Péronne (Somme)

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Péronne
De haut en bas, de gauche à droite : le château, l'église Saint-Jean-Baptiste, l'Hôtel-de-Ville, façade de l'Hôtel-de-Ville, la Porte de Bretagne, statue de Marie Fouré, l'étang du Cam, Historial de la Grande Guerre, panorama.
Blason de Péronne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
(sous-préfecture)
Arrondissement Péronne
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Somme
Maire
Mandat
Thérèse Dheygers
2014-2020
Code postal 80200
Code commune 80620
Démographie
Gentilé Péronnais
Population
municipale
7 291 hab. (2021 en diminution de 4,72 % par rapport à 2015)
Densité 515 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 55′ 59″ nord, 2° 56′ 14″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 117 m
Superficie 14,16 km2
Élections
Départementales Péronne
Localisation
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Péronne
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Péronne
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Péronne
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Péronne
Liens
Site web ville-peronne.fr

Péronne est une commune française du département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Sous-préfecture, elle est le siège de la communauté de communes de la Haute Somme.

Géographie

Localisation

Péronne est située dans le Santerre, à la frontière entre le Vermandois (à l'est de Péronne) et l'Amiénois (à l'ouest de la ville). Elle est traversée par le fleuve Somme qui y forme des étangs naturels entourant le centre-ville. Le cœur historique se situe sur une petite colline dominant le reste du paysage.

Communes limitrophes de Péronne
Allaines Bussu
Biaches Péronne Doingt
Barleux Éterpigny

Géographie physique

La superficie de la commune est de 1 416 hectares ; son altitude varie de 47 à 117 mètres[1].

Géomorphologie

Le sol et le sous-sol de la commune sont formés par des terrains du crétacé, de lits de silex pyromaque et de pyrites de fer sulfurée. Les terrains tertiaires sont formés d'argile à lignites reposant sur les sables de Bracheux. Les terrains quaternaires sont formés de diluvium et de tourbe[2].

Relief, paysage, végétation

Située dans la vallée de la Somme, la ville de Péronne est entourée de collines qui descendent en pente douce vers la Somme. Au nord-ouest de la ville, les collines de Picardie confinent aux collines de l'Artois.

Le paysage visible dans les environs proches de la ville est celui des marais de la Haute-Somme. Ces marécages détermines des îlots transformés en hardines autrefois pour la culture maraichère[2].

Hydrographie

Péronne à l'est du confluent de la Tortille et au confluent de la Cologne et de la Somme dans le nord-est du bassin de la Somme.
Péronne vue depuis le débouché de la Cologne dans la Somme.
Péronne vue depuis le débouché de la Cologne dans la Somme.
La Somme et le pont de l'ancienne ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai.
La Somme et le pont de l'ancienne ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai.

Péronne est traversée par la Somme[3],[4]qui se situe à 48 m au-dessus du niveau de la mer. On compte dans la commune un certain nombre de sources. La nappe phréatique est située à une trentaine de mètres en dessous du niveau du sol.

Péronne est située au confluent de la Somme et de la Cologne, affluent de la rive droite.

Un tronçon de 20 km du canal de la Somme au sud de Péronne jusqu'à Voyennes a été élargi et intégré dans le canal du Nord au gabarit supérieur permettant le passage des péniches de 900 tonnes ouvert en 1965. Péronne se situe au confluent de la Somme (cours aval) et du canal du Nord dont le parcours au nord se poursuit jusqu'à Arleux sur le canal Dunkerque-Escaut.

Climat

Péronne possède un climat tempéré océanique avec des vents dominants de sud - sud-ouest[2].

Géographie humaine

Urbanisme et aménagement du territoire

La ville de Péronne s'est construite au pied du château-fort, sur les terrains marécageux qui bordent la Somme et la Cologne. L'artère principale qui concentre l'essentiel du commerce de détail et de l'activité bancaire est l'ancienne route nationale de Paris à Lille (RN 17).

De nouveaux quartiers se sont développés, au nord à Mont-Saint-Quentin, et au sud à La Chapelette.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 3 986, alors qu'il était de 3 776 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 89,1 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 10,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 60,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,1 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 45,3 %, en légère baisse par rapport à 1999 (46,0 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 28,1 % contre 27,1 % en 1999[I 3].

Voies de communication et transports

La commune est desservie par les autoroutes A1 (Paris – Lille) et A29 (Amiens – Saint-Quentin), et se trouve sur la nationale 17.

Jusqu'en 1970, la gare de Péronne - Flamicourt était desservie par l'express Paris – Cambrai – Valenciennes, via Montdidier, et les autorails Compiègne – Cambrai. La ligne fermée, plus aucun train ne dessert la commune, les autocars de substitution assurant depuis un service beaucoup plus lent et moins performant. La création de la proche gare TGV Haute-Picardie a suscité des espoirs, mais la suppression de la seule liaison directe TGV avec Paris, jugée non rentable, les a déçus. Pénalisée par cet enclavement, la commune de Péronne a subi de plein fouet la désindustrialisation qui entraîne le déclin démographique. Cependant, ses activités de services commerciaux, scolaires et administratifs lui permettent de garder un certain dynamisme, stimulé par le développement du tourisme, avec l'ouverture en 1992 de l'Historial de la Grande Guerre.

Transports en commun routiers : la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (lignes no 38 (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne), no 39, no 44, no 46, no 47, no 48, no 49, no 54 (Lesbœufs - Péronne), no 59 (Harbonnières - Péronne))[5].

Péronne, par ses activités économiques et ses fonctions administratives et de services, « polarise » un territoire qui réunit les cantons de Péronne, Roisel, Combles, le nord des cantons de Ham et de Nesle, l'est du canton de Bray-sur-Somme ainsi que le canton de Chaulnes, pour l'essentiel.

Toponymie

C'est sous la plume de Venance Fortunat, dans la seconde moitié du VIe siècle, que le nom de Péronne apparaît pour la première fois, dans la Vie de Sainte Radegonde. Évoquant le séjour de la reine des Francs, Radegonde, à Péronne, il écrivait : « Peronam urbem regiam »[6]

D'après Paul Decagny, Péronne pourrait venir d'une déformation du celtique piron (oie) signifiant « lieu désert où les oies sont communes », ce qui est corroboré par une ancienne appellation de Péronne : mons cygnorum (le mont des cygnes)[7].

Histoire

Incendiée, pillée lors des incursions des Vikings, gravement endommagée lors du siège des Espagnols, dévastée par les Allemands en 1870, totalement détruite en 1917 durant la Première Guerre mondiale, bombardée et incendiée en mai 1940 par l'aviation allemande durant la Seconde Guerre mondiale, Péronne porte en son blason deux Croix de guerre.

Moyen Âge

Haut Moyen Âge

Période mérovingienne

Située sur une colline, presque totalement entourée par le fleuve Somme et ses étangs naturels, Péronne existe très probablement dès l'époque mérovingienne sous forme d'un castrum protégé par une simple palissade de bois. La première mention de Péronne en tant que ville royale Perunna Urbem Regiam est relevée au VIe siècle, dans un texte de Venance Fortunat, biographe de la reine Radegonde. Radegonde princesse thuringienne, fut faite prisonnière avec son frère Hermanfield par Thierry Ier, roi de Metz et Clotaire Ier, roi de Soissons. Le tirage au sort en fit la prisonnière de Clotaire[8]. Elle fut conduite à la villa royale d'Athies, près de Péronne, dans le Vermandois. Clotaire décida d'épouser Radegonde. Celle-ci aurait tenté de s'enfuir, mais fut rattrapée dans les alentours de Péronne en un lieu nommé depuis Sainte-Radegonde.

On pense que l'extension de Péronne en tant que ville est liée à la présence à proximité de cette reine. Le culte de sainte Radegonde fut célébré à Péronne et dans les environs.

Période carolingienne

Aux alentours de l'an 890, le très riche et très étendu comté de Vermandois, offert par le roi des Francs à Herbert Ier, arrière-arrière-petit-fils de Charlemagne, voit le jour. Ce comté est l'un des plus grands à l'époque : il comprend notamment les villes de Saint-Quentin, Le Catelet, Saint-Simon, Ham, Péronne et Vermand, dont il tire son nom. Cette époque est celle des invasions des Vikings, conquérants venus de Scandinavie et qui suivent les côtes maritimes avant de remonter les fleuves pour dévaster un territoire. Péronne, avec sa situation particulière au cœur du fleuve Somme, va être pillée en bonne et due forme. Pour la défendre, Herbert Ier dote alors la ville de sa première vraie fortification en grès, dont l'emplacement est encore visible aujourd'hui en son centre.

Du Xe siècle, Péronne garde en mémoire deux personnages importants de l'histoire de France : Herbert II, fils de Herbert Ier, et l'un des deux plus puissants vassaux du roi des Francs ; et son roi et cousin Charles III, dit le Simple. Herbert II sait Charles III à l'origine de l'assassinat de son père. Lorsque ce dernier vient à Péronne chercher son soutien, il le fait prisonnier et l'enferme dans une tour du premier castrum. Charles III reste captif à Péronne jusqu'à sa mort en 929. Il est enterré dans la collégiale Saint-Fursy jusqu'à la destruction du bâtiment, juste après la Révolution. Une récente découverte d'ossements en 2003, sur l'emplacement de l'ancienne collégiale (actuel tribunal), a relancé l'hypothèse d'une présence de la dépouille du roi carolingien à Péronne. À ce jour, aucun élément scientifique ne vient étayer cette thèse[9].

Moyen Âge central

Pendant tout le Moyen Âge, Péronne est une ville de passage pour les voyageurs et commerçants de la Route des Flandres, et pour les pèlerins de la via Francigena (route reliant Cantorbéry en Angleterre à Rome en Italie). D'importants centres religieux se forment : collégiale Saint-Fursy, couvent des Minimes, couvent des Clarisses, etc. Ils permettent à la ville de développer ses activités commerciales.

Le traité de Péronne de 1200 est signé entre Philippe Auguste et Baudoin IX, comte de Flandre et de Hainaut, qui se reconnaît vassal du roi de France.

La ville est dotée d'un embryon d'organe municipal probablement dès le XIIe siècle. Personne ne sait de quand date exactement la charte communale originelle de Péronne. Philippe Auguste confirme nombre d'anciennes coutumes dans la charte de Péronne de 1209[10]. En 2009, la ville a célébré par une grande fête médiévale les 800 ans de cette charte de Philippe Auguste.

C'est à Philippe-Auguste également que l'on doit la construction du château fort vers 1204, sur un modèle typique de l'architecture philippienne[9].

Bas Moyen Âge

La seconde moitié du XVe siècle est marquée par les conflits opposant le roi de France Louis XI au puissant duc de Bourgogne Charles le Téméraire, souverain de fait de l'État bourguignon. Châtellenie appartenant au duc de Bourgogne depuis 1418, Péronne fait partie des villes de la Somme (Péronne donc, mais aussi Saint-Quentin, Corbie, Amiens, Doullens, Abbeville, Montreuil, Rue, Saint-Valery, Le Crotoy, Saint-Riquier, Roye, Montdidier, auxquelles il faut ajouter Crèvecœur-en-Cambrésis et Mortagne qui, elles, ne sont pas à proximité de la Somme[11]) que se disputèrent, de 1463 à 1477, Louis XI et Charles le Téméraire.

L'entrevue de Péronne entre Louis XI et Charles le Téméraire

À l'automne 1468, les émissaires du roi arrangent une entrevue avec le Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, son cousin, pour convenir des conditions d'un traité de paix entre les deux puissances (France, État bourguignon). La rencontre se fait à Péronne (« quartier général » bourguignon du moment) où Louis XI arrive le 9 octobre accompagné d'une petite centaine d'hommes (principalement des archers de sa garde écossaise).

Mais il commet l'« erreur » (le mot est de Commynes) de susciter dans le même temps, via ses agents, une révolte à Liège, qui est alors une seigneurie de fait du duc de Bourgogne et qui lui est indispensable puisqu'elle permet l'unification des « pays de par-deça » (ou Pays-Bas bourguignons) en un seul bloc géographique. Quand il apprend la nouvelle et la part que le roi de France y a pris, Bourgogne est saisi de colère devant la duplicité de celui qu'il accueille. Il fait fermer les portes du château de Péronne où séjourne Louis XI, et les portes de la ville elle-même. Voilà le roi pris au piège et à la merci de son bouillant cousin. En danger de mort, Louis XI se voit contraint de signer l'humiliant traité de Péronne et d'accompagner Charles le Téméraire dans son expédition punitive contre Liège pour y mater une rébellion que le roi avait lui-même encouragée en sous-main[9].

Époque moderne

Le siège de 1536

En 1536, Henri III de Nassau-Breda commandant l'armée de Charles Quint assiège la ville du au . Malgré d'incessants bombardements et plusieurs assauts, la ville tient bon. Cet épisode glorieux de son histoire vaut à Péronne plusieurs privilèges de la part du roi François Ier, notamment celui de porter un « P » couronné sur son blason. Du siège de 1536 est née l'héroïne péronnaise Marie Fouré ou Catherine de Poix dont les actions et l'existence même sont encore aujourd'hui débattues par les historiens locaux.

Les traités de Péronne de 1641

En 1616, les habitants se soulèvent contre Concino Concini, marquis d'Ancre, nommé gouverneur de la ville par le jeune Louis XIII ; ils obtiennent gain de cause du roi après avoir dressé des barricades.

Péronne en 1856.

Par le traité de Péronne du 14 septembre 1641, la principauté de Monaco se détache du protectorat espagnol pour se placer dans la mouvance de la Couronne de France. Pendant près d'un mois de séjour à Péronne, Louis XIII et le cardinal de Richelieu ont le temps de formaliser ces accords avec Honoré II Grimaldi de Monaco[12].

Le traité de Péronne du 19 septembre 1641, signé entre le roi de France et les institutions catalanes reconnaît Louis XIII, qui s'engage à respecter les libertés catalanes, comme comte de Catalogne.

Pendant plusieurs siècles, Péronne est intimement liée à l'Histoire de France en tant que ville frontière sur la Somme, et donc place stratégique pour les monarques.

En 1656, Louis XIV remercie les Péronnais pour leur soutien durant la Fronde en leur offrant leur devise Urbs Nescia Vinci, qui apparaît pour la première fois sur des jetons frappés en or, en bronze et en argent, sur ordre du roi, par la Monnaie de Paris[9].

Époque contemporaine

La Révolution française à Péronne

En 1789, le bailliage de Péronne est le lieu d’élection des députés aux états généraux. Jean-Sifrein Maury abbé du prieuré de Lihons-en-Santerre est élu député du clergé, il devient l'un des chefs de file des adversaires de la Révolution.

Le , après la défection du général Dumouriez, la Convention nationale ordonne de rassembler à Péronne les éléments de l'Armée du Nord désorganisée.

Le , le comte Henri de Saint-Simon se présente à la mairie de Péronne et déclare renoncer à son titre et à son patronyme. Il prend alors le nom d'Henri Bonhomme. Il reprend par la suite nom nom d'origine et obtient une longue postérité en tant que penseur politique et social[6].

Le XIXe siècle à Péronne

La gare de Péronne - Flamicourt, sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, ouverte en 1873.

Le , à la fin de l'épopée Napoléonienne, après une timide résistance, la garnison de Péronne se rend au général Wellington[13]. Quelques jours plus tard, Louis XVIII et le tsar Alexandre Ier traversent la ville pour se rendre à Paris.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, du au , l'armée prussienne assiège Péronne[14],[15]. La ville, ayant subi un bombardement incessant, capitule le  : plus de 600 immeubles sont détruits ou endommagés[16],[17]

1873 est l'année d'arrivée du chemin de fer à Péronne (ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, perrmettant les liaisons avec Paris), avec la création de la gare de Péronne - Flamicourt, qui a fermé en 1970. Le nœud ferroviaire est renforcé avec la mise en service en 1889 de la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique d'Albert à Ham des chemins de fer départementaux de la Somme[18],[19].

Péronne au XXe siècle

Raymond Poincaré, Président de la République, en visite à Péronne remet à la ville la croix de la Légion d'honneur, le , en reconnaissance des pertes subies au cours du siège de 1870-1871.

Première Gierre mondiale

Un peu plus d'un mois plus tard, le , les Allemands investissent Péronne qu'ils sont forcés d'abandonner le après la bataille de la Marne. Ils la réoccupent à nouveau le et la conservent jusqu'en après le repli allemand sur la ligne Hindenburg. La ville est réoccupée par les Allemands de mars à . En 1918, la ville est anéantie. Le peintre François Flameng a fait de nombreux croquis et tableaux de la ville pendant la Grande Guerre[6].

La ville est considérée comme détruite à la fin de la guerre[20] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [21].

Modèle:Message galerie

Seconde Guerre mondiale

Le , lors de la Bataille de France la ville est bombardée par l'aviation allemande, de nombreuses maisons du centre ville sont incendiées. La ville est évacuée peu après.

Elle est libérée le par l'armée américaine. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, 36 % des immeubles de la ville sont détruits[6]. La ville est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze le [22].

L'été 1992, a lieu l'ouverture de l'Historial de la Grande Guerre.

Politique et administration

La commune a absorbé en 1963 celle de Mont-Saint-Quentin et en 1965 celle de Sainte-Radegonde[23].

Rattachements administratifs et électoraux

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Péronne[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 21 à 60 communes.

Péronne relève du conseil de prud'hommes de Péronne, de la Cour administrative d'appel de Douai, de la Cour d'appel d'Amiens, de la Cour d'assises de la Somme, du tribunal administratif d'Amiens, du tribunal d'instance de Péronne, du tribunal de commerce d'Amiens, du tribunal de grande instance d'Amiens, du tribunal paritaire des baux ruraux de Péronne et du tribunal pour enfants d'Amiens[24].

Péronne possédait un tribunal pour lequel l'État acheta en 1874 deux toiles au peintre Charles-Henri Michel intitulées : L'Hiver et Le Christ en Croix . Le tribunal de grande instance de Péronne a été supprimé en 2008.[réf. nécessaire]

Intercommunalité

La ville est le siège de la communauté de communes de la Haute Somme recrée par la fusion avec d'autres intercommunalités le .

Tendances politiques et résultats

Le , au second tour des élections municipales et communautaires de 2014, la liste « Divers droite » (LDVD) conduite par Thérèse Dheygers arrive en tête avec 46,74 % des suffrages exprimés, puis la liste « Divers gauche » (LDVG) conduite par Valérie Kumm avec 45,0 % et en troisième position, la liste « Front national » (LFN) conduite par Mathieu Huguet avec 8,25 %[25],[26].

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[27].

Liste des maires

Depuis 1944, sept maires se sont succédé :

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
2 septembre 1944 31 octobre 1947 Émile Vermond SFIO Négociant
Conseiller général du canton de Péronne (1945-1951)
31 octobre 1947 27 mars 1971 Daniel Boinet Rad. Docteur en médecine
Conseiller général du canton de Péronne (1951 → 1970)
27 mars 1971 26 mars 1977 Jean Daudré Rad. Commerçant
Conseiller général du canton de Péronne (1970 → 1976)
26 mars 1977 18 mars 1989 Édouard Guilbeau PCF Électricien
Conseiller général du canton de Péronne (1976 → 1982)
18 mars 1989 16 mars 2008 Jean-Pierre Viénot RPR puis UMP Retraité de l'Éducation nationale
Conseiller régional de Picardie (1998 → 2004)
mars 2008[28] 4 avril 2014 Valérie Kumm PS Professeure de lycée
Conseillère régionale de Picardie (2004 → 2015)
4 avril 2014[29] En cours
(au 20 février 2020[30])
Thérèse Dheygers UDI[31] Enseignante retraitée


Politique environnementale

Distinctions et labels

Classement au concours des villes et villages fleuris : trois fleurs récompensent en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement[32].

Jumelages

Au , Péronne est jumelée avec[33] :

Population et société

Les habitants sont appelés les Péronnais[34].

Démographie

Évolution démographique =

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 7 291 habitants[Note 1], en diminution de 4,72 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 6803 7063 6343 7073 8024 1194 1324 2944 887
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 4374 4454 2624 1744 3704 6964 7594 7464 816
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 6614 5254 6913 1854 3144 2894 3464 0124 446
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 0817 1468 5689 1298 4978 3808 2187 7967 628
2021 - - - - - - - -
7 291--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune a fusionné avec la commune de Mont-Saint-Quentin. Après une forte croissance de sa population dans les années 1960-1970, la ville connaît un déclin démographique depuis les années 1980 et la désindustrialisation.

En 2007, la commune était au 1 147e rang national alors qu'elle l'était au 1 069e en 1999. En 2007, elle était au 4e rang du département qui compte 782 communes.

Pyramide des âges en 2007

La population est relativement âgée. Le taux de plus de 60 ans (24,7 %) est supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). Comme les répartitions nationale et départementale, la population féminine est supérieure à la masculine. Le taux (53,8 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition par tranches d'âge était, en 2007, la suivante :

  • 46,2 % d'hommes (0 à 14 ans = 19,6 %, 15 à 29 ans = 19,8 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 20,2 %) ;
  • 53,8 % de femmes (0 à 14 ans = 16,9 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 18,2 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 28,5 %).
Pyramide des âges à Péronne en 2007 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
1,5 
6,5 
75 à 89 ans
11,7 
13,2 
60 à 74 ans
15,3 
19,9 
45 à 59 ans
19,2 
20,3 
30 à 44 ans
18,2 
19,8 
15 à 29 ans
17,2 
19,6 
0 à 14 ans
16,9 
Pyramide des âges du département de la Somme en 2007 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans ou +
1,0 
5,9 
75 à 89 ans
9,1 
12,1 
60 à 74 ans
13,3 
20,6 
45 à 59 ans
20,0 
21,0 
30 à 44 ans
19,8 
20,6 
15 à 29 ans
19,3 
19,5 
0 à 14 ans
17,5 

Enseignement

Péronne est située dans l'académie d'Amiens.

La commune administre en 2014 trois écoles maternelles et trois écoles élémentaires communales, et accueille une école maternelle privée et d'une école élémentaire privée[40].

Le département gère, toujours en 2014 deux collèges[41] : le collège Béranger et le collège privé du Sacré-Cœur, et la région gère trois lycées[42] : le lycée Pierre-Mendès-France (lycée général et lycée professionnel), le lycée professionnel agricole de la Haute-Somme, lycée du Sacré-Cœur (lycée général et lycée professionnel).

Santé

En 2020, La ville de Péronne dispose d'un centre hospitalier avec maternité et plateau chirurgical.

Sports

L'intercommunalité a réalisé en 2017 le Centre Aquatique O2 Somme de Péronne[43].

La commune se dote en 2019 d'un skatepark au bout de la rue Saint-Denis qui remplace celui détruit lors de la construction du centre aquatique O2 Somme[44].

Péronne contient un club de handball nommé PHSHB, qui possède un équipe de baby, -15, -18, séniors, et un équipe féminine.

Manifestations culturelles et festivités

Le Rideau d'Arlequin est une troupe théâtrale dirigée par Anne-Marie Laforez qui produit régulièrement des spectacles à Péronne depuis plusieurs décennies.

Tous les ans au mois de janvier, à l'espace Mac-Orlan, se déroule le Salon du Livre.

De nombreuses associations ont participé, les 12 et , à la commémoration du 800e anniversaire de la charte communale[45].

Fondée en 1985, la « Société des peintres et amateurs d'art de Péronne et sa région » est l'héritière de l'association La Croûte fondée en 1926 qui réunissait des artistes péronnais et des amateurs d'art. Mise en sommeil pendant la Seconde Guerre mondiale et jusqu'aux années 1960, l'association renaît en 1973. Elle organise des expositions, des conférences, des concours de dessins. La S.P.A.A.P.R., depuis sa création, organise chaque année, plusieurs manifestations culturelles et remet des récompenses :

  • le Salon d'automne ;
  • le Salon du petit format, depuis 1997, en mars, qui met également à l'honneur une œuvre du musée Alfred-Danicourt ;
  • Le Printemps des Arts, manifestation de grande ampleur qui associe des artistes amateurs et professionnels, des photographes, la Société archéologique de la région de Péronne, l'Office de tourisme, les commerçants, le public scolaire… pendant deux semaines.

Cultes

Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste[46] au sein du secteur du Vermandois[47] dans le diocèse d'Amiens. Cette paroisse dispose à Péronne d'un lieu de culte[48] : l'église Saint-Jean-Baptiste.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 287 , ce qui plaçait Péronne au 29 944e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[49].

En 2009, 60,9 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 810 personnes, parmi lesquelles on comptait 67,8 % d'actifs dont 53,6 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs[I 5].

On comptait 5 448 emplois dans la zone d'emploi, contre 5 808 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 597, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 2] est de 209,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus de deux emplois par habitant actif[I 6].

Entreprises et commerces

Au 31 décembre 2010, Péronne comptait 821 établissements : 16 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 39 dans l'industrie, 37 dans la construction, 580 dans le commerce-transports-services divers et 149 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

En 2011, 50 entreprises ont été créées à Péronne[I 8], dont 22 par des autoentrepreneurs[I 9].

Péronne était le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Péronne qui gère le port de Péronne et le camping. Depuis 2009, cette chambre de commerce a fusionné avec celle d'Amiens.

L'aérodrome de Péronne est situé sur les communes d'Estrées-Mons et de Monchy-Lagache. Il accueille un aéroclub et le Centre de Parachutisme Paris Péronne Haute Somme, le CPPHS, un centre très actif en raison de la proximité de Paris[50].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Péronne est une des destinations phares du tourisme de mémoire en lien avec la Grande Guerre et de nombreux Anglo-saxons visitent chaque année la ville et sa région.

Nichée au cœur de la vallée de la Somme, entre étangs et champs de grandes cultures, la ville est connue comme le paradis des pêcheurs et des chasseurs.

La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[51] et 15 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[52]. Par ailleurs, elle compte neuf objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[53] et trois objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[54].

  • Anciennes fortifications[55]
Les anciennes fortifications sont « classées » : la porte de Bretagne (pavillons extérieur et intérieur avec le passage les reliant) depuis le  ; les vestiges des fortifications qui entourent la porte de Bretagne sont classés monument historique depuis le [56].
La porte de Bretagne est construite en brique et pierre. Elle est composée de deux pavillons rectangulaires qui se font face. Le pont-levis est toujours en place et en état de marche. Cette porte est prolongée par des fortifications reconstruites de 1647 à 1652. On peut encore voir le Bastion royal et une série de défenses : cavaliers, demi-lunes, chicanes du XVIIe siècle[57].
La porte de Bretagne a été restaurée après la Première Guerre mondiale.
La rue Louis-XI débouche vers lHistorial aménagé dans le château fort.
Au sein du château, les ruines des trois tours subsistantes et des courtines qui les relient sont classées monument historique depuis le [58].
À la fin du XIIe siècle, le roi Philippe-Auguste fait construire les quatre tours que l'on voit encore aujourd'hui. C'est dans ce château que loge Louis XI, lors de son entrevue avec Charles le Téméraire en 1468, comme l'indique Philippe de Commynes, chroniqueur du duc de Bourgogne[57]. Le donjon est détruit pendant le siège de 1536.
À l'intérieur des bâtiments, des caves voûtées ont pu servir de prison ; des salles voûtées se trouvent dans les tours.
Détruit en partie pendant la Première Guerre mondiale, le château est restauré et accueille depuis 1992 l'Historial de la Grande Guerre.
Installé dans un bâtiment jouxtant l'ancien château médiéval, aujourd'hui propriété du département, c'est un musée consacré à l'histoire de la Première Guerre mondiale. L'édifice, construit en 1992, est l’œuvre de l'architecte Henri Ciriani, qui a conçu un parcours muséographique mettant en relation le front et l'arrière, axé sur la présentation comparative de trois points de vue de pays belligérants (Allemagne, France, Royaume-Uni). Le bâtiment est caractérisé par la blancheur de son béton ponctué de petits cylindres, symbolisant des tombes militaires. Une salle est consacrée aux eaux-fortes du peintre Otto Dix.
  • Église Saint-Jean-Baptiste de Péronne
Façade principale de l'église Saint-Jean-Baptiste.
L'église Saint-Jean est « classée » depuis le [59],[60].
Détruite presque totalement pendant la Première Guerre mondiale[61], puis très partiellement en 1944, sa façade de style gothique flamboyant est restée debout. Elle recèle une peinture murale du XVIIe siècle : La bonne mort. Péronne la catholique possédait sept paroisses avant la Révolution.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Victoires de Halles
Dans le hameau de Halles, cette chapelle fut édifiée au XIXe siècle en briques. Son propriétaire Jean-Louis Leleu en fit don en 1853 pour qu'elle serve de chapelle de secours à la population qui n'avait ainsi plus à se déplacer pour entendre la messe. Délabrée par les ans, la municipalité de Péronne décide sa démolition en 1979. La mobilisation des habitants empêche la destruction. Depuis 2001, sa restauration est achevée[62].
  • Hôtel de ville
La commune de Péronne est dotée d'un hôtel de ville dès 1293 qui est surmonté d'un beffroi dès l'origine. L'édifice est reconstruit en 1509 puis réparé après le siège de 1536 grâce aux libéralités de François Ier. La façade est alors ornée de salamandres sculptées avec la devise du roi « nutrisco et exstinguo » datant de [583. Le bâtiment est modifié à la fin du XVIIIe siècle[9].
Le bailliage était situé juste à côté de l'hôtel de ville, sur la Grand-Place avec une façade de style Renaissance. Le bâtiment est composé d'une galerie à l'étage qui abrite aujourd'hui la bibliothèque municipale. La façade s'écroule en 1701, et Louis XIV la fait relever en 1704. En son honneur, le fronton est orné d'un soleil en plomb doré avec la devise du Roi-Soleil : « Nec pluribus impar ». En 1866, un clocheton et une horloge à plusieurs cadrans sont placés sur le toit[9]. Détruit pendant la Première Guerre mondiale, l'édifice est reconstruit à l'identique. Ce bâtiment fait désormais partie de l'hôtel de ville.
  • Statue de Marie Fouré
La ville éleva trois statues à son héroïne, qui symbolise la résistance des habitants face aux troupes de Charles Quint lors du siège de 1536 : les deux premières en bronze, datées de 1897 puis 1928, et une troisième en pierre furent fondues ou volées par les Allemands pendant les deux guerres mondiales. En 1996, une nouvelle statue, œuvre du sculpteur Michel Bonnand, a été placée devant l'église, le drapeau arraché aux Espagnols contre son épaule…
  • Monuments aux morts
    • Monument du marin Delpas rappelant la défense de la ville et sa chute lors du siège par les Prussiens à lors de la Guerre franco-allemande de 1870. Sculpture d'Albert Roze de 1933.
    • Péronne est également connue pour son monument aux morts, la « Picardie maudissant la guerre », œuvre de l'architecte Louis Faille ; la statue représentant une femme picarde dressant le poing au-dessus du corps de son fils ou mari tué à la guerre est de Paul Auban. Ce groupe fut inspiré d'une sculpture réalisée la même année par l'artiste, intitulée « L'Épave », exposée Square Maurice-Schwob à Nantes[63]), les bas-reliefs sont de Paul Theunissen. Le monument a été inauguré le .
    • Monument aux morts australien du mont Saint-Quentin rappelant la prise héroïque d'un quartier par les soldats australiens en 1918.
    • Mémorial départemental aux anciens combattants d'Afrique du Nord, conçu et réalisé par Luc Bobeuf, marbrier à Péronne et son équipe ; inauguré le .
  • Le Cam
Le Cam est une promenade ombragée qui serpente autour d'un étang situé au pied du château et de l'Historial de la Grande Guerre. Un théâtre de verdure complète cet aménagement.
  • Musée Alfred-Danicourt
Le musée Alfred-Danicourt[64] est actuellement installé dans les locaux de l'hôtel de ville, comme à sa création. Il a été fondé en 1877 par Alfred Danicourt, alors maire ; ce dernier fait don de ses collections à la ville de Péronne, à sa mort en 1887.
On trouve, au musée Alfred-Danicourt, l'une des plus belles collections de monnaies gauloises connues, de l'orfèvrerie antique, du mobilier funéraire mérovingien, des outils et armes de silex préhistoriques et quelques beaux exemples de la peinture picarde des XIXe et XXe siècle[65].
c'est le seul musée de la Somme à avoir été détruit par les combats et pillé[66] par les troupes allemandes entre 1914 et 1918. Il perd alors 95 % de ses collections. Seuls quelques trésors archéologiques sont sauvés par le conservateur qui les enterre à l'arrivée des Allemands en . Ces trésors sont à nouveau soustraits au pillage en 1941. Le musée n'a repris place dans l'hôtel de ville qu'après 1955 à la seconde reconstruction du bâtiment.
  • Bibliothèque municipale
    Créée en 1863 par Antoine Dehaussy de Robécourt, et par M. Dournel de Bonnival, elle s'est enrichie de dons, comme celui fait par Alfred Danicourt, ancien maire de Péronne, qui, outre ses collections d'objets anciens, lègue sa bibliothèque personnelle à sa ville natale. En 1880, une salle de l'hôtel de ville est spécialement aménagée pour accueillir les collections. En 1914, la bibliothèque compte plus de 4 000 volumes. Malheureusement, la Première Guerre mondiale n'épargne pas la bibliothèque.
    Grâce à la générosité des bibliothèques avoisinantes et aux dons de particuliers comme celui de Paul Caron, la bibliothèque de Péronne peut être reconstituée. Elle conserve aujourd'hui, outre des ouvrages littéraires, de nombreux ouvrages sur l'Histoire locale.
1 416 ouvrages constituent le fonds ancien et régional. Le livre le plus ancien conservé à la bibliothèque date de 1569 : il s'agit de Coustumes du Gouvernement de Péronne, Montdidier et Roye, (volume enluminé), une donation de M. Lacheu à la ville de Péronne en 1864. Le Journal le plus ancien conservé à la bibliothèque est : La Gazette de Péronne, 1890[67].
Le fonds Pierre Mac Orlan a été constitué en 2010, pour le quarantième anniversaire de la mort de l'écrivain, natif de Péronne[68].

Personnalités liées à la commune

Statue de Marie Fouré à l'angle de l'église Saint-Jean-Baptiste.

Légendes et traditions

La mémoire orale a gardé le souvenir de plusieurs légendes péronnaises dont la Fosse Madame, le Mystère de Prusle[73] et le Miracle des loups[74].

Société archéologique de la région de Péronne

La Société archéologique de la région de Péronne est une société savante qui cherche à faire connaître la passé de Péronne et des environs par ses études et ses publications.

Péronne dans la littérature

La ville de Péronne est le lieu où se déroule une intrigue policière dans l'ouvrage Voir Péronne et s'enfuir d'Hervé Dupont [Note 3].

Héraldique

Les armoiries de Péronne datent du rattachement définitif de la ville à la France sous Louis XI au XVe siècle[9]. Cependant elles ont été modifiées en par François Ier, qui, par lettres patentes (conservées aux archives municipales de Péronne), a permis à la ville d'ajouter à son blason une couronne fleurdelisée au-dessus du « P », en souvenir du siège soutenu victorieusement par les Péronnais contre les Impériaux, en 1536. Elles ont été confirmées par Louis XVIII, le 18 février 1815.

Blasonnement :

  • D'azur au « P » gothique couronné d'or accosté de deux fleurs de lis d'or, une troisième en pointe.

Support :

  • deux chiens griffons dressés (1729)

Cimier :

  • une pucelle tenant de sa dextre une épée et de sa senestre, un badelaire d'or sur lequel est inscrit la devise, issant d'une couronne murale

Devise :

  • Urbs nescia vinci (i.e. ville ignorant la défaite ou ville inconnue, j'ai vaincu), adoptée en 1536

Ornements extérieurs :

décernée par le décret du , article 2 (extraits) : « [...] Au nombre des villes frontières qui, aux diverses époques de notre histoire, ont eu à subir les assauts de l'ennemi, il en est peu qui possèdent dans leurs annales des titres aussi glorieux que la ville de Péronne. Le siège mémorable qu'elle soutint en 1536 contre les Impériaux du comte de Nassau est devenu légendaire et suffirait à lui seul pour l'illustrer. Plus près de nous, le siège de 1870-1871, pendant lequel la ville de Péronne eut à supporter un bombardement des plus violents, constitue également des titres dont cette cité peut, à bon droit, s'enorgueillir. Il a donc paru qu'il convenait au gouvernement de la République de perpétuer le souvenir de ces événements mémorables en autorisant la ville de Péronne à ajouter à ses armoiries la croix de la Légion d'honneur. » [...][76].

Croix de guerre 1914-1918 avec palme
Croix de guerre 1914-1918 avec palme
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du  : « Cité qui, au cours de cette guerre, s'est montrée digne de son passé. Tombée dès les premières heures de la campagne sous le joug de l'envahisseur, délivrée en 1917, captive de nouveau en 1918, ayant vu la rage de l'ennemi détruire sur son territoire ce que le canon avait épargné, a mérité la reconnaissance du pays par la noblesse de son attitude. »[76].
  • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze. Citation à l'ordre d u régiment du  : « Ville à l'esprit magnifique et
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze

au patriotisme exemplaire. Point de passage important, particulièrement visé en . A eu le tiers de ses habitations détruites, sept de ses fils tués et vingt autres touchés. Surmontant courageusement ses épreuves et sa douleur, s'est remise avec cœur et acharnement au travail »[76].

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Didier et Joëlle Arisio, Péronne (tome 1), 1998
  • Didier et Joëlle Arisio, Péronne (tome 2), 2001
  • Didier et Joëlle Arisio, Péronne (tome 3), 2005
  • Louis Cadot, La Vérité sur le siège de Péronne : réponse au Général Faidherbe, 1872
  • Achille Caraby, Histoire du bombardement de Péronne 1870-1871, 1873
  • Alfred Danicourt, Une révolte à Péronne sous le gouvernement du Maréchal d'Ancre en 1616, 1885
  • Paul Decagny (abbé), L'arrondissement de Péronne : Recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, (lire en ligne)
  • Paul Decagny (abbé), Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines,
  • Paul Decagny (abbé), Complément à l'histoire de l'arrondissement de Péronne,
  • Jean Dehaussy, Journal du siège de Péronne en 1536, 1897
  • David de Sousa, Péronne et les rois de France : amour et désamour pour la Couronne, Péronne, Imp. Vincent,
  • David de Sousa, Palettes et ciseaux, artistes de la Haute-Somme au XIXe siècle, Folio 7, Péronne, 2012
  • Gustave Devraine (conservateur du Musée Alfred Danicourt), Péronne, son histoire, ses monuments : des origines à nos jours, Péronne, Imp. Vincent,
  • Jules Dournel, Les Mayeurs de Péronne, leurs familles et leurs descendants, 1894
  • Jules Dournel, Histoire générale de Péronne, Péronne, J. Quentin imprimeur,
  • Jules Dournel, Histoire générale de Péronne, éd. La Vague verte (réédition) - Tome 1 : De l’origine à 1610, 260 p. (ISBN 978-2-913924-12-3) - Tome 2 : De 1610 à 1880, 260 p. (ISBN 9782913924154)
  • Robert Embry, Les rues de Péronne, tome 1, 2000
  • Robert Embry, Les rues de Péronne, tome 2, 2001
  • Robert Embry, Les rues de Péronne tome 3
  • Robert Embry, La Reconstruction après 14-18 dans les régions dévastées, 1996
  • Robert Embry, La vie à Péronne et dans sa région pendant la guerre 14-18.
  • Robert Embry et Gérard Boutte, La Vie à Péronne pendant la Révolution
  • Robert Embry, René Lavalard, Histoire du Château de Péronne et réalisation de l'Historial, 1994
  • Robert Embry, René Lavalard, Visite guidée de Péronne : la vie d'hier à travers les rues d'aujourd'hui, 1992
  • Fenier (Père), Relation du siège mémorable de Péronne, 1843
  • J. Gosselin (Abbé), Histoire du chapitre royal de Saint-Fursy de Péronne, 1874
  • Alfred Hiver dit Hiver de Beauvoir,Catalogue de la Bibliothèque de Péronne,1865;etc....
  • Anne Leduc et Dominique Scorby, Les privilèges royaux accordés à la ville de Péronne à la suite du siège de 1536 et leur évolution à travers les problèmes religieux jusqu'en 1635
  • Véronique Lemaire, Les distractions des Péronnais pendant l'entre deux guerres (1922-1939) selon la presse locale
  • René Lavalard, Seconde Guerre Mondiale et Résistance : Péronne et sa région 1939-1945, 2007
  • Bernard Leguiller, 1939-1945 : chroniques d'un jeune Picard, 1994
  • Roger Locuty, La Résistance : secteur de Péronne, chronologie des faits 1940-1945, 1994.
  • Pierre Malicet, Les institutions municipales de Péronne sous l'Ancien Régime, 1903.
  • F.J. Martel, Essai historique et chronologique sur la ville de Péronne 2004
  • Alexandre Pillon, Michel Dournel, Péronne et son arrondissement, 1989
  • Gustave Ramon, La Révolution à Péronne, en 8 volumes :
    • La Révolution à Péronne (1re série) : Fêtes, Cérémonies et Réjouissances (1789-1804)
    • La Révolution à Péronne (2e série) : Les États Généraux de 1789
    • La Révolution à Péronne (3e série) : 1789-1791
    • La Révolution à Péronne (4e série) : 1792-1793
    • La Révolution à Péronne (5e et 6e séries) : 1793-1795
    • La Révolution à Péronne (7e série) : 1793- An III
    • La Révolution à Péronne (8e série) : 1795-1834
  • Gustave Ramon, Coutumes, ordonnances, usages locaux avant 1789. Règlement de justice municipale, 1879.
  • Gustave Ramon, La Forteresse de Péronne et la ligne de la Somme pendant la guerre de Trente ans, 1888
  • Gustave Ramon, Le vieux Péronne
  • Gustave Ramon, L'invasion en ¨Picardie : récits et documents concernant les communes de l'arrondissement de Péronne pendant la guerre allemande 1870-1871, 1873
  • Henry Routier, Le Château de Péronne.
  • Eustache de Sachy, Essai sur l'Histoire de Péronne, 1866
  • Guy Savary, Péronne, la vie municipale entre les deux guerres mondiales et sous l'Occupation 39-40, 2001
  • Dominique Scobry, Les maladies du corps et de l'âme dans le Vermandois au XVIe siècle
  • Dominique Scobry, Les problèmes militaires à Péronne dans la première moitié du XVIe siècle
  • Daniel Therby, Pierre Mac Orlan et Péronne, 1993
  • Daniel Therby, Autour du Marin : petites histoires de plaques, 2007
  • G. Vallois, Péronne son origine et ses développements, 1880

Articles connexes

Liens externes

  • Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  3. Hervé Dupont, Voir Péronne et s'enfuir, Villeneuve-d'Ascq, Ravet-Anceau, 2011.

Références

Insee

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. a b et c G. Guérin, instituteur, Notice géographique et historique sur la commune de Péronne, 189?, archives départementales de la Somme.
  3. Dessin de Taylor d'après un dessin communiqué par M. Danicourt. Extrait de la géographie d'Élisée Reclus, « La Somme à Péronne », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  4. Négatif Souillard, « Les marais de la Somme à Péronne(Extrait de la "Géographie pittoresque et monumentale de la France", Paris, 1899) », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  5. « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 », sur trans80.hautsdefrance.fr.
  6. a b c et d Gustave Devraine (conservateur du Musée Alfred Danicourt), Péronne, son histoire, ses monuments, des origines à nos jours, Péronne, Impr. Vincent, , 23 p. (présentation en ligne).
  7. Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne, ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, p. 40
  8. Patrick Périn et Gaston Duchet-Suchaux, Clovis et les mérovingiens. Collection Historia, éditions Tallandier, p. 98
  9. a b c d e f et g Dournel 1879.
  10. Charte de Péronne de 1209.
  11. Louis XI de Jean Favier chez Fayard, p. 440-441.
  12. de Sousa 2009.
  13. « Plan of Peronne carried by assault on the 26th june 1815. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  14. « A) Carte du siège de Péronne gravée par A. Martin. Tiré de "L'histoire de la guerre franco-allemande 1870-71" par Amédée Le Faure, Député de la Creuse, Paris. B) Plan des fortifications de Péronne », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  15. « Plan : Armement des fortifications de Péronne, 1875 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  16. M. A. Rey, « Tableau : Péronne après le bombardement (février 1871). », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  17. M. A. Rey, E. Souillard, « Tableau : Péronne après le bombardement (1870-1871) », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  18. Lithographie J. Quentin, « Péronne et environs (carte après 1889) », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  19. A. Rey, « Dessin : Vue générale de Péronne prise du chemin de fer », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  20. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  21. Journal officiel du 25 août 1919, p. 9129.
  22. « Communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ).
  23. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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  73. Yvan Brohard et Jean-François Leblond, Légendes de Picardie tome 3, Amiens, Martelle Editions (ISBN 978 287 890 103 0)
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