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Tergnier

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Tergnier
Tergnier
L'hôtel de ville.
Blason de Tergnier
Blason
Image illustrative de l’article Tergnier
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité CA Chauny-Tergnier-La Fère
Maire
Mandat
Michel Carreau
2020-2026
Code postal 02700
Code commune 02738
Démographie
Gentilé Ternois(es)
Population
municipale
13 261 hab. (2022 en évolution de −2,07 % par rapport à 2016)
Densité 739 hab./km2
Population
agglomération
21 859 hab. (2022)
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 23″ nord, 3° 17′ 18″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 90 m
Superficie 17,95 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Tergnier
(ville-centre)
Aire d'attraction Tergnier
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Tergnier
(bureau centralisateur)
Législatives 4e circonscription de l'Aisne
Localisation
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Tergnier
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Tergnier
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Tergnier
Liens
Site web https://www.ville-tergnier.fr/

Tergnier est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Elle regroupe depuis le les communes associées de Fargniers et de Vouël et, depuis le , la commune associée de Quessy.

La ville, dont le développement s'est fait aux XIXe et XXe siècles grâce au chemin de fer et à son important dépôt, a été détruite lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Elle est riche d'un patrimoine urbanistique, architectural et mobilier des deux reconstructions.

Géographie

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Localisation

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Tergnier est une ville picarde située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Laon, dans la vallée de l'Oise, à la jonction de plusieurs lignes de chemin de fer, ainsi qu'à celle du canal latéral à l'Oise, du canal de la Sambre à l'Oise et du canal de Saint-Quentin.

Elle est la ville-centre de l'aire urbaine de Tergnier, de son unité urbaine et de son bassin de vie, et fait partie de la zone d'emploi de Saint-Quentin[I 1]

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Amigny-Rouy, Beautor, Condren, Frières-Faillouël, Liez, Mennessis, Travecy et Viry-Noureuil.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1 795 km2 ; son altitude varie de 44 à 90 mètres[1].

Hydrographie

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Carte hydrographique de la commune.

La ville, tangentée au sud par les méandres de l'Oise, se trouve à la convergence du Canal de la Sambre à l'Oise, du canal de Saint-Quentin et d'un bras de ce canal

Elle est drainée par le Rieu.

D'importants étangs se trouvent au sud du territoire communal.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[3]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré[4] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5]. Elle est en outre dans la zone H1a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 3,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 685 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Chauny à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14 °C, atteinte le [Note 2].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[11], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.

Au , Tergnier est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].

Elle appartient à l'unité urbaine de Tergnier, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[13],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tergnier, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (49,1 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,3 %), zones urbanisées (29,3 %), forêts (9 %), eaux continentales[Note 4] (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2022, le nombre total de logements dans la commune était de 6 808, alors qu'il était de 6 752 en 2016 et de 6 682 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 27,7 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Tergnier en 2022 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) par rapport au département (3,3 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Tergnier en 2022.
Typologie Tergnier[I 3] Aisne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 89,7 86,7 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1 3,3 9,7
Logements vacants (en %) 9,3 10 8

Voies de communications et transports

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La commune est accessible par l'autoroute A26 et est desservie par la nationale 32.

Tergnier est est reliée au reste du territoire par route notamment grâce à la proximité des autoroutes A26 et A29 qui passent par Saint-Quentin. Les aéroports nationaux et internationaux de Paris sont à une heure de route. Le réseau départemental relie Tergnier à Noyon à l'Ouest via la D1032, et au nord-est à Saint-Quentin via la D1.

La gare de Tergnier est une infrastructure ferroviaire importante située au croisement des lignes de Creil à Jeumont et d'Amiens à Laon, desservie par des trains TER Hauts-de-France (lignes de Laon à Amiens, de Paris-Nord à Saint-Quentin, Cambrai ou Maubeuge, et de Laon à Calais-Ville en été). Cette gare dispose d'installations de triage des wagons de fret et disposait d'un dépôt de locomotives, qui ont suscité la création par la Compagnie des chemins de fer du Nord dans les années 1920 de la cité-jardin de Tergnier.

Depuis 2011, la commune était desservie par au réseau TACT, organisé par l'intercommunalité, qui assure le rôle d'autorité organisatrice de la mobilité. Ce réseau alors composé de quatre lignes de bus et cinq lignes de transport à la demande. Il change de nom le pour devenir Lyneo[17] opéré par Keolis et est réorganisé, avec trois lignes urbaines, une navette vers la zone d'activités Évolis, 31 circuits scolaires et un service de transport à la demande plus développé[18],[19],[20].

Si la commune n'a été créée, par détachement de Vouël, qu'en 1800, la localité a été désignée de longue date sous le nom de Terignae ou Therignae, puis Therigny ou Terigni[réf. nécessaire].

L'étymologie latine de ce mot est discutée. Il est tentant d’émettre l’hypothèse de « ignis » (feu) qui présuppose la déclinaison « lacus » (domaine rural) bas latin, la première partie de ce terme « theri » pourrait provenir d’un mot médiéval « thero » (colline) radical prélatin obscur, quoiqu'à extension géographique très vaste : théron (Puy-de-Dôme), thouron (Cantal) », il faut faire le rapprochement avec « Fargniers » (eau) et « iacus ». Il s’agirait au sens propre de deux anciennes censes, l’une sur une colline, l’autre près de la rivière[réf. nécessaire].

Les recherches laborieuses, pour retrouver les origines, modestes, de la commune[Note 5], ne vont pas au-delà des archives du XVIIe siècle[Note 6].

Des débris romains ont été découverts à Vouël, où l'église pourrait être construite à l'emplacement d'un temple païen, le long de la chaussée Brunehaut.

Une motte castrale a été identifiée à Vouël, sous le nom de Tombelle de Vouël.

En 1214, l’abbé de Saint-Nicolas-aux-Bois apaise une querelle suscitée aux prémontrés par Geoffroi et Simon de Condren.

En 1239, Jean, « Maire » de Vouël, renonce à tous ses droits.

Le bourg est saccagé :

  • vers 1339, par les bandes d’Édouard III, roi d’Angleterre et des Flamands ;
  • vers 1410 par les armées des princes d'Orléans, puis par celles du duc de Bourgogne ;
  • pendant la guerre de Trente Ans, les Espagnols, qui avaient été contenus en 1637 envahissent la Thiérache l'année suivante et ravagent de nombreux villages. Il est à peu près certain qu'à cette époque (1638) le seigneur de la Borde, maréchal de Camp, recrute des habitants du hameau et les arme pour combattre l'ennemi ;

Temps modernes

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En 1653, les armées des maréchaux de la Ferté-Senneterre et de Turenne, fortes de 16 000 hommes, campent dans la vallée de l'Oise et font main basse sur les grains qu'elles trouvent à Tergnier, Fargniers, Quessy et Vouël. Les habitants s'enfuient, puis reviennent, et sont obligés de s'enfuir à nouveau pour ne revenir que début . Les chevaux de labour sont enlevés, les terres restent incultes par la faute de l'ennemi qui fait des incursions, il est probable que les habitants se soient réfugiés à Laon, avec ce qu'ils peuvent emporter

En 1567, durant les Guerres de Religion, les calvinistes de la région, sous la conduite de François d'Hangest, seigneur de Genlis, et du prince de Condé, gouverneur de la Picardie, attaquent le château de Coucy. Vers 1610, un temple est élevé à Vouël, qui attire tous les protestants de la région. Un scandale éclate le  : les réformés de Chauny et environs se plaignent que curés et populations de Vouël, Quessy et Frières troublent leurs offices.

Dès le XVIe siècle, l'abbaye de Nogent possède à Quessy terres et prés, dont elle est contrainte de se débarrasser pendant les guerres de Religion, mais qu'elle récupère en 1703. Le fermier de Tergnier prend en bail ces propriétés en 1699 en s’engageant à conduire 36 setiers de blé méteil dans les greniers du monastère, chaque année, le jour de Saint-Martin d'hiver () par la suite, il est d'usage de louer ces terres de Quessy à plusieurs laboureurs, dont l'un, dès 1770, est Marc Jadas, de Tergnier, qui semble, ultérieurement, être allé habiter Quessy. Il a le privilège (!) de payer le plus d'impôts !

Révolution française et Empire

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Le , les « citoyens actifs » formant la section rurale du canton de La Fère, dont ceux de Tergnier, se réunissent dans l'église des Capucins ; en petit nombre, cette assemblée élit président l'ancien seigneur de Charmes, Charles de Flavigny, chevalier de Saint-Louis, qui prête le serment constitutionnel.

Ces « citoyens actifs » se réunissent à nouveau le et désignent huit électeurs chargés d'élire les députés du département de l'Aisne à la Convention (qui seront : Condorcet, Saint-Just, Le Carlier, Jean de Bry).

Le , les membres du directoire du département de l’Aisne trouvent sur leur bureau un mémoire que leur adressent les communes de Tergnier, Fargniers, Quessy, Liez et Mennessis en vue d’opérer le dessèchement de la vallée marécageuse qui traverse leur terroir. Aucune décision n’est prise !

La loi du ordonne la réquisition d'une première classe composée des jeunes gens de 18 à 25 ans. Les recrues de Tergnier font partie de la 1re compagnie du second bataillon de la levée républicaine du district. Au printemps de l’année 1796, six jeunes gens de Tergnier et quatre de Quessy sont recrutés comme fusiliers et forment la 8e escouade de la 2e compagnie de la colonne mobile créée dans chaque canton par la Convention.

Durant la Campagne de France, fin , avec le repli de Napoléon Ier, Tergnier tombe aux mains de l’ennemi. Réquisitions, pillages sont de règle. En 1815, après la bataille de Waterloo, Tergnier est occupée vers le , et paie un large tribut à l'envahisseur. En compensation des réquisitions subies, les habitants n’obtiennent, comme indemnisation, que la remise des deux tiers de la contribution extraordinaire de 1813 et 1814.

Époque contemporaine

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Tergnier, ville cheminote et industrielle

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Tergnier est, à partir du milieu du XIXe siècle une ville ferroviaire constituée au croisement des lignes de Creil à Jeumont et d'Amiens à Laon et qui a suscité la création d'une gare puis d'un important dépôt par la Compagnie des chemins de fer du Nord[21],[22].

Le , les registres de l’état civil de Tergnier mentionnent une profession inhabituelle « Employé de chemin de fer ». Il s’agit de Benjamin Faucret, époux d’Octavie Daussin, 17 ans, venu déclarer à la mairie la naissance d’une fille. Les trains se substituent aux choux pour l’arrivée des enfants…

Si certains projets prévoyaient de faire passer la ligne de chemin de fer Tergnier - Saint-Quentin par Ham, il est évident que le développement de la ville n'a été engagé que par cette infrastructure autorisée par le gouvernement de Louis-Philippe, construite autour des années 1850, inaugurée en grande pompe par Napoléon III.

Les sentiers sont élargis et transformés en route, des rues nouvelles sont créées… À cette époque (1850), Tergnier est un vaste chantier de construction. On travaille jour et nuit. De multiples corps de métiers affluent de partout, même de Paris sous la direction d’ingénieurs venus de la capitale, la main-d’œuvre locale se reconvertit : fileurs, tisseurs, valets de charrue… abandonnent leurs outils habituels pour se consacrer au nouveau mode de transport.

Quelques dates jalonnent l'histoire du chemin de fer à Tergnier :

  • 1852 : concession à la Compagnie du nord de la ligne de Tergnier à Reims ;
  • 1855 : début de l'édification des ateliers de construction et de réparation de machines qui seront agrandis à plusieurs reprises et visités par Mac-Mahon en 1874 ;
  • 1859 - décision de la Compagnie du nord d'implanter une vaste gare à Tergnier ;
  • 1867 : mise en circulation de la ligne Tergnier - Amiens ;
  • 1918 : destruction à 50 % du nœud ferroviaire de Tergnier ;
  • 1919 : installation de nouvelles lignes mise en chantier de la cité des cheminots ;
  • 1920 : réorganisation générale de l'ensemble ferroviaire local qui va s’étendre sur 4 kilomètres de long et 550 mètres dans sa plus grande largeur ;
  • 1944 : bombardements alliés faisant de lourdes destructions à la gare, le dépôt, les ateliers et le triage ;
  • 1961 : électrification de la ligne Creil - Aulnoye, mise en service du poste d'aiguillage PRS ;
  • 1970 : le prototype RTG à trois caisses a fait des essais sur des lignes de la région.

La croissance de la population est la conséquence naturelle du développement des installations ferroviaires :

  • 1793 : 220 habitants - À Quessy : 1791 : 154 habitants
  • 1845 : 276 habitants - À Quessy : 1841 : 516 habitants
  • 1856 : 362 habitants - À Quessy : 1861 : 738 habitants
  • 1868 : 1 750 habitants
  • 1869 : 1 806 habitants
  • 1875 : 1 572 habitants - À Quessy : 1881 : 1 010 habitants
  • 1881 : 3 079 habitants
  • 1885 : 3 536 habitants

Certes, la Compagnie du Nord donne l’impulsion première à l’essor de la commune, mais deux autres éléments jouent en faveur de son développement :

  • la construction du canal de Saint-Quentin commencée vers 1730, est achevée en 1776, sous l'impulsion initiale d'Antoine Crozat ;
  • L'implantation d'industries, profitant des conditions avantageuses du trafic ferroviaire et du nouveau canal. On peut noter :
    • vers 1860 : une sucrerie appartenant à M. Mention, avec 60 à 80 ouvriers qui produisent 6 000 tonnes de sucre chaque saison,
    • en 1868 : une fabrique de faïence, franco-belge, dirigée par M. Auguste Mouzin, 200 ouvriers,
    • en 1876 : une usine de broderie, à main-d'œuvre essentiellement féminine qui, jusque-là, occupait un emploi saisonnier en culture,
    • en  : un entrepôt de sucres indigènes accordé à la commune de Tergnier en vertu de l’article 21 de la loi du [Note 7], et, à la même époque, une agence aux grains procure une activité particulière[Note 8],
    • en 1885 (?) : la fonderie de Tergnier-Fargniers, dirigée par M. Maguin (aujourd'hui détruite),
    • en 1893 : la fonderie des frères Lebois (aujourd'hui détruite),
    • en 1901 : la fonderie, (aujourd'hui détruite) dirigée par M. Berlemont, qui est l’ancêtre de l’actuelle fonderie (également détruite).

Guerre franco-allemande de 1870

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Timbre à l'effigie du maréchal Faidherbe, dont la première partie de la carrière s'est déroulée dans les colonies françaises.

Durant la guerre franco-prussienne de 1870, les troupes prussiennes occupèrent la ville le , avant d'investir et assiéger La Fère à partir du .

Le , partis de Ham avec quatre canons, les 7e et 11e compagnies des volontaires de la Somme (800 hommes) et le 2e bataillon des mobiles du Gard, en tout 1 400 hommes, sous les ordres du commandant Kraft, avaient mission de surprendre les avant-postes de l'ennemi qui faisait le siège de La Fère, de les couper du reste de l'armée et de les repousser vers la Somme.

Les Français attaquèrent Vouël et Tergnier où plusieurs centaines d'ennemis avetis de leur arrivée s'étaient retranchés dans les maisons et les accueillirent par un feu nourri. Au soir du 19 novembre, la colonne française refoulée était de retour à Ham[23].

Le , les Allemands bombardèrent La Fère avec de la grosse artillerie.
Dans aucun document on ne signale de dommages matériels locaux pendant le conflit. Tergnier fut occupée durant treize mois, les troupes allemandes quittant la ville, définitivement, le [24].

Quelques mois plus tard, l'armée française se retrouva dans notre commune. Un soir de l'hiver 1870-1871, un convoi de 10 000 hommes, qui avaient participé à la bataille de Sedan, débarqua à la gare de Tergnier, le général Faidherbe en tête. Ils furent hébergés par les habitants.

Tergnier fut évacuée par les troupes ennemies entre les mois de mars et [Note 9].

Première Guerre mondiale

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Le , l’armée alliée anglaise (1er Corps, général Haig) est à Tergnier. Tergnier est envahi dès le .

Vers le , tous les hommes de 18 à 45 ans sont dirigés sur le camp d’Altengrabave, en Allemagne. Après l’exode des habitants, biens publics et privés sont détruits par l'armée allemande au cours de sa retraite stratégique de 1917. Tergnier est rasé et repris par les troupes françaises (du 5 au ), réoccupé par l'armée allemande le . Le le 125e division d'infanterie (France) du général Maurice Pellé tente de reprendre la commune, sans succès. Elle est reconquise le par la 3e armée de Georges Louis Humbert. La ville et la gare ne sont plus qu'un tas de ruine[25].

Les négociations en vue de l'armistice sont engagées le . C'est à Tergnier que le , à 3 h 45 du matin, la délégation allemande, arrivée de La Capelle en voiture, monte dans le train spécial qui l’attend pour la mener à la clairière de Rethondes où stationne le train du maréchal Foch et où sera négocié et signé le l'Armistice de 1918.

Tergnier, Quessy, Vouël et Fargnier sont détruits à la fin de la guerre[26] et ont été décorés de la Croix de guerre 1914-1918, le [27], le [28] et le [29]. Tergnier voit ses sacrifices reconnus par une citation à l'ordre de l'Armée[réf. nécessaire].

L'entre-deux-guerres

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Vue aérienne de la ville en 1936, montrant les infrastructures ferroviaires, la Cité-jardin et les canaux.

La ville ayant été en grande partie détruite durant la Première Guerre mondiale, et afin de pouvoir y attirer la main-d'œuvre qualifiée, la Compagnie des chemins de fer du Nord confie à Raoul Dautry la construction de logements ouvriers. De la cité-jardin de Tergnier, il veut faire un modèle pour toutes les autres. Il compte rattacher le cheminot à la vie rurale, et choisit ainsi des terrains relativement séparés du bâti existant[30].

Le centre de l'ancienne commune de Fargniers (aujourd'hui commune associée) est reconstruit entre 1922 et 1928 selon un schéma radio-concentrique conçu par les architectes Paul Bigot et Henri-Paul Nénot, avec une importante aide financière de la fondation Andrew Carnegie[31],[32],[33].

Seconde Guerre mondiale

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Les combats de 1940
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Tergnier est défendue du au par le 32e RI de la 23e D.I. faisant partie de la 7e Armée du général Frère. Les Allemands qui tentent de franchir le canal rencontrent une forte résistance, y compris lors de l'attaque générale du  :

  • 5 juin 1940 : Les Allemands s’infiltrent d’une part entre Mennessis et Tergnier et d’autre part entre Vouël et Viry-Noureuil. Les combats font rage toute la journée. Après une série de contre-attaques, le 32e RI se rétablit sur le canal en fin de journée, verrouillant la route de Noyon par la rive nord de l'Oise. Les pertes ont été lourdes : une centaine de tués[34].
  • Le , l'ordre de repli est donné, les divisions Panzers ayant franchi la Somme vers Péronne avançant en direction de Noyon.
La Résistance
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Tergnier devient un pôle de la Résistance, avec notamment les mouvements Libération-Nord, Francs-tireurs et partisans (FTP), Organisation civile et militaire (OCM), Défense de la France[35].

Parmi eux, Libé-Nord Tergnier oriente son action de à décembre 1942 dans une triple direction :

  • constitution de groupe francs (commandos),
  • organisation d’un réseau de renseignements,
  • distribution du journal Libération.

Elle réalise notamment :

  • en  : sabotage de la sous-station du matériel roulant / Nombreux sabotages sur les rames 850 et les boîtes de graissage - nombreux sabotages de camions, avions, moteurs… transportés par wagons ;
  •  : sabotage de la ligne à haute tension à Condren ;
  •  : sabotage d'une aiguille, déraillement d’un train d’avions, déraillement de cinq machines ;
  •  : sabotage de la grue de 32 tonnes entre Tergnier et Ham - sabotage de la voie ferrée au kilomètre 127,780 entre Tergnier et Chauny - sabotage de la ligne à haute tension à Coucy ;
  • 1944 : sabotages de la ligne à haute tension à Condren - sabotage de la ligne de chemin de fer entre Tergnier et Chauny - Le , les quatre groupes de Libé-Nord Tergnier prennent le maquis à Beaumont-en-Beine, pendant six jours puis recommencent les actions de sabotage (en particulier de lignes téléphoniques et panneaux indicateurs). « Bouclage » de la ligne Paris-Bruxelles. Le , ils réalisent le sabotage de la voie ferrée entre Tergnier et Chauny et engagent une guérilla contre l'ennemi. Ils participent à la libération de Ham, Liez etc.

Toutes ces actions entraînent une répression nazie impitoyable. Tergnier et ses environs paient un lourd tribut à l'occupant avec de nombreux fusillés, tués au combat, déportés rentrés ou décédés dans les camps de concentration, internés.

Dans le cadre de la préparation du Débarquement de Normandie, la gare de Tergnier subit trois raids de bombardement alliés entre le et le , totalisant 1 962 tonnes de bombes, occasionnant de grandes destructions et de nombreuses victimes[35].

Au titre de la guerre 1939-1945, Tergnier reçoit une citation à l'ordre du Corps d’armée (11-12-1948)[réf. nécessaire] : « Localité du département, déjà presque entièrement rasée au cours de la guerre 1914-1918, centre ferroviaire important bombardé à deux reprises par les Allemands en . Au cours des mois qui ont précédé la libération du pays, a subi quatre nouveaux bombardements massifs de l’aviation alliée occasionnant la mort de 58 de ses habitants, la destruction totale de 407 immeubles et la destruction partielle de 1041 autres immeubles. Onze de ses fils ont été déportés, dont sept sont morts dans les camps de concentration. Cette citation comporte l’attribution de la Croix de guerre avec étoile de vermeil ». Vouël et Quessy obtiennent la même reconnaissance[35].

De l'après-guerre au XXIe siècle

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La commune de Tergnier, instituée par la Révolution française absorbe en 1973 celles de Fargniers et de Vouël, puis, en 1991, celle de Quessy[1]

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Laon du département de l'Aisne[I 1].

Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de La Fère, année où elle devient le chef-lieu du canton de Tergnier[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Tergnier[I 1] porté de 4 à 24 communes..

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Aisnedepuis le dernier découpage électoral de 2010[36]..

Intercommunalité

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Tergnier était membre de la communauté de communes Chauny-Tergnier, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec la Communauté de communes des Villes d'Oyse pour former, le , la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère dont est désormais membre la commune[I 1],et qu'a rejoint trois communes issues de la communauté de communes du Val de l'Ailette.

Élections municipales et communautaires

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Élections les plus récentes

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Aux élections municipales de 2014 dans l'Aisne, la liste FG-PS-EELV conduite par le maire sortant Christian Crohem est la seule candidate et obtient la totalité des 3 284 voix. Elle est donc élue en totalité et 12 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin, 57,86 % des électeurs se sont abstenus et 22,84 % des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul[37].

Au second tour Aux élections municipales de 2020 dans l'Aisne, la liste PCF-PS-DVG menée par Michel Carreau[38],[39],[40] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 748 voix (52,82 %, 26 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[41],[42] :
- Francis Delacourt[43] (DVG, 960 voix, 29,01 %, 4 consiellers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Frédy Deguin-Dawson[44] (RN, 601 voix, 18,16 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 66,43 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

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Liste des maires successifs de Tergnier depuis la Libération de la France[45]
Période Identité Étiquette Qualité
1934 1958 Jules Pouillart[Note 10],[46] SFIO Instituteur
Mort en fonction
1958 1964 Gabriel Locqueneux[Note 10] . Instituteur.
1964 1964 Émile Michelot . .Receveur PTT[47]
1964 1965 Gabriel Locqueneux[Note 10] . .Instituteur
1965 1980 Norbert Cerf[Note 10],[48] SFIO puis
Mvt.réf.
Médecin
Chevalier de la Légion d'Honneur
Croix de Guerre
Croix du combattant volontaire
Croix du combattant volontaire de la Résistance
Chevalier dans l'Ordre de la Santé publique
Chevalier dans l'Ordre du Mérite sportif
1980 1983 Guy Ronsin DVD Maître d'éducation physique
Secrétaire départemental de l'UFOLEP[47]
mars 1983 avril 2009[49] Jacques Desallangre[50],[51] PS puis
MDC puis
PG
Journaliste
Député de l'Aisne (1997 → 2012)
Conseiller général de Tergnier (1988 → 1998)
Président de la CC Chauny-Tergnier (2001 → 2014)
Conseiller régional de Picardie[Quand ?]
Chevalier de la Légion d'Honneur
Démissionnaire
avril 2009[52] juillet 2020[53] Christian Crohem[54] PG puis
DVG
Professeur de mathématiques
juillet 2020[55] En cours
(au 26 juin 2025)
Michel Carreau PCF[40] Cadre
Conseiller général puis départemental de Tergnier (1998 → 2021)

Autres élections

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Récapitulatif de résultats électoraux récents
Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Européennes 2014 FN 41,08 FG 14,53 UMP 12,83 PS 12,80 Tour unique
Régionales 2015 FN 43,27 UMP 20,69 PS 16,84 PCF 10,45 UMP 52,50 FN 47,50 Pas de 3e
Présidentielle 2017 FN 36,44 LFI 25,40 EM 16,93 LR 8,10 FN 56,56 LREM 43,44 Pas de 3e
Législatives 2017 PCF 24,98 FN 22,99 EM 20,45 RM 9,45 LREM 53,05 FN 46,95 Pas de 3e
Européennes 2019 RN 44,46 LREM 11,65 FI 9,42 EELV 6,29 Tour unique

Équipements et services publics

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Espaces publics

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Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 et renouvelé en 2017 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[57],[58].

L'ancienne passerelle piétonne de la gare, construite en 1933 et détruite en 2025.

L'ancienne passerelle piétonne, appartenant à la SNCF, large de 2 m, longue de 170 m a été construite en béton armé en 1933 place Lionel-Lefevre dans le cadre de la première Reconstruction[59]. Interdite à la circulation piétonne depuis juillet 2023 en raison d’un état avancé de déformation et de dégradation tels que le propriétaire estime sa réhabilitation économiquement irréaliste malgré son intérêt patrimonial, elle est démolie par SNCF Réseau en mai-juin 2025[60]. La municipalité en étudie les possibilités de remplacement[61].

Enseignement

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La ville est le siège de la circonscription de Tergnier de la direction des services académiques de l'éducation nationale de l'Aisne[62].

La commune administre trois écoles maternelles et primaires à Tergnier (Roosevelt, Blériot et André-Malraux), trois écoles maternelles à Quessy (Buttes Chaumont, Raoul-Dautry et Soveaux) et deux écoles primaires (Decarpigny et Pasteur), une école maternelle et primaire à Fargniers (école Boulloche) et une école maternelle et primaire à Vouël (école Albert-Camus).

Elle accueille également une école privée.

Les enfants poursuivent habituellement leurs études au collège Joliot-Curie[63].

Équipements culturels

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  • Le centre culturel municipal François Mitterrand, 7 rue Marceau, consacré à la danse, la musique, au théâtre, au cirque[64]
  • La médiathèque l’Oiseau « Lire », Place Lionel Lefèvre, est ouverte au public depuis 2010[65]. On y retrouve des livres, films, musique et expositions ainsi qu'une Micro-Folie, la 34e des Hauts-de-France, un équipement culturel numérique ouvert fin 2024 et destiné à rapprocher les habitants et les habitantes des œuvres d’art et à stimuler les initiatives d'éducation artistique et culturelle[66],[67] ainsi que l’Artothèque de l’Aisne, gérée par l’association Arène Collection, où l'on peut emprunter des œuvres issues d'une collection constituée de 150 pièces relevant des divers arts graphiques depuis la seconde moitié du XXe siècle[68].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[69],[Note 11].

En 2022, la commune comptait 13 261 habitants[Note 12], en évolution de −2,07 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
222249263223269258276273304
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8621 2351 8062 5723 0793 5363 7083 7403 960
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 0844 3074 8982 0763 4534 0804 3573 3705 002
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 8275 94911 73612 03211 69815 06914 60014 13513 541
2021 2022 - - - - - - -
13 43113 261-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • (a) En 1973, Tergnier absorbe Fargniers et Vouël, qui comptaient en 1968 respectivement 4 120 et 2 091 habitants.
  • (b) En 1991, Tergnier absorbe Quessy, qui comptait 3 212 habitants en 1990.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • La Place Carnegie Logo monument historique Inscrite MH (1998, partiellement)[71], qui constitue le centre de l'ancienne commune de Fargniers (aujourd'hui commune associée), est réalisée par les architectes Paul Bigot et Henri-Paul Nénot dans le cadre de la Première reconstruction et comprend alors la mairie, un bureau de poste, un poste de police, une pompe, une halle, une salle d'assemblée, le foyer Carnegie, un établissement de bains, des écoles, des espaces verts et de jeux. L'archietcture de l'ensemble présente des références régionalistes ainsi qu'une influence anglo-saxonne[31],[32].
  • L'importance de la résistance des cheminots dans la localité, pendant la Seconde Guerre mondiale a conduit à implanter en 1986 dans la salle d'assemblée de la Place Carnegie de Fargniers un musée de la résistance et de la déportation de Picardie. Celui-ci, fermé pour rénovation depuis 2023 est réorganisé par le département de l'Aisne avec une nouvelle muséographie conçue par Cécile Courtey du Cabinet Lab et Thomas Fontaine, président du comité scientifique et doit rouvrir en 2026[73],[74].
  • Monument à la Résistance et à la Déportation.
  • Monument commémoratif de Quessy.
  • Monument aux morts de Tergnier, parc Sellier, financé sur souscription publique et inauguré le [75].
  • L'Arbre de la Paix (un Ginkgo biloba) a été planté devant la médiathèque L’oiseau-Lire en septembre 2018 à l'occasion du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Cet arbre offert par la ville jumelée de Wolfhagen marque le passage des plénipotentiaires allemands venant de Spa pour se rendre à Compiègne en vue de la signature de l’Armistice[76].
  • L'église Notre-Dame de Tergnier, ainsi que le temple protestant, construit vers 1930 en remplacement de l'ancien construit en 1877 et détruit au cours de la Première Guerre mondiale, actuellement désaffecté[77].
  • Église de la Très-Sainte-Vierge de Quessy.
  • Église Saint-Martin de Vouël.
  • Motte de Vouël. Elle mesure 60 mètres de diamètre pour 15 mètres de hauteur[78].

Personnalités liées à la commune

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  • Marcel Guillot (1893-1960), né à Tergnier, fils d'instituteurs, sorti du rang devient officier puis pilote pendant la Première Guerre mondiale, enseigne à l'école militaire de l'aéronautique et de l'air et au centre tactique interarmes à Versailles, pendant les opérations 1939-1940, devient chef d'état-major des forces aériennes de la 1re Armée puis de la 10e armée, refuse de servir Vichy, participe à l'organisation des premiers groupes de maquisards dans les maquis Ventoux et de Sault en 1942, passe des groupes de maquisards en revue le , dans la forêt de Saint-Lambert puis intègre le réseau de renseignements Nestlé-Andromède, est emprisonné et est torturé par la Gestapo, n'ouvre la bouche que pour insulter ses bourreaux et au poteau d'exécution, est félicité pour son courage, s'évade, participe à la libération d'Aix-en-Provence et de Marseille, rétablit la sécurité et l'ordre républicain après la libération en Provence et à Marseille en organisant les forces républicaines de sécurité, réintègre l'armée, est nommé général pour avoir renseigné Londres en 1943 sur les plans de défense des Alpes et de la région Sud-Est du maréchal Rommel, devient secrétaire du cabinet du ministre de l'Armement Charles Tillon.[réf. nécessaire]
  • Yseult (1994- ), auteure-compositrice-interprète et mannequin française, y est née.

Tergnier dans les arts et la culture

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En 1930 est tourné à Ternier le film : L'Équipe de Jean Lods.

Héraldique

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Blason de Tergnier Blason
Écartelé : au 1er d’azur à la crosse d’or, au 2e fascé de vair et de gueules de six pièces, au 3e d’or au lion de sable, au 4e d’or au chef d’hermine[79].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Blason officiel adopté par la municipalité en 1980.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 SE, Laon [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.

Notes et références

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Afin de faciliter la lecture de cet article, la toponymie utilisée pour désigner des lieux anciens est celle d'aujourd'hui.
  6. La présentation historique est très largement issue des travaux de Norbert Cerf, ancien maire, et du conseiller municipal Darly.
  7. cette société fonde le corps de sapeurs-pompiers local en lui accordant une subvention de départ de 500 F.
  8. chaque jeudi, de 14 h à 17 h la vente sur échantillon a lieu chez M. Henri Rescoussier, maître d’hôtel, face à la gare ; la clientèle trouve dans son établissement le confort d’alors, et de vastes écuries.
  9. L'évacuation des troupes allemandes étant conditionnée par le versement, par la France ayant réglé l'indemnité de guerre de cinq milliards de francs-or prévue par le traité de Francfort.
  10. a b c et d Une rue de la ville porte le nom de ce maire.
  11. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  12. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Notes de type "Carte"

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116,‎ (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  10. « Station Météo-France « Chauny », sur la commune de Chauny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  25. Gare et ateliers de Tergnier, après le départ de l'ennemi
  26. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  27. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 14741.
  28. Journal officiel du 21 octobre 1920, p. 16155.
  29. Journal officiel du 5 septembre 1920
  30. Odette Hardy-Hémery, « Les cités-jardins de la Compagnie du chemin de fer du Nord : un habitat ouvrier aux marges de la ville, The Garden-Allotments of the Compagnie du Chemin de Fer du Nord: a Working-Class Habitat in the Outskirts of the City », Revue du Nord, no 374,‎ 0000-00-00, p. 131–151 (ISSN 0035-2624, lire en ligne, consulté le ).
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