Tribehou
Tribehou | |
![]() Tribehou et son église Notre-Dame. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Baie du Cotentin |
Maire Mandat |
Gérard Charrault 2020-2026 |
Code postal | 50620 |
Code commune | 50606 |
Démographie | |
Gentilé | Triboudais |
Population municipale |
527 hab. (2018 ![]() |
Densité | 53 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 12′ 50″ nord, 1° 14′ 38″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 24 m |
Superficie | 9,97 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-Hébert |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.tribehou.fr |
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Tribehou (prononcé tʁibu) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 527 habitants[Note 1].
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est dans le périmètre du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
Elle se compose d'un bourg principal (Tribehou) et de plusieurs écarts : le Port, l'Isle, l'Hôtel Borel, l'Hôtel Fontain, Ferme de la Cour, la Mirrerie, la Ramée, l'Hôtel es Bas, le Bosq, la Mare, le Rivet, la Vincenterie, la Rue es Meulets, Saint Martin, la Petite Ramée, Ferme de la Motte, Gournay.
Tribehou est occupée par plusieurs marais au nord, nord-ouest de son territoire : Grand Marais, Marais de la Baritte, Marais du Fresnay, le Marais de Haut. Elle est bordée à l'ouest par le Lozon, à l'est par la Terrette et les marais du Hommet-d'Arthenay. Elle est traversée par la rivière du Moulin. Ces trois derniers cours d'eau alimentent la Taute, juste au nord de Tribehou.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Tribehou XIIe siècle; Tribohou en 1184; Tripehou en 1212; Tribouhou en 1395[2].
La prononciation est tʁibu[3].
De l'anthroponyme germanique Trisboldus et du saxon ho, « île, presqu'île, promontoire »[2][source insuffisante].
Le gentilé est Triboudais.
Microtoponymie[modifier | modifier le code]
Le hameau Gournay : Gournay est initialement un type toponymique issu du gaulois *Gornacon. Il est basé sur les éléments *gorn-, thème hydronymique mal éclairci et le suffixe gaulois -acon de localisation (du celtique commun *-āko-), latinisé en -acum ou -acus dans les textes. La commune est entourée par les eaux.
Les hameaux en Y-ère/-erie sont des habitats ultérieurs, résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des XIe-XIIIe siècle. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière[Note 2]. Les autres hameaux en Hôtel / Le / Maison...Y sont des constructions encore plus tardives, ils désignent la propriété de la famille Y.
Histoire[modifier | modifier le code]
Circonscriptions administratives avant la Révolution[modifier | modifier le code]
- Généralité : Caen.
- Élection : Carentan et Saint-Lô (1612/1636), puis Saint-Lô (1713).
- Sergenterie : Carentan.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[6].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2018, la commune comptait 527 habitants[Note 3], en augmentation de 1,93 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +2,36 %). Tribehou a compté jusqu'à 1 179 habitants en 1806.
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Une ancienne gabare (retrouvée au fond des marais) qui se trouve en face de l'école sous un abri typique de la région des Marais du Cotentin et du Bessin. Cet abri est constitué de murs en torchis et d'un toit en chaume et fut construit par les habitants de la commune.
- Église Notre-Dame, avec son cimetière.
- Rives de la Taute entre ses confluents avec la Terrette et le Lozon.
- Rue de l'Isle et rue de la Baritte : maisons typiques en terre argileuse.
- La Hoguette.
- Une ancienne forge de Tribehou a été rénovée. Elle se trouve sur la place du bourg, en face de l'école. Ouverte au public pour visite.
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Guillaume Louis Darthenay (1750 à Tribehou - 1834), député du Calvados.
- L'artiste-peintre Clotilde Vautier (1939-1968) est inhumée au cimetière communal.
- Marcel Guillaume, chef de la brigade criminelle, modèle de Georges Simenon pour son Jules Maigret, s'est retiré à Tribehou à sa retraite.
- Émile Damecour (1846 à Tribehou - 1940), homme politique.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018.
- Voir Histoire de la Normandie#Bilan de la période ducale.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1009 - (ISBN 2600001336).
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2, notice BnF no FRBNF36174448), p. 259
- « Les marais du Cotentin ont une histoire à raconter », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 25 septembre 2018)
- « Raymonde Dujardin élue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 6 septembre 2014)
- « Tribehou (50620) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 23 mai 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]