Montdidier (Somme)

Montdidier | |||||
![]() L'hôtel de ville et son beffroi haut de 48 m. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Montdidier (chef-lieu) |
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Canton | Roye | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Roye | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Carpentier 2014-2020 |
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Code postal | 80500 | ||||
Code commune | 80561 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montdidériens | ||||
Population municipale |
6 274 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 499 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 38′ 55″ nord, 2° 34′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 55 m Max. 113 m |
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Superficie | 12,58 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France Géolocalisation sur la carte : Somme Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | ville-montdidier.fr | ||||
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Montdidier est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Montdidier est située dans la région du Santerre, à mi-chemin entre Amiens (au nord-ouest) et Compiègne (au sud-est), sur la D 935, et à mi-chemin entre Rosières-en-Santerre et Saint-Just-en-Chaussée.
Géographie physique[modifier | modifier le code]
Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]
Dans les parties élevées de la commune, le sol est composé de couches argileuses de limon des plateaux, souvent mélangé de silex sur les premières pentes des vallées. En bas des pentes, sur la vallée des Trois Doms, on trouve des dépôts argileux ou argilo-siliceux. En fond de vallée, le sol est formé d'alluvions modernes très souvent tourbeuses.
Le sous-sol est partout crayeux. La craie, qui affleure partout sur les pentes, s'enfonce sur une épaisseur de plus de 70 mètres[1].
Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]
Le relief de la commune est très accidenté, coupé par la vallée des Trois Doms et par de profonds ravins. Les deux principaux prennent naissance aux environs de Fignières et de Faverolles pour se terminer au nord et au sud de Montdidier à la vallée des Trois Doms.
La ville est construite à l'extrémité ouest du plateau, limité par les trois vallées. Au nord et à l'ouest de la ville, le plateau est très escarpé. En plusieurs endroits, il est complètement à pic.
À l'est, s'étend une plaine fertile qui se prolonge jusqu'à la Somme, c'est le Santerre[1].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune de Montdidier est arrosée par la rivière des Trois Doms, affluent de l'Avre. Cette petite rivière, qui prend sa source à l'ouest de la commune, serpente au pied de la colline où a été construite la ville. Elle a un débit très faible, en été[1].
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat de la commune est tempéré océanique, avec vents dominants d'ouest, sud-ouest et nord-ouest.
Géographie humaine[modifier | modifier le code]
Urbanisme et aménagement du territoire[modifier | modifier le code]
La ville de Montdidier est presque entièrement détruite en 1918. Elle est reconstruite dans l'entre-deux-guerres et son patrimoine religieux en partie restauré.
Après la Seconde Guerre mondiale, la ville connaît une expansion par la construction de lotissements à la périphérie.
Montdidier inaugure le premier parc éolien public en 2007[2].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Montdidier occupe une position carrefour entre Compiègne et Amiens et entre Saint-Just-en-Chaussée et Albert ou Péronne ou Roye.
- Montdidier est située sur la voie ferrée reliant Amiens à Compiègne desservie par des T.E.R.
- Montdidier est un carrefour routier où se croisent les routes suivantes :
- r. d. 26 reliant Ailly-sur-Noye à Montdidier ;
- r. d. 929 reliant Albert à Saint-Just-en-Chaussée ;
- r. d. 930 reliant Crévecœur-le-Grand à Roye ;
- r. d. 935 reliant Amiens à Compiègne.
Transports en commun routiers[modifier | modifier le code]
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (lignes no 41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens ; no 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel ; no 45, Moreuil - Montdidier)[3].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
On trouve plusieurs formes dans les textes anciens pour désigner Montdidier : Montis Desiderii (1079), Mondisderium (1105), Mons Desiderium (1115), Mondisderiense (1147), Mons Desiderii, Mons Didier (1180), Mondidier (1188), Monsdidiers (1195), Le Mont Didier (1302), Montdidier (1314)[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
- Le site est occupé, au moins depuis, l'époque gauloise. Certains historiens pensent que la bourgade peut correspondre à celle nommée « Bratuspance »[4].
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
- Sous Charlemagne, un donjon s'élevait au nord-ouest de la ville, sur l'éperon que forme la falaise calcaire (actuel emplacement du Prieuré). C'est là qu'en 774, le roi des Francs et futur empereur d'Occident aurait retenu prisonnier Didier, père de « Desiderada » (son épouse répudiée) et roi des Lombards. Cet épisode marqua si bien la population que le « mont » où séjourne de force « Didier » donna son nom à la ville, « Montdidier ».
- Au Xe siècle, Heldwide (épouse de Hilduin Ier, comte de Montdidier, vivant vers 948[5] fit construire, à proximité du donjon, l'église Notre-Dame, afin qu'y puissent être vénérées des reliques des saints Lugle et Luglien. Un chapitre de treize chanoines réguliers augustins fut établi mais le relâchement dans l'exercice du service divin imposa une réforme.
- Celle-ci débuta en 1080, le prieuré de Montdidier devait être rattaché à l'Ordre de Cluny avec l'assentiment du roi Louis VI le Gros mais des difficultés surgirent et ce ne fut qu'en 1130, que le prieuré de Montdidier devint bénédictin avec le consentement de Raoul de Vermandois, comte de Montdidier[6].
- Le comte de Montdidier, Raoul de Crépy, veuf de la mère de ses 6 enfants, est excommunié pour avoir répudié sa seconde femme afin d'épouser la veuve du roi de France Henri Ier[réf. nécessaire].
- À sa mort en 1074, il est inhumé dans le tombeau visible dans l'actuelle église Saint-Pierre[7]. Son fils, Simon de Vexin, au bout de trois ans à la tête du plus grand territoire du royaume, lassé de guerroyer contre le roi Philippe Ier, et après être allé consulter, à Rome, le pape Grégoire VII, se résout à céder Montdidier. Ne voulant pas y laisser les restes de son père, il fait vider le tombeau. Mais assister à cette exhumation le perturbe au point qu'il renonce au pouvoir et termine sa vie dans un couvent[8].
- En 1184, Philippe Auguste fait incendier les faubourgs de la ville[9], à l'occasion de sa rivalité avec Philippe d'Alsace, comte de Flandre, pour la possession de l'Amiénois et du Vermandois[réf. nécessaire].
- En 1195, les bourgeois obtiennent du roi l'octroi d'une charte communale[réf. nécessaire].
- En 1472, Montdidier est incendiée par les Bourguignons. Le duc Charles le Téméraire, présent, n'aurait pas fait obstacle à cette exaction et aurait alors dit : « Tel fruit porte l'arbre de la guerre »[10].
- Le roi Louis XI est de passage dans la ville en 1471 ainsi qu'en 1477.
Époque moderne[modifier | modifier le code]
- Administrativement, sous l'Ancien Régime, Montdidier est, dans le Santerre (un des huit pays de Picardie), le siège d'un bailliage et d'une élection[11]. Le lieutenant-général (il y en a, alors, deux autres : un pour la Basse-Picardie et un pour la Haute-Picardie, dépendant tous trois du « lieutenant-général commandant en chef », lui-même relevant du gouverneur de Picardie) responsable du bailliage de Montdidier officie, à la fois, aussi, dans ceux de Péronne et de Roye. Militairement, la place de Montdidier est tenue par un gouverneur (La Picardie est alors défendue par 19 gouverneurs en comptant celui, particulier, du Boulonnais)[12].
- En 1516, le bailliage de Montdidier est institué[réf. nécessaire].
- En 1527, c'est au tour de François Ier de venir à Montdidier[réf. nécessaire].
- 1555, Michel de La Grange, envoyé de Jean Calvin dans le cadre l’extension du protestantisme en France, est arrêté et brûlé vif sur la place du marché de Montdidier, pour avoir distribué à Montdidier des livres où la Réforme est préconisée[13],[14].
- Par un édit de 1575, Henri III crée l'élection de Montdidier[réf. nécessaire].
- Le 15 février 1577, lors des guerres de Religion, la ville de Montdidier se rallie à la Ligue.
- En 1590, les troupes du roi Henri IV menacent la ville, où il entre en 1594 pour y repasser en 1597.
- La population a l'occasion d'assister, en 1625, à la visite de Marie de Médicis, Anne d'Autriche et Henriette-Marie de France, sœur de Louis XIII.
- En 1636, lors de la Guerre de Trente Ans, la ville de Montdidier a été "bloquée" plutôt qu'assiégée par les troupes espagnoles, qui après quelques escarmouches par les citoyens et surtout après leur perte de Corbie après le siège de Corbie, ont cessé de punir la région.
- 1652, pendant la Fronde, la ville se rend au Grand Condé, passé au service du roi d'Espagne.
- À cinq reprises (en 1646, 1647, 1654, 1657 et 1676), Louis XIV est de passage dans la cité.
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
XIXe siècle[modifier | modifier le code]
- 1814-1815, les Cosaques et les Prussiens stationnent à Montdidier à la fin de l'épopée napoléonienne[15].
- Le , Victor Hugo, parti de Compiègne à midi, arrive à 13 heures à Montdidier, qu'il visite rapidement puisqu'il fait une halte à Moreuil, à 18 heures. Il note alors dans son journal : « Vus les églises, le jacquemart. Statue de Parmentier, en habit de l'Institut, une pomme de terre à la main, le tout en bronze y compris la pomme de terre. Décidément pour n'être pas ridicule en bronze, il faut avoir pensé ou combattu »[16].
- À la fin de la guerre franco-allemande de 1870, en 1870 et 1871 , les Prussiens cantonnent dans la ville et soumettent les habitants à de lourdes contributions de guerre. Trois Montdidiérains sont tués et cinq sont blessés au cours de cette guerre[réf. nécessaire].
- À la fin du XIXe siècle, la ville dispose du téléphone et de l'éclairage public au gaz[17].
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
En septembre 1914, un commando allemand chargé de faire sauter le pont d'Oissel, traversa la ville, à bord de véhicules à moteur[réf. nécessaire].
Après les combats indécis de 1914, le front est stabilisé en 1915 sur une ligne située entre Montdidier et Roye[18]. Jusqu'à la retraite allemande du 17 août 1917, Montdidier subit des bombardements allemands
Dans le cadre de la Bataille de Picardie, du 8 au , la ville est située dans le champ de la Bataille d'Amiens, qui s'étendait d'Albert à Montdidier de part et d'autre de la Somme, qui a permis sa libération par la Ire armée française. Le 27 mars 1918, la ville est à nouveau bombardée et reprise par les Allemands, évacuée par la plupart de ses habitants. L'occupation est très dure pour ceux qui restent, la ville est livrée au pillage, les habitants vivent dans les caves[19].
Le , l'offensive alliée qui se poursuivra jusqu'à l'Armistice reprend la poche de Montdidier, libérée le par le général Debeney
Lors de la Première Guerre mondiale, Montdidier, comme toutes les localités de l'Est du département, déplore une destruction presque totale[20],[21],[22],[23],[24],[25], n'épargnant nullement ses édifices les plus anciens et les plus remarquables. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 dès le [26], et fait partie des 22 communes décorées de la Légion d'honneur au titre de la Première Guerre mondiale, avec la citation suivante à l'ordre de l'armée : « Vaillante cité dont la guerre a fait une martyre. Après avoir subi plus de deux années le feu des canons ennemis, a connu tour à tour les joies de la délivrance et l'horreur d'une occupation brutale. Position importante et âprement disputée a subi une destruction totale payant de sa ruine la victoire de la Patrie[27] ».
Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]
La reconstruction de la ville a lieu principalement entre 1918 et 1931[28],[29].
Galerie photographique[modifier | modifier le code]
La place de l'Hôtel-de-Ville, avant la Première Guerre mondiale
Ruines de la rue d'Amiens à la fin de la Première Guerre mondiale
Les lignes de front durant l'Offensive des Cent-Jours.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle étaît depuis 1793 le chef-lieu du canton de Montdidier[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Roye.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La ville était le siège de la petite communauté de communes du canton de Montdidier, crée fin 2000, qui succédait au SIVOM du Canton de Montdidier créé en 1967.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[31], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Grand Roye et du canton de Montdidier », le nouvel ensemble de 24 805 habitants regroupant 62 communes[32],[33]. Les intercommunalités concernées donnent un avis favorable à la fusion[34], ainsi que la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[35].
C'est ainsi qu'est créée la communauté de communes du Grand Roye le [36], dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique de développement durable[modifier | modifier le code]
En 1925 est créée la régie communale de Montdidier, établissement public de proximité qui assure la fourniture et l’acheminement de l’électricité sur le territoire de la ville[41], sans doute dans le cadre de la reconstruction de la ville.
La ville se lance, en 2003, dans une politique de maîtrise de l'énergie, à travers le programme « Montdidier ville pilote en maîtrise de l’énergie ». Les grandes lignes de ce programme sont les suivantes[42] :
- actions de sensibilisation ;
- actions d’information ;
- mise à disposition d’aides financières ;
- aide à la diffusion d’équipements performants ;
- recours aux énergies renouvelables (chaufferie au bois à l’école du Prieuré, réseau de chaleur au bois dans la ville, capteurs solaires photovoltaïques produisant de l’électricité, parc éolien, réhabilitation de logements sociaux équipés de poêles à bois) ;
- actions de maîtrise de l’énergie exemplaires de la part de la collectivité.
En 2008, la régie crée un réseau de chaleur alimentée par une chaufferie biomasse alimentée par des plaquettes de bois produites localement et située entre le collège et le lycée. Ce réseau qui concernant les grands établissements est étendu en 2019 à la zone industrielle de La Roseraie ainsi qu'à à la zone d’activités commerciales, et concerne désormais les particuliers, afin de supprimer à terme 3 500 chaudières et de limiter ainsi la consommation d'énergies fossiles, ttout en permettant des économies substentielles aux abonnés du réseau[43].
Distinctions et labels[modifier | modifier le code]
En mars 2013, Montdidier est classée 57e au classement « solaire » et 154e au classement « biomasse » de la ligue française EnR.
Jumelages[modifier | modifier le code]
À ce jour[Quand ?], il n'existe aucun jumelage.
Population et société[modifier | modifier le code]
Les habitants de Montdidier s'appellent des Montdidériens et Montdidériennes[44].
Démographie[modifier | modifier le code]
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].
En 2016, la commune comptait 6 274 habitants[Note 1], en augmentation de 2,8 % par rapport à 2011 (Somme : +0,27 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
D’après le recensement Insee, de 2007, Montdidier compte 6 012 habitants (soit une diminution de 5 % par rapport à 1999), mais qui recommence à croître, puisqu'il s'établit à 6 201 en 2014.
La commune occupait en 2007 le 1 619e rang au niveau national, alors qu'elle est au 1 457e en 1999, et le 8e au niveau départemental sur 782 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Montdidier depuis 1793. Le maximum de la population est atteint en 1999 avec 6 333 habitants.
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune était relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,9 %) était en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune était supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) était du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était, en 2007, la suivante :
- 48,2 % d'hommes (0 à 14 ans = 20,2 %, 15 à 29 ans = 20,6 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 19,3 %) ;
- 51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 16,9 %, 15 à 29 ans = 16,8 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 28,2 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune abrite[Quand ?] quatre écoles primaires :
- Yvonne Giroud ;
- Le Prieuré ;
- Victor Hugo ;
- Cardenier ;
- Cité du Nord.
Deux collèges et un lycée complètent[Quand ?] le dispositif éducatif local[50].
Sports[modifier | modifier le code]
Culture[modifier | modifier le code]
- Cinéma Hollyvood Avenue, 2 bis avenue Paul-Doumer - 80 500 Montdidier.
Sociétés savantes[modifier | modifier le code]
- La Société d'études et de recherches historiques et Archéologiques de Montdidier et sa région, fondée le , est une société savante qui a pour objet de faire connaître le passé et le patrimoine local au grand public. Pour cela, des recherches sont engagées dans les archives communales, en bibliothèques, et autour de témoignages d'habitants. La société se consacre aussi à diverses publications et à un bulletin interne bisannuel. Elle organise également tout au long de l'année des sorties, des conférences, des expositions et des visites guidées[réf. nécessaire].
- Cercle Maurice-Blanchard, créé en 1999, pour mettre en valeur le patrimoine et conserver la mémoire des événements qui ont marqué le XXe siècle et celle de l'écrivain et aviateur Maurice Blanchard. Le cercle Maurice-Blanchard publie un bulletin trimestriel et divers ouvrages[réf. nécessaire].
Économie[modifier | modifier le code]
L'activité économique de Montdidier est essentiellement représentée par le commerce, l'artisanat, les services scolaires (écoles maternelles et primaires, collège et lycée) et de santé (hôpital, maison de retraite, médecins, pharmaciens, kinésithérapeute, infirmiers...)[réf. nécessaire].
La commune de Montdidier a mis en place le premier parc public éolien. La ville souhaite devenir « ville pilote » en maîtrise de l'énergie[51].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Malgré la quasi-destruction de la ville à la fin de la Première Guerre mondiale, on peut noter les éléments suivants de son patrimoine, ainsi que de nombreux édifices datant de la Reconstruction[52],[53] :
- Église Saint-Pierre[54],[55],[56], gravement endommagée en 1917-1918, pendant la Première Guerre mondiale[57],[58] et restaurée depuis, de style gothique flamboyant,
Classé MH (1920).
- Église du Saint-Sépulcre[59], de style gothique flamboyant,
Classé MH (1920). Édifiée de 1510 à 1519, gravement endommagée en 1917-1918, pendant la Première Guerre mondiale[60],[61],[62] et restaurée en 1960[63], elle renferme une mise au tombeau du XVIe siècle, en pierre polychrome[64], ainsi que des fonts baptismaux[65], eux aussi du XVIe.
- Un ensemble de six tapisseries de Bruxelles, du milieu du XVIIe siècle, est exposé dans la nef. Ces œuvres du tapissier H. Reydams et classées Monuments historiques, représentent l'histoire de Moïse et des Hébreux[66],[67].
- Vitraux de Jacques Gruber.
- Ruines de l'église Saint-Martin, détruite à la fin de la Première Guerre mondiale. Le dallage primitif est supposé dater du XIVe siècle[68],[69].
- Hôtel de ville[70],[71], édifice reconstruit une première fois en 1899[72] et une seconde fois après les destructions de la Grande Guerre de brique en 1928 en brique, sur les plans des architectes Charles Duval et Emmanuel Gonse, en style néo-régionaliste flamand, après les destructions de la Première Guerre mondiale[73],[74].
- Les sculptures en béton de la façade, dues à Raymond Couvègnes. La salle d'honneur es décorée dans le style Art déco, par le peintre Maurice Pico.
- « Jean Duquesne[75] », le jaquemart en bois, sculpté en 1875, initialement placés dans le beffroi[76] détruit en 1918, est déposé à l'entrée de la salle du conseil.
Inscrit MH (2003).
- Le Prieuré (autrefois Salle du Roy), rue Saint-Pierre, construit à l'emplacement du donjon médiéval : l'édifice d'origine, qui est détruit lors de la Première Guerre mondiale, est reconstruit vers 1930. Le bâtiment actuel, qui avait fonction de palais de justice, est devenu le Centre des impôts en 1965[77],[78] ;
- La Caisse d'Épargne, élégant petit édifice (XIXe siècle) reconstruit après les destructions de la Première Guerre mondiale[79] et rénové en 2008.
- Site industriel Delahaye Seynhaeve (Delsey) 15 grande rue de l'Abreuvoir, qui comptait en 1962 plus de 100 salariés, du milieu du XXe siècle[80].
- Site industriel Amson Gaston, puis Amson et Fils, 6 rue du Général Leclerc, datant initialement de 1843, totalement reconstruite en 1921 sur des plans de l'architecte Th. Morel. En 1939, l'entreprise comptait 95 salariés et plus de 200 en 1962[81].
- La statue d'Antoine Augustin Parmentier est érigée sur la place Parmentier (entre l'hôtel de ville et l'église Saint-Pierre) et non dans la rue Parmentier (qui prolonge dans l'autre sens la rue Gambetta). Elle remplace une première statue[82],[83] érigée en juin 1848, œuvre de Dominique Molknecht qui est détruite lors du bombardement du [84]. La statue actuelle[85], en bronze, due à Albert Roze, est inaugurée en 1931. Elle mesure 2,50 mètre de haut et pèse 800 kg ;
- Le monument aux morts, édifié en 1923, situé place de la République, de forme pyramidale, est l’œuvre des architectes parisiens André Japy et Albert Tord[86]. Les deux statues, « Les deux générations », qui encadrent le monument, sont l’œuvre d'Albert Roze[87].
- Le monument aux 212 aviateurs français tombés dans le ciel de Picardie lors de la Bataille de France en mai-juin 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale.
- Cimetière militaire allemand
- Nécropoles nationales[88]
- Promenade du Prieuré, aménagée à l'emplacement du jardin des moines. Flanquée de six rangée de marronniers, elle domine la vallée des Trois Doms. À son extrémité, est placée, en 1931, une table d'orientation, don du Touring club de France.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Elles sont attestées par un sceau de la commune datant de 1308 et conservé aux Archives nationales, à Paris[89].
« Urbs cultissima » (ville très cultivée).
« Vaillante cité dont la guerre a fait une martyre. Après avoir subi plus de deux années le feu des canons ennemis, a connu tour à tour les joies de la délivrance et l'horreur d'une occupation brutale. Position importante et âprement disputée a subi une destruction totale payant de sa ruine la victoire de la Patrie. »
« Déjà citée et décorée de la croix de chevalier de la Légion d'honneur pour son magnifique comportement en 1914-1918, s'est montrée digne de son glorieux passé au cours des événements de 1939-1945. En dépit des destructions et des représailles, a fait preuve du plus grand courage et du meilleur esprit de résistance, prenant une part essentielle à l'heure de la Libération au succès des forces alliées opérant sur son territoire. » |
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Frédégonde, née en à Montdidier en 545, reine de Neustrie ;
- Payen de Montdidier[pourquoi ?], l'un des fondateurs de l'Ordre du Temple[réf. nécessaire] ;
- Robert Le Coq, né à Montdidier vers 1310 et mort en 1370, évêque de Laon, partisan de Charles le Mauvais ;
- Aubry de Montdidier, chevalier français qui aurait vécu au XIVe siècle, dont la légende rapporte qu'il fut assassiné près de Montargis par un de ses compagnons d'armes, Richard de Macaire. C'est le chien de la victime qui permit de découvrir le meurtrier. Cet événement, s'il n'est pas de pure invention, aurait probablement eu lieu plus tôt car Albéric de Trois-Fontaines, qui vécut un siècle plus tôt — au début du XIIIe siècle — en fit déjà mention. Ce fait légendaire donna lieu à plusieurs représentations iconographiques et à plusieurs récits écrits ;
- Jean Fernel, né à Montdidier en 1497, décédé en 1558, médecin du roi Henri II en 1556, également astronome ;
- Adrien de La Morlière, né à Montdidier en 1560, mort en 1639), , chanoine de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens, historien de la ville d'Amiens ;
- Antoine Trouvain (1658-1708), artiste peintre né à Montdidier[réf. nécessaire] ;
- Claude Capperonnier, né à Montdidier le , philologue, titulaire de la chaire de grec au Collège royal ;
- Louis-François Daire, (1713-1792), passe son enfance à Montdidier, avant de devenir moine et érudit, spécialiste de la langue et de l'histoire picardes, plus connu sous le nom de père Daire ;
- Jean Capperonnier, né à Montdidier le , bibliothécaire, philologue, titulaire de la chaire de grec au Collège royal, membre de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres ;
- Antoine Parmentier, né à Montdidier le [92], pharmacien militaire et agronome qui promeut, en Europe, l'utilisation de la pomme de terre sous différentes formes et en complément du blé ;
- Édouard-François-Marie Bosquillon, né à Montdidier le , médecin et helléniste, titulaire de la chaire de grec au Collège royal ;
- Jean-Augustin Capperonnier, né à Montdidier en 1745 et mort en 1820, philologue et bibliothécaire ;
- Jean Jacques Antoine Caussin de Perceval, né à Montdidier en 1759, mort à Paris en 1835, orientaliste français, professeur d'arabe au Collège de France, achève la traduction des Contes des Mille et une Nuits commencée par Antoine Galland ;
- Louis Adrien Théodore Thory, général de brigade, né en 1759 à Montdidier, mort en 1826 ;
- Pierre de Luxembourg-Elisabeth-Luglien Cousin de Beaumesnil, né le à Montdidier, mort le , président du tribunal de 1re instance de Montdidier, maire de la ville en 1791 ;
- Antoine-Victor-Barthélémy Chandon, né en 1784 à Montdidier, tué lors de la bataille de Waterloo en 1815, colonel d'artillerie ;
- Edouard Rioult, né à Montdidier en 1790 et mort en 1855, peintre de l'École romantique ;
- Pierre Galloppe-Donquaire, né à Montdidier le , mort au Vésinet, le , écrivain, connu par son nom de plume Cléon Galoppe d'Onquaire, à qui l'on doit des pièces de théâtre et des Chroniques montdidériennes publiées dans la presse locale, biographies sur des personnages célèbres de Montdidier.
- Il vit à Amiens et à Assainvillers de 1845 à 1858, puis s'installe au Vésinet. Son œuvre n'est pas passée à la postérité[réf. nécessaire] ;
- Victor Cauvel de Beauvillé, né le , mort le à Montdidier. Licencié en droit, substitut au tribunal de Montdidier en 1841, historien de la ville de Montdidier, bienfaiteur de la ville d'Amiens à laquelle il fait don de l'hospice Saint-Victor, maison de soin pour les aveugles[réf. nécessaire] ;
- Louis-Lucien Klotz[93] (1868-1930), maire d'Ayencourt le Monchel, conseiller général du canton de Rosières-en-Santerre, député de la Somme (circonscription de Montdidier) de 1898 à 1925, puis sénateur de 1925 à 1928, plusieurs fois ministre des Finances et ministre de l'Intérieur ;
- Maurice Blanchard, né à Montdidier en 1890 et y meurt en 1960, ingénieur aéronautique et poète lié au surréalisme ; une rue de la ville ainsi qu'une stèle place Faidherbe commémorent son nom ;
- Urbain Wallet, (1899-1973), footballeur international français y est né ;
- Jimmy Casper, né à Montdidier en 1978, coureur cycliste.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Victor Cauvel de Beauvillé, Histoire de Montdidier (trois volumes), 1857, réédition 1875.
- L. Meusnier, Montdidier et ses environs, 1911, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1988 (ISBN 2-87760-793-3)
- Jules Mollet, Montdidier, Géographie historique et statistique de l'arrondissement - Dictionnaire historique des communes, 1889, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1992 (ISBN 2 - 87 760 - 909 - X)
- Paul Roger, pages 259 à 266 in Tome II de Histoire des Cathédrales, Abbayes, Châteaux-forts et Villes de la Picardie et de l'Artois, éd. Duval et Herment, Amiens, 1842 (Réimpression Éditions La Découvrance, 2003), 352 p. - (ISBN 2-84265-206-1)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de la Somme
- Maison de Montdidier
- Gare de Montdidier
- Victor Hugo en voyage
- Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale
- Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site municipal officiel
- Office du Tourisme
- Mémoire de Montdidier
- Montdidier sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune », Recensement général de la population de 2014, INSEE, (consulté le 29 mai 2018).
- Carte spéciale des régions dévastées : 21 SE, Montdidier [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Notice géographique et historique sur la commune de Montdidier, rédigée par M. Loeuillot, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme
- « Montdidier va inaugurer le premier parc éolien public » (consulté le 4 mars 2013)
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Pages 68 et 118 : La Somme, éd. du Bastion, 160 p., reprint 1994 de 3 petits ouvrages : Guide pittoresque du voyageur en France - 1838, Atlas national - Département de la Somme, La France pittoresque du Nord
- Paul Roger, Histoire des Cathédrales, Abbayes, Châteaux-forts et Villes de la Picardie et de l'Artois, Tome I de , page 337,, éd. Duval et Herment, Amiens, 1842 (Réimpression Editions La Découvrance, 2003) - (ISBN 2-84265-206-1)
- http://santerre.baillet.org/communes/montdidier/v2b/v2b3c01a.php
- Pages 69 et 157 : La Somme, éd. du Bastion
Église Saint-Pierre, Montdidier, Document (feuille de format A4 pliée en 3) réalisé et diffusé gracieusement par l'Office de Tourisme de Montdider - page 78 : P. Lami, « (Résumé de) l'histoire de la Picardie », 326 pages (1825, reprint Les Éditions du Bastion 1998).
- Victor de Beauvillé, Histoire de Montdidier, 1857
- page 199 : P. Lami, « (Résumé de) l'histoire de la Picardie ».
- page 280 : P. Lami, « (Résumé de) l'histoire de la Picardie »
- pages 282-283 : P. Lami, « (Résumé de) l'histoire de la Picardie »
- Victor de Beauvillé, « Histoire de Montdidier : Livre I - Chapitre VIII - Section I », Bibliographie, sur http://santerre.baillet.org, (consulté le 29 mai 2018).
- Paul André Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, vol. 1, Amiens, Typographie de Duval et Herment, , 352 p. (lire en ligne), p. 202 sur Google books.
- Ch. Dumas, Les cosaques à Montdidier : épisode de l'invasion de 1814, Paris, Imprimerie Édouard Blot, , 15 p. (lire en ligne), sur Gallica.
- page 916 : Voyages et excursions (1849 - La Somme et l'Oise) in « Victor Hugo - Œuvres complètes - Voyages », coll. Bouquins, éd. Robert Laffont, Paris, octobre 1987, plus de 1300 pages
- Notice géographique et historique sur la commune de Montididier, rédigée par M. Leulliot, instituteur, 199?, Archives départementales de la Somme
- « La guerre 1914-1918 dans la Somme », sur http://www.accueil-mobilite.fr (consulté le 29 mai 2018).
- Jérôme Jadot, « 8 août 1918 : le jour où l’armée allemande a perdu la guerre : Depuis le mois de mars, la situation s’est modifiée sur le front comme jamais depuis le début de la guerre. Profitant de la paix avec la Russie et voulant frapper fort avant la montée en puissance des Américains, l’armée allemande a déclenché une offensive qui l’a menée jusqu’à la Marne. Mais Français et britanniques ne se sont pas effondrés », sur https://www.francetvinfo.fr, (consulté le 29 mai 2018).
- Cliché lieutenant-colonel Seauve, Section photographique de l'armée, « Photo : Montdidier. Panorama », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 8, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 29 mai 2018).
- Cliché lieutenant Dupont, Section photographique de l'armée, « Photo : Montdidier. Panorama », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 8, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 29 mai 2018).
- Cliché lieutenant de Preissac, Section photographique de l'armée, « Photo : Montdidier. Ruines », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 8, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 29 mai 2018).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Montdidier. Rue d'Amiens », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 8, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 29 mai 2018).
- Cliché lieutenant de Preissac, « Photo : Montdidier. Ruines », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 8, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 29 mai 2018).
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- Journal officiel du 25 août 1919, p. 9129.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- Aude Collina, « haute-somme - Fusion des intercommunalités: une dette en guise de dot : Des intercommunalités doivent se marier, charriant leurs dettes, qui varient de quelques dizaines d’euros par habitant à 700€, avec une mention hors catégorie pour Moreuil », Le Courrier picard, édition Albert et environs, (lire en ligne).
- Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « haute-somme - La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, édition Péronne et sa région, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- Cécile Latinovic, « Le Grand Roye de 2017 se prépare : La fusion des communautés de communes aura des conséquences : piscine, présidence… Zoom », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- Source : Les maires de Montdidier sur FranceGenWeb
- « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le 21 février 2009)
- « Isabelle Carpentier élue à Montdidier : Après deux mandats, Catherine Quignon-Le Tyrant a perdu face à son opposante Isabelle Carpentier qui l’emporte haut la main », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le 28 mai 2018) « Co-gérante d’un garage à Montdidier, Isabelle Carpentier se présente pour la première fois à une élection. Âgée de 52 ans, elle mène une équipe « apolitique ».
- Aude Collina, « Piscine: le conseil municipal de Montdidier fait marche arrière : L’équipe d’Isabelle Carpentier s’initie aux rouages de la politique. Lundi 26 mars, elle est revenue sur sa décision au profit de la voie diplomatique », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le 28 mai 2018).
- « Historique », Qui sommes-nous ?, sur http://www.regiecommunaledemontdidier.fr (consulté le 28 mai 2018).
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- Armand Prin, « La régie électrique voit grand : Le réseau de chaleur s’étendra dès mars - Une extension de 5 km, une opération de 6 millions d’euros », Le Bonhomme picard, édition Montdidier Roye, no 3538, , p. 7.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
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- lire en ligne sur reporterre.net.
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- Gilbert Louis Bellan, « Aquarelle; Fusain; Gouache : Montdidier (Eglise St-Pierre) », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 28 mai 2018).
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- Cliché Genuys, Section photographique de l'armée, « Photo : Montdidier. Église Saint-Sépulcre », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 8, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 28 mai 2018).
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- Cliché Carl Dreyfus, Section photographique de l'armée, « Photo : Montdidier. Eglise Saint-Sépulcre », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 8, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 28 mai 2018).
- « L’église Saint-Sépulcre de Montdidier malmenée par l’Histoire : Les grands conflits de l’humanité ont conduit à l’édification de trois églises à Montdidier. Destruction, reconstruction, Saint-Sépulcre est un tonneau des Danaïdes », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le 29 mai 2018).
- « Groupe sculpté : La Mise au tombeau », notice no PM80000918, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Fonts baptismaux », notice no PM80001486, base Palissy, ministère français de la Culture.
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- « Tenture murale (6 pièces) : La Sortie d'Egypte, Moïse faisant jaillir l'eau du rocher, L'Adoration du Veau d'or, La Manne dans le désert, Le Passage de la mer Rouge, Les Hébreux enlevant les vases des Egyptiens », notice no PM80000928, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Aurélien Marty, Étude sur l'église Saint-Martin, brochure de 50 pages.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 221 (ASIN B000WR15W8).
- Editions. Laussedat (héliotypie, Châteaudun), « Héliothypie : Montdidier (Somme) - Hôtel de ville. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, xixe siècle (consulté le 29 mai 2018).
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- « A) Montdidier - Le nouvel hôtel de ville (1899) (Extrait de "France-Album" par Karl B) Montdidier (Somme) - Hôtel de Ville inauguré le 14 mai 1899. Imp. Allart, 1 rue de la Croix-Bleue, Montdidier. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le 29 mai 2018).
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- « Jacquemart : Jean Duquesne », notice no PM80005858, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « A) Montdidier - Hôtel de ville. A. Villemont B) Montdidier - Jean Duquesne et sa famille "Les marteaux dans les mains, il dit l'heure aux humains…". Photo E. Galland C) Montdidier - Hôtel de Ville. Imp. Allart à Montdidier », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le 29 mai 2018).
- Page 9 « Terres de Parmentier » - Guide d'accueil et de tourisme, éd. Office de Tourisme de Montdidier, ses environs - 28 pages (diffusé gracieusement en janvier 2008)
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- « Usine de maroquinerie Delahaye Seynhaeve », notice no IA00076644, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Usine de maroquinerie Amson Gaston, puis Amson et Fils », notice no IA00076645, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Gravure : Souvenir du centenaire de Parmentier célébré à Montdidier du 26 avril au 9 mai 1886. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le 29 mai 2018).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Montdidier. Place de la Croix bleue : statue de Parmentier », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 8, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 28 mai 2018).
- Cliché lieutenant de Preissac, Section photographique de l'armée, « Photo : Montdidier. Place de la Croix bleue et rue d'Amiens (à droite). (A gauche socle de la statue de Parmentier) », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 8, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 28 mai 2018).
- « Groupe sculpté : Antoine Parmentier donnant une pomme de terre à un paysan », notice no PM80005857, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et de la guerre de 1939-1945 », notice no IA80000064, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Haut-relief (2) : poilus appuyés sur leur fusil », notice no IM80000044, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Cliché Darnault, Section photographique de l'armée, « Photo : Montdidier. Cimetière militaire : tombes musulmanes », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 8, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1916 (consulté le 28 mai 2018).
- Demay, Sceau des Archives de l'Empire, no 11 212
- (fr) « Armes de la commune de Montdidier d'après Victor de Beauvillé dans son Histoire de Montdidier »
- Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart
- Ludovic Baillet, « Antoine Augustin Parmentier » (consulté le 17 août 2008)
- « Louis-Lucien Klotz », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.