli argomenti più disparati che coinvolgono gli affetti, la fede cristiana, le paure per la guerra e la sorte del figlio. Dopo il termine della guerra, l'attività di stesura del romanzo procedette di nuovo con regolarità, ma sarebbero occorsi ancora dieci anni per la pubblicazione nel 1954. A ridosso di questa data si susseguono lunghe lettere destinate agli editori che, nel frattempo, avevano perso interesse alla pubblicazione, soprattutto per le grandi dimensioni dell'opera, in quanto Tolkien desiderava che Il Signore degli Anelli fosse pubblicato assieme al Silmarillion.

Un mois après la publication du Hobbit, le 21 septembre 1937, Stanley Unwin, l'éditeur de Tolkien, lui écrit qu'un « large public réclamerait à cor et à cri dès l'année suivante qu'il leur en dise plus au sujet des Hobbits ! », ce à quoi Tolkien, « inquiet », répond qu'il « ne saurai[t] que dire de plus à propos des Hobbits », mais qu'il n'a « en revanche que trop de choses à dire […] à propos du monde dans lequel ce Hobbit a fait intrusion »[17] : en effet, cela fait vingt ans qu'il travaille sur les textes du « Silmarillion ». Après une réponse encourageante d'Unwin[N 7], Tolkien promet qu'il commencera quelque chose dès que possible. Le 19 décembre, il écrit à C. A. Furth, de Allen & Unwin : « J'ai écrit le premier chapitre d'une nouvelle histoire sur les Hobbits — "Une réception depuis longtemps attendue"[18]. » Dans ce chapitre, le héros est encore Bilbon Sacquet, qui disparaît de Hobbitebourg lors de la réception donnée pour son soixante-dixième anniversaire : le trésor qu'il a ramené d'Erebor est épuisé, et il éprouve le désir de repartir à l'aventure[19].

Photo de l'enseigne du pub où se réunissaient les Inklings
Enseigne du pub Eagle and Child, à Oxford, où se réunissaient les Inklings. Tolkien leur lut Le Seigneur des anneaux au fur et à mesure qu'il l'écrivait.

Après plusieurs faux départs, Tolkien décide de placer l'anneau trouvé par Bilbo lors de son aventure au centre de cette suite : à l'origine simple objet magique, il devient au fil des réécritures le terrible Anneau unique forgé par Sauron[20]. L'histoire se met lentement en place : les hobbits Bingo, Frodo et Odo partent pour Fondcombe, dans un récit au ton encore bon enfant, proche de celui du Hobbit, qui subsistera en grande partie dans la version définitive des premiers chapitres du Livre I. Sur leur route, les hobbits croisent un cavalier entièrement drapé dans un manteau. Après un bref moment d'angoisse, le cavalier éclate de rire : il s'agit du magicien Gandalf[21]. Mais Tolkien abandonne aussitôt cette idée au profit d'une autre, bien plus sinistre : Bingo et ses compagnons sont désormais poursuivis par des Cavaliers Noirs. Dans une lettre à Stanley Unwin, Tolkien indique alors que l'histoire a pris « un tour inattendu[22] ».

À la mi-septembre 1938, le récit atteint le milieu de la conversation entre Bingo, peu après rebaptisé Frodo, et le nain Glóin à Fondcombe. Tolkien s'arrête alors un moment et retravaille les premiers chapitres, car l'histoire évolue alors même qu'il l'écrit, nécessitant de fréquentes corrections pour accorder les passages les plus anciens avec les plus récents. Le livre couvre alors 300 pages manuscrites et Tolkien, optimiste, estime qu'il en faudra encore 200 pour le terminer[23]. Le récit est pourtant encore loin de sa version finale : par exemple, l'étranger que les hobbits rencontrent à Bree n'est pas encore Aragorn, Rôdeur descendant des rois de jadis, mais Trotter, un simple hobbit aventureux qui porte des chaussures de bois[24].

1939 est une année difficile pour Tolkien : un accident survenu au cours de l'été se solde par une commotion cérébrale, et le début de la Seconde Guerre mondiale entraîne un accroissement de ses responsabilités à Oxford. Il continue pourtant à travailler sur Le Seigneur des anneaux, qui atteint le chapitre « Les Mines de la Moria » (finalement « Un voyage dans l'obscurité », chapitre 4 du Livre II) en décembre[25]. Il n'y revient pas avant août 1940, mais se consacre à des corrections dans le texte déjà existant, et ne recommence à écrire qu'à la fin de l'année 1941. Il termine alors le Livre II et commence le III, dont les quatre premiers chapitres sont écrits fin janvier. À l'automne, le Livre III est terminé.

Le livre ne progresse plus avant le printemps 1944, lorsque Tolkien entame « dans la douleur[26] » le Livre IV. Tolkien écrit les chapitres et les fait lire au fur et à mesure à son ami C. S. Lewis et à son fils Christopher, qui se trouve alors en Afrique du Sud pour s'entraîner avec la Royal Air Force. Tous deux sont très enthousiastes, ce qui motive Tolkien : il achève le Livre IV à la fin du mois de mai, avant de s'arrêter de nouveau. Le 12 août, il écrit à Christopher : « Toute inspiration pour [Le Seigneur des anneaux] s'est complètement tarie, et j'en suis au même point qu'au printemps, avec toute l'inertie à surmonter de nouveau. Quel soulagement ce serait d'en finir[27]. »

Tolkien commence le Livre V, persuadé qu'il s'agira du dernier, en octobre. Mais il n'avance guère, et ce n'est qu'en septembre 1946 qu'il progresse véritablement, après un long moment sans avoir travaillé sur le récit. Ce cinquième livre est achevé un peu plus d'un an plus tard, en octobre 1947, Tolkien ayant dans le même temps apporté le lot habituel de corrections aux premiers livres. Finalement, la rédaction du Seigneur des anneaux est achevée, du moins au brouillon, entre la mi-août et la mi-septembre 1948. Le livre inclut alors un épilogue centré sur Sam et ses enfants, mais Tolkien se laisse convaincre de l'omettre[28].

Les brouillons du Seigneur des anneaux ont été publiés et étudiés par Christopher Tolkien dans les tomes 6 à 9 de son Histoire de la Terre du Milieu, non traduits en français : The Return of the Shadow, The Treason of Isengard, The War of the Ring et Sauron Defeated (1988-1992).

En mai 1957, Tolkien vend les brouillons du Seigneur des anneaux (entre autres) pour 1 500 £ à l'université Marquette de Milwaukee, à la requête du bibliothécaire de cette dernière, William B. Ready. Avant de les envoyer, Tolkien entreprend de les annoter et de les classifier, mais la tâche se révèle trop longue, et en fin de compte, les papiers sont envoyés dans le désordre à Marquette en 1958. Tolkien s'aperçoit ultérieurement que certains papiers liés au Seigneur des anneaux (principalement parmi les brouillons les plus anciens) sont toujours en sa possession. Finalement, c'est son fils Christopher qui, après avoir étudié et publié ces brouillons dans le cadre de son Histoire de la Terre du Milieu, envoie ces documents à Marquette. L'université américaine possède à présent, en tout, plus de 9 200 pages concernant Le Seigneur des anneaux[29].

Inspiration[modifier | modifier le code]

Influences[modifier | modifier le code]

L'idea di Il Signore degli Anelli nacque come un'esplorazione personale del profondo interesse che Tolkien aveva per la filologia, per la religione (in modo particolare per il cattolicesimo, nonostante tentasse di creare una mitologia non correlata ad esso), e per le fiabe, specialmente quelle relative alla mitologia norrena e a quella finlandese; inoltre vi si riscontrano anche le cruciali influenze del servizio militare che lo scrittore prestò durante la Prima guerra mondiale[30]. Come ambientazione del suo romanzo, Tolkien creò un completo e dettagliato universo, , molte parti del quale furono influenzate, come lo stesso autore ammise, da diverse fonti[31].

Tolkien una volta descrisse Il Signore degli Anelli ad un suo amico, il gesuita padre Robert Murray, come «un'opera fondamentalmente religiosa e cattolica, inconsciamente in un primo momento, ma consciamente durante la revisione».[32] Vi si ritrovano, infatti, molti temi teologici, come la battaglia del bene contro il male, il trionfo dell'umiltà sull'orgoglio, e l'attività della grazia divina. Oltre a questo, la saga include temi che spaziano dal concetto di morte e di immortalità, di misericordia e di peccato, di resurrezione, salvezza e sacrificio fino alla giustizia e al libero arbitrio. Infine Tolkien, nelle sue lettere, rende esplicito il fatto che il passo «... non ci indurre in tentazione, ma liberaci dal male» del Padre Nostro fu da lui tenuto molto presente nelle descrizioni delle lotte interiori di Frodo contro il potere dell'Unico Anello (cfr. il paragrafo Temi cristiani).

Motivi religiosi non solo cristiani, comunque, sono largamente presenti nella Terra di Mezzo di Tolkien. Gli Ainur, per esempio, una razza di esseri angelici creatori del Mondo, comprendono i Valar, il pantheon di "dèi" responsabili del mantenimento di tutte le cose, dal cielo al mare, dai sogni al fato avverso, e i loro servitori, i Maiar. Le figure dei Valar evocano fin troppo chiaramente le mitologie greca e norrena, ma essi (gli Ainur in generale e lo stesso mondo) sono tutte creazioni di una divinità monoteistica, Eru Ilúvatar, l'"Unico". Poiché qualsiasi esplicito riferimento alla religione è stato intenzionalmente tolto in Il Signore degli Anelli (a parte alcune citazioni, come "il Grande Nemico" maestro di Sauron, cioè Morgoth, "Elbereth Regina delle Stelle", cioè Varda, e infine "l'Uno" nell'appendice A), troviamo informazioni a questo proposito nelle varie versioni del materiale contenuto nel Silmarillion. Altri elementi mitologici non cristiani presenti nell'opera, sono, ad esempio, gli esseri viventi non umani (Elfi, Nani, Hobbit, Ent e molti altri), Tom Bombadil (la cui natura non è mai stata chiarita dall'autore), e gli spiriti o fantasmi delle Tumulilande.

Le mitologie del nord Europa sono spesso le più riconoscibili influenze non cristiane di Tolkien. I suoi Elfi e i Nani sono largamente basati sulla mitologia germanica; nomi come "Gandalf", "Gimli" e "Terra di Mezzo", per esempio, sono direttamente derivati dalla mitologia norrena. La figura di Gandalf, in particolare, è influenzata dalla divinità germanica Odino, nella sua incarnazione di vecchio con un occhio solo, una lunga barba bianca, un cappello a tesa larga e un bastone; Tolkien stesso disse di pensare a Gandalf come un «viandante odinico» in una lettera del 1946.

Sarehole Mill, parte dei luoghi che hanno influenzato il giovane Tolkien

Tolkien potrebbe anche aver preso in prestito alcuni elementi dalla Saga di Volsung, la base per il successivo Nibelungenlied in alto tedesco medio e per la tetralogia di Richard Wagner L'anello del Nibelungo; entrambe le opere, infatti, trattano di un anello d'oro e di una spada spezzata che viene riforgiata: nella Saga di Volsung, questi oggetti hanno nome Andvaranautr e Gramr e si possono facilmente ricollegare all'Unico Anello e a Narsil. Comunque Tolkien una volta scrisse in risposta ad un traduttore svedese che faceva presente come l'Unico Anello fosse «in un certo modo» l'anello di Wagner: «Entrambi gli anelli sono rotondi, e le somiglianze finiscono qui».[33] La mitologia finlandese, e più precisamente il poema epico Kalevala, fu ancora riconosciuta da Tolkien come fonte per la Terra di Mezzo[30]. In un modo simile al Signore degli Anelli, la trama del Kalevala si accentra attorno ad un magico oggetto dai grandi poteri, il Sampo, che dona molta fortuna a colui che lo possiede, ma senza rivelare la sua esatta natura: come l'Unico Anello, il Sampo è conteso tra le forze del bene e quelle del male, e scompare dal mondo una volta distrutto, alla fine della storia. Altro parallelo può essere fatto per quanto riguarda il mago Väinämöinen, che è molto simile a Gandalf nella sua natura immortale e saggia, ed entrambe le opere terminano con lo stregone che si allontana su una nave oltre il mondo mortale. Tolkien basò anche il Quenya sulla lingua finlandese[34].

Anche il Macbeth di Shakespeare influenzò l'opera di Tolkien. Per la distruzione di Isengard da parte degli Ent, infatti, si ispirò all'episodio della tragedia in cui la foresta di Birnam (un villaggio vicino Dunkeld, in Scozia) si muove verso le colline di Dunsinane: Tolkien pensò che l'espediente degli uomini travestiti da cespugli, usati nel Macbeth, non fosse abbastanza impressionante, e perciò pensò di usare creature simili agli alberi[35]. Inoltre per alcuni la profezia fatta dalle streghe a Macbeth, secondo cui egli non verrà ucciso da alcun uomo nato da donna, riecheggia fortemente nella profezia di Glorfindel sul Re Stregone di Angmar.

Per finire, come abbiamo detto, Il Signore degli Anelli riflette molto dell'esperienza di Tolkien sul fronte della prima guerra mondiale, e di quella del figlio nella seconda. L'azione centrale del libro, il climax di una guerra che, alla sua conclusione, termina un'era, è l'evento che contrassegna diversi poemi della letteratura nordica, ma è anche un chiaro riferimento alla Grande Guerra, che a suo tempo fu definita, a causa del drammatico esito, "l'ultima guerra".

Dopo la pubblicazione del Signore degli Anelli, molti specularono sulle numerose allegorie che possono essere trovate nell'opera: sia il nuovo tipo di società industriale, che distrugge e non tiene conto dell'ambiente (nell'esercito di Orchi che deforestano Isengard per avere abbastanza legname per le loro macchine), sia più specificamente il ruolo dell'Anello, che venne spesso associato alla bomba atomica. Tolkien, però, specificò nella prefazione del romanzo che non sopportava le allegorie, e che quindi nel libro non ve ne erano, e sarebbe inutile e non veritiero non considerare una dichiarazione così esplicita da parte dell'autore stesso. A sostegno di questa tesi, inoltre, c'è da dire che Tolkien aveva già completato gran parte del libro, incluso il finale, prima che le bombe nucleari scoppiassero su Hiroshima e Nagasaki, nell'agosto del 1945.

Il concetto di "anello del potere" è presente anche nella Repubblica di Platone, nel mito dell'Anello di Gige, dove un pastore, Gige, trova un anello magico che rende invisibili, e sentendosi al riparo dalla vista altrui, nonostante fosse sempre stato un uomo onesto, ne approfitta per uccidere il re e sedurne la moglie, prendendo il potere. Tuttavia, cercare un preciso anello come fonte dell'Unico può essere un tentativo inutile: si ricordi che il tòpos dell'anello dotato di particolari funzioni è largamente presente in tutta la nostra cultura, e si potrebbero citare molti romanzi medievali che mettono in scena un anello magico.

Tolkien, inoltre, si ispirò alla sua infanzia a Sarehole (un villaggio adesso parte di Birmingham) e a Birmingham per creare alcuni paesaggi e personaggi.[36] È stato inoltre suggerito che La Contea e i suoi dintorni siano basati sul territorio attorno allo Stonyhurst College nel Lancashire, dove Tolkien sostava di frequente negli anni quaranta del Novecento[37].


Première page du manuscrit de Beowulf
Première page du manuscrit de Beowulf

Le Seigneur des anneaux est né des passions de Tolkien : la philologie, les contes de fées ainsi que les sagas norroises, notamment Beowulf et les Eddas, et le Kalevala, l'épopée nationale finlandaise. L'idée de l'Anneau unique qui gouverne le monde et trompe son porteur est présente dans le cycle des Nibelungen, saga germanique médiévale reprise par Richard Wagner dans sa tétralogie de L'Anneau du Nibelung. Tolkien nie cependant cette influence : « Ces deux anneaux sont ronds, et c'est là leur seule ressemblance », répond-il à l'introduction de la traduction suédoise du Seigneur des anneaux qui affirme que « l'Anneau est, d'une certaine manière, "der Nibelungen Ring"[38] ». Comme le soulignent Wayne G. Hammond et Christina Scull, l'anneau d'invisibilité est un objet courant dans la littérature, que l'on retrouve dans les contes de fées d'Andrew Lang, chez Chrétien de Troyes (Yvain ou le Chevalier au lion) et jusque dans La République de Platon avec l'anneau de Gygès[39].

De la même façon, Tolkien réfute vigoureusement toute interprétation allégorique de son œuvre[5], en particulier celle visant à dresser un parallèle entre la guerre de l'Anneau et la Seconde Guerre mondiale :

« La guerre réelle ne ressemble à la guerre légendaire ni en son déroulement, ni en sa conclusion. Si elle avait inspiré ou dirigé le développement de la légende, alors l'Anneau aurait sans aucun doute été pris et employé contre Sauron ; il n'aurait pas été anéanti mais réduit en esclavage, et Barad-dûr n'aurait pas été détruite mais occupée. Saroumane, incapable de s'emparer de l'Anneau, aurait trouvé en Mordor, dans la confusion et les trahisons de l'époque, les détails manquants de son savoir sur les Anneaux et aurait bientôt créé un Maître Anneau par lui-même avec lequel il serait entré en compétition avec le Souverain autoproclamé de la Terre du Milieu. Dans ce conflit, les deux camps auraient haï et méprisé les hobbits : ils n'auraient pas survécu longtemps, même en tant qu'esclaves. »

— Avant-propos de la seconde édition du Seigneur des anneaux

Il ne nie toutefois pas avoir été influencé par la « noirceur » des années d'écriture du Seigneur des anneaux[40].

Dans une lettre au père Robert Murray, Tolkien décrit Le Seigneur des anneaux comme « une œuvre fondamentalement religieuse et catholique ; de manière inconsciente dans un premier temps, puis de manière consciente lorsque je l'ai retravaillée[41] ». Plusieurs thèmes mythologiques et catholiques sous-tendent la narration : l'ennoblissement des humbles, la pitié, le libre arbitre, ainsi que l'attirance pour le pouvoir et la « tentation du Bien », celle qui vise à atteindre le Bien en usant de tous les moyens, même les plus mauvais, à laquelle Gandalf et Galadriel manquent de succomber. Mais pour Tolkien, l'élément au centre de son livre n'est autre que la Mort et le désir d'immortalité[42]. Cet aspect est étudié par Vincent Ferré dans son livre Tolkien : sur les rivages de la Terre du Milieu (Christian Bourgois, 2001).

Inspirations littéraires[modifier | modifier le code]

Passando alle fonti letterarie da cui si presume si sia ispirato Tolkien,[N 8] l'opera che maggiormente lo influenzò è sicuramente il Beowulf, testo in antico inglese da lui approfonditamente studiato[43] e che intreccia storia e fiaba in modo particolarmente efficace. Altre opere anglosassoni che si potrebbero citare sono poemi quali La rovina, L'errante, La battaglia di Maldon (della quale egli scrive un seguito in Il ritorno di Beorhtnoth figlio di Beorhthelm[44]), Maxims I e II, Exodus,[45] un singolare esempio di materiale cristiano elaborato in stile eroico, ed infine Finn e Hengest[46], i cui temi principali sono la storia, la continuità dell'ideale eroico, e i rapporti tra il pensiero cristiano e quello pagano (di queste ultime due opere sono uscite edizioni curate da Tolkien stesso[N 9]).

Si è già detto della Saga di Volsung, cui potremmo aggiungere l'Edda in prosa di Snorri Sturluson. Importantissime sono anche le fiabe popolari dell'Europa nord-occidentale, uscite in numerose raccolte a partire dall'Ottocento (seguendo l'esempio dei fratelli Grimm: altre raccolte importanti sono The Shadow-walkers, Popular Tales from the Norse, English Fairy Tales), e le ballate folcloriche (per esempio The English and Scottish Popular Ballads o Danmarks gamle Folkeviser). Racconti popolari del Kentucky potrebbero essere all'origine dei «buoni nomi campagnoli» come Boffin, Baggins e altri, come testimonia un amico di Tolkien cui egli chiedeva queste storie[47].

Interessanti per tematiche e motivi sono anche i romanzi medievali, alcuni dei quali furono curati dallo stesso Tolkien (Sir Gawain, Pearl, Sir Orfeo[48], Ancrene Wisse[49]), o i romanzi cavallereschi tedeschi. Citiamo in particolare il Brut di Layamon, ricettacolo di tradizioni (e da cui l'autore riprende la parola dwimmerlaik, usata da Éowyn), le leggende di san Michele e San Brandano che costituiscono spunti più tardi, e i Lai di Maria di Francia. Infine non possiamo non nominare Il viaggio di Bran, poema irlandese.

Alcune opere storiografiche pure potrebbero avere influenzato Tolkien, come Declino e caduta dell'Impero Romano di Edward Gibbon (ad esempio vi si trovano i nomi "Radagaisus" Radagast e "Fredegarius" Fredegario), la Storia dei Danesi di Saxo Grammaticus, oppure una Storia dell'arte della guerra nel Medioevo di Charles Oman, i cui Longobardi (e in generale le tribù germaniche) somigliano palesemente ai cavalieri del Mark.

Sul versante della letteratura moderna, infine, Tolkien potrebbe aver tratto ispirazione da George MacDonald con le sue fiabe La principessa e i goblin del 1872, La principessa e Curdie del 1882, Phantastes del 1858 e Lilith del 1895 (a detta dello stesso Tolkien, quest'ultima sarebbe l'opera a cui più si è ispirato), oltre che da William Morris, autore di Il bosco dietro al mondo (forse ispirazione per la foresta di Fangorn), La casa dei Wolflings nel 1888, Le radici della montagna nel 1889 (ispirazione per Gollum), La piana brillante nel 1891 (che tratta della ricerca delle Terre Imperiture); tutti romanzi, questi, che cercano di riprodurre il fascino delle storie eroiche. Infine possiamo aggiungere all'elenco anche Rudyard Kipling con Puck delle colline (1906) e Storie e leggende (1910).

Publication[modifier | modifier le code]

Édition anglaise et format éditorial[modifier | modifier le code]

L'oeuvre était initialement conçue par Tolkien pour être publiée en un seul grand volume, mais la crise économique post-guerre rend impossible de trouver une si grande quantité de papier. Le roman fut donc divisé en trois volumes, chacun contenant deux livres :

L'auteur, cependant, n'aimait pas le titre donné au troisième et dernier livre, Le Retour du Roi, qui explique trop le déroulement final de l'histoire. Initialement, Tolkien avait en effet suggéré le titre La Guerre de l'Anneau (The War of the Ring), qui qui n'avait pas été accepté par l'éditeur[50].

Les six livres composant l'œuvre n'ont pas de titres officiels; dans une lettre, Tolkien suggère :

  • Livre I : Le Retour de l'Ombre (The return of the Shadow)
  • Livre II : La Communauté de l'Anneau (The Fellowship of the Ring)
  • Livre III : La Trahison de l'Isengard (The Treason of Isengard)
  • Livre IV : Le voyage au Mordor (The Journey to Mordor)
  • Livre V : La Guerre de l'Anneau (The War of the Ring)
  • Livre VI : Le Retour du Roi (The Return of the King)

Avec la grande diffusion de l'édition en trois volumes, encore en usage aujourd'hui, solicite qu'on se réfère à la "trilogie du Seigneur des Anneaux". Ce terme est cependant utilisé à tort puisque l'ouvrage a été conçu comme un et unique volume. Les trois parties originales ont été publiées par Allen & Unwin entre 1954 et 1955, à quelques mois d'intervalle. Ils ont ensuite été successivement reproduits par plusieurs éditeurs en un, trois, six ou sept volumes.

Une des éditions anglaises est plus valable que celle d'HarperCollins, contenant cinquante illustrations d'Allan Lee, et publiée à l'occasion du centenaire de la naissance de Tolkien en 1992. Il existe aussi une édition anglaise en sept volumes qui suit la division en six livres indiquée par Tolkien, mais avec les appendices dans un volume séparé du sixième.

Édition états-unienne[modifier | modifier le code]

Nei primi anni sessanta, Donald Allen Wollheim, un editore specializzato in fantascienza della Ace Books, si rese conto che Il Signore degli Anelli non era protetto dalle leggi statunitensi sul copyright, dal momento che l'edizione statunitense era stata realizzata saldando pagine stampate in Gran Bretagna per l'edizione britannica[51][52]. La Ace Books pubblicò allora un'edizione del libro non autorizzata da Tolkien e senza pagare alcun compenso all'autore, il quale raccontò la verità ai numerosi fan statunitensi che gli scrivevano e che iniziarono a mobilitarsi contro la casa editrice[53]. Le pressioni esercitate su Ace Books arrivarono al punto di forzare la casa editrice a cancellare la pubblicazione e a risarcire Tolkien, anche se con una cifra di entità inferiore a quella che sarebbe stata pagata in caso di una pubblicazione regolare[54].

Ad ogni modo, questo inizio difficile venne compensato ampiamente quando un'edizione autorizzata della Ballantine Books ebbe un incredibile successo commerciale. Per la metà degli anni sessanta il libro, grazie all'enorme diffusione avuta negli Stati Uniti, era diventato un vero e proprio fenomeno culturale[54]. In breve tempo, esso venne tradotto — operazione non semplice — in numerosissime lingue, ottenendo diversi livelli di successo in tutto il mondo[55]. Tolkien, un esperto di filologia, esaminò personalmente alcune di queste traduzioni, almeno quelle più importanti, commentandole e dando suggerimenti su ognuna, migliorando sia le traduzioni che il proprio lavoro[56][57]. L'enorme successo popolare della saga epica di Tolkien aumentò la richiesta di libri del genere fantasy che, grazie a Il Signore degli Anelli, fiorì per tutto il corso degli anni sessanta.Modèle:Citazione necessaria

Come in tutti i campi artistici, un gran numero di opere derivate dall'opera principale apparirono in breve sul mercato. Nacque dunque il termine Tolkienesque ("Tolkieniesco", diverso dal più comune e non dispregiativo "Tolkieniano"), usato per indicare quei prodotti che ricalcano in qualche maniera personaggi, storia o argomenti di Il Signore degli Anelli: un gruppo di avventurieri impegnati in una lunga avventura per salvare un mondo di fantasia dalle armate di un oscuro signore.Modèle:Citazione necessaria

Édition italienne (à remplacer par édition française)[modifier | modifier le code]

In Italia la prima pubblicazione (parziale) del libro avvenne nel 1967, quando la Casa Editrice Astrolabio pubblicò La Compagnia dell'Anello nella traduzione, approvata da Tolkien stesso, di Vittoria (Vicky) Alliata di Villafranca (ma riveduta e corretta, o a volte addirittura interamente riscritta, da Enrico Mistretta, allora giovanissimo redattore della casa editrice, che non volle tuttavia comparire nell'opera). L'operazione non ebbe alcun successo, tant'è vero che l'editore decise di soprassedere alla pubblicazione degli altri due volumi. Solo nel 1970 l'editore Rusconi pubblicò finalmente il romanzo completo, con un'introduzione di Elémire Zolla. La traduzione era ancora quella dell'Astrolabio, ma fu profondamente rivista e rimaneggiata dal curatore Quirino Principe, che non condivideva molte scelte traduttive[58]. Con poche variazioni, questo fu lo stesso testo che la Rusconi (e dal 2000 la Bompiani) continuò a ristampare anno dopo anno.

Nel 2003, sull'onda del successo dei film di Peter Jackson, fu pubblicata una nuova edizione del romanzo: sotto il coordinamento della Società Tolkieniana Italiana, tutto il testo fu digitalizzato e corretto, eliminando circa quattrocento errori e modificando la traduzione di alcuni termini (ad esempio, l'inglese Orc fu tradotto con "Orco" invece del precedente "Orchetto"). La nuova edizione non è comunque ancora definitiva, né priva di errori: in essa, per esempio, sono saltate circa trenta righe di testo alla fine del capitolo "Molti incontri"[59]. Successivamente, Vicky Alliata avrebbe ribadito, al Convegno Endòre di Brescia del 21 marzo 2004, di avere in realtà seguito le indicazioni di Tolkien (in linea con i principi espressi successivamente in Guide to the names of the Lord of the Rings[60]) per tradurre Orcs con "Orchetti" e in generale per la resa in italiano dei termini scartati nella revisione effettuata da Principe. Ciò non toglie che la traduzione dei nomi propri sia comunque parziale, probabilmente a causa dei termini inglesi che si sono già affermati nell'uso italiano, rendendo così strano sentire un "Frodo Sacchetti" o "Savio Sacchetti" (Frodo in Antico inglese significa "colui che ha esperienza"). Inoltre, è da notare come in realtà siano stati trascurati vari errori di traduzione, come i "candidi gigli" che porta Tom Bombadil, in inglese "water-lilies", ossia ninfee.

Nel 2004-2005 è ricorso il cinquantennale della pubblicazione. Molti sono stati gli eventi organizzati in Italia e nel mondo: tra i più significativi il Tolkien's Fifty Years e le iniziative della Tolkien Society inglese, la più antica tra le società tolkieniane. Annualmente si tengono raduni in tutto il mondo, ad esempio "Oxonmoot" ad Oxford e "Hobbiton", organizzata dalla Società Tolkieniana Italiana (giunta alla sua XIV edizione), a San Daniele del Friuli.

Édition du cinquantième anniversaire[modifier | modifier le code]

En 2004, Christopher Tolkien fait publier une édition corrigée du Seigneur des Anneaux. Cette édition est semblable à ce tout ce que Tolkien désirait pour son roman. Tout d'abord, l'œuvre est publiée en un seul volume. Les trois cartes qui y sont présentes sont colorées en noir et en rouge, comme l'avait voulu Tolkien. Et le livre comporte un extrait du Livre de Marzabûl, sous forme de peintures qu'avaient fait Tolkien, et qu'il voulait initialement voir s'ajouter au chapitre cinq du livre II, Le Pont de Khazâd-dûm.

Christopher Tolkien a également fait corriger toutes les erreurs typographiques.

Format éditorial[modifier | modifier le code]

Le Seigneur des anneaux est globalement achevé en octobre 1949. En théorie, il devrait être publié par Allen & Unwin, à qui Tolkien avait promis une suite du Hobbit. Cependant, l'idée le prend de vouloir publier Le Seigneur des anneaux avec Le Silmarillion, qui avait été refusé par Allen & Unwin en 1937, lorsque Tolkien le leur avait soumis — refus qui, par ailleurs, a fait naître un certain ressentiment chez lui.

Durant l'automne 1949, Tolkien fait la connaissance de Milton Waldman, de la maison d'édition londonienne Collins, par l'entremise de Gervase Mathew, un membre des Inklings[61]. Waldman propose à Tolkien d'éditer les deux livres ensemble, offre que Tolkien s'empresse d'accepter. En février 1950, il écrit à Stanley Unwin qu'il exige que Le Silmarillion soit édité avec Le Seigneur des anneaux. Après quelques mésaventures, notamment une note de Rayner Unwin que Tolkien n'aurait pas dû lire, dans laquelle le fils de Stanley propose à son père d'éditer Le Seigneur des anneaux, puis de « laisser tomber » Le Silmarillion[62], Tolkien pose un ultimatum à Unwin : soit il prend les deux ouvrages, soit il n'en a aucun. Unwin refuse, n'ayant même pas vu le manuscrit du Seigneur des anneaux[63].

Tolkien s'en remet alors à Waldman ; celui-ci l'assure que Collins éditera ses deux livres durant l'automne 1950. Mais Waldman, malade, est forcé de faire de fréquents séjours en Italie, et ses remplaçants sont beaucoup moins enthousiastes au sujet des deux volumineux livres de Tolkien. Au début de l'année 1952, rien n'est encore fait, si bien que Tolkien somme Collins de publier Le Seigneur des anneaux au plus tôt, sans quoi il se rapproprie le manuscrit. La longueur du texte affole les éditeurs, qui refusent net[N 10].

Rayner Unwin, au courant de ses démêlés avec Collins, reprend alors contact avec Tolkien, qui fait son mea culpa et demande s'il est encore possible de faire quelque chose « pour déverrouiller les portes que j'ai moi-même claquées[64] ? », ce à quoi Unwin répond : « Nous voulons absolument vous publier — ce ne sont que les circonstances qui nous ont retenus. » S'ensuit un long travail de relecture et de correction, au cours duquel il est finalement décidé de publier le livre en trois volumes. Après beaucoup d'hésitations, les titres La Communauté de l'anneau (The Fellowship of the Ring), Les Deux Tours (The Two Towers) et Le Retour du roi (The Return of the King) sont choisis, ce dernier contre l'avis de Tolkien qui préfère La Guerre de l'anneau (The War of the Ring), moins révélateur de l'issue du récit[65].

La Communauté de l'anneau est publié au Royaume-Uni par Allen & Unwin le , suivi par Les Deux Tours le 11 novembre 1954 et par Le Retour du roi le , ce tome ayant été retardé à cause des difficultés de Tolkien pour écrire les appendices[66]. Aux États-Unis, Houghton Mifflin publie le volume 1 le 21 octobre 1954, le volume 2 le 21 avril 1955 et le volume 3 le . Défiant les prévisions pessimistes de Rayner Unwin, le premier tirage des deux premiers volumes, assez faible (4 500 exemplaires pour La Communauté de l'anneau et 4 250 pour Les Deux Tours, couvrant les marchés britannique et américain) est rapidement épuisé, réclamant une réimpression rapide. Ce succès explique que le tirage initial du Retour du roi, paru un an plus tard, ait été de 12 000 copies[67].

Au début des années 1960, Donald Wollheim, un auteur de science-fiction pour la maison d'édition Ace Books, estime que Le Seigneur des anneaux ne bénéficie pas de la protection du copyright américain à l'intérieur des États-Unis, en raison de l'édition en couverture rigide (hardcover) du livre chez Houghton Mifflin, compilée à partir de pages imprimées au Royaume-Uni pour l'édition britannique. Ace Books publie une édition pirate, sans avoir obtenu d'autorisation de la part de Tolkien et sans lui offrir aucune compensation. Tolkien le fait savoir clairement aux fans américains qui lui écrivent et passe l'été 1965 à réviser le texte du livre, corrigeant les fautes, adaptant quelques éléments de la mythologie toujours mouvante du Silmarillion et rédigeant un nouvel avant-propos, disant à propos de celui de la première édition : « confondre (comme il le fait) de véritables éléments personnels avec la "machinerie" du Conte est une grave erreur[68] ». Cette seconde édition du Seigneur des anneaux est publiée au format poche chez Ballantine Books en octobre 1965[67]. Ace Books finit par abandonner l'édition non autorisée et par signer un accord à l'amiable avec Tolkien, lui payant 4 % des bénéfices et s'engageant à ne pas réimprimer le livre[69]. Par la suite, Wollheim continue cependant à affirmer qu'Ace Books était dans son droit en publiant cette édition pirate. Ce n'est qu'en 1992 que cette controverse est tranchée par une décision de justice, qui statue que la première édition américaine du Seigneur des anneaux chez Houghton Mifflin était bien soumise au copyright américain[70].

À l'occasion du cinquantième anniversaire de la publication du Seigneur des anneaux, une nouvelle édition du livre est parue, sous la direction de Wayne G. Hammond et Christina Scull. Un grand nombre de coquilles y sont corrigées, ainsi que certaines erreurs du texte lui-même. La liste des corrections se trouve dans l'ouvrage séparé The Lord of the Rings: A Reader's Companion.

Abréviations[modifier | modifier le code]

Le livre et ses différentes parties sont évoqués par les fans en anglais et en français par des abréviations étant les initiales des livres.

Abréviations
Anglais Français
The Lord of the Rings The Fellowship of the Ring The Two Towers The Return of the King Le Seigneur des Anneaux La Communauté de l'Anneau Les Deux Tours Le Retour du Roi
LotR FotR TTT RotK LSdA CdA DT RdR
LOTR FOTR TT ROTK LSDA CDA - RDR
LR FR - RK SdA - - -

Traductions[modifier | modifier le code]

Le livre a été traduit dans une trentaine de langues. Celle en français est due à Francis Ledoux et est publiée par l'éditeur Christian Bourgois en 1972-1973. Le premier tome reçoit le prix du meilleur livre étranger en 1973[71]. Cette traduction est sujette à débat : si elle est d'une certaine qualité littéraire (Ledoux a également traduit Charles Dickens, Daniel Defoe, Edgar Allan Poe, entre autres[72]), elle est truffée de coquilles et d'erreurs de traduction, certaines imputables au fait que Ledoux ne disposait pas du Silmarillion, notamment pour les pluriels des noms en quenya : the Valar est ainsi traduit par « le Valar » au lieu de « les Valar ». Une traduction révisée à partir de la nouvelle édition anglaise est en projet chez Christian Bourgois depuis près d'une décennie[73], mais est suspendue depuis 2007[74] et n'a pas repris depuis[75].

Professeur de philologie, connaissant une douzaine de langues anciennes et modernes (parmi lesquelles le norrois, le gotique, l'anglo-saxon, le latin, le grec, l'espagnol, le français, le finnois, le gallois, le russe ou l'italien[76]), Tolkien s'intéresse de près aux premières traductions de son livre (néerlandaise en 1956-1957, suédoise en 1959-1961) et émet plusieurs commentaires afin d'éclairer ses intentions dans la création de tel ou tel nom, en particulier les toponymes de la Comté, dans lesquels Tolkien a glissé nombre de jeux de mots philologiques à plusieurs niveaux. Conscient des difficultés posées par les noms propres de son œuvre, Tolkien aborde la question dans un long essai, « Guide to the Names in The Lord of the Rings », publié à titre posthume dans le recueil A Tolkien Compass (1975). Les dernières éditions de ce recueil ne contiennent plus l'essai de Tolkien, mais une version augmentée est reprise dans The Lord of the Rings: A Reader's Companion. Les problèmes posés par la traduction des livres de Tolkien ont par la suite été abordés par d'autres auteurs[77].

Trame[modifier | modifier le code]

Ambiance[modifier | modifier le code]

Il romanzo è ambientato in un universo immaginario (Arda), e in un tempo immaginario (la Terza Era della Terra di Mezzo). Riguardo a questo mondo "altro", informazioni ci vengono fornite per tutto il corso della vicenda, ma sono soprattutto le appendici del libro e l'opera postuma Il Silmarillion a descrivere dettagliatamente la storia, gli usi e i linguaggi di queste civiltà. Ne Il Silmarillion, in particolare, viene narrata l'origine di Sauron al servizio di Melkor, creatore del male assoluto, e della guerra scatenata contro quest'ultimo dalle potenze angeliche del mondo, i Valar, che alla fine della Prima Era lo sconfissero e lo rinchiusero nel Vuoto oltre il tempo e lo spazio.

Gli uomini che avevano aiutato i Valar vennero premiati con il dono di un'isola al centro del mare: Númenor. Questi uomini, chiamati Dúnedain o Númenoreani, per lungo tempo vissero in pace e prosperità, scambiando conoscenze con i vicini Elfi che risiedevano nel Reame Immortale, pur non avendo il diritto di sbarcare presso di loro (era il "Bando dei Valar"). Tuttavia il male non era stato del tutto estirpato: Sauron era riuscito a scampare alla distruzione rifugiandosi nei luoghi profondi della terra. Attorno al 1500 della Seconda Era, egli riuscì ad irretire dei fabbri elfici, inducendoli a creare con il suo aiuto gli Anelli del Potere, potenti strumenti magici che influenzavano i loro portatori.

Sauron, tuttavia, creò segretamente l'Unico Anello, un anello che gli avrebbe potuto consentire di dominare tutti gli altri. Egli infuse in questo anello buona parte del suo potere, fino a farlo diventare un'entità dotata di volontà propria: tutti gli anelli, a poco a poco, caddero sotto il suo potere; ma Celebrimbor, capo dei fabbri elfici, scoprì in tempo le intenzioni di Sauron, riuscendo a nascondere i tre anelli più potenti, Narya, Vilya e Nenya, che la mano di Sauron non aveva toccato, e che quindi non poteva controllare. Sauron, sconfitto, si ritirò presso la sua fortezza di Umbar.

Oltre 1500 anni dopo, i Númenoreani, la cui vita ricca e felice andava accorciandosi sempre di più con l'acuirsi della paura della morte, erano diventati avidi di ricchezza e di potere: non avevano più ormai da tempo contatti con gli Elfi. Tuttavia alcuni abitanti, detti i Fedeli, riuscirono segretamente a mantenere i rapporti con loro. Ma l'ultimo sovrano númenoreano, Ar-Pharazôn il Dorato, organizzò un gigantesco esercito, portandolo a Umbar e sconfiggendo Sauron, e commise però l'errore di lasciare in vita il Maia: lo portò in catene a Númenor, e questi a poco a poco ingigantì nella mente di Ar-Pharazôn la paura della morte, spingendolo ad invadere le coste di Valinor. Il sovrano infranse il Bando dei Valar, i quali per difendersi chiamarono Eru Ilúvatar; e la sua collera si scatenò sui Númenoreani, distruggendo il loro esercito e inabissando definitivamente l'isola nell'oceano. Alcuni dei Fedeli erano tuttavia riusciti a salvarsi, sbarcando sulle coste della Terra di Mezzo, dove fondarono i due regni Númenoreani in esilio: Arnor a nord e Gondor a sud.

Sauron, pur essendo morto nel corpo, riuscì a ritornare sotto forma di spirito nella Terra di Mezzo, e cento anni più tardi attaccò gli esuli Númenoreani comandati da Elendil. Ci fu quindi l'Ultima Alleanza tra gli Elfi e gli Uomini, nella quale le schiere di Gil-galad si unirono a quelle di Elendil, cingendo d'assedio Mordor. L'anno seguente, combattendo contro Sauron stesso, morirono entrambi, e la spada di Elendil, Narsil, fu infranta. Ma il figlio di lui, Isildur, riuscì con l'elsa della spada infranta a tagliare il dito all'Oscuro Sire, separandolo dall'Anello e riducendolo a un'ombra. Isildur però non si disfece subito dell'Anello, come gli consigliava lo scudiero di Gil-galad, Elrond; lo conservò e dopo due anni esso lo tradì, facendolo cadere in un'imboscata degli Orchi. L'Anello fu perduto e non se ne seppe più nulla per duemila anni.

È quest'Anello che venne casualmente ritrovato da due Hobbit, Sméagol e Déagol; il primo uccise il secondo per impossessarsene, quindi si rifugiò nelle montagne imbestialendosi sempre di più e prendendo anche il nome di Gollum. Ma, come narra Lo Hobbit, l'Anello gli fu sottratto 600 anni dopo da un altro Hobbit, Bilbo Baggins, che lo tenne per sé e lo portò nella Contea.

Nel frattempo il regno di Arnor fu prima diviso in tre parti, poi venne distrutto dal Re degli stregoni di Angmar, signore dei Nazgûl; il regno si dissolse, ma la stirpe che discendeva da Isildur rimase salda, finché non venne alla luce Aragorn, suo ultimo erede. A Gondor, invece, la stirpe si estinse con il re Eärnur, morto senza figli. Da quel momento in poi regnarono su Gondor i Sovrintendenti Regnanti: all'epoca dei fatti narrati nel romanzo si era giunti al ventiseiesimo sovrintendente, Denethor II.

Complessivamente, il romanzo copre un arco di tempo che si estende dal 3001 della Terza Era, anno in cui si festeggia la festa d'addio di Bilbo Baggins, al 6 ottobre del 3021, ultimo anno della Terza Era, giorno in cui Samvise fa ritorno ad Hobbiville, dopo la partenza di Bilbo e Frodo Baggins dai Porti Grigi. Le vicende centrali, tuttavia, si riferiscono al periodo settembre 3018 (partenza di Frodo e Sam da Hobbiville) - 25 marzo 3019 (morte di Gollum a Monte Fato, fine dell'Unico Anello e reale "morte" di Sauron)[78].

Table des cirth
Table des cirth, l'un des alphabets inventés par Tolkien et apparaissant dans Le Seigneur des anneaux.
Table des tengwar
Table des tengwar, autre alphabet apparaissant dans Le Seigneur des anneaux.

L'histoire du Seigneur des anneaux se déroule sur la Terre du Milieu, principal continent d'Arda, univers créé de toutes pièces par l'auteur. J. R. R. Tolkien appelle ce travail littéraire « sous-création » (aussi traduit par « subcréation »). En réalité, Le Seigneur des anneaux n'a pas lieu sur une autre planète ou dans une autre dimension : il s'agit simplement d'un « passé imaginaire » de la Terre :

« J'ai construit, je le crois, une époque imaginaire, mais quant au lieu j'ai gardé les pieds sur ma propre Terre maternelle. Je préfère cela à la mode moderne qui consiste à rechercher des planètes lointaines dans "l'espace". Quoique curieuses, elles nous sont étrangères, et l'on ne peut les aimer avec l'amour de ceux dont nous partageons le sang. »

— Lettre no 211 à Rhona Beare (14 octobre 1958)

Ce « passé imaginaire » est décrit avec une précision chirurgicale par son créateur, qui va jusqu'à réécrire des passages entiers du Seigneur des anneaux afin que les phases de la lune soient cohérentes[N 11]. La géographie du récit a été soigneusement élaborée par l'auteur : « J'ai commencé, avec sagesse, par une carte, à laquelle j'ai subordonné l'histoire (globalement en apportant une attention minutieuse aux distances). Faire l'inverse est source de confusion et de contradictions[79]. ». Les trois cartes que comprend Le Seigneur des anneaux (la carte générale, celle de la Comté et celle représentant le Gondor, le Rohan et le Mordor à grande échelle, cette dernière jamais traduite en français) ont été dessinées par Christopher Tolkien d'après des croquis de son père.

Tolkien a doté la Terre du Milieu d'une histoire propre, de la création du monde à la naissance des hommes en passant par celle des Elfes et des Nains. Cette histoire, qui n'apparaît qu'en retrait dans le texte du livre, à travers les nombreuses allusions qui y sont faites et les poèmes qui émaillent le récit, est détaillée dans les Appendices, ainsi que dans Le Silmarillion. Elle sous-tend néanmoins Le Seigneur des anneaux tout entier, lui conférant une grande profondeur. Comme son auteur le reconnaît lui-même :

« Une partie de l’attrait du Seigneur des anneaux est due, je pense, aux aperçus d’une vaste Histoire qui se trouve à l’arrière-plan : un attrait comme celui que possède une île inviolée que l’on voit de très loin, ou des tours d’une ville lointaine miroitant dans un brouillard éclairé par le soleil. S’y rendre, c’est détruire la magie, à moins que n’apparaissent encore de nouvelles visions inaccessibles. »

— Lettre no 247 au colonel Worskett (20 septembre 1963)

Pour maintenir cette fiction historique, Tolkien prétend ne pas être l'auteur du Seigneur des anneaux, mais simplement son traducteur et éditeur, sa source étant le fictif Livre Rouge de la Marche de l'Ouest, c'est-à-dire les mémoires de Bilbon, qui forment Le Hobbit, et de Frodon, qui constituent Le Seigneur des anneaux. Par un procédé de mise en abyme, la page de titre de ce Livre Rouge est visible dans le dernier chapitre du Seigneur des anneaux, « Les Havres Gris » : il s'intitule La Chute du Seigneur des anneaux et le Retour du Roi[80].

La richesse du développement de la Terre du Milieu se voit aussi dans des domaines plus inattendus. Elle est peuplée de nombreuses créatures plus ou moins fantastiques, des mouches du Mordor aux trolls des cavernes. L'auteur s'est également soucié de la flore d'Arda dont l'elanor ou le mallorn sont les exemples les plus évidents. Pour ce qui est de l'astronomie, si les constellations et les planètes visibles dans le ciel nocturne sont les mêmes que les nôtres, elles reçoivent de nouveaux noms : par exemple, la Grande Ourse devient Valacirca, la « Faucille des Valar », et la planète Mars devient Carnil, « la Rouge ». Cette polyvalence ne va pas sans poser quelques problèmes à Tolkien, bien en peine de répondre à toutes les demandes de ses lecteurs :

« … beaucoup réclament comme vous des cartes, d'autres veulent des indications sur la géologie plutôt que sur les lieux ; beaucoup veulent des grammaires et phonologies elfiques et des exemples ; certains veulent de la métrique et de la prosodie […] Les musiciens veulent des mélodies et une notation musicale ; les archéologues veulent des précisions sur la céramique et la métallurgie. Les botanistes veulent une description plus précise des mallorn, elanor, niphredil, alfirin, mallos et symbelmynë ; et les historiens veulent davantage de détails sur la structure sociale et politique du Gondor ; ceux qui ont des questions plus générales veulent des informations sur les Gens-des-chariots, le Harad, les origines des Nains, les Morts, les Beornides et les deux mages (sur cinq) disparus[81]. »

Le travail de Tolkien débute par la création de langues puis la mise en place d'un décor et de personnages parlant ces langues, élaborées pendant plus de soixante ans. Au début, les récits sont en quelque sorte là pour donner de la crédibilité aux langues et rendre leur existence plus vraisemblable : à un fâcheux, Tolkien répond que Le Seigneur des anneaux est « une tentative pour créer une situation dans laquelle on pourrait avoir comme phrase de salutation habituelle elen síla lúmenn' omentielmo, et que cette phrase précédait de beaucoup le livre[82] ». Il s'agit clairement d'une exagération : l'expression elen síla lúmenn' omentielmo[83], qui signifie « une étoile brille sur l'heure de notre rencontre », n'est apparue qu'au cours de la rédaction du livre. Cette anecdote permet toutefois de saisir l'importance des langues dans l'œuvre de Tolkien, qu'il qualifie lui-même « d'inspiration fondamentalement linguistique[84] ».

Prologue[modifier | modifier le code]

Le Seigneur des Anneaux commence par un important prologue fournissant les informations nécessaires à la bonne compréhension du récit. Son rôle est principalement de présenter les Hobbits, que l'on suivra ensuite dès le premier chapitre. Il est constitué de cinq parties :

  1. À propos des Hobbits donne une description détaillée des Hobbits en général, notamment les trois différents peuples hobbits, ainsi que des éléments de leur histoire et de celle du Comté ;
  2. À propos de l'herbe à pipe décrit de cette coutume qu'ont les hobbits de fumer la pipe et en discute les origines ;
  3. De l'ordonnancement du Comté décrit le fonctionnement du Comté en matière de politique, de fêtes et de distribution du courrier ;
  4. De la découverte de l'Anneau résume les évènements ayant eu lieu au chapitre 5 du Hobbit, cruciaux pour la compréhension du Seigneur des Anneaux puisqu'ils relatent la découverte même de l'Anneau par Bilbo Bessac;
  • Note sur les archives du Comté n'est pas un élément numéroté du prologue. Il explique simplement comment les Hobbits rangent leurs archives. Il permet à Tolkien de se positionner comme traducteur d'un livre dont l'écriture est due aux Hobbits.

La Communauté de l'anneau[modifier | modifier le code]

Livre I[modifier | modifier le code]

Après le départ de Bilbon Sacquet pour Fondcombe, son neveu Frodon Sacquet se retrouve en possession de l'Anneau Unique. Treize ans plus tard, grâce à Gandalf qui lui

13 anni dopo, grazie a Gandalf scoprì che si trattava di una terribile arma dell'Oscuro Sire Sauron: l'Istar gli rivelò la storia della Terra di Mezzo e degli Anelli del Potere, e intuì come quell'anello fosse proprio l'Unico Anello, destinato a dominare tutti gli altri.

« Three Rings for the Elven-kings under the sky,
  Seven for the Dwarf-lords in their halls of stone,
Nine for Mortal Men doomed to die,
  One for the Dark Lord on his dark throne
In the Land of Mordor where the Shadows lie.
  One Ring to rule them all, one Ring to find them,
  One Ring to bring them all and in the darkness bind them
In the Land of Mordor where the Shadows lie.
 »

— J.R.R. Tolkien, op. cit., pag. 75

« Trois Anneaux pour les Rois Elfes sous le ciel,
     Sept pour les Seigneurs Nains dans leurs demeures de pierre,
   Neuf pour les Hommes Mortels destinés au Trépas,
     Un pour le Seigneur Ténébreux sur son sombre trône
   Dans le Pays de Mordor où s'étendent les Ombres.
     Un Anneau pour les gouverner tous, Un Anneau pour les trouver,
     Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier.
   Au Pays de Mordor où s'étendent les Ombres. »

— op. cit., pag. 75

Quattro anni dopo, su esortazione di Gandalf, Frodo partì a sua volta per Gran Burrone in modo da allontanare il pericolo dalla Contea. Lo accompagnarono prima l'amico e giardiniere Samvise Gamgee e il cugino Peregrino Tuc (Pipino), e più tardi anche Meriadoc Brandibuck (Merry); insieme, i quattro Hobbit lasciarono la Contea sfuggendo ai Cavalieri Neri inviati da Sauron, e dopo essersi inoltrati nella Vecchia Foresta, si smarrirono; ma vennero salvati da Tom Bombadil, che li aiutò anche a superare Tumulilande e a raggiungere la Grande Via Est. Da qui raggiunsero il villaggio di Brea dove incontrarono un Uomo di nome Aragorn (in realtà all'inizio si fa chiamare Grampasso); dopo molte diffidenze iniziali, gli Hobbit si lasciarono condurre attraverso le Terre Selvagge. Aragorn si rivelò essere un'ottima guida e un valido difensore dai Cavalieri Neri; tuttavia Frodo fu ferito su Colle Vento da un pugnale avvelenato. Grazie all'aiuto dell'elfo Glorfindel giunto in soccorso, egli venne portato in tempo a Gran Burrone, rifugio degli Elfi, dove fu curato e riprese le forze.


Hobbitebourg dans les films de Peter Jackson
Hobbitebourg : décors employés pour le tournage des films de Peter Jackson.

Après un long prologue décrivant les Hobbits et leurs mœurs, le passé de la Terre du Milieu et un rapide résumé des aventures de Bilbon Sacquet, le Livre I s'ouvre sur le cent onzième anniversaire de ce dernier, soixante années après les événements décrits dans Le Hobbit. Au cours de la réception, Bilbon s'éclipse grâce à l'invisibilité que lui confère son anneau magique et quitte Hobbitebourg, laissant tous ses biens, anneau compris, à son neveu et héritier désigné, Frodon Sacquet. Dix-sept ans plus tard, leur vieil ami, le magicien Gandalf le Gris, révèle à Frodon que son anneau est en réalité l'Anneau unique, instrument du pouvoir de Sauron, le Seigneur Ténèbreux, qui l'a perdu jadis ; s'il devait le retrouver, son pouvoir deviendrait insurmontable. Gandalf presse Frodon de quitter la Comté, qui n'est plus sûre pour lui, et de se mettre en route pour le refuge qu'est Fondcombe, la demeure d'Elrond le Semi-elfe.

Frodon vend sa demeure de Cul-de-Sac, dissimulant son départ sous le prétexte d'un déménagement au Pays de Bouc, à la lisière orientale de la Comté. Accompagné de son jardinier Sam Gamegie et d'un jeune ami, Peregrin Touque (Pippin), il échappe de justesse à plusieurs reprises aux Cavaliers Noirs, serviteurs de Sauron chargés de retrouver l'Anneau. Les trois compagnons atteignent le Pays de Bouc, à l'est de la Comté, où Meriadoc Brandebouc (Merry) se joint à eux, malgré la volonté de Frodon de ne pas exposer ses amis au danger. Les quatre hobbits poursuivent leur route vers l'est, échappant aux dangers de la Vieille Forêt et des Hauts des Galgals grâce à l'énigmatique Tom Bombadil. À Bree, ils font la connaissance de l'étrange Grands-Pas, un ami de Gandalf, qui devient leur guide ; plus tard, il sera révélé qu'il s'agit d'Aragorn fils d'Arathorn, héritier d'Isildur. Les Cavaliers Noirs, toujours à leurs trousses, parviennent à blesser Frodon près du Mont Venteux, mais grâce à l'aide de l'Elfe Glorfindel, il parvient à franchir le gué de Bruinen. Les Cavaliers, qui le suivent de près, sont emportés par une crue soudaine de la rivière, et Frodon s'évanouit.

Livre II[modifier | modifier le code]

A Gran Burrone intanto erano convenuti i rappresentanti di Elfi, Nani e Uomini da tutta la Terra di Mezzo; essi si erano riuniti nel Consiglio di Elrond per poter prendere le misure necessarie per la guerra contro Sauron. Dopo molte discussioni, fu deciso che l'Anello era un'arma troppo pericolosa per essere usata contro il Nemico e che quindi esso dovesse andare distrutto. Frodo si incaricò di portarlo al Monte Fato, il vulcano nel quale l'Anello era stato forgiato e l'unico posto dove avrebbe potuto essere annientato. A Frodo venne affiancata una Compagnia dell'Anello, composta da rappresentanti di tutti i popoli liberi della Terra di Mezzo: Elfi (Legolas), Uomini (Aragorn, erede di Isildur, e Boromir, figlio del Sovrintendente di Gondor), Nani (Gimli) e Hobbit (Frodo, Sam, Merry e Pipino), guidati dall'Istaro Gandalf. Insieme, i compagni si mossero verso sud: tentarono in un primo momento di valicare le Montagne Nebbiose superando il Cancello Cornorosso, ma fallirono a causa delle tempeste scatenate dal Nemico; si rassegnarono infine ad attraversare le miniere di Moria, infestate dagli Orchi e da un Balrog. È appunto affrontando il Balrog che la Compagnia subì il primo duro colpo, allorché Gandalf venne trascinato in un abisso oscuro dal Balrog morente. Il resto della Compagnia riuscì comunque a raggiungere il regno di Lórien. Dopo un soggiorno di due mesi, e dopo aver ricevuto molti doni dai sovrani di Lórien, Celeborn e Galadriel, i compagni navigarono lungo il corso del fiume Anduin, finché entrarono nel regno di Gondor.

Frodon se réveille au début du Livre II : il est à Fondcombe, où Elrond l'a soigné. Il y retrouve Bilbon et aperçoit Arwen, l'Étoile du Soir, fille d'Elrond et bien-aimée d'Aragorn. S'ensuit le Conseil d'Elrond, auquel assistent des représentants des principales races de la Terre du Milieu (Elfes, Nains et Hommes). Gandalf leur apprend la trahison de Saroumane, son supérieur dans l'Ordre des Mages, qui recherche l'Unique pour lui-même. Après avoir examiné toutes les possibilités qui s'offrent à eux, les participants au Conseil décident que le seul moyen de vaincre Sauron est de détruire l'Anneau en l'amenant au cœur du Mordor, pays de Sauron, et en le jetant dans la lave des Crevasses du Destin, là où il fut forgé. Frodon se déclare volontaire pour accomplir cette tâche, et une « Communauté de l'Anneau » est formée pour l'accompagner et l'aider : elle comprend Frodon et ses trois compagnons hobbits, Gandalf, Aragorn, Boromir du Gondor, Gimli le nain et Legolas l'elfe.

La compagnie voyage à travers l'Eregion déserte, mais échoue à franchir les Monts Brumeux par le col enneigé du Caradhras. Gandalf la conduit dans les mines de la Moria, ancienne cité naine désormais peuplée par des Gobelins, mais il tombe dans l'abîme en affrontant sur le pont de Khazad-dûm un Balrog, antique créature démoniaque responsable de la ruine de la Moria. La Communauté, désormais menée par Aragorn, quitte la Moria et entre dans le pays elfique de Lothlórien, gouverné par Celeborn et Galadriel. Là, Frodon et Sam regardent dans le miroir de Galadriel et voient des visions du passé, du présent et d'un possible futur. Terrifié par l'Œil de Sauron, Frodon propose de remettre l'Anneau à Galadriel, mais celle-ci surmonte la tentation et refuse. Les Compagnons quittent la Lórien à bord de trois bateaux et descendent le grand fleuve Anduin. Arrivés à hauteur des chutes de Rauros, Boromir tente de s'emparer de l'Anneau, et la Communauté est attaquée par des Orques. Au milieu de cette confusion, Frodon et Sam partent seuls en direction du Mordor.

Les Deux Tours[modifier | modifier le code]

Livre III[modifier | modifier le code]

Une illustration de Sylvebarbe avec Merry et Pipin.

Sulle rive del fiume Anduin, la Compagnia fu attaccata da una banda di Orchi provenienti da Isengard: Boromir cadde nel tentativo di difendere Merry e Pipino, i quali furono rapiti. Nel frattempo Frodo e Sam, separatisi dalla Compagnia proseguirono verso Mordor; Aragorn, Legolas e Gimli, non potendo raggiungerli, si lanciarono all'inseguimento degli Uruk-hai isengardiani. Questi però entrarono nel territorio di Rohan, e nei pressi della Foresta di Fangorn, furono sterminati da un gruppo di Cavalieri comandati da Éomer; ma i due Hobbit riuscirono fortunosamente a fuggire al massacro e penetrarono nella foresta, dove incontrarono Barbalbero, un Ent, un pastore degli alberi: questi convocò i suoi simili in un'Entaconsulta e, dopo due giorni di consultazione, decisero di marciare su Isengard.

Nel frattempo Aragorn, Legolas e Gimli, inseguendo gli Hobbit, avevano invece ritrovato Gandalf, rimandato sulla Terra di Mezzo dopo la lotta con il Balrog per portare a termine la sua missione; insieme si recarono nella capitale del regno di Rohan, Edoras. Qui risvegliarono il re Théoden dalla malvagia influenza di Saruman, lo stregone di Isengard; il re scelse quindi di rifugiarsi presso il Fosso di Helm. Qui avvenne il primo grande scontro per la libertà della Terra di Mezzo: il Fosso venne assaltato da una moltitudine di Orchi di Saruman; ma, grazie all'intervento degli alberi e all'apparizione di Erkenbrand, comandante di una divisione di Rohirrim, l'esercito nemico fu sconfitto e annientato. Isengard, nel frattempo, era stata distrutta dagli Ent; qui i compagni si ritrovarono infine, sfuggendo all'ultimo tentativo di corruzione di Saruman. Vi trovarono anche una pietra veggente, un Palantír, nel quale in seguito Pipino scrutò scorgendovi l'Occhio di Sauron. Spaventati, i compagni si separarono di nuovo: Gandalf e Pipino partirono per Gondor, dove il palantír aveva rivelato che l'Oscuro Signore avrebbe attaccato gli Uomini, mentre Aragorn, Legolas e Gimli scelsero un'altra strada, i cosiddetti Sentieri dei Morti, dai quali soltanto l'erede d'Isildur poteva uscire indenne; Merry rimase con l'esercito dei Rohirrim.

Dessin d'un cavalier du Rohan
Un cavalier du Rohan.

Le deuxième volume suit les différents chemins empruntés par les membres de la Communauté défunte.

Au début du Livre III, Boromir meurt en tentant de défendre Merry et Pippin, qui sont enlevés par les Uruk-hai de Saroumane. Après avoir offert des funérailles au capitaine du Gondor, Aragorn, Legolas et Gimli se lancent à leurs trousses à travers les plaines du Rohan. Aux abords de la forêt de Fangorn, ils retrouvent Gandalf, devenu Gandalf le Blanc et renvoyé en Terre du Milieu pour achever sa mission après avoir péri en terrassant le Balrog. Il les rassure sur le sort des deux hobbits, et les quatre compagnons se rendent à Edoras, où Gandalf libère le roi Théoden de l'emprise de son conseiller Gríma Langue-de-Serpent, un pantin de Saroumane. Les quatre compagnons participent à la guerre du Rohan contre les armées de Saroumane, qui sont vaincues lors de la Bataille de Fort-le-Cor tandis qu'Orthanc, la forteresse de Saroumane, est prise par les Ents de Fangorn menés par Sylvebarbe, accompagnés de Merry et Pippin, qui retrouvent leurs camarades après la bataille. Refusant de se repentir de ses erreurs, Saroumane est exclu de l'ordre des Mages par Gandalf.

Livre IV[modifier | modifier le code]

Nel frattempo Frodo e Sam avevano continuato il loro viaggio verso Mordor. Vennero dapprima seguiti da Gollum, ma riuscirono a catturarlo e a legarlo con un giuramento, cosicché la creatura diventò loro guida fino al Cancello Nero; questo però era chiuso e ben custodito, e gli Hobbit intrapresero allora un'altra strada, costeggiando le montagne fino a Cirith Ungol. Attraversando l'Ithilien, furono sorpresi da un contingente di uomini di Gondor comandati da Faramir, fratello di Boromir, che prima li prese prigionieri ma, saputo della loro missione, decise di lasciarli andare. Gli Hobbit continuarono la loro marcia, raggiungendo il passo di Cirith Ungol, affrontando il valico su consiglio di Gollum: questi però li aveva traditi, conducendoli nella tana del ragno-femmina Shelob. Ella colpì con un veleno non mortale Frodo facendolo sprofondare nel sonno, ma prima che potesse fare altro, venne trafitta e costretta a ritirarsi da Sam. Frodo nel frattempo era stato fatto prigioniero da alcuni Orchi.


Le Livre IV suit Frodon et Sam sur la route du Mordor. Ils parviennent à capturer et à apprivoiser Gollum, l'ancien possesseur de l'Anneau, qui les suivait depuis la Moria ; celui-ci les guide vers une entrée secrète du Mordor, dans la vallée de Minas Morgul. Traversant l'Ithilien, ils sont capturés par Faramir, le frère de Boromir, qui les relâche lorsqu'il apprend l'importance de leur mission. À la fin du livre, Gollum trahit Frodon en le menant dans le repaire d'Arachne, l'araignée géante. Il survit, mais est fait prisonnier par les Orques de Cirith Ungol après que Sam lui a pris l'Anneau, le croyant mort empoisonné par le venin de l'araignée.

Le Retour du roi[modifier | modifier le code]

Livre V[modifier | modifier le code]

Gandalf et Pipin arrivent à Minas Tirith, capitale du royaume de Gondor, et sont reçus par le surintendant Denethor, père de Boromir et Faramir, où Pippin prète serment et devient le nouveau garde de la citadelle.

Aragorn, Legolas e Gimli, avec la Compagnie grise des Dúnedain dirigée par Elladan et Elrohir, traversent les Sentiers de la Mort et convoquent l'armée des Morts, antiques soldats qui, pour avoir rompu un serment fait à Isildur, ne peuvent pas trouver la paix. Ils acceptent d'aider son héritier pour être libérés. Les compagnons, avec cette armée, vainquent la flotte d'Umbar et ensemble une armée d'hommes du Sud se déplace à son tour vers Minas Tirith.

Essi accettarono quindi di aiutare l'Erede per essere liberati: i compagni, con quest'esercito, conquistarono la flotta di Umbar e assieme ad un esercito di uomini del Sud si mossero a loro volta verso Minas Tirith.

Merry intanto, respinto dal re che lo considerava un peso per il suo esercito, si unì a un giovane soldato che aveva promesso di portarlo di nascosto sul suo cavallo; i Rohirrim partirono e si diressero verso Gondor, superando le fortificazioni grazie a un sentiero indicato loro dagli Uomini Selvaggi.

Sotto le mura di Minas Tirith, assediata dagli Orchi, infuriava la battaglia, e anche l'arrivo dei Rohirrim non sembrò risollevarne le sorti; il giovane soldato che aveva aiutato Merry, in realtà Éowyn, nipote del re che a sua volta desiderava fortemente andare in battaglia, e lo Hobbit stesso, riuscirono a sconfiggere il Re Stregone di Angmar, rimanendo tuttavia contaminati dall'Alito Nero. Re Théoden poco dopo morì, schiacciato dal suo stesso cavallo; all'interno della città, Denethor fu preso dalla disperazione e dalla follia e si suicidò tentando di portarsi via con sé Faramir. L'arrivo a sorpresa di Aragorn e del suo esercito risolse finalmente la battaglia in favore degli Uomini. Ma questa non era che una battaglia vinta, e Sauron era ancora potente e l'Anello non distrutto. I Capitani dell'Ovest decisero allora di muovergli guerra con poche centinaia di uomini, nella segreta speranza di concentrarne le forze attorno al Cancello Nero e di aprire così la strada a Frodo.

Le Livre V relate la lutte entre le Gondor et le Mordor, vue par Pippin à Minas Tirith et Merry aux côtés du roi Théoden du Rohan. La Cité Blanche, assiégée par des milliers d'Orques, est sauvée par l'arrivée des cavaliers de Rohan, puis par celle d'Aragorn à bord des navires d'Umbar, ce dernier ayant libéré le sud du Gondor grâce à l'armée des Morts. La bataille des champs du Pelennor se conclut par une défaite des forces de Sauron et par la mort de son plus puissant lieutenant, le Roi-Sorcier. Toutefois, les réserves dont dispose Sauron en Mordor sont largement supérieures en nombre à celles des Peuples Libres. Afin de détourner l'attention de Sauron de la quête de Frodon, Aragorn mène une armée devant le Morannon, la Porte Noire du Mordor, et y livre une bataille désespérée. Rien ne semble pouvoir empêcher la victoire de Sauron face à l'armée d'Aragorn, qui doit affronter des Orques dix fois plus nombreux.

Livre VI[modifier | modifier le code]

Frodo, come visto, era prigioniero degli Orchi nella torre di Cirith Ungol, ma venne liberato da Sam; insieme riuscirono a scappare, entrando così nel territorio di Mordor. Tra Orchi e stenti quasi insopportabili, giunsero infine alla Voragine del Fato, dove vennero attaccati da Gollum: questi riuscì a sottrarre l'Anello a Frodo, staccandogli un dito con un morso, ma, mettendo inavvertitamente un piede in fallo, cadde infine egli stesso nella lava, compiendo provvidenzialmente la missione. L'Anello fu distrutto e Sauron sconfitto.

Frodo e Sam furono salvati con l'aiuto delle Grandi Aquile, e l'esercito dell'Ovest, vittorioso, poté tornare a Minas Tirith. Qui Aragorn, erede di Isildur, venne incoronato Re dei Regni riuniti di Arnor e Gondor, e poté finalmente sposare l'elfa Arwen, figlia di Elrond di Gran Burrone. Dopo il funerale di re Théoden e il ritorno a Rohan, anche Faramir ed Éowyn si sposarono e diventarono signori dell'Ithilien, mentre il fratello Éomer divenne il nuovo re di Rohan.

Dopo molte separazioni, ultima quella con Gandalf dopo Gran Burrone, anche gli Hobbit rientrarono a casa, ma solo per trovare la Contea disastrata, assediata dagli Uomini di Saruman ed asservita: riuscirono tuttavia a fomentare la ribellione degli Hobbit, e sconfissero così Saruman, che anche se risparmiato dagli Hobbit, fu ucciso da Grima Vermilinguo, il suo servitore. Finita così anche nella Contea la guerra dell'Anello, Sam, Merry e Pipino si sposarono a loro volta, mentre Frodo, non riuscendo a trovare pace a causa del ricordo del suo fardello e delle ferite ricevute, insieme con Bilbo, Gandalf e gli Elfi, partì per i reami immortali di Valinor.

Dans le Livre VI, Tolkien revient à Sam, qui libère Frodon des Orques de Cirith Ungol. Les deux hobbits traversent à grand-peine le désert qu'est le plateau de Gorgoroth et atteignent le Mont du Destin, Gollum sur leurs talons. La tentation se révèle alors trop forte pour Frodon, qui revendique l'Anneau pour lui-même et le passe à son doigt. S'ensuit une brève lutte entre lui et Gollum, qui lui tranche le doigt à coups de dents pour récupérer l'Unique avant de chuter dans les flammes de la montagne en fêtant son triomphe.

Par ce retournement de situation eucatastrophique, l'Anneau est détruit, et Sauron, définitivement vaincu, est condamné à errer sous la forme d'un esprit inoffensif et sans pouvoir. Aragorn est couronné roi du Gondor et épouse Arwen. Après plusieurs semaines de festivités, les membres de la Communauté retournent chez eux. De retour dans la Comté, les quatre hobbits la retrouvent ravagée par des brigands humains et des semi-orques. À Cul-de-Sac, après avoir mis les bandits en déroute, ils découvrent, stupéfaits, que le responsable de ce chaos n'est autre que Saroumane. Démasqué, celui-ci est sommé par Frodon de quitter la Comté, mais le mage déchu est assassiné sous les yeux des hobbits par son serviteur Gríma.

La Comté connaît par la suite une grande embellie, mais Frodon, blessé physiquement et mentalement par l'Unique, le Roi-Sorcier et Arachne, ne peut apprécier ce renouveau. Il finit par faire voile vers l'Ouest avec Bilbon pour y trouver la paix, accompagné des porteurs des Trois anneaux des Elfes, Galadriel, Elrond et Gandalf. Le Troisième Âge du Soleil et Le Seigneur des anneaux s'achèvent alors.

Appendices[modifier | modifier le code]

Le récit proprement dit est suivi de six appendices visant à donner de plus amples informations sur des éléments passés de l'histoire des peuples présents dans le livre. Francis Ledoux ne traduisit que le Fragment de l'histoire d'Aragorn et d'Arwen et ce fut Tina Jolas qui donna une traduction complète des appendices. Dans la plupart des éditions françaises, cependant, certains d'entre eux ne sont pas présents (l'appendice C ne contient pas tous les arbres généalogiques et les appendices D et F sont parfois absents). Daniel Lauzon, dans sa traduction du Retour du Roi de 2016, a traduit tous les appendices, qui sont présents dans l'édition Christian Bourgois, ce qui donne une meilleure uniformité à la traduction.

  • L'Appendice A retrace brièvement l'histoire des royaumes des Dúnedain (Arnor et Gondor), des Rohirrim et des Nains du Peuple de Durin. Il permet entre autres d'en apprendre plus sur l'île de Númenor.
  • L'Appendice B est une chronologie des Deuxième et Troisième Âges.
  • L'Appendice C contient les arbres généalogiques des principaux Hobbits du récit (Bessac, Bolgeurre, Boffine, Touc, Brandibouc, Gamgie)[N 12].
  • L'Appendice D étudie les divers calendriers employés par les Elfes, les Hommes et les Hobbits, et leur décompte des jours, mois et années.
  • L'Appendice E présente la prononciation des langues parlées en Terre du Milieu et les deux principaux alphabets utilisés pour les écrire : les tengwar et les cirth.
  • L'Appendice F, enfin, recense les langues des divers peuples apparaissant dans Le Seigneur des anneaux et parle aussi de la traduction imaginaire de Tolkien du Livre Rouge de la Marche de l'ouest et des problèmes de traduction des noms propres.

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Araignées géantes
    • Arachné

Les personnages en gras font partie de la Compagnie de l'Anneau.

Critique[modifier | modifier le code]

L'interno del pub Eagle and Child, luogo dove Tolkien discuteva le sue opere con altri Inklings

Su Il Signore degli Anelli sono state fatte moltissime recensioni fin dalla sua prima pubblicazione, ricevendo valutazioni sia molto alte che molto basse; tuttavia, negli ultimi tempi, i giudizi verso l'opera di Tolkien sono stati estremamente positivi. Dopo la prima pubblicazione dell'opera, il Sunday Telegraph affermò che l'opera «[è] fra i più grandi lavori di finzione immaginaria del ventesimo secolo».[85] Il Sunday Times sembrò condividere questa affermazione quando, nel paragrafo di apertura della propria recensione, scrisse: «La parte del mondo che parla inglese è divisa in due: quelli che hanno letto Il Signore degli Anelli e Lo Hobbit, e quelli che stanno per farlo».[86] Il New York Herald Tribune sembrava avere anche lui un'idea di quale popolarità avrebbero raggiunto i libri di Tolkien, scrivendo nella propria recensione che essi erano «destinati ad andare oltre il nostro tempo»[87].

Tuttavia non tutte le recensioni seguite alla prima pubblicazione dell'opera furono così positive. Judith Shulevitz, critico del New York Times, si espresse in maniera negativa sul «pedante» stile di Tolkien, affermando che egli «ha formulato una credenza di nobili sentimenti nell'importanza della sua missione come conservatore della letteratura, la quale però risulta essere la morte per la letteratura stessa».[88] Il critico Richard Jenkins, scrivendo su The New Republic, denotò una spiccata mancanza di profondità psicologica; per il critico sia i personaggi sia l'opera erano «anemici e senza spina dorsale»[89].

Perfino nello stesso circolo privato di Tolkien, gli Inklings, i pareri furono discordi. Si ricorda una famosa affermazione di Hugo Dyson, espressa durante una delle letture al gruppo di Tolkien: Modèle:Citazione

Tuttavia, un altro membro degli Inklings, C. S. Lewis, espresse un parere completamente differente dal suo collega, affermando: Modèle:Citazione

Molti autori dello stesso genere, tuttavia, sembrarono essere più d'accordo con Dyson che con Lewis.

L'autore di fantascienza David Brin criticò il libro su molti aspetti: per la devozione dell'autore ad una tradizionale struttura sociale gerarchica, per il suo dipingere in maniera positiva la carneficina delle forze nemiche, e la sua maniera romantica e antiquata di vedere il mondo[90]. Michael Moorcock, un altro famoso scrittore di fantascienza e di fantasy, è critico sull'opera: nel suo saggio Epic Pooh, egli equipara il lavoro di Tolkien a quello di Winnie-the-Pooh, criticando questa e le altre opere dell'autore per lo spiccato punto di vista verso una Merry England ("Inghilterra felice")[91]. Stranamente, Moorcock conobbe sia Tolkien che Lewis nella sua adolescenza e affermò che gli era particolarmente piaciuto il loro carattere, pur non ammirandoli sul piano artistico.

Più recentemente, l'analisi critica si è focalizzata sull'esperienza di Tolkien durante la prima guerra mondiale; gli scrittori come John Garth in Tolkien e la Grande Guerra, Janet Brennan Croft e Tom Shippey hanno approfondito nel dettaglio questo aspetto e hanno comparato le immagini, le fantasie e i traumi in Il Signore degli Anelli con quelli sperimentati dai soldati nelle trincee nella storia della Grande Guerra. John Carey, professore di letteratura inglese all'Università di Oxford, parlando nel mese di aprile 2003 nel programma Big Read della BBC, programma che ha nominato l'opera di Tolkien "libro più amato dagli inglesi", ha affermato che «il modo di scrivere di Tolkien è essenzialmente tipico della letteratura guerresca; forse non diretto come Wilfred Owen, o non solido come alcuni, ma molto, molto interessante [...] la più solida riflessione sulla guerra scritta come fantasia».

Il Signore degli Anelli, pur non essendo stato pubblicato in brossura fino agli anni sessanta vendette molto bene nell'edizione rilegata[92]. Nonostante i suoi numerosi detrattori, la pubblicazione della Ace Books e della Ballantine Books aiutò Il Signore degli Anelli a diventare immensamente popolare negli anni sessanta, ricevendo anche nel 1957 l'International Fantasy Award. Gli Australiani hanno scelto nel 2004 l'opera di Tolkien come il proprio libro preferito in un sondaggio organizzato dalla Australian Broadcasting Corporation[93]. Da un altro sondaggio realizzato da Amazon.com sui propri clienti, nel 1999 Il Signore degli Anelli è risultato essere il "libro del millennio"[94]. Infine, nel 2004, un altro sondaggio ha rivelato che circa 250.000 tedeschi avrebbero scelto l'opera di Tolkien come la loro opera letteraria preferita[95].

Alcune analisi recenti si sono focalizzate sulle critiche espresse da alcuni gruppi minori[96].

Una delle critiche apportate evidenzia il razzismo contenuto nell'opera di Tolkien; infatti essa presenta come protagonisti razze dalla pelle bianca come Uomini, Elfi, Nani e Hobbit, mentre come antagonisti vi sono Orchi e Uomini dalla pelle scura. Questi sono mostrati come una minaccia al gruppo etnico, generalmente di razza bianca; il libro inoltre menziona come causa dell'indebolimento dei Númenoreani il loro mescolarsi con "Uomini inferiori". I critici hanno sostenuto che queste affermazioni del libro fossero una dichiarazione che i forestieri distruggono la cultura, specialmente quella degli altri gruppi etnici[97].

I controcritici tuttavia sostengono[98] che il colore della pelle era in qualche modo diverso fra i Popoli Liberi; ad esempio, alcuni Hobbit avevano la pelle scura,[99] e alcuni uomini dalla pelle scura parteciparono all'assedio di Minas Tirith dalla parte di Gondor.[100] Tolkien inoltre prova compassione per gli uomini di pelle scura che servono Sauron; vedendo il corpo di uno di questi uomini, Sam Gamgee si chiede se egli fosse davvero malvagio, oppure solo schiavizzato e costretto a combattere.[101] Nel libro è detto che il declino dei Númenóreani è dovuto a una concatenazione di vari fattori, come il loro orgoglio e la loro brama di potere. Queste accuse di razzismo sono inconsistenti anche leggendo le parole di Tolkien stesso. In alcune lettere private, l'autore inglese definì la "dottrina della razza" e l'antisemitismo nazisti "completamente dannosi e non scientifici"[102] e l'apartheid, terrificante.[103] Egli denunciò quest'ultimo fatto nel suo discorso di commiato all'Università di Oxford nel 1959. Modèle:Citazione

Malgrado tutto, i gruppi sostenenti la supremazia bianca continuano l'interpretazione distorta che i personaggi di pelle chiara e scura del libro rappresentino rispettivamente il bene e il male.

Altri critici hanno sostenuto che il romanzo avesse un eccessivo simbolismo fallico, che dava ad esso un tono eccessivamente misogino; queste critiche puntarono il dito contro l'enfasi del romanzo su spade, torri e altri oggetti. I controcritici hanno affermato semplicemente che qualsiasi oggetto più lungo che largo può essere considerato un simbolo fallico, e che le spade sono un'arma comune nei racconti fantasy.[104] Inoltre, la prevalenza di caverne, tunnel e altri luoghi sotterranei può essere di contro interpretata come simbolismo vaginale, che cambierebbe l'immagine di un simbolismo schierato solo dalla parte maschile.

Nella prefazione dell'edizione riveduta e corretta, Tolkien stesso accetta le critiche, ma per la maggior parte non le analizza. Scrive infatti: Modèle:Citazione

Dans le monde anglo-saxon[modifier | modifier le code]

À la parution de La Communauté de l'anneau, les critiques sont dans l'ensemble mitigées. La plus élogieuse est évidemment celle de C. S. Lewis, ami de Tolkien, qui déclare, dans sa critique pour Time and Tide :

« Ce livre est comme un éclair dans un ciel ensoleillé : aussi différent, aussi inattendu à notre époque que Les Chants d'Innocence l'étaient à la leur. Il est inadéquat de dire qu'à l'intérieur la romance héroïque, superbe, éloquente, et vierge de toute honte, a soudain réapparu dans une période à l'antiromantisme presque pathologique. Pour nous, qui vivons en ces étranges temps, le retour, et le soulagement pur qui en découle, est sans nul doute chose importante. Mais dans l'histoire du Roman elle-même, une histoire qui remonte jusqu'à l'Odyssée et au-delà, il ne s'agit pas d'un recul, mais d'une avancée et d'une révolution : la conquête de nouveaux territoires. »

— C. S. Lewis, « The Gods Return to Earth », dans Time and Tide, 14 août 1954

Néanmoins, Lewis, auteur controversé, prévient Tolkien que son soutien « peut [lui] faire plus de mal que de bien[105] », et c'est effectivement ce qui se passe : plusieurs critiques préfèrent moquer l'enthousiasme de Lewis et sa comparaison du Seigneur des anneaux avec L'Arioste que s'attacher vraiment au livre de Tolkien. Beaucoup d'entre eux trouvent à redire au style : dans le Daily Telegraph, Peter Green trouve qu'il varie « du préraphaélite au Boy's Own Paper [un journal pour enfants] », et ajoute que le livre « devrait être immensément populaire chez les enfants de 10 ans qui ne préfèrent pas la science-fiction[106] ». Même ainsi, il reconnaît que « cet ouvrage informe exerce une fascination indéniable », et la plupart des critiques s'accordent avec lui : quels que soient les défauts qu'ils lui trouvent, Le Seigneur des anneaux possède quelque chose d'indéfinissable et de marquant, qui fait que « même une simple lecture ne sera pas oubliée de sitôt[107] ».

Les critiques des deux autres volumes suivent peu ou prou le même modèle, mais la parution du Retour du Roi permet aux journalistes d'appréhender enfin Le Seigneur des anneaux dans son entièreté. C. S. Lewis publie une seconde critique dans Time and Tide, où il déclare que, s'il est encore trop tôt pour juger le livre, « il nous a fait quelque chose. Nous ne sommes plus tout à fait les mêmes[108]. » À l'opposé se trouve la critique fameuse d'Edmund Wilson pour The Nation, selon laquelle peu de choses, dans le livre, « dépasse[nt] l'entendement d'un enfant de sept ans », et que les compliments qui lui sont faits ne sont dus qu'au fait que « certaines personnes – peut-être en particulier en Grande-Bretagne – ont toute leur vie un goût pour des déchets juvéniles »[109] ». Dans sa propre critique, W. H. Auden, qui a déjà déclaré au sujet de La Communauté de l'Anneau qu'« aucune œuvre de fiction ne [lui] a donné autant de plaisir ces cinq dernières années[110] », résume les réactions passionnées au Seigneur des anneaux : « Je ne me rappelle guère d'autre livre au sujet duquel nous ayons eu d'aussi violentes disputes. Personne ne semble avoir une opinion modérée ; soit, comme moi-même, les gens trouvent qu'il s'agit d'une œuvre maîtresse de son genre ou ils ne peuvent le supporter[111]. » Amusé par ces querelles, Tolkien compose ce petit quatrain[112] :

Le Seigneur des anneaux
Est une de ces choses :
Si vous l'aimez c'est bien
Sinon vous criez bah !

À la fin du XXe siècle, plusieurs sondages effectués au Royaume-Uni montrent l'engouement populaire suscité par Le Seigneur des anneaux : un sondage organisé par la chaîne de magasins Waterstone's et la chaîne Channel 4 en 1996 l'élit « plus grand livre du siècle », loin devant 1984 de George Orwell. Ce résultat est confirmé peu après par des sondages réalisés par le Daily Telegraph et la Folio Society. En 2003, Le Seigneur des anneaux arrive encore en tête d'un sondage de la BBC concernant le livre favori des sondés[113].

En France[modifier | modifier le code]

En France, le premier à évoquer Tolkien et son roman dans une publication est Jacques Bergier, tout d'abord par une mention dans Le Matin des magiciens (1960)[114], puis plus longuement dans Admirations, en 1970[115]. Celui-ci recommande ensuite Le Seigneur des anneaux à Christian Bourgois, qui le fait traduire et le publie en 1972-1973[116]. La réception de la presse est alors bonne, tant locale (Le Républicain lorrain) que nationale : Le Point, Le FigaroJean-Louis Curtis fait l'éloge d'un livre qu'il avait proposé à la publication chez Julliard[71].

Par la suite, outre la citation du Seigneur des anneaux comme source de La Gloire de l'Empire, de Jean d'Ormesson (1971) et l'admiration manifestée par Julien Gracq pour un livre « où la vertu romanesque ressurgissait intacte et neuve dans un domaine complètement inattendu[117] », ou encore celle manifestée par le père Louis Bouyer, ami personnel de Tolkien, dans ses Lieux magiques de la légende du Graal, il faut attendre vingt ans pour qu'un premier ouvrage critique, écrit par Pierre Jourde, soit publié sur Tolkien, avant ceux d'Édouard Kloczko, de Nicolas Bonnal et de Vincent Ferré[118]. À la suite de la sortie des films de Peter Jackson, de nombreux ouvrages ont par la suite été traduits ou publiés.

Avant cette occasion, les critiques restent rares : divers articles dans la presse lors de la sortie des différentes traductions suivantes, articles commentés par Vincent Ferré comme pleins d'erreurs[71], un article de l'essayiste « traditionaliste » Julius Evola dans la revue Totalité qui célèbre la dimension spirituelle du livre en 1981, ou Les Cahiers de l'imaginaire l'année suivante[115]. Les critiques littéraires rouvrent en 2001 Le Seigneur des anneaux, comme Patrick Besson, qui publie dans Le Figaro un article titré « Le Seigneur des Fachos »[119], auquel répondent des spécialistes de Tolkien, parlant de « critiques largement réfutées[120] ». Du reste, Le Figaro littéraire fait sa une à la même époque sur « Tolkien : le dernier des magiciens » où Jean-Marie Rouart, de l'Académie française affirme que :

« Avec le retour de Tolkien, dont le succès brave tous les ukases de la littérature expérimentale ou minimaliste, le romanesque reprend sa revanche : une orgie de féerie, un bain dans l'imaginaire le plus débridé, un abandon dans l'irrationnel. »

— Jean-Marie Rouart[121]

Postérité[modifier | modifier le code]

Photo d'un autocollant de voiture faisant référence au Seigneur des anneaux
Exemple d'utilisation du Seigneur des anneaux à des fins satiriques : un autocollant de voiture disant « Frodon a échoué : Bush a l'Anneau ».

Durant les années 1960 et 1970, Le Seigneur des anneaux devient la base d'un véritable phénomène : le livre est considéré comme un symbole de la contreculture[122], et il est même question, un temps, d'une adaptation cinématographique où joueraient les Beatles, avec John Lennon dans le rôle de Gollum, Paul McCartney dans celui de Frodon, George Harrison dans celui de Gandalf et Ringo Starr dans celui de Sam[123]. On peut également citer les slogans « Frodo Lives! » (« Frodon est vivant ») ou « Gandalf for President » (« Gandalf président »), très populaires chez les fans de Tolkien durant ces deux décennies, ou les nombreuses parodies dérivées de l'œuvre, dont la plus connue est sans doute Lord of the Ringards (Bored of the Rings), écrite par des rédacteurs du Harvard Lampoon et publiée en 1969.

Le succès populaire du Seigneur des anneaux a pour effet d'étendre la demande pour la science-fiction et la fantasy. L'évolution de ce genre dans les années 1960 et 1970 est largement due au Seigneur des anneaux. Un grand nombre de livres dans la même veine sont alors publiés, comme Le Cycle de Terremer de Ursula K. Le Guin ou les livres de Shannara de Terry Brooks.

L'industrie du jeu de rôle a aussi été fortement marquée par Le Seigneur des anneaux : Donjons et Dragons, l'ancêtre du genre, inclut de nombreuses races issues du roman : hobbits, elfes, nains, demi-elfes, orques et dragons. Gary Gygax, principal créateur du jeu, maintient cependant n'avoir été que peu influencé par Tolkien, n'ayant inclus ces éléments que pour rendre son jeu plus populaire[124]. L'univers de Tolkien a connu deux adaptations directes en jeu de rôle, la première en 1984 (JRTM, édité par Iron Crown Enterprises), la seconde à la suite de l'adaptation de Peter Jackson, en 2002 (Jeu de rôle du Seigneur des Anneaux, édité par Decipher).

Le livre a également influencé de nombreux musiciens. Le groupe de rock anglais Led Zeppelin a composé plusieurs morceaux qui font explicitement référence au Seigneur des anneaux : Ramble On (sur Led Zeppelin II), The Battle of Evermore et Misty Mountain Hop (sur Led Zeppelin IV), et Over the Hills and Far Away (sur Houses of the Holy). Le Seigneur des anneaux est souvent considéré comme ayant eu une influence directe sur Stairway to Heaven, la plus célèbre composition du groupe[125], mais Robert Plant a déclaré qu'il n'en était rien[réf. nécessaire]. Le musicien suédois Bo Hansson consacre l'intégralité de Music Inspired by Lord of the Rings, son premier album, au livre de Tolkien. Mirage, le second album du groupe Camel, contient trois morceaux inspirés par le livre (Nimrodel, The Procession et The White Rider). Le pseudonyme de Steve Peregrin Took, percussionniste du groupe T. Rex, vient du nom du hobbit Peregrin Touque. Le groupe de rock progressif canadien Rush a été également influencé par l'œuvre de Tolkien, avec la chanson Rivendell, par exemple.

L'œuvre de Tolkien a beaucoup inspiré les groupes de metal. La quasi-totalité de la discographie du groupe Summoning se fonde sur celle-ci. Le groupe de power metal allemand Blind Guardian a composé un grand nombre de morceaux contenant des références à l'œuvre de Tolkien[126]. Plusieurs groupes, comme Burzum, Gorgoroth ou Amon Amarth, tirent leurs noms de termes forgés par J. R. R. Tolkien, en général associés au Mordor : le terme burzum (qui apparaît dans les vers gravés sur l'Anneau unique) signifierait « ténèbres » en noir parler, Gorgoroth est le nom d'une région du Mordor, et Amon Amarth est le nom sindarin de la Montagne du Destin.

Thèmes du roman[modifier | modifier le code]

Sens du roman[modifier | modifier le code]

Le Seigneur des Anneaux, comme évoqué plus haut, peut être vu comme une exploration, de la part de Tolkien, de son intérêt pour la philologie, les contes de fées et la mythologie, aussi bien nordique que celtique. Il Signore degli Anelli, come abbiamo già detto sopra, può essere visto come un'esplorazione, da parte di Tolkien, dei suoi interessi per la filologia, le fiabe e la mitologia, sia norrena che celtica. Tolkien infatti riempì in maniera incredibile la sua opera di dettagli e particolari: creò una vera e propria mitologia per la sua Terra di Mezzo, con tanto di genealogie dei personaggi, linguaggi dei vari popoli, tradizioni, calendari e storie; dettagli che vanno spesso al di là della narrazione dei vari libri, che sono quindi, apparentemente, fini a sé stessi.

Molto di questo materiale supplementare è contenuto nelle appendici di Il ritorno del Re, ed è inoltre utilizzato nell'intreccio della storia mitologica di Il Silmarillion.

Va detto anche che il professore ha sempre avvertito la mancanza di una vera mitologia nella letteratura inglese: infatti secondo Tolkien l'invasione normanna del 1066 fu una vera tragedia per le tradizioni, la lingua e la letteratura indigena. Il Signore degli Anelli è una delle opere con cui egli vuole colmare questa lacuna, creando quindi una mitologia per l'Inghilterra.

J. R. R. Tolkien ha descritto il suo romanzo come «a fundamentally religious and Catholic work», «un lavoro fondamentalmente religioso e Cattolico[127]» «le virtù della Misericordia e della Pietà (di Bilbo e Frodo Baggins verso Gollum) vincono, e il verso del Padre Nostro "E non indurci in tentazione, ma liberaci dal male" risuonava nella mente di Tolkien con Frodo intento a lottare duramente contro il potere dell'Unico Anello[128]». Tolkien dovette ripetere più volte che la sua opera non è un'allegoria di nessun genere, ma, benché il suo pensiero sull'argomento venga chiarito nell'introduzione del libro, vi sono state a più riprese molte speculazioni da lui fermamente smentite, come quella che vede l'Unico Anello come allegoria della bomba atomica.

La trama di Il Signore degli Anelli nasce dal precedente romanzo Lo Hobbit e, in maniera meno diretta, dalla storia di Il Silmarillion, che contiene eventi ai quali i personaggi del capolavoro di Tolkien fanno riferimento in tutto il corso della vicenda; questi collegamenti tra diverse opere sono una costante nel lavoro dell'autore inglese: gli Hobbit si ritrovano coinvolti in avventure più grandi di loro, che coinvolgono l'intero mondo fantastico, quando l'Oscuro Signore Sauron, servo del male, cerca di ritornare in possesso dell'Unico Anello, da lui forgiato, che gli restituirà il potere totale.

Thèmes religieux[modifier | modifier le code]

Come già visto Tolkien, «cattolico di romana Chiesa» come spesso ama definirsi nelle sue lettere, descrive il suo romanzo come «un lavoro fondamentalmente religioso e Cattolico» in quanto in esso si possono cogliere molti aspetti che caratterizzano la vita cristiana. Nell'opera si rintracciano, nondimeno, riferimenti riconducibili più generalmente alle religioni nel loro complesso e alle loro teologie.

Tolkien ha dunque scelto alcuni dei temi con cui ogni cristiano si rapporta, riuscendo tuttavia a trattarli con un elegante linguaggio alternativo:

La Speranza è certamente l'aspetto più nobile che lega l'intero libro: i popoli liberi sperano, contro ogni previsione, di riuscire a liberarsi dal male (Sauron) che lentamente e inesorabilmente sta conquistando la Terra di Mezzo: anche Saruman il Bianco, una volta estremo baluardo del Bene, è stato corrotto.

La differenza fra speranza e disperazione è molto sottile, ma, nel libro, si coglie in maniera precisa: ciò che le divide è la Provvidenza, a cui la prima fa affidamento, a differenza ovviamente della disperazione. La provvidenza agisce continuamente, ma in maniera nascosta: Gandalf ritorna come Gandalf il Bianco per portare a termine la sua missione; il Palantír lanciato come fosse un comune sasso e usato da Pipino diventa un vantaggio per Frodo e Sam; Gollum compie ciò che Frodo non può più con l'Unico Anello, nonostante non avesse intenzione di distruggerlo: Gollum con il suo intervento ha liberato Frodo dal potere dell'Unico Anello, mentre se non fosse stato così Frodo non sarebbe mai riuscito a gettarlo. Non è il caso che guida questi eventi, così come non lo è il fatto che ci siano degli Stregoni che, almeno inizialmente, sono giunti per aiutare i popoli liberi a combattere contro il male. Continuando questo percorso si scopre come gli umili siano i veri vincitori: non solo il piccolo e umile popolo Hobbit, ma anche i più umili di esso, come Sam.

L'Umiltà è una qualità piuttosto ricorrente nel romanzo, assieme all'Amicizia: esse danno la forza a Sam di sopportare situazioni di ogni tipo: pericolose, ingiuste e neanche affidate a lui, bensì al suo padrone (e migliore amico) Frodo. A fianco a quello dell'amicizia vi è, inoltre, il tema dell'Amore, narrato magnificamente nelle storie di Aragorn ed Arwen, Éowyn e Faramir, Sam e Rosie, nonché nella leggenda di Beren e Lúthien, storie dalle quali traspare la nobiltà, la purezza e la bellezza di questo sentimento, non legato esclusivamente alle semplici passioni.

La Misericordia e la Pietà sono temi molto frequenti non solo in quest'opera ma anche negli altri scritti di Tolkien; erano temi a cui Tolkien volle dedicare particolare attenzione: in linea generale, il tema principale del libro potrebbe essere identificato come la lotta tra il bene e il male, e per questo Tolkien era stato considerato da alcuni manicheo, dato che i personaggi del libro tendono per natura o al male assoluto o al bene assoluto; in verità non è così, dato che tutti i personaggi nel corso della loro storia hanno potuto scegliere: anche un essere come Gollum, un tempo un normalissimo hobbit, mentre poi ha fatto di tutto per non permettere a Frodo di distruggere l'Anello.[129] In La Compagnia dell'Anello, Gandalf racconta a Frodo che Bilbo, che era una persona buona, che non poteva vedere la morte e la distruzione, non volle uccidere neanche un essere ripugnante come Gollum, proprio perché ebbe pietà di lui,[130] e proprio la pietà di Bilbo portò alla distruzione dell'Anello, visto che, se Gollum non avesse attaccato Frodo quando si trovavano sul Monte Fato, l'Anello non sarebbe stato distrutto. A episodi come questo Tolkien dà nome di Eucatastrofe ("buona catastrofe"): il trionfo è stato quindi la conseguenza di un fallimento (da parte di Frodo) e il sacrificio (da parte di Gollum). Un altro esempio di Pietà ci è dato da quella di Théoden nei confronti di Grima Vermilinguo: il re infatti voleva ucciderlo, ma Gandalf è intervenuto, suggerendo di dargli la possibilità di scegliere da quale parte stare; anche in quel caso la pietà di Théoden ha portato a degli sviluppi positivi, come la morte di Saruman e il recupero del Palantír, nonostante che poi Grima abbia scelto di stare dalla parte del male.

Illuminante è un passo tratto dalle lettere di Tolkien: «Tolkien, in una lettera a un figlio che negli anni quaranta era in guerra, era stato arruolato nella Royal Air Force e doveva combattere il nazismo, gli diceva: "Però stai attento, figlio mio, a non odiare; non devi combattere il nemico con le sue stesse armi, e non devi usare l'anello". Glielo diceva proprio così. Pensate a un padre che scrive a un figlio in guerra dicendo: "Non devi usare l'anello". Non devi diventare come loro, non devi farti prendere dall'odio, eccetera. Credo che anche questo sia significativo della visione religiosa e umana di Tolkien.[131]». È per questo che Gandalf redarguisce Boromir, quando quest'ultimo consiglia di portare l'Anello a Gondor per usarlo contro Sauron: non si possono usare, anche per combattere contro il Nemico, le sue stesse armi.

Nel romanzo sono trattate, infine, la Morte, a cui può essere legato anche il tema del Sacrificio, la Salvezza e, attraverso riferimenti non velati, anche la tematica della risurrezione dalla morte: la prima legata all'uomo come un dono di cui nessuno conosce la natura, ma che conduce alla seconda, la salvezza, alla quale sono chiamati tutti gli esseri della Terra di Mezzo e per cui vale la pena lottare per raggiungere un mondo di pace e giustizia, privo del male. La resurrezione dalla morte avviene in Gandalf il quale, dopo lo scontro con una creatura demoniaca terribile Balrog, che riesce ad annientare e ricacciare nelle profondità della terra, ritorna alla vita per compiere la sua missione di sconfiggere il male che rischia di distruggere il mondo degli uomini.

Riguardo al sacrificio invece, non bisogna pensare ad un'impersonificazione di Frodo con il Cristo: Frodo che prende su di sé un pesantissimo fardello, per la salvezza di tutti i popoli liberi, oppure Gandalf che combatte con il Balrog fino a sacrificare la sua vita per ucciderlo per poi "risorgere" (e secondo alcuni è proprio una metafora della resurrezione), sono due paragoni errati. A questo proposito, Paolo Gulisano, autore della precedente citazione, afferma: «Frodo è Frodo, Aragorn è Aragorn, nessuno di loro è Gesù Cristo, però ci vogliono far vedere come si vive da cristiani in un mondo "pagano", come era quello della Terra di Mezzo.[131]».

Per finire, alcuni critici (anche se non vi è uniformità di interpretazioni sull'argomento) hanno visto nell'opera di Tolkien alcuni rimandi ad una simbologia numerica cristiana. Ad esempio, l'età alla quale gli Hobbit raggiungono la maturità è 33, come la presunta età di Cristo alla sua morte sulla croce; inoltre il novero degli Anelli richiamerebbe quattro tra i numeri più importanti per la cristianità, quali 1, l'unità di Dio, 3, la trinità, 7, il numero di Dio nella tradizione ebraica (il 7 è comunque un numero che ricorre spesso, nei Testi Sacri; un esempio su tutti la creazione del mondo, che sarebbe avvenuta in 7 giorni), e 9, considerato il numero perfetto in quanto tre volte la trinità.

Thèmes romantiques[modifier | modifier le code]

Le Rêve d'Ossian, Jean-Auguste-Dominique Ingres, 1813: l'eroe è schiacciato dal peso dei suoi illustri antenati.

Ne Il Signore degli Anelli vi sono vari riferimenti ad alcuni temi romantici, primo fra tutti l'Infinito, il tema romantico per eccellenza. Il desiderio di raggiungere l'infinito si manifesta nei personaggi dell'opera di Tolkien in due modi diversi: il primo è il confrontarsi dei personaggi con qualcosa più grande di loro, che schiaccia le loro piccole individualità e supera le loro possibilità, mentre il secondo è il tentativo dei personaggi di elevarsi al di sopra delle loro possibilità. Questi due temi, prettamente romantici, vengono chiamati Sehnsucht e Titanismo (Streben).

La nostalgie[modifier | modifier le code]

La Nostalgia romantica (Sehnsucht, termine coniato dai fratelli Schlegel) è un sentimento diverso da quello che ha assunto in tempi recenti: esso, infatti, è esprimibile come una sorta di “smania del desiderare”, una costante frustrazione che pervade i personaggi dell'opera tolkieniana. Gli animi di Bilbo e Frodo sono devastati da questo sentimento, che li rende dipendenti dall'Anello e rende loro impossibile separarsene: senza di esso, infatti, essi divengono irascibili e depressi, arrivando quasi a fare del male a persone a loro care pur di riottenerlo. L'Anello diviene in questo modo l'Assoluto romantico, l'entità senza la quale l'uomo non riesce a liberarsi dalle sensazioni di impotenza e oppressione che gravano su di lui. Una volta distrutto l'Anello, Frodo non può più vivere nella Contea ma deve partire per il Reame Beato di Valinor, una sorta di rappresentazione della morte, l'unico modo in cui egli può attenuare il suo dolore. Anche gli Elfi dopo la distruzione del potente oggetto sono costretti a lasciare la Terra di Mezzo, in quanto anche i tre anelli elfici, connessi in qualche modo all'Unico, hanno cessato di funzionare; sono anche loro consumati quindi dalla brama dell'Assoluto romantico. Questo atteggiamento abbandonato, di disinteresse verso la vita è lo stesso che pervade le pagine di due grandi opere del romanticismo quali I dolori del giovane Werther di Goethe e le Ultime lettere di Jacopo Ortis del Foscolo; infatti, i protagonisti sono condotti al suicidio (o, nel caso di Il Signore degli Anelli, alla partenza per Valinor) da una vuotezza interiore che li corrode dall'interno. Nel libro L'anello che non tiene[132] questo tema è stato intuito dagli autori L. Del Corso e P. Pecere. Essi infatti affermano che: «Un senso crepuscolare, di nostalgia per un tempo irrimediabilmente distante pervade l'opera, e anche le gesta più eroiche sono presenti come l'estremo, pallido riflesso di un mondo al tramonto.»

Viandante sul mare di nebbia di C. D. Friedrich: esso simboleggia i temi dell'infinito e del viaggio.

La Sehnsucht può essere infine espressa anche come nostalgia verso il passato. Nell'opera vi sono dei personaggi come Aragorn e Boromir che devono sostenere sulle loro spalle il peso delle generazioni precedenti: il primo del suo antenato Isildur, il secondo, in misura minore, del padre Denethor.

Le voyage[modifier | modifier le code]

Modèle:NN Altro importante tema ripreso dal romanticismo è quello del viaggio; questo tema è strettamente connesso alla Sensucht vista precedentemente. Infatti caratteristica dell'eroe romantico è l'essere un viandante: il viaggio rappresenta l'evasione, la fuga dalla realtà di tutti i giorni, come quello rappresentato nella celebre opera romantica dell'Enrico di Ofterdingen di Novalis. Il romanzo dell'autore inglese è tuttavia un viaggio iniziatico, nel quale l'eroe impara ad affrontare le difficoltà nel corso del romanzo, e non un viaggio di formazione, in quanto i romantici non accettano l'idea di un progresso insito nei personaggi, e, in generale, nella storia umana. Il viaggiatore romantico è, come detto, un viandante; un viaggiatore che vaga senza scopo apparente, dominato dai propri impulsi naturali. Anche i membri della Compagnia dell'Anello sono dei viandanti, apparentemente spinti dal compito di proteggere Frodo e di distruggere l'Anello, ma in realtà ognuno di essi è dominato dai propri impulsi interiori. Gandalf cerca quella sfida che lo porterebbe ad elevarsi al di sopra degli altri, cosa che avviene dopo la battaglia contro il Balrog di Moria, quando tornerà nel mondo dei vivi come Gandalf il Bianco; Aragorn e Boromir vagano spinti dal peso che essi si portano sulle spalle;[133] Legolas è spinto dal desiderio di vedere Lothlorien e Gimli di visitare l'antica dimora nanesca di Moria. Gli hobbit, infine, sono spinti dal desiderio dell'avventura, ma in realtà non sanno veramente a cosa vanno incontro.

Le titanisme[modifier | modifier le code]

Modèle:NN Oltre alla Sehnsucht, altro tema romantico importante nell'opera è lo Streben, o titanismo, contrapposto ad essa; se prima la nostalgia era la rassegnazione dell'uomo a raggiungere l'infinito, il titanismo lo spinge a superare i propri limiti e le proprie possibilità per fondersi col tutto. Il più grande esempio di quest'uomo ce lo dà Johann Goethe con il suo Faust; infatti il termine utilizzato dal poeta tedesco non è titanismo, bensì Faustismo. Nel romanzo il sentimento assume perlopiù una connotazione negativa, ma mentre alcuni personaggi non riescono a resistere alla tentazione, altri riescono a superarlo; l'animo di Sauron ne è corroso, e brama l'Anello per poter diventare completo ed avere finalmente il controllo del mondo. Altri esempi negativi sono Saruman, per poter avere la supremazia e il potere, e Boromir e Denethor, convinti di poter utilizzare l'anello per salvare il proprio popolo. Ma il potente oggetto magico, andando contro natura, provoca solo distruzione e morte, portando gli uomini alla follia. Tuttavia come detto alcuni riescono a rinunciare al suo potere, come ad esempio Galadriel quando riceve l'offerta di Frodo di prendere l'Anello per sé stessa; anche Gandalf resiste, quando l'anello gli viene offerto; entrambi sanno che quel potere sarebbe troppo per loro, portandoli oltre i limiti della propria natura.

Thèmes romantiques mineurs[modifier | modifier le code]

Vi sono nell'opera di Tolkien altri riferimenti ad alcuni temi preferiti dai romantici. Uno di questi è il binomio amore/morte; per avere l'uno è necessario accettare anche l'altro. Questa tematica si adatta in maniera perfetta al rapporto fra Aragorn ed Arwen: la seconda rinuncia all'immortalità derivante dalla sua stirpe elfa per amore del primo; ella accetta quindi la morte, e dopo l'abbandono della vita da parte di Aragorn si lascia morire presso Caras Galadhon.[134] Il tema è collegato alla vita del già citato autore romantico, Novalis: la morte della sua fidanzata Sophie, avvenuta a soli 15 anni, causò in lui un mutamento, portandolo alla consuzione e facendolo morire alla giovane età di 29 anni[135]. Questo tema è il nucleo di uno dei grandi racconti di Tolkien, Il Racconto di Beren Erchamion e Lúthien Tinúviel[136]: qui i due amanti risorgono dalla morte per poter coronare il loro sogno d'amore, seppur per un breve tempo. Altro tema caro ai romantici e soprattutto a Novalis è quello della notte. La notte dei romantici viene contrapposta alla luce dell'Illuminismo: essa è collegata all'idea di oscurità, al quale rende tutto più incerto e indistinto, dando un forte senso di indeterminatezza. Esempi di questo del romanzo sono gli Hobbit che vagano per la Vecchia Foresta,[137] dove con l'oscurità gli alberi assumono delle caratteristiche umane, oppure il sasso che Pipino lancia per saggiare la profondità di un profondissimo pozzo nelle caverne di Moria[138].

Nature contre technologie[modifier | modifier le code]

La beauté de la nature a toujours été un thème cher à l'auteur anglais, à l'encontre de son exploitation et donc de l'industrie. Les antagonistes de l'histoire, en effet, sont souvent décrits par des métaphores se référant au monde des machines, comme Saroumane, qui « a un cerveau fait de métal et d'engrenages ».[139] La destruction de parties de la forêt de Fangorn pousse Sylvebarbe et les Ents à se battre contre lui. Grâce à la référence continuelle de l'industrie et de la guerre comme synonymes, particulièrement dans la création par Saroumane d'une armée d'Uruk-hai, Tolkien présente une image plutôt négative de l'industrie et des progrès de la technologie.

Relation personnages-environnement Mordor aride...

Pertes et adieux[modifier | modifier le code]

Fin dalla creazione dell'universo immaginario tolkieniano, uno dei temi maggiori che lo scrittore ha utilizzato è stato quello di una grande bellezza e gioia che avvizziscono e scompaiono prima del tempo, a causa dei poteri di un essere maligno. In Il Silmarillion, Melkor utilizza i suoi poteri prima per distruggere e contaminare le opere dei suoi fratelli e compagni Valar (le potenze angeliche del mondo)[140], poi arriva a chiedere l'aiuto di Ungoliant per distruggere i Due Alberi che davano luce all'intera terra di Aman[141].

Grazie alle macchinazioni del malefico Morgoth, Fëanor, principe dei Noldor, prima perde suo padre e poi le sue più grandi creazioni, i Silmarilli[142]; con questa azione il primo sangue elfico viene sparso ad Alqualondë[143] sul sacro suolo di Eldamar, e con esso i Noldor perdono sia la loro casa che la loro innocenza. Mandos, il Vala che conosce il destino, enuncia una profezia sui Noldor, rivelandogli che essi non troveranno pace fino al compimento del loro scopo, o morranno[144].

Nel corso della storia della Terra di Mezzo, grandi città e stati vengono creati, ma tutti sono destinate a fallire, prima che gli Elfi immortali si rendano conto che nulla di quello che hanno creato di buono sulla terra sopravvivrà a loro. Gondolin e il Nargothrond come Khazad-dûm e Númenor alla fine sono distrutte o abbandonate, sia attraverso il male proveniente dall'esterno che da un tradimento dall'interno.

Alla fine di Il Signore degli Anelli la maggior parte degli Elfi ha lasciato la Terra di Mezzo, portandosi via tutte le loro meraviglie e la bellezza che avevano creato; Lothlórien, senza il potere dell'Anello Nenya di Galadriel, partito per le Terre Immortali, avvizzisce e sparisce. Frodo è tornato nella Contea, ma a causa della ferita riportata a Colle Vento non può più vivere libero da tristezza e dolore, e quindi deve partire anche lui per Aman[145].

Infine, in una delle appendici di Il ritorno del Re, dopo due secoli di vita Aragorn muore, lasciandosi indietro una sola e mortale Arwen, che viaggia verso quel poco che resta di Lothlórien per lasciarsi morire su una pietra vicino al fiume Nimrodel, tornando in uno dei pochi posti in cui si fosse sentita davvero felice in vita.

Il tema della perdita è rafforzato attraverso alcune canzoni distribuite in tutto il libro; una delle più significative in questo senso è il poema recitato dal Nano Gimli vicino all'uscita di Moria (qui riprodotto in parte).

« Ah ! Le monde était beau et les montagnes fières
Au temps des Jours Anciens, à l'époque première
Où tant de puissants rois demeuraient en ce monde
Siégeant à Gondolin, protégeant Nargothrond,
Avant de le quitter au jour de leur ruine ;
Le monde était splendide en l'Ère de Durin.
[...]
Hélas ! Le monde est gris et les montagnes vieilles;
À la forge, le feu jamais plus ne s'éveille ;
Aux mines esseulées, les marteaux se sont tus,
Aux salles de Durin, les harpes ne jouent plus ;
L'ombre s'est étendue dans son séjour funèbre ;
La Moria, Khazad-dûm, envahie de ténèbres.
 »

— Tolkien, In Moria, in Khazad-dûm.[146]

« The world was fair, the mountains tall,
In Elder Days before the fall.
Of mighty kings of Nargothrond
And Gondolin, who now beyond
The Western Seas have passed away;
The world was fair in Durin's Day.
[...]
The world is grey, the mountains old,
The forge's fire is ashen cold;
No harp is wrung, no hammer falls,
The darkness dwells in Durin's halls;
The shadow lies upon his tomb
In Moria, in Khazad-dûm. »

— In Moria, in Khazad-dûm.[146]

La fin heureuse[modifier | modifier le code]

Il Signore degli Anelli, nonostante le peripezie raccontate, le vicende dagli sfondi più o meno tragici, la morte che colpisce sia i buoni che i cattivi, finisce con un lieto fine: il male viene sconfitto, il bene trionfa, tutto riacquista un ordine e un equilibrio. Il lieto fine può essere inteso come un riscatto dell'umanità, una sorta di fiducia da parte di Tolkien nei confronti dell'uomo. Lo scrittore inglese lascia in vita quasi tutti i personaggi della Compagnia dell'Anello, e di questi fa morire solo Boromir perché desideroso di impossessarsi dell'anello, seppur per uno scopo nobile. Il romanzo non finisce con una strage tra i protagonisti, bensì con una vittoria epica.

Questo va molto in contrasto con la vita di Tolkien, in quanto lo scrittore partecipò alla Prima guerra mondiale come soldato ed assistette agli sviluppi della Seconda; all'interno di La realtà in trasparenza si trovano dei suoi pensieri riguardanti la Prima guerra mondiale, come «Le guerre sono sempre perdute e la guerra continua sempre»[147],[148].

A questo pessimismo (e forse realismo) riguardante la società in cui vive, Tolkien accosta un lieto fine nel suo romanzo, quasi volesse creare un mondo diverso da quello nel quale viveva quotidianamente, un mondo che affronta il male con il coraggio, la determinazione, l'amicizia e lo sconfigge per ritrovare finalmente la pace. Ma chi pensa che Tolkien sia un personaggio del mondo che crea, si sbaglia: in una lettera ad Amy Ronald nel 1969 afferma: «Io in realtà, non appartengo alla storia che ho inventato, e non voglio appartenervi»[149].

Influences culturelles[modifier | modifier le code]

Influences sur le genre de la fantasy[modifier | modifier le code]

L'enorme popolarità della saga epica tolkieniana espanse anche il desiderio del pubblico di romanzi fantasy; grazie soprattutto a Il Signore degli Anelli, il genere fantastico fiorì per tutti gli anni sessanta. Furono pubblicati molti libri simili, per stile ed argomento, al libro dell'autore inglese, fra cui i libri del Ciclo di Earthsea di Ursula Le Guin, La saga della Riftwar di Raymond E. Feist, La saga dei Belgariad di David Eddings, il ciclo di Shannara di Terry Brooks, Le cronache di Thomas Covenant l'incredulo di Stephen R. Donaldson e i libri di La ruota del tempo di Robert Jordan. Nei casi di Gormenghast di Mervyn Peake e di Il serpente Ouroboros di E. R. Eddison, invece, i romanzi vennero riscoperti dopo un'iniziale scarso successo.

Il romanzo ha influenzato anche l'industria dei giochi di ruolo, la quale si guadagnò una grande popolarità negli anni settanta grazie al gioco Dungeons & Dragons. Molte fra le razze presenti nel gioco sono simili per nome e caratteristiche a quelle di Il Signore degli Anelli, come ad esempio gli halflings (inizialmente chiamati proprio hobbit, successivamente cambiati nel nome e, in parte, nelle caratteristiche, per evitare problemi legali[150][151]), gli elfi, i nani, i mezzelfi, orchi o draghi; tuttavia, uno degli autori originari del gioco, Gary Gygax, ha affermato che l'influenza di Il Signore degli Anelli sul gioco è minima, e che lui ha incluso quegli elementi come mossa commerciale per alzare la popolarità del gioco, in quanto molti fan del gioco all'epoca della sua uscita erano anche fervidi fan dell'opera di Tolkien[152].

La tipologia di fantasy nata sull'onda de Il Signore degli Anelli ha poi influenzato, fra gli altri, la creazione del gioco di carte collezionabili Magic: l'Adunanza, come tra l'altro di molti videogiochi, fra cui Final Fantasy IV, Ultima, Baldur's Gate, EverQuest, The Elder Scrolls, RuneScape, Neverwinter Nights, e la saga di Warcraft[153]; Oltre a questi, vi sono naturalmente i videogiochi espressamente ambientati nella Terra di Mezzo.

Come in tutte le saghe di grande successo, esiste una grossa quantità di lavori di scarsa qualità basati sull'opera, per i quali è stato coniato l'aggettivo dispregiativo "Tolkieniesco". Esso indica il genere riferito all'abuso della trama di base dell'opera tolkieniana: un gruppo di avventurieri che si imbarcano in una missione per salvare il mondo dalle armate di un oscuro signore. Ciò è indice di quanto sia aumentata la popolarità di questo romanzo, da quando molti critici all'inizio lo bollarono come un "Wagner per bambini" (in riferimento all'anello del Nibelungo) fino alla rivisitazione del romanzo in chiave di una sorta di risposta cristiana a Wagner.[154][155] Il libro ha aiutato anche a diffondere nei paesi anglosassoni la corretta formazione della forma plurale di "elfi" (Elves) e "nani" (Dwarves), una volta scritti e pronunciati "Elfs" e "Dwarfs".

Il romanzo ha avuto anche un'influenza presso alcuni autori di fantascienza successivi come Arthur C. Clarke: Clarke infatti fa riferimento al Monte Fato nel suo libro 2010: Odissea due: Modèle:Citazione

Tolkien ha anche influenzato, per dichiarazione dello stesso regista, la filosofia di alcuni film di Star Wars di George Lucas[156].

Satires et parodies[modifier | modifier le code]

  • Il Signore dei Tranelli: questo romanzo è probabilmente la più famosa parodia, pubblicata a firma dell'organizzazione umoristica inglese "Harvard Lampoon" (gli autori sono Henry N. Beard and Douglas C. Kenney) con il titolo di Bored of the Rings. Prima di pubblicarla gli autori la sottoposero a Tolkien, il quale la lesse e l'approvò, anche se dichiarò di non capirne lo humor[157].
  • Hordes of the Things: semisconosciuta serie radiofonica della BBC (1980) che tentò di parodiare il genere epico-fantasy, sulla falsariga della Guida galattica per gli autostoppisti.
  • The Lord of the Weed: rimontaggio tedesco dei primi venti minuti del film La Compagnia dell'Anello che ritrae i protagonisti come tossicodipendenti.
  • Lords of the Rhymes: duo musicale autore di "hobbit-rap".
  • Once More With Hobbits: parodia dell'opera di Tolkien, combinata con Buffy l'ammazzavampiri, creata da due autori newyorkesi, Jessica e Chris.
  • Il Signore dei Porcelli: parodia a fumetti italiana, di Barbara Barbieri e Stefano Bonfanti (i creatori di Zannablù). La poesia dell'Anello recita in questo caso: «un anello per domarli, un anello per trovarli, un anello per condirli e nel sugo cucinarli»[157].
  • Il Signore dei Ratti: albo a fumetti della serie di Rat-Man, disegnata da Leo Ortolani.
  • Svariati altri ridoppiaggi del film.
  • Paperino e il signore del padello, parodia della Disney con protagonista Paperino nei panni di Frodo e Topolino nei panni di Aragorn[158].
  • Il signore dei tortelli, è stato pubblicato nel 2005 dallo scrittore italiano Joey Luke Bandini pseudonimo di Gianluca Bedini.
  • Lo Svarione degli Anelli : è un doppiaggio italiano nel quale i protagonisti di ISDA sono impegnati a combattere per liberare la terra di mezzo da Svarion (Sauron) che vuole distruggere ogni singola pianta di canapa.

Références musicales[modifier | modifier le code]

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  • Le colonne sonore della trilogia di film di Peter Jackson è stata composta da Howard Shore ed ha vinto ben 3 premi Oscar: per la miglior colonna sonora per La Compagnia Dell'Anello (che fu anche nominato miglior disco di musica classica del 2001) ed Il Ritorno Del Re e per la miglior canzone per Into The West tratta dal terzo film ed interpretata da Annie Lennox; mentre il secondo film, Le Due Torri, non ha ottenuto la candidatura all'Oscar per cavilli tecnici riguardo alle colonne sonore dei sequel.
  • Per il trailer del film Le Due Torri è stato utilizzato anche il brano Lux Aeterna, composto da Clint Mansell tratto dalla colonna sonora di Requiem for a Dream.
  • Il compositore olandese Johan de Meij ha composto negli anni ottanta la sua Symphony No. 1, soprannominata "The Lord of the Rings" symphony, ovvero la Sinfonia del Signore degli Anelli. Il componimento consta di cinque parti, intitolate rispettivamente: Gandalf, Lothlórien, Gollum, Journey in the Dark (Viaggio nelle Tenebre) e Hobbits.
  • The Ballad of Bilbo Baggins di Leonard Nimoy è basata sulla saga tolkeniana, in particolare su Lo Hobbit.
  • I Led Zeppelin hanno composto alcune canzoni ispirate al Il Signore degli Anelli: Misty Mountain Hop il cui titolo si rifà alle "Montagne Nebbiose" (Misty Mountains); Ramble On si riferisce a Bilbo Baggins e al suo incontro con Galadriel e Gollum, viene citata anche Mordor; The Battle of Evermore è ispirata dalle letture di Plant di quel periodo, sulla storia delle guerre di confine scozzesi, ed il testo è come un moderno discendente delle saghe di battaglia Anglosassoni rilette in chiave fantasy. Nel testo di Stairway to Heaven sono contenuti diversi riferimenti all'opera di Tolkien, come ha dichiarato in più occasioni il cantante della band, Robert Plant[159].
  • I Rush intitolarono Rivendell (nome inglese di Gran Burrone) una canzone del loro album Fly by Night.
  • I Camel intitolarono la canzone Nimrodel - a) The procession b) The White Rider nell'album Mirage
  • Gli Styx intitolarono una canzone Lords of the Ring, dall'album Pieces of Eight.
  • Bo Hansson, musicista svedese, ha realizzato un album strumentale basato sulle suggestioni di Il Signore degli Anelli nel 1973.
  • Patrice Deceuninck, compositore francese, ha iniziato un progetto musicale ispirato a Il Signore degli Anelli, di cui ha portato a termine il primo album, The Ring Bearer part I, relativo alla Compagnia dell'Anello. Diversamente dalle altre sue opere di musica prevalentemente elettronica, per questo album Deceuninck si è servito di una vera orchestra.
  • Alan Horvath ha realizzato anch'egli un intero album basato sul romanzo di Tolkien nel 2004.
  • I Brobdingnagian Bards hanno intitolato una delle loro canzoni Tolkien, ed il remix The Lord of the Ring.
  • I Blind Guardian, band metal tedesca, hanno intitolato una canzone Lord of the Rings nell'album Tales from the Twilight World. Esiste anche un loro album dedicato a Il Silmarillion intitolato Nightfall in Middle-Earth. Nell'album Battalions of Fear è presente una canzone dedicata a Éowyn. Molte altre loro opere contengono riferimenti e citazioni al lavoro di Tolkien.
  • Enya, nota artista irlandese, ha reso omaggio al romanzo Il Signore degli Anelli inserendo il brano Lothlórien nell'album Shepherd Moons del 1991. Inoltre, ha composto e interpretato due brani dell'omonimo film di Peter Jackson: Aníron e May it Be.
  • Gandalf, musicista austriaco, scelse il suo nome basandosi su quello dello stregone protagonista del romanzo. Ha composto molti lavori con riferimenti a Il Signore degli Anelli, soprattutto nel suo secondo album, Visions.
  • Il gruppo dei Nickel Creek intitolò una canzone The House of Tom Bombadil.
  • I Gorgoroth, gruppo black metal, traggono il proprio nome all'omonimo altopiano di Mordor.
  • Il progetto musicale Burzum, dell'artista norvegese Varg Vikernes, trae il proprio nome da una parte dell'iscrizione sull'Anello in Lingua Oscura: «agh burzum-ishi krimpatul», ovvero «e nel buio incatenarli».
  • In Italia sono emersi, tra gli altri, i Lingalad, gruppo di Giuseppe Festa che si è dedicato alla composizione di canzoni ispirate a Tolkien. Gli strumenti usati e lo stile musicale si avvicinano alla cultura irlandese.
  • Sempre in Italia il gruppo Galadhrim propone un genere di musica tra il celtico e il medioevale i cui temi e testi sono espressamente ispirati agli scritti di Tolkien.
  • Edoardo Volpi Kellermann, compositore italiano, ha tradotto, per usare le sue parole, «vent'anni di ricerca creativa ispirata alla lettura delle opere di Tolkien» in un progetto di musica strumentale chiamato Tolkieniana: Viaggio Musicale nella Terra di Mezzo. Finora edito il primo disco, dal titolo Verso Minas Tirith.
  • I Summoning, gruppo epic-black metal austriaco, hanno dedicato i loro album a Il Signore degli Anelli ispirandosi all'opera per i titoli e per i testi delle canzoni.
  • Gli Amon Amarth, gruppo Melodic Death Metal svedese, traggono il nome dal Monte Fato.
  • Il progetto musicale The Fellowship è nato con l'intento esplicito di rappresentare in musica la mitologia tolkieniana; ha pubblicato finora un album, In Elven Lands, che si avvale della collaborazione di artisti di fama mondiale (come Jon Anderson degli Yes).
  • Tra gli altri gruppi che traggono il loro nome da Il Signore degli Anelli si ricordano i Cirith Ungol; i Gôr Mörgûl; gli Isengard (band black metal svedese, che usa il nome della residenza di Saruman); gli italiani Nazgul (black metal) prendono il nome dagli oscuri schiavi dell'Anello, ovvero i più fedeli servitori del malvagio Sauron.
  • Il compositore americano David Arkenstone ha composto nel 2001 un album ispirato a Il Signore degli Anelli, dal titolo Music Inspired by Middle Earth ("Musica ispirata alla Terra di Mezzo") che, nonostante sia uscito in concomitanza con il film La compagnia dell'Anello, non è ad esso correlato.
  • La folk metal band Rivendell basa i suoi testi (e il suo nome) sulle opere di Tolkien.
  • Il gruppo musicale gothic metal finlandese Battlelore trae ispirazione per i suoi testi dalle opere di Tolkien.
  • Gli Ainur sono un gruppo progressive rock che si ispira ai libri di Tolkien, specialmente al Silmarillion.

Oltre a questi, i gruppi, soprattutto black metal, che hanno preso ispirazione dal capolavoro di Tolkien intitolando la band o i testi con nomi presi dal Signore degli Anelli sono moltissimi, sovente scandinavi.

Autres références[modifier | modifier le code]

  • La série télévisée américaine de science-fiction Babylon 5 comporte des références occasionnelles au Seigneur des Anneaux, comme thème épique désigné par une construction mythologique similaire.
  • Dans le roman de Stephen King et Peter Straub Le Talisman (The Talisman), il y a diverses références au Seigneur des Anneaux.
  • Dans le roman de Stephen King Le Fléau, il y a une référence au Seigneur des Anneaux.
  • Le héros de Cryptonomicon, roman de Neal Stephenson, est vu comme un nain, son grand-père comme un elfe, un ex-marin comme appartenant à la race des hommes, et se réfère à son ennemi juré (un avocat psychopate), comme Gollum
  • Le Seigneur des Anneaux est le surnom de la gymnaste italienne Jury Chechi, championne olympique et mondiale dans la spécialité des anneaux.
  • Le Seigneur des Anneaux est aussi un des surnoms de Maurizio Costanzo. Il a été donné par Rosario Fiorello durant un épisode de la variété « Stasera pago io » sur Rai Un. L'allusion du surnom est à quatre mariage et demi de Maurizio Costanzo qui a eu un véritable anneau du Seigneur des Anneaux.
  • Dans la série télévisée américaine Friends, deux des protagonistes, Ross et Chandler, se réfèrent à leur vieil ami avec le surnom Gandalf.
  • La planète Saturne est appelée « seigneur des anneaux » à cause de tous les anneaux qui l'entourent.
  • Dans l'épisode final de la série d'animation canadienne Défis extrêmes : La Tournée mondiale (Total Drama World Tour), il y a une claire référence à la mort de Gollum.

Le Seigneur des Anneaux et la politique[modifier | modifier le code]

Negli Stati Uniti l'opera di Tolkien venne "adottata" dal movimento alternativo e pacifista degli anni sessanta. In Italia, invece, Tolkien venne scoperto all'incirca nella seconda metà degli anni settanta, pochi anni dopo la prima pubblicazione in Italia ad opera della Rusconi. Secondo un'intervista realizzata a Umberto Croppi, all'epoca dirigente giovanile del MSI, inizialmente Tolkien aveva le caratteristiche di un'esperienza personale ed individuale, senza le caratteristiche di neo-paganesimo che i media attribuirono a questa passione. In seguito ad alcune recensioni Tolkien divenne a poco a poco un autore di riferimento, il primo narratore puro, e non un saggista o uno storico; essi riscoprivano "la possibilità di pensare un universo esistenziale alternativo al di fuori delle mitologie passatiste della nostra area politica."[160] Nacquero quindi gruppi come la Compagnia dell'anello, gruppo di musica alternativa di destra legato al Movimento Sociale Italiano, e gli Hobbit, gruppo musicale di Perugia della destra radicale autori dell'album La Contea. Di lì a poco nacque l'idea dei Campi Hobbit, raduni organizzati dei giovani di destra. Se ne tennero tre, ognuno con successo crescente; essi suscitarono anche l'attenzione dei media, ma la strage di Bologna indusse ad una normalizzazione interna del partito, e la parte creativa di questo, rappresentata appunto dei campi hobbit, non venne più vista di buon occhio e quindi l'esperienza non fu ripetuta. Secondo un'altra intervista[161] realizzata a Paolo Pecere, autore già citato del libro L'anello che non tiene. Tolkien fra letteratura e mistificazione[162], l'opera di Tolkien è stata strumentalizzata da alcune frange estremiste della destra, attraverso la lettura superficiale di alcuni brani del testo, ed interpretando alcuni valori espressi dal romanzo, come l'eroismo, la cavalleria, o la società suddivisa in caste come una traccia dell'ideologia presente nel libro. Il pensiero di Pecere, utilizzando le sue parole, può essere quindi espresso con la frase "Il libro da un punto di vista ideologico non contiene nessuno spunto di vero approfondimento, è neutrale".

Adaptations[modifier | modifier le code]

Cinema[modifier | modifier le code]

Premières tentatives d'adaptations[modifier | modifier le code]

Ralph Bakshi, auteur de la première adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux, qui consiste en un long-métrage animé.

Il existait un projet des Beatles de réaliser une version du Seigneur des Anneaux, mais n'a pas abouti à cause de la manifestation de l'opposition de l'auteur.[163] Une rumeur dit même que Stanley Kubrick[164] avait pris en compte la possibilité de tourner une trilogiedu film, mais abandonna l'idéee parce que trop « vaste » pour être réalisée. Au milieu des années soixante-dix, le réalisteur britannique John Boorman collabore avec le producteur Saul Zaentz pour réaliser un film à partir de l'oeuvre, mais le projet s'avère trop coûteux pour le budget à disposition; Boorman exploite cependant ses notes pour le tournage du film Excalibur.

En 1978, les studios Rankin-Bass produisent la première véritable adaptation cinématographique liée au Seigneur des Anneaux avec une version animée du Hobbit, l'oeuvre précédent la saga du Seigneur des Anneaux. Peu après, Saul Zaentz reprend là où la Rankin-Bass s'était arrêtée, en réalisant une adaptation en dessin animés de La Communauté de l'Anneau et de la première partie des Deux Tours. La version animée du Le Seigneur des Anneaux, à l'origine une publication de United Artists, incorporait des séquences d'animation sur scène en direct, et fut dirigée par Ralph Bakshi. Ce travail, cependant, à cause des problèmes de budget et de temps, ne fut pas de qualité élevée : aucune partie

questo lavoro, tuttavia, a causa di problemi di budget e tempo, non fu di qualità elevata: alcune porzioni vennero completamente rianimate e migliorate, mentre per altre venne usata la tecnica del rotoscopio, dove l'animazione si sovrappone alle sequenze dal vivo. Il film inoltre si conclude in maniera drastica, subito dopo la battaglia al Fosso di Helm, e prima che Frodo, Sam e Gollum arrivassero alla Tana di Shelob (le Paludi Morte, il Cancello Nero e la parte di Faramir sono state tagliate). Nonostante i suoi sforzi, Bakshi non fu mai in grado di realizzare la seconda parte della pellicola per completare il resto della storia, lasciando così la porta aperta alla Rankin-Bass per finire il lavoro, cosa che effettivamente avvenne con la versione animata del 1980 di Il ritorno del Re, realizzato dallo stesso team che aveva portato sullo schermo Lo Hobbit la prima volta.

La trilogie cinématrographique de Peter Jackson[modifier | modifier le code]

Gli adattamenti fino ad ora proposti erano principalmente rivolti ad un pubblico di ragazzi e bambini, lasciando scontenta la maggior parte dei fan adulti, che rimproverava a tali trasposizioni di aver ignorato gli aspetti più profondi e "filosofici" della storia di Tolkien. Insomma, i relativi fallimenti dei precedenti lavori scoraggiarono registi e case di produzione, che non riproposero più l'idea, giudicata impossibile da portare sullo schermo, a causa dell'enorme quantità di finanziamenti e di effetti speciali necessari, senza contare il fatto che l'interesse generale per l'opera del professore inglese stava man mano scemando. Fu solo con lo sviluppo di nuove tecniche cinematografiche, in particolare l'evoluzione della computer grafica, che il progetto venne ripreso in considerazione.

Peter Jackson, réalisateur de la trilogie cinématographique, produite par New Line Cinema.

Attorno al 1995, la Miramax Films sviluppò un enorme progetto di adattamento dal vivo di Il Signore degli Anelli, con il regista neozelandese Peter Jackson dietro la macchina da presa, che avrebbe dovuto svilupparsi in due film. Quando la produzione divenne troppo costosa per le intenzioni della casa di produzione, la New Line Cinema rilevò la responsabilità della produzione, credendo fino in fondo nel progetto, e ampliando il numero di film da due a tre, per rispettare meglio i tempi del libro; i dirigenti e fondatori della Miramax, Bob Weinstein e Harvey Weinstein, tuttavia, rimasero inseriti nel progetto, nel ruolo di produttori.

I tre film vennero girati contemporaneamente, in diversi set sparsi per la Nuova Zelanda, e sono caratterizzati da un ampio utilizzo di effetti speciali assolutamente innovativi e di modellini e diorama, sviluppati interamente dalla Weta Digital e dalla Weta Workshop, società cinematografiche fondate da Peter Jackson stesso. La computer grafica, in particolare, è stata molto usata, sia nelle piccole ambientazioni (ad esempio la creazione del personaggio di Gollum, interamente in CG e primo esperimento nel genere così ben riuscito) che nelle scene delle grandi battaglie, per quali sono state programmate migliaia di comparse digitali, in modo tale che avessero una discreta autosufficienza di movimento ed azione.

La Compagnia dell'Anello uscì nelle sale il 19 dicembre 2001 (in Italia il 18 gennaio 2002), Le due Torri il 18 dicembre 2002 (in Italia il 16 gennaio 2003) e Il ritorno del Re il 17 dicembre 2003 (in Italia il 22 gennaio 2004).

Alcuni fan hanno criticato questi film poiché contengono delle alterazioni della storia originale, ed hanno, a detta di questi, un tono un po' diverso dalla narrazione del romanzo e dalla visione originale di Tolkien; è comunque riconosciuto dai più alla produzione di aver raggiunto grandissimi risultati. A titolo di esempio vi è una frase di Roger Ebert: «Jackson ha preso un'incantevole ed unica opera letteraria e l'ha ri-raccontata nei termini del cinema moderno. [...] Fare quello che ha fatto in questi film deve essere stato molto difficile, e merita un applauso, ma rimanere fedeli a Tolkien sarebbe stato ancora più difficile, e coraggioso.»

L'adattamento cinematografico di Peter Jackson ha guadagnato diciassette Oscar (quattro per La Compagnia dell'Anello[165], due per Le due Torri[166] e undici per Il ritorno del Re[167]): i premi Oscar attribuiti ai tre film coprono quasi tutte le categorie (il terzo film vinse infatti tutti e undici i premi per i quali era candidato), ma nessuno per le categorie relative agli attori. In particolare il premio come "miglior film" a Il ritorno del Re, può venir considerato un premio dato all'intera trilogia da parte della critica.

La première di Il ritorno del Re si tenne a Wellington, in Nuova Zelanda, il 1º dicembre 2003, e fu affiancata da celebrazioni dei fan e da promozioni ufficiali (la produzione del film ha contribuito consistentemente all'economia della nazione). Il ritorno del Re è stato anche il secondo film nella storia (dopo Titanic) a guadagnare più di un miliardo di dollari (in tutto il mondo);[168] questo film, come incassi è il terzo film migliore di sempre nella storia del cinema, sempre dopo Titanic e Avatar (1.118 contro 1.845 e 2.782 milioni di dollari rispettivamente).[168] Alla notte degli Oscar 2004, Il ritorno del Re vinse, come detto, tutte e undici le statuette per le quali era stato candidato, eguagliando il record di Titanic e Ben-Hur.

Radio[modifier | modifier le code]

La BBC produsse un adattamento in tredici parti di Il Signore degli Anelli nel 1956, ed una versione in sei parti di Lo Hobbit, nel 1966. Sulla trasmissione del Signore degli Anelli, Tolkien scrisse: «Penso che il libro sia del tutto inadatto alla "drammatizzazione", e le trasmissioni non mi sono piaciute affatto»[169]. Non esistono registrazioni della serie del 1956, al contrario di quelle di Lo Hobbit.Modèle:Citazione necessaria

Una drammatizzazione del 1979 fu trasmessa negli Stati Uniti e successivamente registrata e venduta su cassette e CD. Sulla confezione non appaiono indicazioni su cast o altre informazioni. Ogni attore fu apparentemente registrato separatamente e poi le varie parti montate insieme; diversamente dall'edizione della BBC dove gli attori registrarono insieme, i componenti del cast non interagiscono tra di loro ed il risultato ne soffre.Modèle:Citazione necessaria

Nel 1981 la BBC trasmise una nuova, ambiziosa drammatizzazione in ventisei episodi da mezz'ora ciascuno. Ognuno dei ventisei episodi originali fu trasmesso due volte a settimana, uno standard ancora oggi per molte serie della BBC[170]. La serie fu trasmessa anche negli Stati Uniti sulla National Public Radio con una nuova sinossi prima di ogni episodio. La serie in ventisei episodi da mezz'ora fu successivamente montata in tredici episodi da un'ora, restaurando e reinserendo alcuni dialoghi originariamente tagliati, riarrangiando alcune scene per il loro impatto drammatico e risistemando la narrazione e le musiche. Questa versione venne venduta sia su cassetta che su CD.Modèle:Citazione necessaria

Nel 2002, per sfruttare il traino della trilogia cinematografica, la BBC trasmise nuovamente la serie, su "BBC - Radio 4", questa volta dividendola secondo lo schema dei libri in una trilogia, omettendo le divisioni originali degli episodi, ed utilizzando l'attore Ian Holm, che nella serie aveva recitato nel ruolo di Frodo Baggins (mentre è Bilbo nella trilogia di Peter Jackson), come voce narrante di nuove narrazioni iniziali e finali per le prime due parti, e solo per quella iniziale della terza parte. La sceneggiatura vuole essere il più possibile fedele al romanzo originale, ma contiene alcuni errori ed imprecisioni.Modèle:Citazione necessaria

Théâtre[modifier | modifier le code]

Negli ultimi anni sono state approntate alcune rappresentazioni teatrali basate su Il Signore degli Anelli. Tra queste, lunghe rappresentazioni complete di La Compagnia dell'Anello (2001), Le due Torri (2002) e di Il ritorno del Re (2003) sono state messe in scena negli Stati Uniti a Cincinnati, Ohio. Nel 2006, un musical in grande stile della durata di tre ore e mezzo fu prodotto a Toronto, in Canada, ma gli eccessivi costi di produzione fecero cancellare il musical solo sei mesi dopo; una versione dello stesso, tagliata e riscritta in alcune parti, ha cominciato ad essere rappresentata a Londra a partire da maggio 2007.

Jeux de rôles[modifier | modifier le code]

Le saga épique de Tolkien a eu une influence significative sur l'industrie du jeu de rôle, qui a acquis de la popularité à partir des années soixante-dix avec Dongeons et Dragons, un jeu caractéristique de la présence de beaucoup de races qui se trouvent dans Le Seigneur des Anneaux, tels que les semi-hommes (un synonyme de hobbit)..... La saga epica di Tolkien ha avuto una significativa influenza sull'industria del gioco di ruolo, che ha acquistato popolarità a partire dagli anni settanta con Dungeons & Dragons, un gioco caratterizzato dalla presenza di molte razze che si trovano in Il Signore degli Anelli, tra cui gli halfling (un altro termine per gli hobbit)[171]. L'opera continua ad avere un grosso peso sia nei tradizionali giochi di ruolo carta e matita che nei videogiochi di ruolo con temi fantasy ed epici[172][173].

Più di un gioco di ruolo è stato basato specificatamente su Il Signore degli Anelli. Il più popolare è il Gioco di Ruolo del Signore degli Anelli (GIRSA), che però è attualmente fuori produzione, avendo la sua casa editrice perso la licenza per produrlo[174]. In occasione dell'edizione del film diretto da Peter Jackson è stato prodotto un nuovo gioco di ruolo ufficiale dalla Deciphers Games, che adotta sia l'iconografia del film che quella del romanzo, lasciando al "narratore" il compito di decidere quale delle due utilizzare[175].

Esistono inoltre giochi da tavolo basati sull'opera, tra cui il wargame tridimensionale Il Signore degli Anelli - Gioco di battaglie strategiche dell'azienda inglese Games Workshop, in cui si gioca con miniature che rappresentano sia tutti i personaggi del libro, ma anche quelli presenti nel Silmarillion; c'è anche una serie di miniature della stessa azienda di miniature basate su Lo Hobbit, in scala 10 mm, di un gioco chiamato The battle of five armies (La battaglia dei cinque eserciti) le cui regole però non sono state tradotte in italiano.

Jeux vidéos[modifier | modifier le code]

Se un enorme numero di videogiochi ha un grosso debito verso le opere di J.R.R. Tolkien, basando personaggi, ambientazioni e altri elementi fantasy sull'opera dello scrittore inglese, relativamente pochi videogiochi sono stati tratti esplicitamente dal mondo della Terra di Mezzo, fin dai primi anni ottanta ai giorni nostri. Fra i titoli più recenti, vi sono La Battaglia per la Terra di Mezzo, La Battaglia per la Terra di Mezzo 2 e l'espansione L'Ascesa del Re Stregone. Oltre a questi tre titoli per pc sono disponibili svariati titoli per le console PlayStation 2 e PlayStation Portable della Sony. È stato recentemente pubblicato Il Signore degli Anelli Online: Ombre di Angmar della Turbine, Inc. ed è stato prodotto un nuovo titolo della Electronic Arts, uscito a gennaio 2009: Il Signore degli Anelli: Conquest.

Radio[modifier | modifier le code]

Deux versions radiophoniques du Seigneur des anneaux ont été produites par la BBC, en 1955 et en 1981. La première s'est faite sous le regard de Tolkien, qui a échangé une correspondance volumineuse avec le producteur Terence Tiller, tandis que la seconde, réalisée par Brian Sibley et Michael Bakewell, est généralement considérée comme la plus fidèle[176]. Une troisième adaptation a été réalisée aux États-Unis en 1979.

Jeux de rôle[modifier | modifier le code]

De nombreux jeux sont adaptés de l'univers du Seigneur des anneaux. En premier lieu, plusieurs jeux de rôle en ont été directement dérivés, notamment par Iron Crown Enterprises (JRTM) et Decipher (Jeu de rôle du Seigneur des Anneaux). Par la suite, de nombreux jeux vidéo se sont inspirés de l'œuvre, ainsi que des jeux de société et de figurines. Les années 2000 ont connu une accentuation du phénomène à la suite du succès des adaptations cinématographiques de Peter Jackson.

Musique[modifier | modifier le code]

Dès 1965, Donald Swann met en musique six poèmes du Seigneur des anneaux et un des Aventures de Tom Bombadil, avec l'approbation de Tolkien, qui suggère un arrangement en plain-chant pour le Namárië. Les chansons sont publiées en 1967 dans le recueil The Road Goes Ever On: A Song Cycle, auquel Tolkien contribue en produisant des calligraphies des poèmes Namárië et A Elbereth Gilthoniel. La même année paraît chez Caedmon Records un enregistrement des chansons par William Elvin au chant et Donald Swann au piano[177].

Entre 1984 et 1988, le compositeur danois Johan de Meij écrit sa Symphonie no 1 « Le Seigneur des anneaux » pour orchestre d'harmonie en cinq mouvements. Elle est créée le 15 mars 1988 à Bruxelles sous la direction de Nobert Nozy. En 2001, De Meij l'adapte pour orchestre symphonique, et cette nouvelle version est créée la même année par l'orchestre symphonique de Rotterdam.

L'ensemble danois du Tolkien Ensemble a publié quatre albums entre 1997 et 2005 qui reprennent l'intégralité des poèmes du Seigneur des anneaux, parfois avec la participation de l'acteur Christopher Lee.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. C'est de cette façon qu'un ménestrel du Gondor intitula, à l'intérieur de son roman, le poème da lui cantato presso les champs de Cormalen et ayant pour thème l'aventure vécue par Frodon et Sam en Mordor {{Ouvrage}} : paramètre titre manquant
  2. Le livre imaginaire contenant les événements racontés dans Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit comme l'explique Tolkien dans le prologue du roman {{Ouvrage}} : paramètre titre manquant C'est un pseudo-livre mentionné à plusieurs reprises dans l’œuvre de Tolkien, écrit par Bilbon et complété - comme clarifié à la fin du roman - par Frodon juste avant de partir pour Aman.
  3. Tolkien leur en donna, mais finit par les abandonner.
  4. Pour l'opposition de Tolkien à l'emploi de ce terme, on se référera en particulier aux lettres, nos 149 (à Rayner Unwin, du 9 septembre 1954) et 165 (à la Houghton Mifflin Company, juin 1955). Un emploi du terme par Tolkien lui-même est visible dans la lettres, no 227 à E. C. Ossen Drijver (5 janvier 1961), entre autres.
  5. Una descrizione iconografica degli hobbit e della loro concezione tranquilla e abitudinaria dell'esistenza, della rispettabilità e di quanto fossero da loro malviste le avventure è quella che viene presentata nel primo capitolo di Lo Hobbit.
  6. Comme le montrent ses lettres d'entre 1938 et 1940
  7. Celui-ci écrit à Tolkien : « Vous êtes l'une de ces rares personnes qui ont du génie, et, contrairement à certains éditeurs, c'est un mot que j'ai utilisé moins d'une demi-douzaine de fois en trente ans d'édition. » (cité dans Lettres, p. 43-44)
  8. Il paragrafo che segue riprende l'analisi compiuta in « Shippey »
  9. Si vedano le due note precedenti per indicazioni bibliografiche.
  10. Pour l'anecdote, l'éditeur actuel de l'œuvre de Tolkien, HarperCollins, est issu de la fusion de la maison d'édition new-yorkaise Harper & Row et... de Collins.
  11. « […] et un souci avec la lune. Je veux dire par là que je me suis rendu compte que mes lunes, durant la période cruciale séparant la fuite de Frodo et la situation présente (l'arrivée à Minas Morghul) faisaient deux choses impossibles : se lever en un endroit du pays et se coucher simultanément en un autre. Réécrire des bouts des chapitres précédents m'a pris tout l'après-midi ! » (Lettres, no 68 à Christopher Tolkien, 14 mai 1944).
  12. Dans la plupart des éditions françaises dans lesquelles l'appendice C est présent, les arbres généalogiques des Bolgeurre et des Boffine n'apparaissent pas, à cause de l'importance moins grandes qu'ont ces deux familles dans le récit par rapport aux quatre autres.
  13. Tolkien a délibérément laissé un air de mystère autour de ce personnage.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Tolkien 2004, p. 270
  2. Fonte: FAQ de tolkien.uk, site web actuel de la maison d'édition HarperCollins.
  3. Carpenter, p. 200-202.
  4. Lettres, no 31 à C.A. Furth, Allen & Unwin (24 juillet 1938).
  5. a et b Lettres, no 181 à Michael Straight (début 1956).
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  7. {{Ouvrage}} : paramètre titre manquant
  8. È importante sottolineare tuttavia che l'ambientazione di Lo Hobbit, pur attingendo per molti aspetti a Il Silmarillion, non era stata concepita inizialmente da Tolkien come coincidente con la Terra di Mezzo. Il romanzo manteneva infatti un impianto favolistico presente in forma molto più ridotta in Il Signore degli Anelli (di fatto limitato ai primi capitoli) e che traeva varia ispirazione sia da opere antiche come il poema epico medioevale Beowulf per i vocaboli arcaici come orc (vedi per approfondire la voce relativa), sia da libri per l'infanzia come La principessa e l'orco (The Princess and the Goblin, 1872) dello scrittore scozzese George MacDonald e Il meraviglioso paese degli Snergs (The Marvelous Land of Snergs, 1927) di Edward Wyke-Smith, cfr. « Lo Hobbit annotato »
  9. « Il Signore degli Anelli »
  10. « La realtà in trasparenza »
  11. « La realtà in trasparenza »
  12. « La realtà in trasparenza »
  13. « La realtà in trasparenza »
  14. Vedi lo stralcio dell'intervista a Tolkien riportata in Lo Hobbit annotato, cfr. « Lo Hobbit annotato »
  15. « La realtà in trasparenza »
  16. « Lo Hobbit annotato »
  17. Lettres, no 17 à Stanley Unwin (15 octobre 1937).
  18. Lettres, no 20 à C. A. Furth (19 décembre 1937).
  19. The Return of the Shadow, p. 11.
  20. The Return of the Shadow, p. 42.
  21. The Return of the Shadow, p. 47-48.
  22. Lettres, no 26 à Stanley Unwin (4 mars 1938).
  23. Lettres, no 35 à C. A. Furth, Allen & Unwin (2 février 1939).
  24. The Return of the Shadow, p. 137.
  25. Lettres, no 37 à Stanley Unwin (19 décembre 1939).
  26. Lettres, no 58 à Christopher Tolkien (3 avril 1944).
  27. Lettres, no 78 à Christopher Tolkien (12 août 1944).
  28. Sauron Defeated, p. 132.
  29. Hammond & Scull, Reader's Guide, p. 513-515.
  30. a et b Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [1]
  31. «Le Paludi Morte e i pressi del Morannon devono qualcosa alla Francia settentrionale dopo la Battaglia della Somme [...]», cfr. « La realtà in trasparenza »
  32. Cfr. nota 41
  33. « La realtà in trasparenza »
  34. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [2]
  35. « Carpenter »
  36. « La realtà in trasparenza »
  37. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [3]
  38. Lettres, no 229 à Allen & Unwin (23 février 1961).
  39. Hammond & Scull, Reader's Guide, p. 38.
  40. Lettres, no 34 à Stanley Unwin (13 octobre 1938).
  41. Lettres, no 142 à Robert Murray, S.J. (2 décembre 1953).
  42. Lettres, nos 186 à Joanna de Bortadano (avril 1956), 203 à Herbert Schiro (17 novembre 1957), 208 à C. Ouboter (10 avril 1958), 211 à Rhona Beare (14 octobre 1958).
  43. « Il medioevo e il fantastico », saggi contenuti: Beowulf: mostri e critici e Tradurre Beowulf
  44. « Albero e foglia »
  45. « The Old English Exodus »
  46. « Finn and Hengest »
  47. Guy Davenport, articolo sul New York Times del 23 febbraio 1979.
  48. « Sir Gawain and the Green Knight, Pearl and Sir Orfeo »
  49. « Ancrene Wisse and Hali Meiðhad »
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  56. « La realtà in trasparenza »
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  59. « Il Signore degli Anelli »
  60. Una guida per i traduttori del Signore degli Anelli scritta da Tolkien e pubblicata in appendice a Jarend Lodbell, A Tolkien Compass (bibliografia).
  61. Carpenter, The Inklings, p. 227.
  62. Lettres, no 127 à Sir Stanley Unwin (14 avril 1950).
  63. Lettres, no 128 à Allen & Unwin (1er août 1950).
  64. Lettres, no 133 à Rayner Unwin (22 juin 1952).
  65. Lettres, no 140 à Rayner Unwin (17 août 1953).
  66. Lettres, nos 160 (à Rayner Unwin, du 6 mars 1955), 164 (à Naomi Mitchison, du 29 juin) et 166 (à Allen & Unwin, du 22 juillet).
  67. a et b Hammond & Scull, Reader's Guide, p. 546.
  68. The Peoples of Middle-earth, p. 26.
  69. Lettres, no 284 à W. H. Auden (23 février 1966).
  70. Hammond & Scull, Reader's Guide, p. 1-7.
  71. a b et c Tolkien, trente ans après (1973 - 2003), « La réception de J. R. R. Tolkien en France, 1973 - 2003 ».
  72. Tolkien, trente ans après (1973 - 2003), p. 19.
  73. Site de Vincent Ferré
  74. Entretien avec Vincent Ferré, 2008.
  75. Entretien avec Vincent Ferré, 2010.
  76. Hammond & Scull, Reader's Guide, p. 460-473.
  77. Voir par exemple (en) Tolkien in Translation, ouvrage collectif (Cormarë Séries no 4), Walking Tree Publishers, 2003.
  78. le date esatte sono rintracciabili alle pagine 1312 - 1316 dell'Appendice B del libro di Tolkien.
  79. Lettres, no 144 à Naomi Mitchison (25 avril 1954).
  80. Le Seigneur des anneaux, Livre VI, chapitre 9.
  81. Lettres, no 187 à H. Cotton Minchin (avril 1956).
  82. Lettres, no 205 à Christopher Tolkien (21 février 1958).
  83. Omentielmo a été remplacé par omentielvo dans la seconde édition du Seigneur des anneaux ; voir Hammond & Scull, Reader's Companion, p. 104-105.
  84. Lettres, no 165 à la Houghton Mifflin Company (30 juin 1955).
  85. «[It was] among the greatest works of imaginative fiction of the twentieth century»; per la fonte si vedano le note successive.
  86. «The English-speaking world is divided into those who have read The Lord of the Rings and The Hobbit and those who are going to read them»; per la fonte si vedano le note successive.
  87. «Destined to outlast our time»; questa e le precedenti citazioni provengono da (en) "From the Critics" B&N.
  88. «[Tolkien] formulated a high-minded belief in the importance of his mission as a literary preservationist, which turns out to be death to literature itself» (da Hobbit a Hollywood).
  89. «Anemic, and lacking in fiber» (da Richard Jenkins, (en) Stanco degli Anelli in The New Republic, 28 gennaio 2002.
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  98. Tolkien era un razzista? Lo erano le sue opere? (in inglese). Da Tolkien Meta-FAQ di Steuard Jensen. URL consultato il 16-11-2006.
  99. « Il Signore degli Anelli »
  100. « Il Signore degli Anelli »
  101. « Il Signore degli Anelli »
  102. "wholly pernicious and unscientific", cfr. « La realtà in trasparenza »
  103. « La realtà in trasparenza »
  104. Recensione di "Tolkien: A Celebration". David Mills. URL consultato il 27-01-07.
  105. Carpenter, p. 238.
  106. Peter Green, « Outward Bound by Air to an Inappropriate Ending », dans The Daily Telegraph, 27 août 1954.
  107. Anonyme, « The Saga of Middle Earth », The Times Literary Supplement, 25 novembre 1955.
  108. C. S. Lewis, « The Dethronement of Power », dans Time and Tide, 22 octobre 1955 ; cité dans Carpenter, p. 241.
  109. Edmund Wilson, « Oo, Those Awful Orcs! », The Nation, 14 avril 1956. Cette critique est consultable en français sur le site JRRVF.
  110. W. H. Auden, « The Hero Is a Hobbit », The New York Times, 31 octobre 1954. En ligne (visité le 11 novembre 2007).
  111. W. H. Auden, « At the End of the Quest, Victory », The New York Times Book Review, 22 janvier 1956. En ligne (visité le 11 novembre 2007).
  112. Cité dans Carpenter, p. 242.
  113. Hammond & Scull, Reader's Guide, p. 551.
  114. Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le Matin des magiciens, Folio, p. 232
  115. a et b Charles Ridoux, Tolkien, le Chant du monde, Encrage, « Réception critique de Tolkien ».
  116. Vincent Ferré, « Entretien avec Christian Bourgois, l'éditeur français de Tolkien », 2003.
  117. Entretien avec Jean Carrière de 1986, in Julien Gracq, Entretiens, José Corti, 2002, p. 188.
  118. Vincent Ferré, Sur les rivages de la Terre du Milieu, Christian Bourgois, 2001.
  119. Le Figaro, 15 mars 2001
  120. Didier Willis, « De l'argumentation d'une critique… », dans Hiswelókë, cité par Charles Ridoux, Tolkien, le chant du Monde, Encrage, p. 267.
  121. Jean Marie Rouart, « Le retour au merveilleux », Le Figaro Littéraire, 13 décembre 2001.
  122. Comme s'en amuse Terry Pratchett, « trop d'enfants de hippies ont sans doute été prénommés Galadriel comme sa reine des elfes » (Terry Pratchett & Stephen Briggs, Disque-monde, le nouveau vade-mecum, L'Atalante, 2006, p. 406).
  123. (en) « Beatles plan for Rings film », CNN.com, (consulté le ) Voir aussi Hammond & Scull, Reader's Guide, p. 21.
  124. (en) TheOneRing.net - Gary Gygax, creator of Dungeons & Dragons
  125. (en) Ultimate-Guitar.com - Led Zeppelin And Lord Of The Rings
  126. Recensement des morceaux de Blind Guardian liés à l'œuvre de Tolkien
  127. « La realtà in trasparenza »
  128. « La realtà in trasparenza »
  129. « Il Signore degli Anelli »: «[Esseri che tendono al male assoluto] non mi rallegrano, perché la loro esistenza sembra significare che è possibile che una specie [...] capace di scelta morale sia maligna di natura». (Elémire Zolla)
  130. « Il Signore degli Anelli »
  131. a et b {{cita web=url=http://www.associazionelapira.it/webdata/upload/Tolkien%20e%20il%20Signore%20degli%20Anelli%20-%20trascriz.PDF%7Ctitolo=Tolkien e il Signore degli Anelli - La fantasia e il potere|editore=Associazione Culturale Giorgio La Pira|autore=Paolo Gulisano|data=24 gennaio 2003|pagine= 16-17|tipo=PDF|accesso=4 giugno 2014}}
  132. « Del Corso, Pecere »
  133. Si veda il paragrafo precedente.
  134. « Il Signore degli Anelli »
  135. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [18]
  136. Questo racconto è stato composto secondo fasi successive, ma come detto il nucleo centrale si mantiene lo stesso. Le tre versioni in ordine di composizione sono:
    *« Racconti perduti »
    *« The History of Middle-earth »
    *« Il Silmarillion »
  137. « Il Signore degli Anelli »
  138. « Il Signore degli Anelli »
  139. "a mind like metal and wheels",Tolkien 1954, p. 578
  140. « Il Silmarillion »
  141. « Il Silmarillion »
  142. « Il Silmarillion »
  143. « Il Silmarillion »
  144. « Il Silmarillion »
  145. « Il Signore degli Anelli »
  146. {{Ouvrage}} : paramètre titre manquant
  147. « La realtà in trasparenza »
  148. Per un ulteriore approfondimento, si veda la sezione sui temi cristiani affrontata in precedenza.
  149. « La realtà in trasparenza »
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  151. Modèle:Cita libro
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  153. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [21]
  154. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [22]
  155. Si veda anche la sezione critiche.
  156. Le origini di Star Wars - Il signore degli Anelli. URL consultato il 19-09-2006.
  157. a et b Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [23]
  158. Topolino nn. 2081 e 2082 del 17 e 25 ottobre 1995. sceneggiatura di Giorgio Pezzin, disegni di Franco Valussi.
  159. Tra rock e letteratura - Led Zeppelin. Articolo dal sito metallized.it
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  161. Dario Olivero. Tolkien autore di destra? Storia di una mistificazione. 23 settembre 2003. URL consultato il 26-10-2007.
  162. « Del Corso, Pecere »
  163. Les Beatles veulent interpréter Le Seigneur des Anneaux
  164. SediciNoni.it, «...Kubrick [...] manifeste un intérêt sérieux pour le projet [...]».
  165. IMDB, URL consultato il 02-09-2007
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  167. IMDB, URL consultato il 02-09-2007
  168. a et b Box office Mojo, URL consultato il 02-09-2007.
  169. « La realtà in trasparenza »
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  173. Modèle:Cita pubblicazione
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  175. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [29]
  176. Hammond & Scull, Reader's Guide, p. 10-16.
  177. Hammond & Scull, Reader's Guide, p. 855-856.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Œuvres de J.R.R. Tolkien[modifier | modifier le code]

  • (en) J.R.R. Tolkien, The Lord of the Rings : 50th Anniversary edition [« Le Seigneur des Anneaux : édition du 50e anniversaire »] (roman), Houghton Mifflin Company, (réimpr. 1987) (1re éd. 1954), 1157 p. [détail des éditions] (ISBN 0-618-51765-0).

J.R.R. Tolkien (trad. Francis Ledoux), Bilbo le hobbit ou Histoire d'un aller et retour [« The Hobbit »] [« Le Hobbit »], Paris, Christian Bourgois.

Traduction française[modifier | modifier le code]

(en) J.R.R. Tolkien (trad. Francis Ledoux), Le Seigneur des Anneaux [« The Lord of the Rings »] [« Le Seigneur des Anneaux »], vol. 1 : La Communauté de l'Anneau, Paris, Christian Bourgois.

Travaux concernant Le Seigneur des Anneaux[modifier | modifier le code]

  • « J. R. R. Tolkien », Virgule, 25, rue Berbisey, 21000 Dijon, Éditions Faton, no 37 « J. R. R. Tolkien »,‎ , p. 40 (ISSN 1760-2300).

Français[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]


Liens externes[modifier | modifier le code]


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