Flixecourt

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Flixecourt
Flixecourt
La mairie.
Blason de Flixecourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Nièvre et Somme
(siège)
Maire
Mandat
Patrick Gaillard
2020-2026
Code postal 80420
Code commune 80318
Démographie
Gentilé Flixecourtois
Population
municipale
3 245 hab. (2021 en augmentation de 2,37 % par rapport à 2015)
Densité 274 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 00′ 49″ nord, 2° 04′ 55″ est
Altitude Min. 6 m
Max. 105,3 m
Superficie 11,84 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Flixecourt
(ville-centre)
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Flixecourt
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Flixecourt
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Flixecourt
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Flixecourt
Liens
Site web http://mairieflixecourt.fr

Flixecourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située à mi-chemin entre Abbeville et Amiens sur la RN 1 (actuelle RD 1001), Flixecourt est une ville-rue édifiée sur les deux coteaux de la Nièvre, affluent de la Somme.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le terrain de la commune est à dominante calcaire, argileux en bas de la côte sud. Dans la vallée, le sol est tourbeux à l'ouest[1].

Le relief de la commune est celui d'une vallée encaissée, encadrée de chaque côté par une colline. La vallée offre également un paysage de marais façonnés par l'homme[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Nièvre, affluent de la rive droite de la Somme traverse la commune d'est en ouest. Le canal de la Somme et la Somme traversent la commune au sud-ouest. Il est alimenté par des sources situées sur le territoire communal[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Flixecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Flixecourt, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 3 646 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,2 %), forêts (24,5 %), zones urbanisées (13,6 %), prairies (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 454, alors qu'il était de 1 360 en 2014 et de 1 298 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Flixecourt en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) très inférieure à celle du département (1,5 %) etr’ à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,3 % en 2014), contre 55,7 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Flixecourt en 2019.
Typologie Flixecourt[I 1] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 90,3 88,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 1,5 9,7
Logements vacants (en %) 9,2 10,2 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

  • La commune est traversée par la route départementale 1001 qui relie Amiens à Abbeville.
  • la localité est desservie en 2019 par les lignes de bus du réseau Trans'80 (axe Abbeville - Flixecourt - Amiens, ligne no 17), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune prendra les noms de Flessicort en 1110 ; Flescicort en 1139 ; Flessicourt en 1146 ; Flescicurt en 1147 ; Flessicurt en 1151 ; FlexicurtisFrixicuriæ en 1157 ; Flexicort en 1239 ; Fleschicourt en 1248 ; Flixicourt en 1270 ; Flessicuria en 1275 ; Flissicourt en 1301 ; Flechicourt en 1313 ; Flexicourt en 1479 ; Flixcourt en 1507 ; Flixecourt en 1507 ; Fliscourt en 1521 ; Flichecourt en 1567[18].

Il y a plusieurs versions quant à l'origine du nom de la commune.

Les habitants assignaient à Flixecourt une origine française, tirée selon eux de la tour de l'église qui se termine par une flèche très courte, d'où serait venu Flèchecourte, puis Flichecourt et enfin Flixecourt. Cependant la flèche de l'église, qui fut renversée par de très forts vents, était proportionnée à l'ensemble de l’édifice[Note 4]

Plus conforme aux connaissances actuelles, Flixecourt serait un terme de formation germano-romane. Le suffixe « court », serait un dérivé du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme puis un village. Le préfixe « Flixe » serait lui un dérivé du nom germanique d'un des propriétaires du lieu après les Invasions barbares des Ve siècle et VIe siècle[19].

Une autre explication est moins convaincante : le nom de Flixecourt serait emprunté à la langue latine et tirerait sa signification de sa position topographique. Dans les chartes du XIIe siècle, on utilisait les deux mots Flexi-Curia pour désigner un endroit bâti entre deux collines sur un terrain formant une courbe. La locution Flexi-Curia aurait alors dérivé en Flixecourt au fil des siècles.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Des monnaies romaines, des casques, des épées et des tombeaux en pierre ont été trouvés en grande quantité. Ils suggèrent que Flixecourt a été le siège d'une « villa romaine. »[1]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La motte castrale de Flixecourt était située près des moulins sur la rive gauche de la Nièvre. Le vieux château, construit sur la motte, disparaît à la fin de l’Ancien Régime. La motte castrale a été arasée en octobre 2020[20].

La seigneurie de Flixecourt fut, au XIIe siècle, un fief de la châtellenie d'Amiens. En 1145 est créé à Flixecourt un prieuré dépendant de l'Abbaye Saint-Lucien de Beauvais, il bénéficiait de la totalité de la dîme collectée dans le village[21].

Le village est constitué en commune par une charte communale accordée par Renaud d'Amiens, seigneur de Flixecourt, avant 1205, année où le mayeur et les échevins créent une maladrerie[22] pour permettre aux lépreux, en route pour l'hospice des Frères du Val, de passer la nuit.

Par alliance, le fief de Flixecourt fut ensuite partagé entre la famille de Louvencourt, puis entre la famille de Fieffes. Ces derniers y firent construire un prieuré, dont ils confièrent la gestion, comme il était d'usage, au vidame de Picquigny. Le village qui s'établit à cet endroit comptait 140 feux, selon un pouillé de 1301, à l'aube de la guerre de Cent Ans[1].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1504, le village de Flixecourt est pillé par les Anglais[21]. En 1548, Flixecourt ne comptait plus que 40 feux.

En 1545, Charles d'Ailly obtient du roi la création d'un marché hebdomadaire ; privilège reconduit au bénéfice de son successeur, Louis d'Ailly, en 1567. En 1603, un grave incendie a détruit la moitié du village[21]. L'église, que l'on peut voir aujourd'hui, a été édifiée en 1721.

« En 1575, le vidame d'Amiens, seigneur de Flixecourt, réglait la justice de Flixecourt avec les mayeur et échevins, auxquels étaient attribuées la connaissance des cas civils en roture, saisines, etc[21] »

Des vestiges d'un château ont été retrouvés près de l'emplacement actuel de l'église. Ce château est mentionné dans un acte notarial de 1618, par lequel le seigneur, Philibert-Emmanuel d'Ailly, accorde l'édifice en viager à un certain Louis de la Massonière, à charge pour lui de financer les réparations. À la veille de la Révolution française, le château appartenait aux Croquoison de la cour de Fieffes[1].

Vers cette époque, une proto-industrie existe : on exploite la tourbe et on travaille au peignage de la laine.

En 1729, La dîme était perçue pour 2/3 de son montant par le prieur de Flixecourt et le dernier tiers par le curé de la paroisse[21].

En 1743, est construite une école pour jeunes filles, confiée à des religieuses de la Providence de Rouen[23].

En 1744, 1748 et 1751, des inondations de la Nièvre font des ravages considérables au village[21].

Circonscriptions d'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Flixecourt était une paroisse du doyenné de Vignacourt, archidiaconé et diocèse d'Amiens. Sur le plan civil et militaire, elle relevait de la prévôté de Beauquesne et du bailliage d'Amiens jusqu'en 1748, puis du bailliage et siège présidial d'Amiens ; élections de Doullens et d'Abbeville, en partie, intendance de Picardie[21].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Le château, construit par Louis de la Marsonnière en 1598, est en ruines à la Révolution[21]. Appartenant à la famille De Crocquoison en 1775[24], une demeure le remplaçant est construite dans le prolongement de la route de Bourdon[25] qui deviendra le Château Hesse.

Après la Révolution française, ce sont deux sœurs de la Sainte Famille qui assurent l'enseignement des jeunes filles à Flixecourt[26].

En 1815, on dénombre deux moulins à eau et deux moulins à vent.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le chemin de fer est à l'origine du développement industriel de Flixecourt et de ses environs. Le est mise en service la section d'Amiens à Abbeville de la ligne Amiens - Boulogne-sur-Mer, puis, le , la ligne de Canaples à Longroy - Gamaches avec une gare à Flixecourt comprenant des voies de service et embranchement particulier[27].

Horaires de la ligne de Canaples à Longroy - Gamaches en 1890.

Naissance et développement de l'industrie textile[modifier | modifier le code]

Ancienne manufacture des frères Saint.

C'est la découverte d'une fibre nouvelle, le jute, qui change le destin de la ville et de toute la région. Grâce à l'industrie textile, la commune connaît un doublement de sa population au cours du XIXe sièclee. Cette forte croissance a entraîné une extension du tissu urbain par la construction de cités ouvrières.

Vers 1840, les Saint, négociants en toile d'emballage établis à Rouen, découvrent cette toile importée des Indes et procèdent à des essais de tissage mécanique (1855-56). La machine, une fois mise au point, est installée à Flixecourt. Les patrons font venir des ouvriers écossais pour démarrer l'exploitation. En quelques décennies, le nombre d'employés, de quelques dizaines au début, explose.

Année Ouvriers et salariés Nb broches produites
1900 7 200 46 000
1913 14 000 65 000
1938 7 000 85 000
1952 5 000 174 500

L'usine est électrifiée dès 1907. La ville appartient dans les faits à la famille Saint, qui organise l'habitat des employés (premiers lotissements vers 1870), installe l'eau courante, propose l'électricité aux habitants, et met en place des commerces coopératifs (La Prévoyance), une « école industrielle » et des services sociaux (pharmacie, crèche en 1935, maternité en 1938)[27],[28].

Les usines connurent divers mouvements sociaux, particulièrement au moment de la crise de 1934-1936, mais conservèrent une compétitivité jusqu'en 1952.

Déclin et fermeture des usines Saint Frères[modifier | modifier le code]

Cette année-là, la toile industrielle connaît une crise de débouchés avec le développement des emballages en polymère qui fait s'effondrer en quelques années la demande en Europe. Les Saint mettent en vente les logements ouvriers. Les primes de compensation octroyées par les gouvernements successifs ne permettront pas une reconversion des emplois. De reventes (acquisition par la famille Willot en 1969, rachat de nouveau par Boussac-Saint Frères en 1982) en dépôts de bilan (banqueroute d'Agache-Willot en juin 1981), l'industrie poursuit son déclin jusqu'en 2004.

L'entreprise, qui embauchait près de 1 000 salariés, est ainsi liquidée en 1981. Bernard Arnault, le repreneur, achève ce qui reste de l'industrie textile, donnant au secteur le surnom de vallée de la misère[29].

La mise en service de l'Autoroute A16 (France) et de la sortie 21 à Flixecourt permettent à la ville de bénéficier d'un rebond économique, et de développer ses équipements tels que Le Chiffon rouge, la patinoire, le skate-park et de regagner des habitants[29].

En 2004, débute la production de l'usine DEFIAL (aujourd'hui BIGARD) de Flixecourt qui fabrique des produits élaborés à base de viande (steak haché, viande sous vide, tomates farcies) et emploie en 2008 près de 250 personnes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme, en région Hauts-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1988 de la première circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Picquigny [30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton de Flixecourt.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était le siège de la communauté de communes du Val de Nièvre et environs, créée le .

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.

Dans ce cadre, la petite communauté de communes de l'Ouest d'Amiens (CCOA) n'atteignant pas le seuil requis devait fusionner avec une autre, et le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyait que ce serait avec celle du Val de Nièvre et environs[31].

Cette fusion est intervenue le , formant la communauté de communes Nièvre et Somme, dont Flixecourt est désormais le siège.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de 2014 dans la Somme, la liste PCF menée par le maire sortant René Lognon est la seule candidate, elle est donc élue en totalité, par 1 226 voix.
Lors de ce scrutin, 36,95 % des électeurs se sont abstenus et 16,94 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[32].

Lors des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste PCF menée par le maire sortant Patrick Gaillard — qui avait succédé en 2016 à René Lognon après sa démission — est la seule candidate, elle est donc élue en totalité par 654 voix.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 68,27 % des électeurs se sont abstenus et 12 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[33].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1808 1821 Louis Croquoison de La Cour de Fief   Ancien officier d'infanterie. Propriétaire.
    Alexandre-François-Joseph de la Derière   Ultérieurement nommé commissaire de police à Constantine[34]
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1944 Étienne Dubourguier Radical Artisan maçon,
Conseiller général de Picquigny (1926 → 1940)
mai 1945 mars 1965 Eugène Leclercq Radical Médecin
Conseiller général de Picquigny (1945 → 1964)
mars 1965 mars 1989 Roger Godard[35] PCF Instituteur
mars 1989 mars 2016[36] René Lognon[37] PCF Agent de maitrise
Conseiller général de Picquigny (1994 → 2015)
Conseiller départemental de Flixecourt (2015 → )
Président de la CC Val de Nièvre ( ? → 2016)
Président de la CC Nièvre et Somme (2017 → )
Démissionnaire
mars 2016[38],[39] En cours
(au 8 janvier 2023[40])
Patrick Gaillard PCF Informaticien à l'INSEE Amiens
Vice-président de la CC Nièvre et Somme (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[41]

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Flixecourt a obtenu en 2010 le trophée de la ville la plus sportive de Picardie[42].

Jumelages[modifier | modifier le code]

  • Drapeau de la France Puyoô (France) depuis 2012, autre ville marquée par l'entreprise Saint-Frères[43].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement et petite enfance[modifier | modifier le code]

  • Le groupe scolaire Jacques-Prévert accueille l'école maternelle, qui compte en 2021 l’une des rares classes destinées aux moins de 3 ans dans la Somme[44].
  • Le groupe scolaire Hector-Malot abrite l'école élémentaire.
  • La cité scolaire publique Alfred-Manessier constituée d'un collège classé Réseau d’éducation prioritaire (REP) et d'un lycée professionnel préparant à un bac Vente et commerce et un Accompagnement soins et services à la personne (ASSP) ainsi qu’au CAP Production et service en restaurations, accueillent les élèves pour la suite de leur scolarité. Ceux-ci étaient 440 environ à la rentrée 2022-2023[45]. Son internat d’excellence est reconstruit en 2022/2023[46]. Le collège dispose d'un orchestre[47].
  • La maison familiale rurale (MFR) de Flixecourt propose notamment un BTS « SP3S » (service et prestation des secteurs sanitaire et social)[48].
  • L'école primaire et le collège privés Notre-Dame complètent le dispositif pédagogique local[49].

Par ailleurs, une crèche, construite par la ville en 2017 et gérée par l'intercommunalité, est agrandie en 2023[50],[51].

Solidarité et emploi[modifier | modifier le code]

Le guichet emploi, créé en 1999 par la commune dans le contexte de la chute de Boussac Saint-Frères et les vagues de licenciement qui ont suivi, équipement repris depuis par l'intercommunalité, accueille les chômeurs et les accompagne dans la recherche d'emploi en leur évitant d'avoir à se rendre dans les bureaux de Pôle Emploi à Doullens ou à Amiens, ou attendre une permanence[52].

Une antenne du secours populaire français ouvre en février 2021 à Flixecourt[53].

Santé[modifier | modifier le code]

Le Château blanc accueille un foyer de vie pour adultes présentant des troubles psychiques[54]

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

La commune compte de nombreux équipements sportifs : un terrain de football synthétique, une patinoire, un dojo, une salle de tennis de table, des terrains de paddle et de tennis, un skate park, ainsi qu'une plaine de loisirs et un parcours santé, aménagés en 2021[55],[42]...

La patinoire l'Iceberg a été mise en service en 2014. Sa surface de glisse est changée en 2023[51],[56].

La communauté de communes a réalisé en 2021 un centre aquatique, l'Aqua N & S de Flixecourt, et envisage la création d'un bassin extérieur[57],[58].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].

En 2021, la commune comptait 3 245 habitants[Note 5], en augmentation de 2,37 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2181 1671 4271 4991 6401 7141 7291 7741 704
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6151 8031 8811 9532 0072 0912 1552 3862 892
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2643 4543 7313 0913 1002 9502 8222 9613 137
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 2853 4593 5463 2762 9312 9783 0793 1053 222
2014 2019 2021 - - - - - -
3 1893 2373 245------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le village comptait 675 habitants en 1698, 698, en 1726, 705, en 1772[21].

L'installation de l'industrie textile à Flixecourt, avec les « Éts Saint Frères », a marqué la ville de façon indélébile, et la démographie traduit la croissance et le déclin de cette activité. Les habitants de Flixecourt sont des Flixecourtois ou Flixecourtoises[62].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • La fête locale a lieu début octobre[63].
  • Le festival du pipasso (la cornemuse picarde) de Flixecourt et Abbeville, la quinzième édition a lieu fin octobre 2022[64].
  • La réderie d’automne, considérée comme la seconde plus importante de la Somme, la 36e édition au eu lieu le [65].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La commune compte plusieurs associations sportives :

  • Le SCF (Sporting Club de Flixecourt). Une association de football évoluant en Départemental 1
  • L'ANBB (Association de la Nièvre de Basket-Ball) : le club regroupe les communes de Flixecourt, Saint-Ouen, Ville-le-Marclet et Domart-en-Ponthieu.
  • Le Hockey Club de Flixecourt.
  • Le Judo Club de Flixecourt.
  • Le club d'escalade.
  • Le Tennis Club Flixecourt, créé en novembre 1991[66].
  • Le club de badminton.
  • Le club de tennis de table de Flixecourt/Ville-le-Marclet.
  • Le club de cyclisme de Flixecourt.
  • L'association de zumba et de gymnastique douce.
  • Le club "Whoops" de moto-cross de Flixecourt.
  • Les Dauphines de Flixecourt - Majorettes.
  • Les Francs Pêcheurs de Flixecourt.

Économie[modifier | modifier le code]

Malgré la disparition de l'activité textile, les activités tertiaires notamment le commerce et l'artisanat se sont quelque peu développées, tout comme les activités d'enseignement, de formation professionnelle et de loisirs. L'échangeur de l'autoroute A 16 par permis la création d'une zone d'activités à proximité.

Un supermarché Lidl est construit en 2023 remplace un ancien Leader Price et un précédent magasin Lidl[67]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église, malgré son absence de clocher classique, peut être aperçue depuis certaines rues de la localité.

La ville possède un patrimoine architectural remarquable, typique de la première révolution industrielle. Malheureusement, l'entretien de tous les édifices n'est pas à la hauteur des finances publiques, les dégradations sont inévitables. Quelques constructions ont pu être préservées en les convertissant en édifices publics.

  • L'imposant château Saint dit « Château de la Navette » (architecte Paul Delefortrie), avec son parc arboré, est une demeure industrielle privée mais qui propose des horaires d'ouverture au public.
  • Le château Blanc est construit en 1913 pour Alice Saint par l’architecte Charles Bourgeois en pierres de taille dans le goût néoclassique de la fin du XVIIIe siècle.
    Vers 1975, le château devient un hôtel, puis est transformé en 1990 pour devenir l'actuel foyer de vie pour adultes en situation de handicap.
    Un incendie ravage les combles et les étages en 2005. L'équipement, restauré, bénéficie désormais d'un bâtiment d'hébergement[54],[68].
  • Le château Rouge : le bâtiment de style néo-Louis XIII en brique et pierre, est composé d'un corps central à sept travées, flanqué de deux pavillons de deux travées en avant-corps. Au nord, le « château » qui abritait l'école ménagère, est prolongé par une basse-cour avec un bâtiment principal en brique surmonté d'un pigeonnier octogonal à flèche[69].
  • Le Château Hesse : François-Hyacinthe de Crocquoison de la Cour de Fiefs, garde du corps du roi et seigneur de la Cour de Fiefs et d’une partie de Flixecourt devient propriétaire, en 1775, d’un château féodal construit en 1598 par Louis de la Marsonnière. Il tombe en ruine après la Révolution Française. Marie-Auguste de Crocquoison, petits fils de François-Hyacinthe et époux d’Eugénie Hesse fait construire à sa place en 1820 un château de style néo-classique, dans le prolongement de la rue de Bourdon. En 1865, Charles François Alexandre Hesse (1807-1889) fait agrandir la maison héritée de sa sœur, lui donnant l'aspect d'un château.
    Le détournement de la route lui permit de faire aménager un parc autour de sa résidence, complétée par des communs construits selon un plan circulaire.
    Le château est formé de deux bâtiments juxtaposés construits à deux moments différents. La partie la plus ancienne, de plan allongé, a une façade en brique. La façade côté jardin est ornée d'un portique de style néoclassique et d'un balcon. La partie plus récente est composée d'un pavillon de style néo-Louis XIII, en brique et pierre. Une orangerie est ajoutée en 2017.
    Le château, toujours privé, est utilisé lors d'évènements divers (mariages, conférences, séminaires...) et peut accueillir jusqu'à 300 personnes[70],[71].
  • L'Église Saint-Léger, datant à l'origine du XIVe siècle et refaite au XVIIIe siècle. Le clocher, qui était une tour carrée. du XIVe siècle, avec couronnement de la fin du XVe siècle, s'effondre partiellement en 1940, il est reconstruit en 1956 dans un style qui rappelle celui de l’église Saint-Médard de Longueau[72]
En 1919, on mentionne qu'elle est constituée de « trois nefs séparées par des arcades en plein cintre, supportées par des colonnes cylindriques sans moulures. On remarque deux jolies crédences de style Louis XV, une chaire en bois sculpté du XVIIIe siècle, venant de l'abbaye de Berteaucourt-les-Dames et portant en écusson une tour surmontée d'une couronne de marquis à fleurons et perles alternés[21] ».
  • Les bâtiments de La Prévoyance, situé près de la voie ferrée, sont construits en brique, en 1910, par l'architecte Anatole Bienaimé. La Société coopérative « La Prévoyance » est inaugurée en janvier 1911, par Pierre Saint[73].
  • L'ancienne gare (construite en 1874).
  • L'usine Saint Frères.
  • L'ancienne mairie : bâtie en 1827, sur les plans de Jean-Baptiste Marest, architecte amiénois, c'est un bâtiment de style néoclassique, construit en craie. La façade principale se compose d'un petit péristyle à deux colonnes doriques[74].
  • La « villa Mon Abri », aujourd'hui la mairie.
  • Le moulin Basile, moulin à vent en pierre, construit en 1776[21], a cessé de fonctionner avant la Première Guerre mondiale[75] et a été rénové.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Flixecourt dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Une partie du roman d'Hector Malot En famille se déroule à Flixecourt.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Flixecourt Blason
De gueules à trois chevrons de vair.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze. Citation décernée à 137 communes de la Somme : « Pour les actes de courage, d'abnégation et de résistance face à l'occupation. Pour les morts et les destructions suite aux violents combats de 1940 et les bombardements de 1944. Pour les habitants tués ou déportés »[77].
Détails
Au début du XIIIe siècle, Renaut d'Amiens accorda une charte communale aux habitants de Flixecourt[78]. Ces armoiries figurent sur une plaque en hommage aux bienfaiteurs de la commune, apposée, vers 1920, au pignon de l'ancienne mairie[79].
La commune a repris les armes de la famille de Vignacourt-Flixecourt issue des châtelains d'Amiens, dont plusieurs sceaux sont conservés aux Archives départementales de la Somme[80],[81].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Édouard Jumel, Monographies picardes, études sur les communes, 1876 - réédition, Histoire de Flixecourt, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1988.
  • Hector Malot, En famille, 1893 - prix Montijon[82] de l'Académie française.
  • François Lefebvre, Saint Frères : Un siècle de textile en Picardie, Amiens, Encrage Édition, 2002 (ISBN 2 - 911 576 - 35 - 7).
  • R. Collier, D. Clerentin, Une fibre, des hommes - Vals de Nièvre et de Somme, Abbeville, Éditions François Paillart, 2000.
  • André Sehet, Sylviane Schwal, La Deuxième Guerre mondiale dans l’Ouest-Amiénois, secteur Flixecourt, 2022[83].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Cette explication ne repose sur aucune étude linguistique sérieuse.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Flixecourt » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Flixecourt - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Flixecourt - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Somme » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Notice géographique et historique sur la commune de Flixecourt, rédigée par M. Bourgeois, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme Lire en ligne, sur le site des archives départementales.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Flixecourt et Bernaville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Flixecourt », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
  18. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 373 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  19. Charles Rostang, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, .
  20. Sébastien Sireau, Thierry Griois, « La motte féodale a été arasée : La butte moyenâgeuse n'était pas protégée. Ses propriétaires l'ont aplanie pour vendre le terrain. », Courrier picard,‎ , p. 18.
  21. a b c d e f g h i j et k Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t. III : Arrondissement d'Amiens : cantons d'Oisemont, Picquigny, Poix et Villers-Bocage, Amiens, Yvert & Tellier, coll. « Société des antiquaires de Picardie », (lire en ligne), p. 256-266, lire en ligne sur Gallica.
  22. François-Irénée Darsy, Picquigny et ses seigneurs, vidames d'Amiens, Abbeville, Imprimerie de P. Briez, , 192 p. (lire en ligne), p. 127, lire en ligne sur Gallica.
  23. « L'ancienne école primaire de filles sur l'inventaire des Hauts-de-France ».
  24. Ch Wignier de Warre, Généalogie de la famille Wignier (4 mai 1893), (lire en ligne).
  25. « Ancienne école primaire de garçons de Flixecourt, devenue groupe scolaire Hector-Malot (ancien manoir de la Cour de Fief) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur inventaire.hautsdefrance.fr (consulté le ).
  26. « Ancienne école primaire de filles de Flixecourt », sur hautsdefrance.fr (consulté le ).
  27. a et b « Les Grandes industries - La maison Saint-Frères », Journal de l'exposition nationale et coloniale de Rouen, no 12,‎ , p. 4-6 (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Nos grandes industries », La Revue diplomatique, no 11,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  29. a et b « Vu du ciel, « Flixecourt n'est plus la vallée de la misère » selon son maire, Patrick Gaillard : Souvent résumée à ce que l'on voit depuis la départementale 1001, Flixecourt tente de redorer son image et de dépasser le traumatisme de la liquidation de Saint-Frères », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Schéma Départemental de Coopération Intercommunale 2016
  32. Résultats officiels pour la commune Flixecourt
  33. « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Arrêté ministériel du 7 ,avril 1846 », Bulletin officiel des actes du gouvernement, Gouvernement général d'Algérie, no 222,‎ , p. 79 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  35. Julien Cahon, « GODARD Roger, Georges, Henri : Né le 8 décembre 1928 à Vignacourt (Somme), mort le 8 décembre 2002 à Amiens (Somme) ; instituteur ; militant communiste dans la Somme ; conseiller municipal (1959-1965) puis maire (1965-1989) de Flixecourt », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  36. Olivier Bacquet, « René Lognon ne sera plus maire en 2016 : Dans le courant du premier trimestre 2016, René Lognon démissionnera de son poste de maire. René Lognon estime qu'il est temps pour lui de passer la main », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Réélu pour le mandat 2014-2020 :Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 10 avril 2014, p. 14.
  38. Marie-Gaëtane Comte, « Flixecourt : Patrick Gaillard élu nouveau maire : Une seule liste et un seul candidat. Sans surprise, Patrick Gaillard succède à René Lognon. L'emblématique maire communiste de Flixecourt a démissionné en janvier dernier. Il laisse sa place après 27 ans à la tête de sa commune. », France Bleu Picardie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dans le détail, sur les 799 votants, la liste union des forces de gauche et de progrès pour l'avenir de Flixecourt a été élue avec 609 voix. Il y a eu 190 bulletins nul ».
  39. « Compte rendu du conseil municipal du 18 mars 2016 » [PDF], sur mairieflixecourt.fr (consulté le ).
  40. Delphine Cattoux, « Le maire de Flixecourt annonce de nouveaux chantiers pour 2023 : L’inflation oblige le maire à rester prudent. Lui qui ne sait pas comment il pourra bâtir son budget 2023. Toutefois, certains chantiers sont lancés et vont s’amplifier en 2023. Tour d’horizon Patrick Gaillard rappelait que son équipe adressait pour la première fois depuis son élection en 2020, ses vœux publiquement. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Olivier Bacquet, « Flixecourt. Ce que gagnent vos élus : Patrick Gaillard a été réélu maire de Flixecourt. Le nouvel exécutif est au travail. Pour la première fois depuis plus de trente ans, René Lognon n'en fait pas partie.18/6/2020 », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L’ancien maire a bien été élu sur la liste de son successeur Patrick Gaillard, mais souhaite se recentrer sur la communauté de communes Nièvre et Somme, dont il briguera de nouveau la présidence après le deuxième tour des municipales. Patrick Gaillard a sans surprise été réélu maire ».
  42. a et b Olivier Bacquet, « Fête du sport et des loisirs ce samedi à Flixecourt : une journée pour bien choisir sa discipline : La ville de Flixecourt est réputée pour la richesse de ses équipements sportifs, et propose de nombreuses activités toute l'année. Rendez-vous ce samedi pour bien faire son choix… », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Jean Masmontet, « Ils partagent leur passé industriel », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. Olivier Bacquet, « Les inscriptions sont ouvertes pour les moins de 3 ans à l’école maternelle de Flixecourt : Comme l'an dernier, la classe des moins de 3 ans de l'école maternelle de Flixecourt est menacée de fermeture. Mais la commune entend bien maintenir cette spécificité », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. Aude Collina, « La rentrée à la cité scolaire de Flixecourt en cinq chiffres : Le chantier d’internat d’excellence à 4,8 millions d’euros arrive à mi-parcours pour une ouverture prévue en septembre 2023. Mais la rentrée 2022 rime elle aussi avec nouveautés à la cité scolaire Alfred Manessier », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Olivier Bacquet, « Internat d'excellence, ateliers... La cité scolaire de Flixecourt continue sa transformation : Le chantier de reconstruction de l'internat de Flixecourt en « internat d'excellence » va se poursuivre pendant une bonne partie de l'année. La réhabilitation des ateliers suivra. », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. Olivier Bacquet, « L'orchestre au collège de Flixecourt va jouer avec Ibrahim Maalouf devant 20 000 personnes : Après avoir joué au Zénith de Lille et au pied de la Tour Eiffel, les élèves de l'orchestre au collège retrouvent le célèbre trompettiste sur la scène de l'Accor Arena de Bercy », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. r Olivier Bacquet, « Trois élèves de la Maison Familiale Rurale de Flixecourt primées pour la création de leur mini-entreprise : Elise, Eloïse et Manon, trois élèves de BTS de la MFR de Flixecourt, ont remporté le concours "Jeunes et Audacieux" pour la création d'une friperie écologique… fictive », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. Sur le site Journal des femmes.
  50. Olivier Bacquet, « Crèches : on agrandit à Flixecourt, on construit à Domart-en-Ponthieu : Flixecourt, Domart-en-Ponthieu et Vignacourt : les chantiers vont se multiplier dans la com de com Nièvre et Somme d'ici la fin de l'année, dans le domaine de la petite enfance », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. a et b Olivier Bacquet, « Découvrez les 8 chantiers qui rythmeront 2023 à Flixecourt : En renouant avec la traditionnelle cérémonie des vœux, la première de ce mandat, le maire de Flixecourt Patrick Gaillard a annoncé huit chantiers qui marqueront la vie de la cité », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Olivier Bacquet, « Flixecourt et Picquigny. Unique en France, le guichet emploi favorise les embauches locales : Le guichet emploi Nièvre et Somme est un service de proximité sans équivalent en France, interlocuteur privilégié pour tous les demandeurs d’emploi et les recruteurs », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Olivier Bacquet, « Le Secours Populaire ouvre une nouvelle antenne à Flixecourt : Après celle de Pont-Rémy au début du mois, une nouvelle antenne locale du Secours Populaire ouvrira à Flixecourt le 26 février », Le Journal d'Abbeville,‎ 16/2/2021 mis à jour le 17/2/2021 (lire en ligne, consulté le ).
  54. a et b « Flixecourt : les résidents du Château blanc retrouvent leur liberté : Le Château blanc a fêté son déconfinement le 15 juillet. Il s'agit d'un lieu atypique en France où les résidents, sont soignés sans barreau, ni blouses blanches », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Olivier Bacquet, « Après la piscine et avant la plaine de loisirs, un nouveau parcours de santé à Flixecourt : Alors que la grande plaine de loisirs intergénérationnelle n'est pas encore terminée, face à la piscine, un nouvel équipement vient déjà compléter le pôle sportif de Flixecourt », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Thierry Griois, « Le revêtement de la patinoire de Flixecourt doit être changé : Les panneaux en polyéthylène haute densité qui constituent le revêtement de l’Iceberg, ouvert au public en janvier 2014, vont être changés en mai prochain suite à leur usure normale », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  57. Benoit Delespierre, « Des projets et une boutade aux voeux du maire de Flixecourt : « Je ne souhaite pas que la piscine porte le nom de Réné Lognon… car il ne sait pas nager », a plaisanté le maire lors de ses vœux samedi 4 janvier. Il a une autre idée... d’autant que les équipements, les projets et les créations d’emplois ne manquent pas dans ce territoire. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. Yann Defacque, « La piscine de Flixecourt rêve déjà de s'agrandir : Alors qu'elle vient de souffler sa première bougie, la piscine de Flixecourt l'AquaN&S pense à un agrandissement », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  59. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  60. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  61. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  62. habitants.fr, « Nom des habitants des communes françaises - Flixecourt » (consulté le ).
  63. Olivier Bacquet, « La fête locale de Flixecourt est maintenue, malgré tout : Semaine après semaine, beaucoup d'événements festifs sont annulés en raison de la crise sanitaire. A Flixecourt, la fête locale a été maintenue. 13 manèges sont installés », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. Olivier Bacquet, « Le festival du pipasso remet la cornemuse picarde à l'honneur ce week-end à Abbeville et Flixecourt : Un concert vendredi à Abbeville, un bal populaire samedi et une grande journée festive (et gratuite) dimanche à Flixecourt : découvrez le programme du festival du pipasso », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. Olivier Bacquet, « 1 200 exposants et 50 000 visiteurs attendus à la grande réderie de Flixecourt : C'est traditionnellement le dernier grand rendez-vous de l'année pour les rédeux : la réderie des commerçants de Flixecourt se déroule dimanche 16 octobre 2022. », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. Olivier Bacquet, « Le club de tennis de Flixecourt innove pour séduire de nouveaux adhérents : Le club de tennis de Flixecourt ne connaît pas la crise. Mais ses dirigeants souhaitent développer ses particularités, notamment le padel, pratique en vogue... mais méconnue », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. Olivier Bacquet, « L'ancien Leader Price de Flixecourt est en cours de démolition : Plus d'un an et demi après sa fermeture, l'ancien Leader Price est en cours de démolition. A sa place sera construit un nouveau supermarché Aldi », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. Olivier Bacquet, « Le Château Blanc de Flixecourt va livrer ses secrets : Le Château Blanc de Flixecourt, l'une des prestigieuses bâtisses édifiées par la famille Saint, réserve bien des surprises, qu'un guide passionné va mettre en valeur ce jeudi », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  69. « Demeure d’industriel, dite Château rouge à Flixecourt », sur hautsdefrance.fr (consulté le ).
  70. « Demeure, dite château Hesse à Flixecourt », sur hautsdefrance.fr (consulté le ).
  71. « Le château Hesse de Flixecourt se dévoile aux yeux de tous : L’un des châteaux présents sur la commune de Flixecourt a ouvert ses portes pour l’une des très rares visites accessibles au public », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  72. Olivier Bacquet, « Le patrimoine du territoire Nièvre et Somme livre ses derniers secrets : Deux dernières visites patrimoine gratuites sont proposées par le guide Sébastien Sireau, qui dévoilera les secrets du bunker d'Argœuves et de l'église de Flixecourt », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  73. « Ancien magasin coopératif Saint Frères, dit Prévoyance de Flixecourt », sur hautsdefrance.fr (consulté le ).
  74. « Ancienne mairie de Flixecourt », sur hautsdefrance.fr (consulté le ).
  75. Thierry Gavois, Un moulin à vent bientôt rénové pour servir de vitrine à la commune, Le Courrier picard, édition maritime, 19 mai 2015, p. 17.
  76. D'Amiens, Picardie et Artois. : Chatelains d'Amiens ; seigneurs de Flixecourt, Vinacourt, La Broye, Buire-au-Bois,..., Saint-Ouen, Chaix, , 3 p. (lire en ligne), sur Gallica.
  77. Jacques Béal, Hommes et combats en Picardie 1939-1945, Amiens, Martelle-Editions, 1998, (ISBN 2-87 890-035-9) pp. 162-163
  78. « Le blason sur l'Armorial des villes et villages de France » (consulté le ).
  79. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
  80. Demay, Sceaux de la Picardie, n° 87 à 81
  81. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, Abbeville, imprimerie F. Paillart, 1972 p. 22.
  82. Cf. Notice no FRBNF43428635 de la Bibliothèque nationale de France (catalogue général)
  83. Olivier Bacquet, « Sylviane Schwal et André Sehet exhument les secrets des années d'occupation autour de Flixecourt : Sylviane Schwal et André Sehet ont mis la dernière main à un livre consacré à la Seconde Guerre mondiale dans les communes autour de Flixecourt. On y découvre de nombreux destins. », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).