Marcelcave

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Marcelcave
Marcelcave
La mairie
Blason de Marcelcave
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC du Val de Somme
Maire
Mandat
Alain Savoie
2020-2026
Code postal 80800
Code commune 80507
Démographie
Gentilé Marcelcavois
Population
municipale
1 277 hab. (2021 en augmentation de 8,04 % par rapport à 2015)
Densité 102 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 51′ 03″ nord, 2° 34′ 31″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 102 m
Superficie 12,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Corbie
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Marcelcave
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Marcelcave
Liens
Site web http://www.marcelcave.fr/

Marcelcave est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Marcelcave est un bourg picard situé à une vingtaine de kilomètres à l'est d'Amiens, quelques kilomètres de Villers-Bretonneux et à proximité de l'axe Amiens-Saint-Quentin (D 1029 et A29),

La place du village.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

La majeure partie du territoire de la commune est de formation secondaire (crétacé). Au nord et au centre, le sol est de formation tertiaire, sous la couche végétale, on trouve des couches argileuses. Le calcaire affleure sur le versant septentrional de la vallée de la Luce. Le fond de la vallée est de nature tourbeuse[1].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le relief de la commune est celui d'un plateau traversé par un vallon allant du village à la Luce. Au sud de la commune le paysage est celui d'une vallée. Le point culminant de la commune est d'une altitude de 98 m[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est limité au sud par la Luce, affluent de la rive droite de l'Avre, affluent de la rive gauche de la Somme[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 738 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Marcelcave est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,2 %), zones urbanisées (6,8 %), forêts (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

La commune présente un habitat groupé. Le village fut reconstruit pendant l'entre-deux-guerres et des lotissements d'habitat individuel ont été construits à la fin du XXe siècle.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare.

La commune est traversée par l'autoroute A 29 dont l'échangeur le plus proche se trouve sur le territoire de la commune voisine de Villers-Bretonneux.

La route départementale 42, reliant Albert à Démuin, traverse la commune. Des routes secondaires relient Marcelcave aux villages voisins.

La commune est traversée par la voie ferrée reliant Amiens à Laon. La gare de Marcelcave est desservie est desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares d'Amiens et de Tergnier ou de Laon. En 2009, la fréquentation de la gare était de 121 voyageurs par jour[14]

Toponymie[modifier | modifier le code]

En 1168, le premier nom relevé est Marchiel. Suivront en 1203, Marcellicavea (Marcelli Cavea), et en 1234, Marchellum, formes latinisées. Puis en 1301, Marchel en santhers et en 1633, Marchais suivi en 1648 de Saint Marcel et Marchez (1710).

Marcel-la-Cave est relevé ensuite avec Marche le Cave en 1720 pour aboutir à Marcelcave en 1750[15].

Une cave spacieuse, traversant tout le village aurait, selon certains, donné son nom à la localité[16]. Un lien avec le dieu romain Mars ou avec saint Marcel est plus vraisemblable[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Des pierres polies ont été trouvées sur le territoire communal[15].

Au lieu-dit Le Chemin d’Ignaucourt, ont été mis au jour les vestiges d'un site occupé de la période de La Tène moyenne/finale (autour de 150 avant notre ère) à l’Antiquité tardive (fin du IVe siècle - début du Ve siècle de notre ère).

Ont été retrouvés un système d’enclos curvilignes dont la fonction n’est pas déterminée ainsi que trois groupes de tombes. Chacun des groupes se situant dans une parcelle délimitée par un fossé.

Une tombe se distinguait des autres par les objets qu'elle renfermait : deux chenets en fer à têtes de taureau, deux faisselles en terre cuite, un chaudron en métal avec sa crémaillère et un coffret contenant les restes incinérés du défunt. Il s'agissait là d'une tombe aristocratique comme celles retrouvées ailleurs en Picardie, en Normandie et dans le sud-est de l'Angleterre. Cette tombe a été reconstituée pour être exposée au Musée de Picardie, à Amiens.

Trois autres tombes datées de la fin de la période gauloise contenaient les restes incinérés des défunts. Enfin, une sépulture, d’époque gallo-romaine, enfermée dans un petit coffre de pierre monolithe a été également retrouvée[17].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Les fouilles archéologiques ont révélé qu'au Ier siècle de notre ère une organisation des parcelles agricoles quadrangulaires avait été mise en place jusqu'à l’abandon du site. Cette organisation du parcellaire est sans doute liée à la présence d'une villa romaine (grand établissement agricole) qui se trouvait plus au sud. Cette villa prospéra vers la fin du IIe siècle et le IIIe siècle. Des vestiges d'un bâtiment rectangulaire, reposant sur des fondations en craie, ont été mis au jour. Ce bâtiment fut détruit au IVe siècle et fut remplacé par un bâtiment sur poteaux[17].

Des poteries gallo-romaines ont été trouvées sur le territoire communal[15]. Des traces de trois villas gallo-romaines ont été repérées.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Deux sarcophages mérovingiens ont été découverts en 1921 sur le site contenant les traces de trois villas gallo-romaines. Ces vestiges sont conservés dans le square Pierre-Marie-Saguez à Amiens[15].

Au XIe siècle, la terre de Marcelcave fut donnée à l'abbaye Saint-Jean-des-Prémontrés d'Amiens par Guy de Vignacourt. En 1159, Altelme de Flessicourt fit don de l'église à la même abbaye.

En 1217, l'abbé de Corbie concéda, le fief de la Monnaie consistant en un manoir et 60 journaux de terres au chevalier Baudouin de Bonnay, avec droit de battre monnaie. Au XVe siècle, ce manoir appartenait à la famille Hannicque de Corbie.

En 1355 et 1372, Jean de Barbenchon était seigneur de Marchel-en-Santerre. Au XVe siècle, la seigneurie passa à la famille de Pas de Feuquières. Marcelcave passa ensuite par mariage à Nicolas de Fontaine[18]. Baugeois de Fontaines est cité comme seigneur de Marcelcave.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1636, le village subit de lourdes épreuves : il est ravagé par les Espagnols et la peste sévit. Envoyé par Louis XIII, le comte de Soissons s'installe dans la localité[15].

Au XVIIIe siècle, la paroisse de Marcelcave comptait 800 communiants. Le revenu de la cure était de 826 livres en 1728[19].

Depuis la fin du XVIe siècle, la seigneurie de Marcelcave avait pour titulaire la famille d'Aumale, branche d'Haucourt, branche protestante de la famille d'Aumale, qui la conserva jusqu'à Suzanne d'Aumale, épouse de Frédéric de Schomberg (1615-1690), maréchal de France en 1675.

Après la mort de la maréchale de Schomberg, ses héritiers vendent en 1708 la seigneurie de Marcelcave à Pierre du Fresne, seigneur de La Motte en Santerre, commissaire et receveur général aux saisies réelles du Bailliage d'Amiens (1656-1729). Marié en 1679 avec Catherine Fournier, Pierre du Fresne a pour successeur à Marcelcave, son fils, Alexandre du Fresne, conseiller-secrétaire du Roi, maire d'Amiens en 1749 (1692-1763), marié en 1718 avec Marie-Françoise Morel.

Les du Fresne font édifier après leur acquisition le château de Marcelcave, en brique et pierre, un étage sur rez-de-chaussée, comportant un corps de logis prolongé à chacune de ses extrémités par une aile en retour, celle de gauche peu saillante, celle de droite assez longue et formant comme un second logis.

Sur la gauche, se trouvait une cour de dépendances comportant un colombier entouré de communs.

À Alexandre du Fresne, succède son fils aîné, Pierre François du Fresne, lieutenant général au Bailliage d'Amiens, mort en 1794 sans postérité, puis le neveu de celui-ci, Charles Firmin Alexandre du Fresne de Beaucourt, conseiller au Bailliage d'Amiens, puis maire de Marcelcave (1761-1846).

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1801, l'église et 78 maisons du village furent ravagées par un incendie.

En 1820, Charles Firmin Alexandre du Fresne de Beaucourt, maire de Marcelcave (1761-1846), vend le domaine de Marcelcave à Omer Jérosme, négociant à Amiens, dont la descendance conserve le château jusqu'à sa destruction[20].

En 1847, la famille Jérosme fit installer face au château de Marcelcave l'ancienne grille du potager du château d'Heilly, beau travail exécuté dans les années 1770 par le ferronnier d'art Jean Veyren, dit Le Vivarais[21].

En 1867, la ligne de chemin de fer d'Amiens à Laon est mise en service avec création de la gare de Marcelcave, qui facilite le déplacement des habitants et le développement économique.

À la fin du XIXe siècle, l'industrie de la bonneterie (fabrication de bas, chaussettes, tricots, gilets de chasse…) employait la moitié de la population active de la commune. Une fabrique de sucre employait une centaine d'ouvriers de novembre à décembre. En outre, étaient en activité : une carrière d'argile, deux carrières de craie et une carrière de silex[1].

Tout au long du XIXe siècle, la commune connut une croissance démographique qui culmina en 1891 avec 1 698 habitants.

En 1905, année de l'installation de l'eau courante dans le village, un jet d'eau est installé dans le petit parc public qui se situait à l'emplacement de l'actuel monument aux morts. Le bourg était alors animé par des cafés, le jeu de longue paume installé sur la place et surtout la "Clique de Marcelcave", une société de musique où jouaient de nombreux ouvriers de l'usine Tonnel[22].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, la commune était située à l'arrière du front. Il existait à Marcelcave un hôpital militaire et un dépôt de munitions et de matériels militaires.

Pendant la Bataille de la Somme, en 1916, l'église, le château, les usines (textile et sucrerie) et la grande majorité des habitations sont détruits[15].

Les Alliés ont installé à Marcelcave un hôpital militaire, le H.O.E. 13, composé de baraquements en bois; un très important complexe militaire avait également été édifié (dépôts de vivre, de munitions, d'artillerie… ainsi que réseau ferroviaire[23]).

En 1918, au cours de l'opération Michael, dernière grand offensive allemande, Marcelcave est occupée par l'armée allemande. Le village n'est repris par les troupes canadiennes que le [24]. La rue des Canadiens rappelle leur rôle dans cette libération du village.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Maisons reconstruites dans l'Entre-deux-Guerres, près de la gare.

Le village, le château, l'église[25] ayant été détruits au cours de la Grande Guerre, la reconstruction s'effectue dans les années 1920 et 1930. Le château n'a pas été reconstruit.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le village est libéré le 1944[15].

Seconde moitié du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Marcelcave connait un déclin démographique jusque 1990 date à laquelle la commune n'a plus que 893 habitants. Ce déclin est dû principalement à la désindustrialisation qui vit la disparition des entreprises textiles de la commune.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

À partir du début du siècle, le déclin démographique semble s'enrayer. La reprise de la croissance de la population est constatée lors du recensement de 1999 avec 977 habitants, et se poursuit depuis sans discontinuer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1866 1897 Alphonse Tonnel    
1897 1916 Charles Haroeul    
1916 1926 Georges Boyenval    
1926 1929 Hector Moyencourt    
1929 1944 Louis Delouard    
1944 1971 Alexandre Gruit    
1971 1990 Christian Hunet   Pharmacien
1990 2008 Ghislain Fournet[26]   Instituteur
mars 2008[27] en cours Alain Savoie   Vice-président de la CC du Val de Somme (2014 → )
Réélu pour le mandat 2014-2020[28],[29]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2021, la commune comptait 1 277 habitants[Note 3], en augmentation de 8,04 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2601 3121 3951 2501 5121 5821 5911 6141 481
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4611 4851 5341 3891 5431 6471 6701 6981 612
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5691 5651 4087851 0771 001927905907
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
9449549199618939779891 0151 089
2015 2020 2021 - - - - - -
1 1821 2751 277------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école communale.

L’école primaire communale comprend une école maternelle et une école élémentaire. Au total, sept classes accueillent 170 élèves[Quand ?].

Le collège public du secteur se trouve à Villers-Bretonneux (collège Jacques-Brel).

Autres équipements[modifier | modifier le code]

La salle des fêtes

Économie[modifier | modifier le code]

L'activité industrielle de la commune a totalement disparu. Le village dispose d'un tissu commercial et artisanal de proximité.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Marcel[34],[35]. reconstruite en 1926, l'église primitive datait du XVIe siècle[15].
  • Ancienne usine de bonneterie Fournier-Tonnel, fondée en 1893 et reconstruite en 1924. Désaffectée, elle a gardé ses bâtiments de production avec ses toits en shed et le bâtiment de la direction.
  • Monument aux morts, sculpture de Louis Leclabart.
  • Nécropole nationale des Buttes. Cette nécropole a été édifiée à la place d'un petit cimetière jouxtant l'hôpital militaire H.O.E. 13. Elle contient mille six cent dix corps de combattants français[23].
  • Cimetière militaire britannique du bois (Wood Cemetery).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sobriquet des habitants[modifier | modifier le code]

Noms jetés des villageois : pour leurs tenues excentriques et colorées les habitants étaient affublés du surnom collectif « chés djais d'Marché » (les geais de Marché)[36].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Marcelcave Blason
D'argent au frêne arraché de sinople[37].
Détails
Ce blason s'inspire des armes parlantes de la famille du Fresne, propriétaire de la seigneurie de Marcelcave de 1708 à 1789[38].
Sur les armoiries communales, l'or a été changé en argent[38].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, 1911, réédition, Le Livre d'histoire, 1993 (ISBN 2 - 87 760- 989 - 8).
  • Jean-Michel Hareux et l'association « Histoire de Marcelcave », Marcelcave, tomes 1 & 2, 2014.
  • Philippe Gruit et l'association « Histoire de Marcelcave », La libération de Marcelcave, le 8 août 1918, 2016.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Notice géographique et historique sur la commune de Marcelcave, rédigée en 1899 par M. Malot, instituteur, Archives départementales de la Somme
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Marcelcave et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. résumé de la ligne
  15. a b c d e f g h et i Site communal.
  16. Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, 1911, réédition, Le Livre d'histoire, 1993 p. 143
  17. a et b « le chemin d'Ignaucourt ».
  18. Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, 1911, réédition, Le Livre d'histoire, 1993 p. 144
  19. Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, 1911, réédition, Le Livre d'histoire, 1993, p. 144.
  20. Christian du Passage, Châteaux disparus dans la Somme : ou histoire de 75 châteaux picards détruits... accompagnée de généalogies inédites..., Amiens, CRDP, , 150 p. (ISBN 2-86615-008-2), p. 29 & 128.
  21. Jacques Foucart, « Un grand artiste du fer, Vivarais », Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie,‎ , p. 289-309.
  22. Philippe Gruit, « Histoire de la commune », Marcelcave, (consulté le ).
  23. a et b Alain Pouteau, « Nécropole française des buttes », Découvrir / Cimetières militaires français dans la Somme, sur picardie1418.com, (consulté le ).
  24. Philippe Gruit, Association "Histoire de Marcelcave", « La Libération de Marcelcave le 8/8/1918 », (consulté le ).
  25. « Marcelcave », Art et culture / Art officiel, sur museedelaguerre.ca, Le Canada et la Première Guerre mondiale (consulté le ).
  26. « Ghislain et Geneviève, un nouveau oui », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ghislain, habitué des lieux car il y fut conseiller municipal puis maire pendant 37 ans, et son épouse Geneviève y avaient invité famille et amis pour leurs cinquante ans de mariage. Instituteurs tous les deux à l'époque à Marcelcave, ils unissent leurs destins devant le maire, Alexandre Gruit, le jeudi 12 septembre 1963 ».
  27. « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  28. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  29. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Clochers.org
  35. « L'église sur 40000 clochers.org ».
  36. Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 22 novembre 2013, page XII.
  37. « Marcelcave sur Armoiries Samariennes ».
  38. a et b « Le blason dans l'Armorial de France ».