Hangest-en-Santerre

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Hangest-en-Santerre
Hangest-en-Santerre
Le monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Patrick Jubert
2020-2026
Code postal 80134
Code commune 80415
Démographie
Gentilé Hangestois
Population
municipale
1 020 hab. (2021 en diminution de 0,78 % par rapport à 2015)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 15″ nord, 2° 36′ 24″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 109 m
Superficie 15,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Liens
Site web Site officiel de la commune

Hangest-en-Santerre [ɑ̃ʒɛst ɑ̃ sɑ̃tɛʁ] est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

La localité est située sur le plateau agricole du Santerre, dans sa partie voisine de l'Avre.

Au nord-est, le territoire est limité par l'ancienne voie romaine (via Agrippa) qui correspond à l'ex-route nationale 334 (actuelle RD 934), route importante reliant Amiens à Noyon.

Localisation[modifier | modifier le code]

Par la route, l'agglomération est à 31 km d'Amiens (40 min), 14 km de Montdidier (20 min) et 10 km de Moreuil (15 min). Roye et Rosières sont à une douzaine de kilomètres d'Hangest. Paris se trouve à 130 km au sud.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géomorphologie et relief[modifier | modifier le code]

Le sol est argileux en grande partie. Au sud, vers Davenescourt, le limon des plateaux domine. Le sous-sol, datant de l'ère secondaire est de nature marneuse.

La commune est située sur le plateau du Santerre : son altitude est remarquablement uniforme. À la limite sud-ouest du territoire, la vue sur la vallée de l'Avre présente une belle vue[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

À la fin du XIXe siècle, les treize puits existants sont alimentés par une nappe phréatique très chargée en calcaire, située à une vingtaine de mètres de profondeur. Treize mares permettaient alors d'abreuver les animaux[1]. Aucune source ne jaillit sur ce territoire trop élevé.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Le Petit-Hangest est un hameau situé le long de la RD 934 et éloigné de 1 500 m du chef-lieu communal. Il comptait 13 habitants en 1899[1].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hangest-en-Santerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,4 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

La commune d'Hangest-en-Santerre présente un habitat groupé. Le village détruit pendant la Grande Guerre a été reconstruit durant l'entre-deux guerres La commune s'est dotée d'un plan local d'urbanisme[14] (PLU). Le Projet d'aménagement et de développement durable (PADD) définit les orientations retenues par la collectivité[15].

Logement[modifier | modifier le code]

Plusieurs lotissements de dimension modérée ont été créés par la municipalité pour répondre à la demande et maintenir le réseau de services locaux.

L'évolution du parc de logements est le suivant :

Evolution du nombre de logements[16],[17] 1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014
Ensemble des logements 326 344 347 360 380 427 457
Résidences principales 276 274 260 269 312 385 398
Résidences secondaires [Note 3] 22 47 58 62 40 25 21
Logements vacants 28 23 29 29 28 17 38

Ces logements correspondent essentiellement à des maisons individuelles. Selon le recensement 2014, la commune comptait à cette époque 9 appartements[17]. Ces logements étaient alors très majoritairement de grande taille : 29,6 % de logements de 4 pièces et 55,3 % de logements de 5 pièces ou plus[18]. Le parc de résidences principales était alors relativement récent :

  • 21,6 % construits avant 1919 ;
  • 21,3 % construits de 1919 à 1945 ;
  • 19,2 % construits de 1946 à 1970 ;
  • 13,8 % construits de 1971 à 1990 ;
  • 15,3 % construits de 1991 à 2005 ;
  • 8,8 % construits de 2006 à 2011[19].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

  • Axes routiers : le village se situe à proximité la route départementale 934, reliant Amiens à Roye. Les autoroutes A29, A1 et A16 sont relativement faciles d'accès[20].
  • Chemin de fer : aucune voie ferrée ne traverse la commune. Le village se trouve à 20 min de la gare TGV Haute-Picardie[20].

En 2020, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens ; ligne no 45, Moreuil - Montdidier)[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Dès 1147, Hangest est relevé dans sa forme actuelle. On trouve ensuite Hanjiesta, Hangiest, Angest et finalement Hangest en Santerre en 1733[1].

Il s'agit d'un toponyme médiéval d'aspect germanique, dont l'étymologie exacte est mal éclaircie.
Albert Dauzat reprend la proposition d'Ernst Gamillscheg qui considère qu'il s'agit du nom germanique de l'étalon, c'est-à-dire hangist (comprendre proto-germanique *hangistaz) ou plutôt vieux bas francique *hangist « étalon » (cf. néerlandais hengst « étalon »).

Un nom d'animal pris absolument est cependant de nature plutôt insolite.

Peut-être s'agit-il d'un toponyme germanique en Ham- « maison, foyer, village » dont le premier élément a évolué en Han- comme dans Hangard (Somme). Homonymie avec Hangest-sur-Somme.

Le Santerre est une région naturelle située au cœur de la Picardie, et de l'actuelle région Hauts-de-France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire

Attestant d'une occupation très ancienne du territoire, des silex polis datant du Néolithique et des silex taillés en fer de lance ont été retrouvés par les exploitants agricoles.

Antiquité

Par ailleurs, les vestiges de quatre villas gallo-romaines ont été identifiés sur la commune[22].

Moyen Âge

La famille de Hangest a détenu au Moyen Âge la seigneurie de Hangest. C'est ainsi que le membre le plus ancien connu de cette famille, Jean de Hangest (1180)[1], fonde une chapelle dans l'église Saint-Martin.

Jean IV, dit de Rabache, sire de Hangest et de Davenescourt, est reconnu comme le plus célèbre de la lignée[1].

Le chapitre de Saint-Quentin possédait de nombreux biens dans le village[1].

En 1203, un hôpital est fondé en l'honneur de saint Jacques[1].

En 1416, les Bourguignons, commandés par Ferry de Mailly, s'emparent de la forteresse du lieu et ravagent les environs[1].

Époque moderne

En 1636, durant la guerre de Trente Ans, les Espagnols portent de terribles coups au village : le château, le couvent et 45 maisons subissent la destruction. De cette époque dateraient les muches, souterrains qui ont servi de refuge à la population[1].

XIXe siècle
Le réseau des chemins de fer départementaux de la Somme en 1928.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, deux habitants furent fusillés sans motif par les Prussiens[1].

La commune est desservie de 1889 à la fin des années 1940 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme reliant Albert à Montdidier, avec la gare d'Arvillers-Hangest, facilitant les déplacements des voyageurs et le transport des produits agricoles du Santerre.

Au début du XXe siècle, Hangest est un bourg agricole prospère[23].

Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, en 1914-1915, à Hangest-en-Santerre, situé à l'arrière du front[24], se trouvait l'hôpital temporaire dépendant de l’hôpital N°125 d'Amiens, installé dans l’hospice Brulin[Note 4] situé rue de l’Isle[25].

Le , le 28e RI était frappé par une attaque au chlore. « L'attaque allemande d'infanterie fut enrayée par l'action des mitrailleuses mais les fantassins furent vite pris par les effets des gaz et quelques heures après la vague de gaz, les effets furent catastrophiques. Lancée à 5 heures du matin, on sentait le chlore à Amiens à 6 heures[26] ».

En , le 12e régiment de cuirassiers à pied cantonna dans le village[27].

La commune conserve son rôle d'arrière du front[28], avec sa gare notamment servant à l'alimentation du front[29],[30],[31],[32],[33]. L'armée construit un chemin de fer militaire à voie étroite du système Péchot, élément d'un vaste système de logistique alimentant le front. Cette ligne existait encore pour les besoins de la reconstruction en 1920[34]. La commune est utilisée également pour l'implantation de pièces de l'artillerie lourde sur voie ferrée[35],[36].

Hangest est pris par l'armée allemande au printemps 1918[37], et, d'avril à , deux aérodromes militaires allemands sont aménagés, celui de Hanguest Nord-Est ayant à nouveau été utilisé par les aviations françaises puis allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale[38],

Le , au début de l'offensive des Cent-Jours, le 31e corps d'armée atteint Hangest-en-Santerre après avoir repris Moreuil. Les 126e et 153e D.I. libèrent alors Hangest[39] et son plateau, avant de poursuivre leur marche vers Contoire et Pierrepont-sur-Avre[40],[41].

La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [42].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil[43], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du .

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[44], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[45],[46]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[47] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [48] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [49], qui prend effet le .

La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1971 1989 Jean Godin[50]    
1993 2001 René Rigolle Divers droite  
2001 mai 2020[51] Jacques Hennebert UDI Vice-président de la CCALM ( ? → 2014[52])
mai 2020[53],[54] En cours
(au 27 mai 2020)
Patrick Jubert   Chargé d’affaires dans le secteur privé
Vice-président de la communauté de communes Avre Luce Noye (2017 → )

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

Un parc de huit éoliennes est édifié par le groupe Valorem en 2016-2017 sur les communes du Plessier-Rozainvillers, d’Hangest-en-Santerre et de Mézières-en-Santerre, après un financement participatif ouvert notamment aux riverains[55].

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Ville fleurie : à l'instar de seulement 22 villages en Picardie, une deuxième fleur a été attribuée en 2013 à Hangest-en-Santerre lors du concours des villes et villages fleuris[20]. Cette distinction est toujours attribuée en 2016[56].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].

En 2021, la commune comptait 1 020 habitants[Note 5], en diminution de 0,78 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2631 0321 1411 2301 2681 3001 3511 4201 343
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3661 3601 3171 3221 3791 4971 5001 4601 396
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3241 2601 201961976977893841841
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8498017697037238399339781 029
2014 2019 2021 - - - - - -
1 0241 0121 020------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La cour d'école.

Dès trois ans, les enfants sont pris en charge par l'école primaire qui comporte cinq classes. Des activités péri-scolaires permettent d'accueillir les élèves en dehors des horaires scolaires, de même qu'une halte-garderie et un service de cantine. Un centre de loisirs est ouvert pendant les vacances scolaires[20].

La suite de la scolarité mène les enfants au collège de Moreuil. Ils peuvent poursuivre des études secondaires au lycée de Montdidier.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Les associations d'Hangest-en-Santerre permettent de se livrer à de nombreuses activités. Une salle multifonction est utilisée pour l'animation culturelle.

La fête locale est programmée le dernier week-end de juin[60].

Sports[modifier | modifier le code]

L'intercommunalité a mis en place le centre aquatique de Moreuil, à une bonne dizaine de kilomètres d'Hangest. Des associations encadrent les activités liées à l'exercice physique :

  • l'Union Sportive de Hangest-en-Santerre ;
  • Gym Loisirs.

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Le club des aînés.
  • Les amis de l'école.
  • Le Poker Club Sandwich de Hangest-en-Santerre.
  • Association pour la culture du Bonsaï.
  • L'Amicale des Sapeurs pompiers.

Action sociale[modifier | modifier le code]

  • L'APICADEV (Association Picarde des Aveugles et Déficients visuels).
  • Les parents d'élèves.
  • Les anciens combattants.

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Les riches terres agricoles du Santerre ont favorisé la production de blé, betteraves sucrières, pommes de terre, légumes. Le recensement général de l'agriculture (RGA) de 2000 indiquait qu'il n'y avait plus que 19 exploitations agricoles (dont 16 sont en activité) sur la commune contre 24 en 1988, générant 102 emplois permanents (en équivalent temps plein) plus des saisonniers. Le nombre d’actifs familiaux de ces fermes s’élevait à 42 personnes[61].

Les usines agro-alimentaires d'envergure internationale implantées à proximité (Bonduelle, Saint-Louis-Sucre...) procurent de l'emploi aux résidents.

La commune dispose d'une zone d'activité créée par l'intercommunalité[20].

Entreprises et commerce[modifier | modifier le code]

  • Boucher, épicier, professions de santé, artisanat sont présents[Quand ?] dans ce bourg resté rural.
  • En février 2024, l'entreprise IBF H2 sort le premier car alimenté par hydrogène. Cette unité, spécialisée dans la vente d'anciens véhicules rénovés, prévoit l'ouverture d'une usine d'assemblage en juin 2024. Une quinzaine d'emplois sont à pourvoir[62].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Sa reconstruction, complètement terminée en 1931, est l'œuvre de l'architecte Godefroy Teisseire ; elle est inscrite en 1994 sur l’Inventaire supplémentaire des monuments Historiques. Son style byzantin et ses vitraux en font un monument particulier, au plan centré en croix grecque dont la coupole comprenant des peintures à fresque de Georges Lecomte et des verrières de Raphaël Lardeur, est surmontée d'un clocher[66],[67],[68],[69].
Elle comprend des panneaux en bois sculpté de l'ancienne tribune d'orgues datant de l'époque François Ier (XVIe siècle) remontés dans un meuble de sacristie[70], et une sculpture en bois sculpté polychrome La Charité de saint Martin, de la fin du XVIe siècle[71].
  • Monument aux morts, situé place de la mairie et constitué d'un groupe sculpté sur piédestal, placé devant une stèle, en calcaire de Lavoux[72], édifié par le sculpteur amiénois Georges Legrand[73], dont la femme était native du village, avec une forte souscription publique en 1923-24[74].
  • Patrimoine industriel : bonneterie d'Hangest, 15 rue de la Tour, reconstruite dans les années 1920 après les destructions de la Première Guerre mondiale, et dont l'activité a cessé avant 1962[75].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
d'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or[76].
Ces armes sont celles de la famille de Hangest.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le nombre de résidences secondaires inclut les logements occasionnels à compter de 1990.
  4. L'hospice Brulin a été détruit en 1973, et son site réutilisé pour la construction de logements.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k Notice historique et géographique réalisée par l'instituteur d'Hangest, M. Cordonnier, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens, lire en ligne.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Hangest-en-Santerre et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Les documents du Plan Local d'Urbanisme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Habitation et logement, sur hangestensanterre.fr, (consulté le ).
  15. Groupe Géovision, « Projet d’Aménagement et de Développement Durable »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], PLU d'Hangest-en-Santerre, sur hangestensanterre.fr, (consulté le ).
  16. « Rapport de présentation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Plan Local d’Urbanisme de la commune de Hangest-en-Santerre, (consulté le ), p. 13.
  17. a et b INSEE : Recensement général de la population 2014 mentionné en liens externes, tableau LOG T2.
  18. INSEE : Recensement général de la population 2014 mentionné en liens externes, tableau LOG T3.
  19. INSEE : Recensement général de la population 2014 mentionné en liens externes, tableau LOG T5.
  20. a b c d et e J. Hennebert, « Bienvenue à Hangest-en-Santerre ! »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Mairie, sur hangestensanterre.fr, (consulté le ).
  21. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  22. Rapport de présentation du PLU, p. 16.
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