Étienville
Étienville | |
![]() L’église Saint-Georges. | |
![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Baie du Cotentin |
Maire Mandat |
Matthieu Giovannone 2020-2026 |
Code postal | 50360 |
Code commune | 50177 |
Démographie | |
Gentilé | Étienvillais |
Population municipale |
369 hab. (2018 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 22′ 41″ nord, 1° 26′ 09″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 30 m |
Superficie | 7,36 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Bricquebec |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | 50177.campagnol.fr |
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Étienville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 369 habitants[Note 1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Aitinvilla vers 1165[2], Aitinville aux XIIe et XIIIe siècles [3], parrochia Sancti Georgii de Aitinvilla en 1226[4], parrochia de Ethinvilla en 1268[5], Aytinvilla en 1278[6], Etyvilla en 1332[7], Esteevilla en 1351 et en 1352[8], Estienville en 1556[9], Etienville en 1716[10], Estienville en 1719[11], Etienville entre 1753 et 1785[12].
Le gentilé est Étienvillais.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le Bon Sauveur à Pont-l'Abbé, hameau à cheval sur les communes de Picauville et d'Étienville, fut un hospice pour pauvres créé en 1837 et dirigé par les sœurs du Bon Sauveur ; au fil des ans s'y ajoutèrent un pensionnat, un institut de sourds et muets, un ouvroir pour jeunes filles et un orphelinat, tous de taille modeste. En 1853, l'établissement est autorisé à accueillir les aliénés. En 1903, l’asile du Bon Sauveur de Pont-l’Abbé-Picauville accueille les aliénés des deux sexes des arrondissements de Cherbourg et de Valognes et les aliénés masculins des arrondissements de Saint-Lô et de Valognes. Il reçoit aussi « une grande partie de ses pensionnaires du département de la Seine, qui chaque année déverse le trop plein de ses asiles dans les établissements de province ayant des places libres » ; l'asile accueille alors 360 hommes et 550 femmes ; parmi elles Liouba Bortniker, d'origine russe et première femme reçue à l'agrégation de mathématiques en 1885. Les archives de l'asile ont disparu lors des bombardements du [13].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune d'Étienville se blasonnent ainsi :
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[17].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2018, la commune comptait 369 habitants[Note 2], en diminution de 1,86 % par rapport à 2013 (Manche : −0,49 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de la Cour (XVIIe), inscrit à l'Inventaire des Monuments historiques[22].
- Presbytère et ses jardins : monument rare du XVe siècle, inscrit également[23], il constitue avec l'église et le château de la Cour un ensemble historique sur le marais de la Douve, un site exceptionnel au centre du Cotentin, sur le passage d'une voie romaine.
- Église Saint-Georges (XIIIe - XVIIIe), inscrite à l'Inventaire des monuments historiques[24]. Elle abrite en outre plusieurs œuvres classées à titre d'objets[25].
- Chapelle du Bon-Sauveur de Picauville/Étienville,
Inscrit MH (2006)[26], due à René Levavasseur.
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Jean Adigard des Gautries, Les noms de personnes scandinaves en Normandie de 911 à 1066, Lund, 1954, p. 176.
- François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 117.
- Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 252, § 126.
- Ibid., p. 279, § 149.
- Paul Le Cacheux, Essai historique sur l'Hôtel-Dieu de Coutances, l'Hôpital général et les Augustines hospitalières depuis l'origine jusqu'à la Révolution, 1895-1899.
- Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 300C.
- Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 380F.
- Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 264.
- Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- Carte de Cassini.
- http://smf4.emath.fr/Publications/Gazette/2011/129/smf_gazette_129_51-68.pdf
- « GASO, la banque du blason - Étienville Manche » (consulté le 21 mars 2010)
- « La commune rend hommage à deux anciens élus », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 12 novembre 2016)
- « Patrice Lucas élu maire », sur Ouest-france.fr (consulté le 7 avril 2014)
- « Etienville (50360) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 18 juin 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Château », notice no PA00110396, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Presbytère », notice no PA00110398, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église », notice no PA00110397, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Œuvres mobilières à Étienville », base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PA50000043, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]