Association sportive de Monaco Football Club
L'Association Sportive Monaco Football Club, abrégé en ASM, est un club de football monégasque fondé le Modèle:Date sport. Bien qu'elle ne soit pas située sur le territoire français, l'AS Monaco est affiliée à la Fédération française de football et participe au championnat de France, dont elle est la seule équipe non française professionnelle.
Sept titres de champion de France, cinq Coupes de France, une Coupe de la Ligue et, au niveau européen, une finale de Coupe des vainqueurs de coupe ainsi qu'une finale de Ligue des champions de l'UEFA composent le palmarès d'un des clubs les plus prestigieux du football français.
Le club évolue au Stade des Moneghetti de 1924 à 1939 puis au Stade Louis-II à partir de 1939, et s'entraîne au centre de La Turbie. Le centre de formation du club, où ont notamment été formés Lilian Thuram, Emmanuel Petit, David Trezeguet ou Thierry Henry, est réputé comme l’un des meilleurs du championnat de France.
Le Modèle:Date sport, le club est relégué en Ligue 2, alors qu'il est présent dans l'élite du football français de manière ininterrompue depuis 1977. Le club est présidé par le milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, qui a acquis 66,67 % des parts du club le Modèle:Date sport. Son entraîneur est Leonardo Jardim depuis juin 2014.
Le Modèle:Date sport, après deux saisons en Ligue 2, le club retrouve la Ligue 1. Le 17 mai 2013 et après sa victoire deux buts à un contre Le Mans, l'AS Monaco FC remporte pour la première fois de son histoire le titre de champion de Ligue 2, le dernier qu'il manquait au club au niveau national.
Histoire
Genèse
L'Association sportive de Monaco voit le jour le . Ce club omnisports est le fruit d'une fusion de plusieurs sociétés sportives de la Principauté : le Swimming Club, Monaco Sport (anciennement Herculis, club de football emblématique de la Principauté fondé en 1903, rebaptisé en 1923 Monaco Sport), l'AS Beausoleil, l'Étoile de Monaco et l'AC Riviera[1]. La section football du club de l'AS Monaco revendique une fondation au 1er août 1919[1] qui n'est pas confirmée par l'ouvrage de référence concernant le club[2].
Après cette unification, l'AS Monaco fait ses débuts footballistique en promotion lors de la saison 1924-1925. Martin Robin est le premier président du club, élu en 1925, il conservera son poste durant cinq années[3]. Arthur Linetti est l'entraineur-joueur du club. Les toutes première couleurs arborées sont le noir et le blanc[4]. L'association évolue alors sur le terrain de Fontvieille, avant que celui-ci soit supprimé pour la construction d’un nouveau terrain dans le quartier des Moneghetti. Après de bons résultats en Promotion, le club accède au groupe B de la Division d'Honneur du Sud-Est et, alors qu'elle est seule en tête du classement, elle est reléguée à la dernière place à la suite d'une réclamation. Sans se décourager, le club se remit au travail et gagna le championnat du Sud-Est[5].
Champion de la Ligue du Sud-Est en 1933, l'AS Monaco devient un club professionnel. Pierre Cazal et les Hongrois Szanilo et Szentimiklosy sont alors recrutés. À l'issue de sa première saison, l'AS Monaco rate l'ascension en Division 1, mais plus grave encore, Monaco doit renoncer à ce statut professionnel en raison de la non-conformité du Stade des Moneghetti et d'un déficit et est condamné à rejoindre le championnat Amateur. Disposant d'un stade aux normes depuis 1939 (Stade Louis II, inauguré le 23 avril 1939) et d'une équipe compétitive qui enlève le titre de champion de la Ligue du Sud-Est en 1948 après de longues années de disette (le championnat fut momentanément interrompu à la suite de la Seconde Guerre mondiale). L'AS Monaco redevient un club au statut professionnel lors de cette même année[1].
De retour en Division 2, les monégasques vont terminer sur une honorable 8e place. Dès lors que le Prince Rainier III succède à son grand-père le Prince Louis II en fin de saison, le club va bénéficier d'un soutien fidèle de la famille princière[6]. La saison qui suit voit l'équipe finir à une terne 16e place. Après deux saisons où les asémistes terminent à de belle mais inutile 5e place, l'équipe va réussir l'exploit d'accrocher une deuxième place lors de la saison 1952-1953, synonyme d'accession en Ligue 1. C'est la première fois que le club de la principauté accède au plus haut niveau de la hiérarchie du football français.
Années 1960 et 1970 : Les premiers titres
L'AS Monaco fait ses débuts en première division lors de la saison 1953-1954. Pendant ses premières années dans l'élite, le club n'est pas vraiment inquiété par la relégation et va décoller avec l'arrivée en 1958 de l'entraîneur Lucien Leduc[1]. En 1960, l'AS Monaco remporte son premier titre, la Coupe de France, en battant l'AS Saint-Étienne sur le score de 4-2[7]. Michel Hidalgo est alors le capitaine de l'équipe.
L'année suivante, Monaco arbore un nouveau maillot qui devient bientôt emblématique. L'équipe quitte son habit blanc rayé de rouge pour le célèbre maillot à la diagonale encore utilisé aujourd'hui. Ce maillot, dessiné par la Princesse Grace Kelly elle-même, porte chance aux Monégasques puisqu'ils remportent pour la première fois le championnat de France cette même année[1]. En 1961, Monaco fait ses premiers pas en Coupe d'Europe, mais ne réussit pas à passer le premier tour, éliminé par les Glasgow Rangers. La saison 1961-1962 est un peu plus laborieuse, mais celle qui suit n'en sera que plus belle. Henri Biancheri et ses partenaires réalisent le premier doublé Coupe-championnat de l'histoire du club : Monaco bat l'Olympique lyonnais par deux buts à zéro en finale de Coupe de France[8].
Les années qui suivent ne sont pas aussi brillantes. Même si le club parvient à aller en huitième de finale de la Ligue des champions en 1964, l'équipe rentre dans le rang progressivement sur la scène nationale. En 1969, l'ASM est relégué en deuxième division[1].
Après avoir réussi à remonter en première division lors de l'année 1971, Monaco vacille entre Division 1 et Division 2. Cette période est pourtant marquée par l'arrivée d'un des plus grands joueurs de l'histoire du club monégasque, Delio Onnis : l'attaquant argentin, un joueur de surface habile et précis devant le but recruté en 1973, est meilleur buteur du championnat de France de football en 1975. En coulisse, le club voit l'arrivée du président Jean-Louis Campora cette même année, qui va contribuer rapidement à la structuration du club. Gérard Banide est recruté pour devenir responsable du centre de formation du club, et Lucien Leduc fait son retour sur le banc après la relégation du club en 1976[1].
Avec Onnis, qui a accepté de rester au club en D2, l'AS Monaco réalise l'exploit de remporter coup sur coup le championnat de D2 et d'être sacré champion de France en 1978, grâce à ses joueurs majeurs Christian Dalger, Rolland Courbis, Jean-Luc Ettori ou encore Jean Petit. Ce titre marque le début des années fastes du club régulièrement qualifié pour les Coupes européennes. Monaco remporte la Coupe de France en 1980 sous la direction de Gérard Banide[9].
1980-1987 : L'infranchissable Europe
Au début des années 1980, le club met en place une équipe de très bon niveau national (3 places de 4e sous la direction de Banide, ainsi qu'un nouveau titre de champion en 1982)[10], fournissant et attirant de nombreux joueurs de l'équipe de France (Manuel Amoros et Daniel Bravo entre autres), mais qui reste cependant inexistante sur la scène européenne.
La saison 1983-1984 voit l'arrivée de Lucien Muller aux commandes de l'équipe première, dont la saison aura un goût d'inachevé. En effet, l'AS Monaco FC, qui ne dispute pas de Coupe d'Europe, échoue à la différence de buts face aux Girondins de Bordeaux pour le titre de champion et cède durant les prolongations (0-2) face à Metz lors de la finale de la Coupe de France[11].
Malgré cette lancée, la saison démarrera difficilement (10e à la moitié du championnat). Monaco n'existe toujours pas sur la scène continentale à cause d'une défaite contre le CSKA Sofia au 1er tour[12]. Avec le retour de blessure de Jean-Luc Ettori, l'AS Monaco effectuera une remarquable seconde partie de saison en ne concédant qu'une seule défaite pour finir le championnat à la 3e place et gagner la Coupe de France contre le Paris Saint-Germain par un but à zéro[13].
Encore une fois, cette deuxième partie de saison restera sans suite au cours d'une saison 1985-1986 médiocre : 9e place du championnat avec une élimination au 1er tour de la Coupe des Coupes face à l'Université de Craiova ainsi qu'une autre élimination en 32e de finale de la Coupe de France contre Le Havre 1-2[14]. Lucien Muller quitte alors son poste d'entraîneur.
Le Roumain Stefan Kovacs débarque alors sur le Rocher avec l'idée de relancer l'équipe pour cette nouvelle saison sans Coupe d'Europe. La saison demeure moyenne avec une 5e place qui ne permet pas de se qualifier pour la Coupe de l'UEFA. Arrivé une année auparavant, Stefan Kovacs laisse alors sa place à Arsène Wenger[15].
1987-1995 : Les années Wenger
En 1987, Arsène Wenger arrive à la tête du club princier après avoir quitté l'AS Nancy-Lorraine. Dès sa première année, il remporte le titre de champion de France avec son équipe. Glenn Hoddle, Luc Sonor, Patrick Battiston, Manuel Amoros ou encore Marcel Dib composent entre autres cette équipe. La seule fausse note sera l'élimination en 16e de finale de la Coupe de France contre le voisin, l'OGC Nice. Cette année-là, Monaco ne joue pas de Coupe d'Europe.
Lors de la saison 1988-1989, l'équipe se voit décimée par les blessures et les suspensions mais accède à la 3e place du classement et à la finale de la Coupe de France où elle s'incline face à l'Olympique de Marseille. Cette saison permettra l'éclosion de joueurs comme Emmanuel Petit ou George Weah. Au-delà du résultat en lui-même, Monaco rompt avec ses mauvaises habitudes européennes et passe les deux premiers tours de la Coupe des Clubs champions grâce notamment à une probante victoire 6-1 contre le FC Bruges en 8e de finale lors du match retour. Monaco vient ainsi d'écrire le début de son histoire européenne et prend enfin une dimension internationale. Un match aller perdu au stade Louis II ne permet pas aux Monégasques de passer les quarts de finale contre Galatasaray.
Les saisons qui suivent seront dans la continuité des deux premières avec une 3e place en championnat puis une seconde place qualificative pour la Coupe de l'UEFA ainsi qu'une victoire en Coupe de France en 1991. Mais c'est avant tout sur la scène européenne que l'AS Monaco FC se fait remarquer obtenant sa première demi-finale de Coupe des Coupes en 1990 au terme d'un parcours serré (6 matches nuls en 8 rencontres) qui aura néanmoins montré la solidité de cette équipe. Cette expérience ne permettra pas de franchir l'obstacle suivant, le FK Torpedo Moscou en 8e de finale de la Coupe de l'UEFA, l'année suivante.
La saison 1991-1992, sera une des plus complètes du club. En effet, celle-ci est engagée sur tous les tableaux possibles avant que tout ne se transforme en échec en mai. D'abord une défaite au Stade Louis II contre Marseille (0-3) qui maintient Monaco à la seconde place derrière les vainqueurs du soir, puis l'écroulement d'une tribune à Bastia lors de la demi-finale de Coupe de France qui met fin à la finale pour laquelle l'ASM s'était qualifiée au tirs aux buts à l'AS Cannes, 8 jours plus tôt. Et enfin, une défaite au Stade de la Luz à Lisbonne contre le Werder Brême (0-2) lors d'un match fermé en finale de Coupe des vainqueurs de coupes viendra clore la saison.
George Weah quitte alors Monaco pour le Paris Saint-Germain, et est remplacé par le champion du monde allemand, Jürgen Klinsmann. La saison 1992-1993 marque le début de la fin du cycle malgré une 3e place. À la faveur de la disqualification de l'Olympique de Marseille et du refus de Paris, l'ASM se retrouve qualifié pour la Ligue des champions de l'UEFA.
La saison 1993-1994 sera contrastée entre un Monaco qui termine 9e du championnat et d'autre part qui se qualifie brillamment pour les demi-finales de la Ligue des champions, cédant 0-3 contre le Milan AC à San Siro après avoir vaincu l'AEK Athènes, le Steaua Bucarest, le Spartak Moscou et le Galatasaray Istanbul et malgré deux défaites contre le FC Barcelone. Jean-Luc Ettori mettra un terme à sa carrière après avoir battu le record de matches de Division 1 disputés lors de cette saison.
Fabien Piveteau venu du Havre AC prend place dans les buts monégasques et Sonny Anderson sur le front de l'attaque. À la suite d'un mauvais départ lors de la saison 1994-1995 et d'une défaite 0-2 contre l'OGC Nice au Stade Louis-II (1er match de Thierry Henry en 1re Division), Arsène Wenger est remercié. Il rebondira au club japonais de Nagoya Grampus Eight. Wenger est alors remplacé par le duo Jean-Luc Ettori - Jean Petit. L'AS Monaco se qualifiera alors de justesse pour la Coupe de l'UEFA (6e) à la faveur de la double victoire du PSG dans les coupes nationales.
Cette année de transition pour le moins décevante (notamment éliminé par Thouars (National) en 16e de finale de la Coupe de France) marque la fin de l'ère Wenger dont on retiendra la régularité au plus haut niveau national et l'accès au haut niveau européen même si, finalement, un seul titre de champion et une seule coupe de France auront été gagnés.
1995-2005 : Une puissance européenne
Lors de l'intersaison 1995, Jean Tigana, fort d'une 2e place avec l'Olympique lyonnais, prend les commandes du club monégasque.
Après un départ poussif durant les matchs aller et une élimination prématurée en Coupe de l'UEFA contre Leeds, les rouges et blancs, quasiment invincibles lors des matchs retour, terminent à la 3e place du classement 1995-1996. Sonny Anderson termine meilleur buteur du championnat[16].
Lors de sa seconde année (1996-1997), Jean Tigana remporte le titre avec son équipe, avec des joueurs tels que Franck Dumas, Sylvain Legwinski, Fabien Barthez, Thierry Henry, Victor Ikpeba, Emmanuel Petit, ou encore Vicenzo Scifo et emmène l'ASM en demi-finales de la Coupe de l'UEFA défait par l'Inter de Milan et de la Coupe de la Ligue face à au RC Strasbourg[17].
En 1998, Monaco parvient jusqu'en demi-finale de la Ligue des champions battue par le club turinois de la Juventus de Zinédine Zidane après avoir terminé 1re de son groupe et éliminé le club anglais de Manchester United et termine une nouvelle fois sur le podium du championnat (3e) après avoir terminé en tête à mi-championnat. L'ASM compte de nombreux jeunes joueurs talentueux lors de cette année tels que Willy Sagnol ou son duo d'attaquant Thierry Henry - David Trezeguet[18].
La première moitié de la saison suivante est malgré tout décevante avec une élimination en Coupe de l'UEFA contre Marseille. Thierry Henry part alors à la Juventus. En difficulté avec une partie du groupe, Jean Tigana démissionne au début de l'année 1999. Il est alors remplacé par Claude Puel[19].
Claude Puel permettra à sa formation d'enchaîner les bons résultats durant cette deuxième partie de championnat et d'accéder à une 4e place permettant de se qualifier pour la Coupe de l'UEFA, échouant de peu à la faveur lyonnaise dans la course à la Ligue des champions de l'UEFA. Fabien Barthez, Willy Sagnol, David Trezeguet, Dado Prso, Rafael Márquez, John Arne Riise, Pablo Contreras, Marco Simone, Philippe Christanval, Marcelo Gallardo, Sabri Lamouchi ou Ludovic Giuly font alors partis du groupe monégasque. Le club du Rocher remporte son septième titre de champion de France lors de l'année 2000 en ayant survolé le championnat. En Coupe de France, l'ASM est éliminée en demi-finale à domicile contre le FC Nantes, manquant de peu une finale contre Calais pour un nouveau doublé qui lui tendait les bras. Le seul point négatif de cette saison fut l'élimination en 1/8e de finale de Coupe de l'UEFA contre Majorque[20].
À la suite du départ de nombreux joueurs majeurs et de la déception provoquée par certains des joueurs venus les remplacer, la saison suivante sera sinistre avec une piètre 11e place (1re fois que l'ASM termine dans la seconde partie du tableau depuis sa remontée en Division 1 en 1977) et le club se trouve éliminé au 1er tour de la Ligue des champions dans un groupe pourtant à sa portée[21]. En 2001, Claude Puel qui n'aura eu que le temps d'une saison et demie pour convaincre, quitte l'ASM sur une finale perdue de Coupe de la Ligue face à l'Olympique lyonnais. Didier Deschamps le remplace dès lors. Le recrutement estival s'avère désastreux malgré la venue de joueurs de classe mondiale tels que Oliver Bierhoff, Florin Răducioiu ou Vladimir Jugovic. Monaco passe de peu à côté de la relégation avec une calamiteuse 15e place dans un championnat à 18 équipes[22].
Intersaison 2002, les stars quittent le Rocher et sont remplacés par de jeunes talents qui obtiendront une 2e place en championnat après une lutte acharnée avec Lyon et une victoire en Coupe de la Ligue en 2003. L'ASM glane au passage le titre honorifique de meilleure attaque[23].
La saison 2003-2004 est une saison mémorable pour le club. C'est l'année du Périple Rouge et Blanc. Qualifié pour la Ligue des champions, l'AS Monaco FC s'illustre dès le premier tour en battant le Deportivo La Corogne, en s'imposant 8 buts à 3 et battant ainsi un nouveau record en nombre de buts marqués sur un match. Monaco compte alors des joueurs tels que le gardien Flavio Roma ou encore Jérôme Rothen, Patrice Évra, Hugo Ibarra, mais surtout sa paire offensive magique, l'ailier droit Ludovic Giuly et l'attaquant espagnol prêté par le Real Madrid, Fernando Morientes. En huitième de finale, Monaco élimine le Lokomotiv Moscou, puis hérite du Real Madrid en quart de finale.
Le club espagnol est battu à la suite de deux matchs spectaculaires de la part de Ludovic Giuly et de Fernando Morientes notamment. Lors de la demi-finale, l'AS Monaco FC élimine une nouvelle fois une grosse écurie, le Chelsea Football Club. Cependant, les joueurs monégasques ne rééditeront pas un nouvel exploit face au FC Porto en finale, s'inclinant trois buts à zéro. Fernando Morientes termine tout de même meilleur buteur de la Ligue des champions et Dado Prso égalera le record en Ligue des champions de buts marqués sur un match. Après avoir monopolisé la 1re place et compté douze points d'avance sur leur adversaire du soir après une victoire 3-0 contre l'Olympique lyonnais, les joueurs de Monaco ne finissent que 3e du championnat malgré le gain de 75 points, payant ainsi leurs efforts européens[24].
Le parcours européen de l'année précédente ne permettra pas au club de rebondir mais de s'enfoncer doucement dans l'anonymat.
En effet, profitant de leur succès, nombres des armes offensives de l'ASM quittent le club : Giuly est parti au FC Barcelone, Fernando Morientes est retourné au Real Madrid, et Jérôme Rothen est transféré à Paris. Arrivent alors pour les remplacer Javier Saviola, Ernesto Chevantón, Maicon ou Kallon. Basée sur une solidité défensive (seulement 5 défaites), Monaco parvient tout de même à la 3e place du championnat loin du vainqueur lyonnais et échoue en demi-finales des 2 coupes nationales. Après un premier tour solide et probant (1re place devant le futur vainqueur Liverpool), l'ASM ne dépasse pas les huitièmes de finales en C1 échouant face au rugueux PSV Eindhoven[25].
2005-2011 : La descente aux enfers
L'année 2005-2006 sera des plus décevantes. Monaco, qui n'a décidément pas les moyens ou pas la volonté de rebâtir une grande équipe digne d'une finale européenne, recrute à l'économie bon nombre de joueurs pourtant prometteurs. Mais l'osmose ne prendra pas et Didier Deschamps est sommé de démissionner après une quatrième défaite en sept rencontres de championnat et une piteuse 15e place à trois longueurs de la zone de relégation ainsi qu'une élimination prématurée au tour qualificatif de la Ligue des champions face au Betis Séville. Jean Petit assure alors l'interim pour 4 rencontres. Sous les commandes de Francesco Guidolin, l'équipe parvient à enchainer de bons résultats qui les propulsent à la trêve à seulement deux longueurs de la deuxième place. Le mercato hivernal voit Evra et Adebayor quitter le club pour rejoindre respectivement Manchester United et Arsenal FC. Malgré l'embauche de recrues italiennes telles que Marco Di Vaio ou Christian Vieri, Monaco finit à une 10e place peu reluisante et sombre en 16e de finale de la Coupe de l'UEFA face au FC Bâle. La confiance à l'entraîneur italien ne sera pas reconduite.
Pour rebondir dans la saison 2006-2007 sans Coupe d'Europe, l'ASM confie cette fois les commandes à László Bölöni, qui a effectué de bons résultats au Stade rennais, et se lance dans un nouveau chamboule-tout de l'effectif : départs de Sébastien Squillaci à l'Olympique lyonnais, Andréas Zíkos à l'AEK Athènes, Olivier Kapo à Levante et arrivées de Yaya Touré, Sylvain Monsoreau, Jérémy Ménez, Jan Koller, Jerko Leko, Gonzalo Vargas et Fabian Bolivar. Mais le discours ne passe pas et l'entente est toujours inexistante. Monaco est alors 19e du championnat avec sept défaites sur les dix rencontres jouées. Le verdict tombe le 24 octobre 2006 : l'entraîneur est suspendu de ses fonctions pour être remplacé par son adjoint, Laurent Banide après une défaite en 8e de finale de la coupe de la ligue aux tirs aux buts. Celui-ci, après des débuts difficiles, réussit à enchaîner les bons résultats et éloigne le club de la zone de relégation. L'AS Monaco termine 9e, se classant honorifiquement parmi les meilleures équipes des matches retour.
Pour la saison 2007-2008, Laurent Banide est non reconduit dans ses fonctions, et laisse sa place à Ricardo, venu des Girondins de Bordeaux. L'intersaison 2007 aura au moins évité un nouveau chamboulement de l'effectif, le choix étant de bâtir une équipe en exploitant au mieux les forces en présence et en s'appuyant sur les jeunes talents issus du centre de formation. Le club se placera à la 9e place avant la trêve hivernal et terminera la saison à la 12e place, n'assurant son maintien dans l'élite qu'à deux journées de la fin. Cette saison est marquée par une lourde défaite 0-6 contre Bordeaux, soit le plus lourd revers de l'histoire du club à Louis II.
La saison suivante, Monaco déçoit encore. Des difficultés financières obligent le club à vendre Jérémy Ménez, et son meilleur joueur Nenê sera prêté à l'Espanyol Barcelone, à la suite d'un conflit avec l'entraîneur : Monaco assure son maintien lors de la 33e journée et terminera à la 11e place. Par ailleurs, les résultats lors des deux coupes restent mitigés.
L'intersaison 2009 voit la nomination de Guy Lacombe au poste d'entraineur à la place de Ricardo. Celui-ci hérite d'une équipe jeune avec de nombreux joueurs avec un bon potentiel tel que Stéphane Ruffier, Nicolas N'Koulou, Park Chu-Young, Vincent Muratori ou encore Yohan Mollo. Lacombe emmène le club princier en finale de la coupe de France (défaite face au PSG) et à une 8e place, soit le meilleur classement du club depuis quatre ans. Malheureusement le technicien ne réédite pas sa performance lors de la deuxième saison du club sous ses ordres et est limogé en janvier 2011, laissant Monaco à une inquiétante 17e place. Laurent Banide fait alors son retour et Monaco recrute plusieurs joueurs comme Mahamadou Diarra, Pascal Feindouno et Dieumerci Mbokani, qui ne confirme pas les espoirs des recruteurs. Le 29 mai 2011, l'AS Monaco est reléguée en Ligue 2 après une défaite 0–2 face à l'Olympique lyonnais, le soir de son 2000ème match dans l'élite, mettant également fin à 34 années consécutives de présence en Ligue 1.
La saison 2011-2012 débute le 23 juillet par une élimination de la Coupe de la Ligue dès le premier tour contre le CS Sedan (1-4). Lors des deux premières journées de championnat, le club n'obtient que des matches nuls contre US Boulogne à domicile et l'ESTAC au stade de l'Aube. Alors qu'il était sans club et qu'il s'entraînait à la Turbie depuis quelques semaines, l'ancien joueur du club, passé par Barcelone et le PSG, Ludovic Giuly signe un contrat de deux ans avec le club. Quelques jours plus tard, c'est l'ancien nantais, Marama Vahirua qui est prêté par l'ASNL, alors que Benjamin Moukandjo arrivé six mois plus tôt fait le chemin inverse. Dieumerci Mbokani quitte également le club pour Anderlecht. Après six journées et une nouvelle défaite à domicile face à Angers, le club ne compte toujours aucune victoire de la saison. Laurent Banide est alors démis de ses fonctions au profit de Marco Simone. Le vendredi 2 décembre 2011, après 16 journées et une défaite 0-2 face au FC Metz, l'ASM est toujours lanterne rouge de la Ligue 2
Depuis 2011 : La reconstruction du club et le retour dans l'élite
Après plusieurs années de chute et un gouffre financier que ne souhaitent plus combler les actionnaires, la Principauté décide d'accepter l'ouverture du club à un actionnaire étranger, après plusieurs refus. C'est ainsi que le 23 décembre 2011, l'arrivée de Dmitry Rybolovlev est officialisée après plusieurs semaines de négociations. Le milliardaire russe devient le nouvel actionnaire majoritaire de l'AS Monaco en récupérant 66,67 % des actions du club[26]. Pour la première fois dans son histoire, le club n'est plus sous le contrôle de la Principauté. Dans les semaines qui suivent, l'organigramme se met peu à peu en place avec la nomination du Russe Evgueny Smolentsev au poste de directeur exécutif le 6 janvier 2012 puis celle du Belge Filips Dhondt comme directeur général le 13 janvier.
Pendant le mercato hivernal, pas moins de 9 recrues sont arrivées sur la Principauté pour essayer de redresser la pente. Après un peu plus de deux mois, Evgeny Smolentsev quitte son poste de directeur exécutif au terme de sa mission de restructuration. Le Norvégien Tor-Kristian Karlsen est également nommé comme directeur sportif[27]. Entre février et la fin avril, l'équipe enchaîne une série de dix matchs sans défaite dont huit victoires et assure son maintien sans problème, avec un espoir vite éteint de lutter pour la remontée en Ligue 1. Le club termine finalement à la 8e place. Au lendemain de la 38e journée, le club annonce le départ de Marco Simone[28], remplacé dix jours plus tard par Claudio Ranieri qui s'est engagé pour deux saisons plus une en option[29].
Durant le mercato d'été 2012, l'AS Monaco met en place ses ambitions de retrouver au plus vite la Ligue 1. Pour ce faire, le club de la Principauté renforce tous les secteurs de son effectif. C'est alors que le club signe le défenseur Andrea Raggi qui arrive libre de Bologne, le milieu défensif Delvin Ndinga, recruté pour environ six millions d'euros bonus compris. Monaco signe également deux joueurs ayant participé à l'Euro 2012 avec Jakob Poulsen international danois recruté pour deux millions d'euros et Emir Bajrami, international suédois prêté par le FC Twente. Meilleur buteur de Ligue 2 en 2010/2011, Sebastian Ribas rejoint également la formation monégasque alors que Flavio Roma, trois saisons après son départ, et Giorgos Tzavellas, non conservé dans un premier temps, font leur retour sur le Rocher. Après un excellent bilan lors de la préparation, le club démarre par une victoire 4-0 contre le Tours FC. Le 10 août, après plusieurs jours de négociations, le club annonce la signature du jeune argentin Lucas Ocampos[30]. Ce dernier arrive en Principauté pour la somme de onze millions d'euros, soit le transfert le plus cher de l'histoire de la deuxième division[31]. Toujours placé dans les trois premiers du championnat, l'AS Monaco remporte en fin de saison le titre, et retrouve alors la Ligue 1.
Pour sa remontée dans l'élite, l'AS Monaco décide de frapper fort et affirme sa volonté de redevenir un grand du championnat de France et également en Europe. Dès le 24 mai, João Moutinho et James Rodríguez signent à Monaco, en provenance du FC Porto pour un montant total de 70 millions d'euros, 25 millions d'euros pour Moutinho et 45 millions pour Rodríguez, confirmant ainsi la nouvelle puissance financière du club. Ils sont rejoints plus tard par le défenseur portugais du Real Madrid, Ricardo Carvalho et puis par la star internationale colombienne Radamel Falcao pour environ 60 millionsd'euros[32]. Ce dernier devient ainsi le plus gros transfert de l'histoire du championnat de France. Le club achète dans le même temps un autre attaquant, le jeune espoir lyonnais Anthony Martial (alors âgé de 17 ans) pour 5 millions d'euros, fait rarissime pour un joueur de cet âge[33], et le défenseur valenciennois Nicolas Isimat-Mirin pour 4 millions d'euros. D'autres joueurs comme Gaetano Monacchello, Jérémy Toulalan, Éric Abidal, ancien joueur de Monaco et Geoffrey Kondogbia sont également recrutés. Finalement l'AS Monaco finira deuxième du championnat avec 80 points, record du club. Une réussite expliquée entre autre par les 12 passes décisives et les 9 buts de James Rodriguez, qui finira meilleur passeur de Ligue 1. Une première saison dans l'élite convaincante, ainsi qu'une demi-finale de Coupe de France. Mais ce n'est pas encore assez pour les ambitions du club monégasque.
La saison terminée, le club renvoie Claudio Ranieri et met en place Leonardo Jardim pour instaurer une nouvelle dynamique et développer le jeu de l'équipe. Pendant la trêve estivale Monaco fait tout d'abord parler de lui par la vente de James Rodríguez au Real Madrid, estimée à 90 millions d'euros. L'intersaison est critiquée à cause des départs de Mounir Obbadi, d'Emmanuel Rivière (meilleur buteur de Monaco pour la saison 2013/2014) et de Radamel Falcao en prêt à Manchester United. Les supporters critiquent alors le manque de recrutement et le départ de Claudio Ranieri. Les mauvais résultats du club en début de saison 2014/2015 (15ème à la 4ème journée) compliquent les débuts de Leonardo Jardim et les supporters demandent le remboursement des abonnements après le départ de Radamel Falcao[34]. Malgré des résultats poussifs en Ligue 1, Monaco montre un autre visage en Europe. Placés dans un groupe C très homogène, avec les Portugais du Benfica, les Russes (dangereux pour l'indice UEFA français) du Zénith, et les Allemands de Leverkusen, les joueurs de la Principauté livrent des prestations très défensives: une défaite 1-0 à l'Estadio de la Luz, deux hold-up 1-0 pour battre les Allemands, deux 0-0, et une victoire à la dernière journée 2-0 à domicile contre les Russes, qui qualifie le club sorti du chapeau 4, à la première place du groupe, alors que la tête de série Benfica est éliminé de toute compétition européenne. Monaco est, avec 1 but encaissé, la meilleure défense de Champions League.
Palmarès
Le tableau suivant récapitule les performances de l'Association sportive Monaco football club dans les diverses compétitions françaises et européennes. Les Monégasques n'ont pas souvent brillé en Coupe d'Europe avant les années 1990 sauf en Coupe des Alpes.
Côté hexagonal, si l'AS Saint-Étienne reste le club le plus souvent couronné avec dix titres de champion de France professionnel, Monaco occupe avec sept titres la quatrièle place, à égalité avec l'Olympique lyonnais, devant le Stade de Reims, qui a remporté six titres.
Le club remporte également un certain nombre de tournois saisonniers tel que le Tournoi Club Europe en 2000 et 2001, le Trophée Teresa Herrera en 1963, la Coupe Mohamed V en 1988, le Memorial Cecchi Gori en 1997, le Tournoi de Mönchengladbach en 2004, la Sud Tirol Cup en 2006, le Trophée de la Céramique en 2006, le Trophée de la Cité de Messine en 2009 et la Copa EuroAmericana en 2014.
Compétitions internationales | Championnats nationaux | Coupes nationales | Tournois saisonniers |
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Structures
Infrastructures
Stade
Le club, évolue au Stade des Moneghetti (qui tient son nom d'un des dix quartiers de la Principauté) de sa création, c'est-à-dire 1924, à 1939, date de l'inauguration de son nouveau stade, l'ancien Stade Louis-II. En effet, le stade actuel du club est quant à lui inauguré en 1985 mais rend également hommage au prince Louis II qui a permis de construire, l'ancien Stade Louis-II. Il est donc depuis 1985 le stade où évolue l'Association sportive de Monaco football club[37].
Le match d'inauguration est joué le . Le Stade Louis-II est la propriété de la Principauté de Monaco.
Centre d'entraînement La Turbie
Le centre d'entraînement de La Turbie est inauguré en 1981 par les joueurs de l’AS Monaco. Il est situé à La Turbie, dans l’ancienne carrière Ortelli. D’abord rudimentaire, le complexe sportif a été très largement amélioré depuis. À la fin des années 1980, est notamment mis en place une salle de musculation. En 2003, le stade prend une dimension ultra-moderne, en se dotant de vastes vestiaires, d’une salle de soins, d’un espace détente, ainsi que des piscines et jacuzzi. Le complexe sportif, comprend aussi un stade où évolue l’équipe réserve de l'AS Monaco FC.
Centre de formation
Le centre de formation de l'AS Monaco se situe au centre d'entraînement la Turbie. Le centre de formation monégasque est réputé comme l'un des meilleurs de France, où on été formé des joueurs comme Thierry Henry, David Trezeguet, Lilian Thuram ou encore Emmanuel Petit.
Siège
Le club monégasque siège, comme la majorité des clubs, dans son stade au 7, Avenue des Castelans à Monaco, où se trouve donc, le Stade Louis-II.
Aspects juridiques et économiques
Statut juridique et légal
L'Association sportive de Monaco football club se compose d'une association, titulaire du numéro d'affiliation de la FFF, et d'une société. L'Association ASM gère le centre de formation, la section amateur.
Organigramme
La SASP est présidée par Dmitry Rybolovlev, homme d'affaires russe et actionnaire majoritaire du club. Vadim Vasilyev occupe le poste de vice-président, directeur général, son conseiller sportif étant le Portugais Luis Campos, proche de l'agent Jorge Mendes. Le Belge Filips Dhondt est directeur général adjoint. Emmanuel Blanchi est directeur financier, tandis que l'organisation et la sécurité sont assurées par Pierre Uboldi. Bruno Skropeta est directeur de la communication et des relations publiques, Henri van der Aat est directeur commercial et marketing et Bruce Bundrant est directeur des ventes internationales et Bernard Veronico occupe les fonctions de team manager[38].
L'entraîneur est Leonardo Jardim. André Amitrano est entraîneur des gardiens avec Giorgio Pellizzaro. Le médecin en chef est Philippe Kuentz et le médecin de l'équipe professionnelle et Bernardino Petrucci. Les préparateurs physiques sont Andrea Azzalin, Filippo Sassi et Carlo Spignoli. Directeur du centre de formation, Frédéric Barilaro également s'occupe de la réserve avec Sylvain Legwinski et Manuel Dos Santos diriges les U19 Nationaux. Bruno Irles s'occupe quant à lui des U17 Nationaux. Le médecin en chef est Philippe Kuentz et le médecin de l'équipe professionnelle et Bernardino Petrucci.
Personnalités
Présidents
no | Nom | Période |
---|---|---|
1 | Étienne Boéri | 1948-1951 |
2 | Roger-Félix Médecin | 1952-1953, 1956-1957 |
3 | Joseph Fissore | 1954 |
4 | Charles Campora | 1955, 1958-1959 |
5 | Antoine Romagnan | 1960-1963 |
6 | Max Principale | 1964-1968 |
7 | Edmond Aubert | 1969 |
8 | Henry Rey | 1970-1972 |
9 | Henri Orengo | 1973-1974 |
10 | Henri Corvetto | 1975 |
11 | Jean-Louis Campora | 1976-2003 |
12 | Pierre Svara | 2003-2004 |
13 | Michel Pastor | 2004-2008 |
14 | Jérôme De Bontin | 2008-2009 |
15 | Étienne Franzi | 2009-2011 |
16 | Dmitry Rybolovlev | 2011- |
Charles Campora, Antoine Romagnan et Jean-Louis Campora sont des présidents emblématiques du club.
À des niveaux différents, Henri Biancheri, ancien joueur et directeur sportif, Pierre Tournier, ancien directeur du centre de formation, Jean Petit, ancien joueur et entraîneur et Gérard Banide, ancien entraîneur et directeur du centre de formation ont marqué le club de leur empreinte.
Enfin, Jean-Luc Ettori, tenant du record de matchs joués avec l'AS Monaco, devient entraîneur puis directeur sportif du club après sa retraite sportive. Il est démis de ses fonctions en 2008.
En tout 16 président ont dirigé l'AS Monaco et 2 d'entre eux ont dirigé le club deux fois, Roger-Félix Médecin et Charles Campora.Le président qui est resté le plus longtemps à l'ASM est sans conteste Jean-Louis Campora et ceux qui sont restés le moins longtemps sont Joseph Fissore, Edmond Aubert et Henri Corvetto.Le président qui a gagné le plus de trophée est Jean-Louis Campora avec cinq Ligue 1, trois Coupe de France, une Coupe de la Ligue et finaliste de la Coupe des coupes.
Entraîneurs
no | Nom | Période |
---|---|---|
1 | Jean Batmale | 1948-1950 |
2 | Alexander Schwartz | 1950-1952 |
3 | Angelo Grizzetti | 1952-1953 |
4 | Louis Dupal | 1953-1956 |
5 | Anton Marek | 1956-1957 |
6 | Louis Pirroni | 1958-1958 |
7 | Lucien Leduc | 1958-1963 |
8 | Roger Courtois | 1963-1965 |
9 | Pierre Sinibaldi | 1965-1968 |
10 | Louis Pirroni | 1968 |
11 | Robert Domergue | 1968-1970 |
12 | Jean Luciano | 1970-1972 |
13 | Ruben Bravo | 1972-1974 |
14 | Alberto Muro | 1974-1976 |
15 | Armand Forchério | 1976 |
16 | Lucien Leduc | 1976-1979 |
17 | Gérard Banide | 1979-1983 |
18 | Lucien Muller | 1983-1986 |
19 | Stefan Kovacs | 1986-1987 |
20 | Arsène Wenger | 1987-1994 |
21 | Jean Petit | 1994 |
22 | Jean-Luc Ettori | 1994-1995 |
23 | Gérard Banide | 1995 |
24 | Jean Tigana | 1995-1999 |
25 | Claude Puel | 1999-2001 |
26 | Didier Deschamps | 2001-2005 |
27 | Jean Petit | 2005 |
28 | Francesco Guidolin | 2005-2006 |
29 | László Bölöni | 2006 |
30 | Laurent Banide | 2006-2007 |
31 | Raymundo Ricardo | 2007-2009 |
32 | Guy Lacombe | 2009-2011 |
33 | Laurent Banide | 2011 |
34 | Marco Simone | 2011-2012 |
35 | Claudio Ranieri | 2012-2014 |
36 | Leonardo Jardim | 2014- |
Parmi les entraîneurs passés au club, Lucien Leduc, Gérard Banide, Arsène Wenger, Jean Tigana, Claude Puel et Didier Deschamps se distinguent particulièrement pour les résultats qu'ils ont obtenus et le jeu qu'ils ont proposé. Trente-deux entraîneurs ont managé l'AS Monaco et quatre d'entre eux ont dirigé l'ASM deux fois, Louis Pirroni, Gérard Banide, Jean Petit et Laurent Banide. C'est Lucien Leduc qui a eu le plus de succès avec l'AS Monaco en remportant deux fois le Championnat de France, deux fois la Coupe de France, la Coupe Charles Drago et le Trophée des champions. Ce sont Armand Forchério et László Bölöni qui sont restés le moins longtemps. C'est Arsène Wenger qui est resté pendant 7 ans au club qui est resté le plus longtemps.
Lucien Leduc est à la tête de l'équipe monégasque de 1958 à 1963. Il mène ses joueurs à deux titres de champion de France, deux Coupes de France, une Coupe Drago, ainsi qu'au Trophée Teresa-Herrera et au Trophée des champions. Pierre Sinibaldi apporte ensuite une victoire dans la Coupe[40] en 1967. Le club descend ensuite trois fois en Division 2 sous les ordres de Louis Pirroni, Jean Luciano et Armand Forchério. Ce dernier est remplacé en 1976 par Lucien Leduc, qui retrouve ce poste treize ans après. Sa deuxième période en tant qu'entraîneur est également couronnée de succès puisqu'il parvient à rapporter le titre de champion de France au club.
Le successeur de Lucien Leduc en 1979 est Gérard Banide, qui vient de s'occuper trois ans du centre de formation de l'AS Monaco. Après un championnat de France et une Coupe de France remportés en quatre saisons, c'est l'ancien international français Lucien Muller qui devient entraîneur de l'ASM en 1983. Après sa carrière de joueur, celui-ci débute comme technicien en Espagne en 1970, entraînant le FC Barcelone en 1978-1979. Sa première expérience dans le championnat de France est une réussite puisque son équipe est vice-champion de France en 1984 et finaliste puis vainqueur de la Coupe de France en 1984 et 1985. Les titres suivants sont acquis sous les ordres d'Arsène Wenger. Il obtient son premier poste d'entraîneur principal à l'Association sportive Nancy-Lorraine où il remplace Hervé Collot, démissionnaire, en 1984. En 1987 est recruté par l'AS Monaco, remportant le championnat de France dès la première saison. En 1991, il remporte la Coupe de France. Après une finale en Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1992, Wenger est cependant licencié en 1994 pour mauvais résultats.
Jusqu'en 1995, trois entraîneurs se succèdent alors : Jean Petit, Jean-Luc Ettori puis Gérard Banide. L'AS Monaco fait ensuite appel en 1995 à Jean Tigana, ancien milieu de terrain de l'équipe de France dans les années 1980 et jeune entraîneur qui vient de terminer vice-champion de France 1995 avec l'Olympique lyonnais derrière le FC Nantes. Bonne inspiration de ce club qui devient champion de France en 1997 et atteint les demi-finales de la Coupe UEFA en 1997 face à l'Inter Milan et de la Ligue des champions en 1998 face à la Juventus, Jean Tigana s'appuie sur des joueurs expérimentés comme Fabien Barthez, Emmanuel Petit, Enzo Scifo ou encore Sonny Anderson, et n'hésite pas à lancer de jeunes joueurs comme Philippe Christanval, Willy Sagnol, Thierry Henry ou David Trezeguet. Utilisant principalement le 4-4-2 losange, Jean Tigana insiste sur un important travail technique lors de ses entrainement et met en place un système de jeu offensif unanimement reconnu. Il reste quatre années sur le rocher monégasque avant de démissionner de ses fonctions en janvier 1999[41].
Le successeur de Tigana est Claude Puel, ancien footballeur qui passe toute sa carrière professionnelle à l'AS Monaco et y joue au total 601 matchs officiels de 1979 à 1996 avant de devenir préparateur physique et entraîneur de l'équipe réserve du club. À la tête de l'équipe de l'ASM, il remporte le titre de champion de France avec des joueurs tels que Ludovic Giuly, David Trezeguet, Marco Simone ou Marcelo Gallardo. La saison suivante étant moins glorieuse, son contrat n'est pas renouvelé. En juin 2001, il quitte alors Monaco, 24 ans après y avoir intégré le centre de formation. Didier Deschamps, un autre jeune entraîneur, prend alors en charge l'équipe professionnelle monégasque. La première année est catastrophique mais après avoir trouvé ses marques et grâce à une équipe talentueuse (Rothen, Nonda, Giuly puis Morientes un an plus tard), il mène Monaco à la victoire en Coupe de la Ligue 2003 face à Sochaux. Le club réalise ensuite sous ses ordres un parcours exceptionnel en Ligue des champions en 2003-2004 : victoire 8-3 face à La Corogne, élimination en quart de finale du Real Madrid, favori de l'épreuve, puis de Chelsea en demi-finale. Seul le FC Porto, avec des joueurs comme Ricardo Carvalho, Maniche et Deco entraînés par José Mourinho, bat cette équipe en finale (0-3). Le , il est poussé à prendre la décision de quitter son poste d'entraîneur de l'équipe.
Didier Deschamps est remplacé par Jean Petit en 2005. Se suivent ensuite l'Italien Francesco Guidolin, le Roumain László Bölöni puis Laurent Banide, fils de Gérard Banide, lui-même ancien entraîneur du club. Le , le Brésilien Raymundo Ricardo s'engage pour deux saisons avec l'AS Monaco en provenance des Girondins de Bordeaux, où il occupe le poste de manager général et parvient à hisser le club aquitain à une deuxième place du Championnat de France de football et à une victoire en Coupe de la Ligue. À Monaco, Ricardo termine douzième de Ligue 1 et se fait éliminer en 1/8e de finale de Coupe de la Ligue et 1/16e de finale de Coupe de France, soit le plus mauvais bilan de ses cinq dernières saisons. Après le départ de Jérôme de Bontin et l’arrivée d’Étienne Franzi au poste de président du club du Rocher, Ricardo quitte le club au terme de son contrat en juin 2009[42].
Guy Lacombe, laissé libre par le Stade rennais, s'engage pour deux ans avec l'AS Monaco le en remplacement de Ricardo. À Monaco, club qui vient de traverser des saisons moyennes, il ne parvient pas à inverser la tendance, notamment en raison d'un fond de jeu inexistant. Il amène néanmoins l'équipe en finale de la Coupe de France en 2010, match perdu 1-0 au terme des prolongations. Sa méthode d'entraînement lors de cette finale est par la suite contestée. La saison suivante est catastrophique : au terme de la 17e journée, l'AS Monaco n'a remporté que deux victoires, dont une seule sur son terrain, s'est fait éliminer de la Coupe de la Ligue et a vu son stade se déserter, l'équipe, enfermée dans un schéma ultra défensif, ne proposant aucun spectacle. Guy Lacombe est sur la sellette après une nouvelle défaite au Louis II face à l'ASSE. Finalement, il obtient un sursis grâce à un but inespéré de Park qui permet aux joueurs du rocher de s'imposer dans les arrêts de jeu face à Sochaux (2-1). À la suite des mauvais résultats depuis le début de saison et deux jours après l'élimination de son équipe en 32e de finale de la Coupe de France face à Chambéry, il est démis de ses fonctions le 10 janvier 2011. Laurent Banide fait alors son retour sur le banc de touche de l'AS Monaco avec comme objectif de réussir une nouvelle opération maintien[43]. Il n'arrive finalement pas à réaliser cet objectif, le club étant relégué lors de l'ultime journée à la suite d'une défaite contre l'Olympique lyonnais (0-2). Le 12 septembre 2011, après seulement six matchs de championnat et aucune victoire, il est démis de ses fonctions.
Laurent Banide est alors remplacé par Marco Simone. Pour son retour à l'AS Monaco et sa première expérience sur un banc, Marco Simone est épaulé par Jean Petit[44]. Les résultats du club continuent d'être mauvais et, alors que l'AS Monaco est classé à la 18e place (sur 20) au moment de l'arrivée de Simone[45], l'équipe s'enfonce au classement et pointe dernier du classement à la fin de l'année 2011. Après l'arrivée du milliardaire Dmitry Rybolovlev, les résultats s'améliorent et c'est une série de 10 matchs sans défaites (24 points sur 30 possibles) qui est réalisée, grâce notamment à un flamboyant Ibrahima Touré, auteur de 10 buts en 17 matchs et une défense menée par Gary Kagelmacher. L'ASM termine finalement à la 8e place de Ligue 2 mais les dirigeants du club monégasque décident de licencier Simone et son staff le Modèle:Date sport[46],[47],[48]. Le , Claudio Ranieri succède à Marco Simone sur le banc de l'AS Monaco en signant un contrat de deux ans, plus une année supplémentaire en option[49], et ceci malgré l'intérêt du Beşiktaş JK et de quelques formations en Angleterre (Aston Villa FC, WBA), en Italie (Fiorentina) et au Qatar.
Après deux saisons ponctuées par un titre de champion de Ligue 2 puis d'une qualification pour la Ligue des champions avec la 2e place en Ligue 1, Ranieri est remplacé par le Portugais Leonardo Jardim, qui arrive en provenance du Sporting Portugal[50].
Joueurs emblématiques
no | Nom | Matchs |
---|---|---|
1 | Jean-Luc Ettori | 755 |
2 | Claude Puel | 602 |
3 | Jean Petit | 428 |
4 | Manuel Amoros | 349 |
5 | Christian Dalger | 334 |
6 | Marcel Dib | 326 |
7 | François Ludo | 319 |
8 | Luc Sonor | 315 |
9 | Michel Hidalgo | 304 |
10 | Armand Forcherio | 303 |
no | Nom | Buts |
---|---|---|
1 | Delio Onnis | 223 |
2 | Lucien Cossou | 115 |
3 | Christian Dalger | 89 |
4 | Victor Ikpeba | 77 |
5 | Yvon Douis | 74 |
6 | Youri Djorkaeff | 68 |
7 | Shabani Nonda | 67 |
8 | Sonny Anderson | 67 |
9 | George Weah | 66 |
Les premiers joueurs emblématiques du club sont, selon la FIFA, les joueurs des premiers titres de champions de France dans les années 1960 Henri Biancheri (1957-1964), Michel Hidalgo (1957-1966) et Marcel Artelesa (1961-1966). À la fin des années 1970, Jean Petit (1969-1982), Delio Onnis (1973-1980) et Jean-Luc Ettori (1975-1994) participent au renouveau du club avec une remontée en Première division et le titre de champion de France dès la saison suivante. Ensuite les joueurs suivants se font remarquer par leurs performances avec l'AS Monaco : Claude Puel (1979-1996), Manuel Amoros (1980-1989), Bruno Bellone (1980-1987), Umberto Barberis (1980-1982), Marcel Dib (1985-1993), Luc Sonor (1986-1995), Glenn Hoddle (1987-1991), George Weah (1988-1992), Emmanuel Petit (1989-1997), Youri Djorkaeff (1990-1995), Lilian Thuram (1991-1996), Jürgen Klinsmann (1992-1994), Victor Ikpeba (1993-1999), Thierry Henry (1994-1999), David Trezeguet (1995-2000), Fabien Barthez (1995-2000), Ludovic Giuly (1998-2004/2011-2012), Sébastien Squillaci (2002-2006)[51].
Au début des années 1960, l'équipe qui remporte les premiers titres du club est riche de personnalités comme Marcel Artelesa, Henri Biancheri, Lucien Cossou, Yvon Douis et Michel Hidalgo[1].
Dans les légendes de l'AS Monaco, Delio Onnis occupe une place de choix : en effet, il est le meilleur buteur du club avec 223 buts. Jean-Luc Ettori est lui connu pour être le joueur le plus capé de l'AS Monaco avec 755 matchs. Claude Puel est le 2e joueur le plus capé de l'AS Monaco. Thierry Henry, lui, est resté de 1993 à 1999 : il s'est surtout fait connaître pour la victoire de Monaco en Ligue 1 en 1997 et fut aussi récompensé comme meilleur jeune de Ligue 1 par l'UNFP la même année. Victor Ikpeba, champion de Ligue 1 en 1997, est le quatrième meilleur buteur de l'histoire de l'AS Monaco.
Principaux joueurs formés au club
Le centre de formation de l'AS Monaco ou La Turbie a sorti de nombreux grands joueurs comme Armand Forchério, Alfred Vitalis, Jean-Luc Ettori, Didier Christophe, Alain Couriol, Thierry Ninot, Roger Ricort, Dominique Bijotat, Stéphane Ruffier, Nampalys Mendy, Claude Puel, Manuel Amoros, Bruno Bellone, Emmanuel Petit, Lilian Thuram, Sylvain Legwinski, Stéphane Porato, Manuel Dos Santos, Cedric Mongongu, Frédéric Bulot, Thierry Henry, David Trezeguet, Philippe Christanval, Julien Rodriguez, David Di Tommaso, Sébastien Squillaci, Gaël Givet, Serge Gakpé, Nicolas Nkoulou, Layvin Kurzawa.
Internationaux français durant leur contrat à l'AS Monaco
no | Nom | Poste | Tot |
---|---|---|---|
1 | Manuel Amoros | défenseur | 61 |
2 | Fabien Barthez | gardien | 37 |
3 | Bruno Bellone | attaquant | 31 |
4 | David Trezeguet | attaquant | 21 |
5 | Lilian Thuram | défenseur | 16 |
6 | Emmanuel Petit | milieu | 15 |
7 | Marcel Artelesa | défenseur | 14 |
7 | Éric Di Meco | défenseur | 14 |
7 | Lazare Gianessi | défenseur | 14 |
10 | Louis Floch | attaquant | 13 |
48 joueurs ont été sélectionnés en équipe de France de football au cours de leur passage à l'AS Monaco. Le premier d'entre eux est Lazare Gianessi, qui reçoit ses 14 sélections entre 1952 à 1954[53] alors qu'il joue à Monaco[54].
À l'occasion de la Coupe du monde de 1982, 4 joueurs de l'AS Monaco font partie de l'équipe de France dont l'entraîneur est Michel Hidalgo ancien joueur de l'AS Monaco. Il s'agit de Jean-Luc Ettori, Manuel Amoros, Bruno Bellone et Alain Couriol, chacun de ces 4 joueurs ayant joué un match de la coupe du monde 1982. Les français atteignent la quatrième place de la compétition[55].
Effectif professionnel actuel
Le premier tableau liste l'effectif professionnel du AS Monaco pour la saison 2014-2015. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Joueurs prêtés | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Soutien et image
Médias club
Les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram. Le site web officiel : www.asm-fc.com[58]. La web TV sur YouTube[59] et Dailymotion. À l'instar d'autres grands clubs français et européens, le club de Monaco possède sa propre chaîne de télévision sur son site Internet: AS Monaco TV, qui diffuse à ses abonnés une bonne partie des matchs de la saison et les matchs de préparation, ainsi que des reportages, des directs, des interviews.
Sponsors
FedCom est le sponsor de l'AS Monaco pour les saisons 2004-2005 et 2005-2006.
La saison 2006-2007 : Bwin, arrêt au bout d'une saison à cause de l'interdit de publicité sur le territoire français.
Entreprise russe de soufre et d'engrais Fedcominvest est redevenu le sponsor principal du club depuis 2007.
Pour la saison 2013-2014, Fedcom et Macron sont les sponsors principaux. On notera la disparition de Fight Aids Monaco sur le maillot.
À partir de la saison 2014-2015, Macron est remplacé par Nike en tant qu'équipementier du club, la firme américaine s'étant engagée jusqu'en 2019[60].
Rivalités
Depuis le début des années 1990, l'AS Monaco et l'Olympique de Marseille se disputent la suprématie du plus grand club de la Méditerranée. Beaucoup d'affaires, de tensions et d'accusations ont alimenté les confrontations des deux géants de la côte. De 1988 à 1992, l'OM de Bernard Tapie enchaîne quatre titres de champion de France, alors que Monaco prend à deux reprises la place de dauphin à quelques points seulement. La révélation de faits de tricherie et de corruption entraîneront la relégation du club phocéen en 1994. De cette époque, une grande animosité envers l'OM animent beaucoup de supporters mongégasque de l'époque. À partir de 1995, c'est l'AS Monaco qui devient la place forte du football français, enchaînant les titres nationaux et devenant progressivement une équipe de premier plan au niveau européen.
La remontée de l'OGC Nice en première division dans les années 2000 entraîne une certaine rivalité régionale entre les deux clubs bien que les objectifs des deux entités restent très différents, l'OGCN étant habitué à jouer le maintien et l'ASM le haut de tableau (bien qu'elle fut malgré cela reléguée en Ligue 2). La prochaine grande rivalité pourrait opposer l'ASM au PSG. En effet, après deux ans de compétition en Ligue 2, Monaco est revenu en première division avec d'énormes moyens, devenant le second club le plus riche de France. La pléiade de stars monégasques paraît désormais la seule équipe à pouvoir rivaliser avec l'armada parisienne.
Groupes de supporters
En 2013, on dénombre quatre groupes de supporteurs officiels revendiqués par le club : le Club des supporters de Monaco (CSM), Ultras Monaco 94, Heracles et les Bulls Monaco 2005 (qui a des sections dans le Vaucluse, dans le Var et en Italie). Il existe également de nombreuses autres antennes reconnues par le club un peu partout en France, notamment à Roquebrune-Cap-Martin (les Allobroges), à Fréjus, à Draguignan, à Arles, en Savoie, aux Antilles, en Alsace, dans le Nord-Pas-de-Calais, dans le Sud-ouest, les Muneg'Oc, dans les Ardennes, en Picardie, en Normandie (les Munegu 14), en Auvergne (les Fanatics), en Italie, en Bourgogne (Munegu Burgundy), dans l'Aisne, en Lorraine, en Espagne et aux Pays-Bas. Trois nouvelles antennes sont en cours de création en Guadeloupe, en Bretagne, et à Cannes[61]. Le Club des supporters de Monaco est le plus ancien des cinq groupes puisqu'il a été créé en 1952. Les Ultra Monaco 94 est le premier groupe de supporteurs Ultras, comme l'indique son nom. Un club de supporters existe également à Paris, l'Esprit Monégasque Paris.
Les Ultras Monaco 1994 ont un seul jumelage officiel : avec les Ultras 1898 de l'Ascoli Calcio 1898[réf. nécessaire].
Engagement en faveur du sport
L'Association sportive de Monaco football club est ambassadeur de Peace and Sport, organisation internationale basée à Monaco et œuvrant pour la construction d'une paix durable grâce au sport[62].
Autres équipes
Équipe réserve
Joueurs | Encadrement technique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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L'équipe réserve de l'AS Monaco remporte son groupe du championnat de France de football de Division 3 en 1980, 1987 et 1988, se classant vice-champion de France de D3 en 1988. Elle remporte également le championnat de France des Réserves en 2008.
Palmarès
Compétitions internationales | Championnats nationaux |
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Annexes
Notes et références
- « Monaco, sur un rocher en or », FIFA (consulté le )
- N. Siri et J. Siri, Petite encyclopédie de l'AS Monaco, Monaco, EGC, 1999, p. 11 : « Le 23 août 1924, sous le règne de Louis II, un arrêté du gouvernement Princier portant le numéro 8833 signait l'acte de naissance de la société omnisports dénommée Association Sportive de Monaco et issue de la fusion de groupements de la Principauté et de Beausoleil. Parmi eux, l'Herculis, créé en 1903 pour la pratique du football et rebaptisé Monaco Sport en 1923. »
- http://www.asm.asso.mc/html/historique.html
- http://polar-bamserne.wifeo.com/documents/1924_5Club.pdf
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