Henri Emmanuelli
Henri Emmanuelli | |
Henri Emmanuelli en 2007. | |
Fonctions | |
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Président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations | |
– (4 ans, 8 mois et 2 jours) |
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Législature | XIVe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Michel Bouvard |
Successeur | Marc Goua |
Président du conseil général puis départemental des Landes | |
– (17 ans, 1 mois et 14 jours) |
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Prédécesseur | Robert Cabé |
Successeur | Xavier Fortinon |
– (15 ans, 8 mois et 9 jours) |
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Prédécesseur | Henri Scognamiglio |
Successeur | Robert Cabé |
Président de la commission des Finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale | |
– (2 ans, 3 mois et 20 jours) |
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Législature | XIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Augustin Bonrepaux |
Successeur | Pierre Méhaignerie |
– (6 mois) |
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Législature | XIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Pierre Méhaignerie |
Successeur | Augustin Bonrepaux |
– (10 mois et 14 jours) |
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Législature | IXe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Dominique Strauss-Kahn |
Successeur | Jean Le Garrec |
Premier secrétaire du Parti socialiste | |
– (1 an, 3 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Michel Rocard |
Successeur | Lionel Jospin |
Président de l'Assemblée nationale | |
– (1 an, 2 mois et 10 jours) |
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Élection | 22 janvier 1992 |
Législature | IXe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Laurent Fabius |
Successeur | Philippe Séguin |
Secrétaire d'État chargé du Budget et de la Consommation[N 1] | |
– (2 ans, 11 mois et 26 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Premier ministre | Pierre Mauroy |
Ministre | Jacques Delors |
Gouvernement | Mauroy III |
Prédécesseur | Laurent Fabius (ministre délégué) |
Successeur | Alain Juppé (ministre délégué) |
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer | |
– (1 an et 10 mois) |
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Président | François Mitterrand |
Premier ministre | Pierre Mauroy |
Ministre | Gaston Defferre |
Gouvernement | Mauroy I et II |
Prédécesseur | Paul Dijoud |
Successeur | Georges Lemoine |
Député français | |
– (17 ans, 1 mois et 14 jours) |
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Élection | 6 février 2000 (partielle) |
Réélection | 16 juin 2002 17 juin 2007 10 juin 2012 |
Circonscription | 3e des Landes |
Législature | XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC (2000-2007) SRC (2007-2016) SER (2016-2017) |
Prédécesseur | Joël Goyheneix |
Successeur | Monique Lubin |
– (9 ans, 5 mois et 24 jours) |
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Élection | 12 juin 1988 |
Réélection | 28 mars 1993 19 septembre 1993 (partielle) 1er juin 1997 |
Circonscription | 3e des Landes |
Législature | IXe, Xe et XIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Proportionnelle par département |
Successeur | Joël Goyheneix |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 19 mars 1986 |
Circonscription | Landes |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
– (3 ans, 3 mois et 20 jours) |
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Élection | 19 mars 1978 |
Réélection | 21 juin 1981 |
Circonscription | 3e des Landes |
Législature | VIe et VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Jean-Marie Commenay |
Successeur | Robert Cabé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées, France) |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Bayonne (Pyrénées-Atlantiques, France) |
Nature du décès | Neuropathie et bronchite |
Sépulture | Cimetière de Laurède |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (1971-2017) |
Diplômé de | IEP de Paris |
Profession | Directeur adjoint de banque |
Religion | Catholicisme |
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Présidents de l’Assemblée Nationale | |
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Henri Emmanuelli, né le à Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées, aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques) et mort le à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.
Député des Landes et président du conseil général du département pendant plus de trois décennies, il est plusieurs fois secrétaire d'État sous la présidence de François Mitterrand dans les années 1980 et président de l'Assemblée nationale entre 1992 et 1993. Il est battu par Lionel Jospin à la primaire socialiste en vue de l’élection présidentielle de 1995.
Biographie
[modifier | modifier le code]Banquier de profession
[modifier | modifier le code]Henri Joseph Emmanuelli est le fils de Louis-Ange Emmanuelli, ouvrier électricien d'origine corse[N 2], et de Julie Chourré, femme de ménage[1]. Son grand-père maternel, Henri Chourré, est un berger originaire d'Aas dans la vallée d'Ossau[2]. Il lui manque un doigt de naissance[3]. Son père, militant CGT communiste anticlérical ayant perdu son emploi du fait de ses convictions, s'est installé par la suite comme artisan électricien. Il meurt électrocuté sur un clocher en 1958[4],[5].
Après des études à l'école de Gourette puis au lycée Louis-Barthou à Pau, boursier, Henri Emmanuelli est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris (promotion 1967, section Service Public)[6].
Il retourne alors dans le Béarn pour veiller sur sa mère, victime d'une tumeur au cerveau et qui meurt en 1969[7].
Banquier de profession, il est recommandé à Edmond de Rothschild qui vient de créer la Compagnie financière Edmond de Rothschild qu'il intègre en 1969[8]. Il est ensuite attaché de direction puis chef d’agence à la Banque de l'Union parisienne (1971-1973). Fondé de pouvoir, sous-directeur puis directeur adjoint à la Compagnie française de crédit et de banque (1974-1977)[9],[10]. À la même époque, il entre dans la franc-maçonnerie, qu'il quittera cinq ans plus tard. Il poursuit son activité professionnelle à la banque Rothschild — occupant un poste de direction[11] — jusqu'à sa première élection comme député à 32 ans, en 1978[8].
Entrée en politique
[modifier | modifier le code]Il adhère au Parti socialiste en 1971.
À la demande de François Mitterrand, il est, à 27 ans, candidat lors des élections législatives de mars 1973 dans la 2e circonscription de Lot-et-Garonne. Mais c'est le , qu'il est élu pour la première fois député de la 3e circonscription des Landes qu'il fait basculer à gauche[8].
En 1982, il est élu pour la première fois président du conseil général des Landes[12].
Secrétaire d'État
[modifier | modifier le code]Le , Henri Emmanuelli est nommé secrétaire d'État aux Départements et territoires d'outre-mer dans le premier gouvernement de Pierre Mauroy ; il est reconduit à ce poste dans le second gouvernement dirigé par Mauroy, jusqu'à ce qu'il soit chargé du Budget dans le troisième gouvernement du Premier ministre, à partir du .
Le , il est reconduit au rang de secrétaire d'État chargé du Budget dans le gouvernement du nouveau Premier ministre, Laurent Fabius.
Du perchoir à la rue de Solférino
[modifier | modifier le code]Secrétaire national chargé de la Trésorerie et de la Coordination en 1988, puis membre du secrétariat national du PS, chargé du Budget, de l'Administration et de la Trésorerie à l'issue du congrès de Rennes en , il contribue à faire échec à la première tentative de prise de contrôle du PS par Laurent Fabius, en soutenant la motion de Pierre Mauroy et de Lionel Jospin dans cette lutte fratricide entre Jospiniens et Fabiusiens. En octobre, Les fabiusiens prennent leur revanche en empêchant Henri Emmanuelli de devenir président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale après l'entrée de Louis Mermaz au gouvernement.
Le , après la démission de Laurent Fabius désigné premier secrétaire du Parti socialiste, Henri Emmanuelli présente sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale. Au premier tour de scrutin, il est mis en difficulté par la candidature d'Huguette Bouchardeau, puisqu'il recueille 256 suffrages contre 44 à l'ancienne ministre de l'Environnement ; finalement, il est élu au perchoir à l'issue du second tour de scrutin, avec 289 voix contre 225 à Jacques Chaban-Delmas, candidat de l'opposition, et 32 à Huguette Bouchardeau. Henri Emmanuelli occupe le poste jusqu'au terme de la IXe législature.
Le , lors du Conseil national de la Villette, il est élu premier secrétaire du Parti socialiste, à titre provisoire, après avoir battu son seul concurrent, le jospinien Dominique Strauss-Kahn (140 voix contre 64), avec l'appui des fabiusiens, des poperenistes et de la Gauche socialiste[13]. Il est réélu à ce poste lors du congrès de Liévin, le , avec 92,15 % des voix des militants et le soutien de Laurent Fabius, Lionel Jospin, Michel Rocard, Pierre Mauroy et Jean Poperen[réf. nécessaire]. Si cette élection représente un « coup de barre à gauche » pour le PS, Henri Emmanuelli propose quelques jours plus tard à Jacques Delors de représenter le parti à l'élection présidentielle alors qu'il est « le plus proche du discours et d’une pratique blairiste du pouvoir »[14].
Il est candidat à la primaire présidentielle socialiste de 1995 face à Lionel Jospin, qui l'emporte avec 65,85 % des voix contre 34,15 % pour Henri Emmanuelli soutenu, puis lâché au dernier moment, par Laurent Fabius. Lionel Jospin lui succède à la tête du PS en [15].
Inculpé le dans l'affaire Urba en tant que trésorier du parti, défendu par Philippe Lemaire et Patrick Maisonneuve, il est condamné ès qualités pour complicité de trafic d'influences, le , à dix-huit mois de prison avec sursis et à deux ans de privation de ses droits civiques[16]. Également mis en examen le dans le cadre de l'affaire Destrade de financement illégal du Parti socialiste, il est relaxé, le juge ayant prononcé un non-lieu le concernant[17],[18].
Le , il lance Le Quotidien de la République, qui se veut un « Figaro de gauche »[19] ; le journal cesse de paraître après onze numéros, le 28 suivant[20],[21],[22].
À l'aile gauche du PS
[modifier | modifier le code]Mitterrandien de toujours, hostile aux tendances sociales-libérales dont l'influence grandit chez les socialistes européens et français, il s'est placé depuis le congrès de Grenoble en 2000 dans l'opposition interne, et plaide sans relâche pour un PS clairement ancré à gauche. Pour le congrès du Mans du Parti socialiste en , il s'associe au courant NPS d'Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Benoît Hamon.
Dans le cadre de la campagne sur le référendum en 2005, au sujet du traité établissant une Constitution pour l'Europe, il fait publiquement campagne pour le « non », se plaçant en opposition ouverte avec la position officielle du Parti socialiste, favorable au traité[23].
Il fonde alors les « collectifs socialistes pour le non », qui mettent en avant les nombreuses délocalisations qui touchent l'industrie française. Henri Emmanuelli estime non seulement que le projet de constitution empêchera à l'avenir l'Union européenne (UE) de se doter des outils nécessaires à la protection de l'industrie tant française qu'européenne mais aussi qu'il organisera la concurrence entre les pays membres plutôt que d'en faire une zone politique et économique intégrée et homogène en aidant massivement les nouveaux membres de l'UE à rattraper leur retard de développement. Il voit dans le traité une renonciation à l'idéal d'une Europe fédérale, pour laquelle il plaide, notamment dans son Plaidoyer pour l’Europe.
La campagne du non amène l'éclatement de Nouveau Monde et la recomposition de l'aile gauche du Parti socialiste. Alors que Jean-Luc Mélenchon se rapproche de Laurent Fabius en vue du congrès du Mans, Henri Emmanuelli crée un nouveau courant : Alternative socialiste. Il est rejoint par Marc Dolez, de Forces militantes et Gérard Filoche, du Nouveau Parti socialiste (NPS). Alternative socialiste fusionne avec Nouveau Parti socialiste mi- pour déposer une motion commune lors du congrès du Mans.
Le , à l'occasion de la séance de questions de l'Assemblée nationale, il fait un geste interprété comme un doigt d'honneur pendant une intervention du premier ministre François Fillon[24]. Il assure ensuite que son geste a été mal interprété et n'était pas dirigé contre le chef du gouvernement[25].
Le , il est nommé membre de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations[26], commission dont il devient le président le [27]. Le , il est l'un des signataires de l'appel à la légalisation du cannabis, intitulé « Le laxisme, c'est de ne rien changer ».
La même année, il vote contre la ratification du pacte budgétaire européen mais pour son application en votant la loi organique chargée de sa mise en œuvre[28].
En mars 2015, il est élu conseiller départemental[29] du canton de Coteau de Chalosse en tandem avec Odile Lafitte. Ils ont pour suppléants Didier Gaugeacq et Patricia Taormina[30]. Le suivant, il est élu à la présidence du département[31].
Alors qu'à l'été 2016, il souhaitait soutenir une nouvelle candidature de François Hollande, « la seule candidature légitime » selon lui[32], il apporte en son soutien pour la primaire citoyenne à Benoît Hamon[33].
Famille et mort
[modifier | modifier le code]Il se marie en 1967 à Antonia Gonzalez (fille d'un pilote républicain espagnol), professeur d'éducation physique et sportive à Mugron[34], avec qui il a un garçon, Antoine, et une fille, Laetitia[35].
Souffrant d'une neuropathie dégénérative depuis quelque temps, Henri Emmanuelli meurt le à l'hôpital de Bayonne, où il était hospitalisé depuis le [36] pour une double bronchite infectieuse, « des suites d'une longue maladie » selon l'annonce de sa famille[37],[38],[39].
Après une cérémonie d'obsèques en l'église de la Madeleine de Mont-de-Marsan, un hommage républicain a lieu le samedi en présence du président François Hollande[40]. Henri Emmanuelli est ensuite inhumé dans la plus stricte intimité dans le cimetière du village de Laurède où il avait élu domicile en 1978[41]. Le , une plaque en son honneur est inaugurée dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale[42].
Mandats et fonctions
[modifier | modifier le code]Au sein du gouvernement
[modifier | modifier le code]- – : secrétaire d'État chargé des DOM-TOM auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation (auprès de Gaston Defferre au sein du premier gouvernement Mauroy, puis à partir du , au sein du deuxième gouvernement Mauroy)
- – : secrétaire d'État chargé du Budget auprès du ministre de l'Économie, des Finances et du Budget (auprès de Jacques Delors au sein du troisième gouvernement Mauroy puis à partir du , auprès de Pierre Bérégovoy au sein du gouvernement Fabius)
- – : secrétaire d'État chargé du Budget et de la Consommation auprès du ministre de l'Économie, des Finances et du Budget (auprès de Pierre Bérégovoy au sein du gouvernement Fabius)
À l'Assemblée nationale
[modifier | modifier le code]- – : député de la 3e circonscription des Landes[8]
- – : député de la 3e circonscription des Landes[8]
- – : député des Landes
- – : député de la 3e circonscription des Landes
- – : président de la commission des finances
- – : président de l'Assemblée nationale
- – : député de la 3e circonscription des Landes (démission)
- – : député de la 3e circonscription des Landes (élection législative partielle)
- – : député de la 3e circonscription des Landes (démission à la suite de sa condamnation dans l'affaire Urba)
- – : président de la commission des finances
- – : député de la 3e circonscription des Landes (élection législative partielle)
- – : président de la commission des finances
- – : député de la 3e circonscription des Landes
- – : député de la 3e circonscription des Landes
Au Conseil régional d'Aquitaine
[modifier | modifier le code]- 1986 – 1988 : conseiller régional d'Aquitaine (tête de liste aux élections)
- 1992 – 1992 : conseiller régional d'Aquitaine (tête de liste aux élections) (démission en 1992 - loi sur le cumul des mandats)
Au Conseil général des Landes
[modifier | modifier le code]- 1982 – 1988 : président du conseil général des Landes (conseiller général du canton de Tartas-Ouest)
- 1988 – 1994 : président du conseil général des Landes (conseiller général du canton de Tartas-Ouest)
- 1994 – 1997 : président du conseil général des Landes (conseiller général du canton de Mugron)
- 2000 – : président du Conseil général (puis départemental) des Landes (conseiller général du canton de Mugron)
Au sein du Parti socialiste
[modifier | modifier le code]- 1988 : nommé secrétaire national chargé de la Trésorerie et de la Coordination.
- : Congrès de Rennes : membre du secrétariat national du PS, chargé du Budget, de l'Administration et de la Trésorerie.
- : Conseil national de la Villette : il est élu premier secrétaire du PS, à titre provisoire, après avoir battu son seul concurrent, Dominique Strauss-Kahn.
- : Au Congrès de Liévin, il est réélu premier secrétaire du PS avec 92,15 % des voix des militants (soutenu par Laurent Fabius, Lionel Jospin, Michel Rocard, Pierre Mauroy et Jean Poperen). Jospin prend sa succession en .
- En vue de l'élection présidentielle de 1995, il se porte candidat à la candidature au sein du PS, mais Lionel Jospin l'emporte lors du vote des militants (65,85 % pour Lionel Jospin et 34,15 % pour Henri Emmanuelli soutenu, puis lâché au dernier moment par Laurent Fabius).
- 2002 : Il fonde à la gauche du PS avec Jean-Luc Mélenchon le courant Nouveau Monde.
- 2005 : Partisan du non au référendum sur le traité constitutionnel européen, il fait campagne pour le non et fonde les Collectifs socialistes pour le non. Avec l'éclatement de Nouveau Monde et la recomposition de l'aile gauche du Parti socialiste, il crée un nouveau courant, Alternative socialiste qui fusionne avec Nouveau Parti socialiste mi- pour déposer une motion commune lors du Congrès du Mans.
- : Le congrès du PS reconduit François Hollande à la tête du parti ainsi que la majorité sortante (motion 1). Il charge Henri Emmanuelli des États-Généraux du Projet (du PS pour les présidentielle de 2007).
membre du bureau national du PS (jusqu'en ). - 2008 : Le duo de tête du NPS, Henri Emmanuelli et Benoît Hamon, présente la contribution Reconquêtes lors du Congrès de Reims. Toute l'aile gauche du PS (Marie-Noëlle Lienemann, Paul Quilès, Gérard Filoche, Pierre Larrouturou, Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez) s'unit ensuite sur la motion « Un Monde d'Avance » menée par Benoît Hamon qui se porte candidat à l'élection du premier secrétaire.
À la fédération des Landes du PS
[modifier | modifier le code]- 1974 : Henri Emmanuelli devient membre de la fédération des Landes du PS.
Postérité
[modifier | modifier le code]Le , une statue réalisée par Jacques Raoult est inaugurée à Laurède, dans les Landes en hommage à Henri Emmanuelli[43]. Un mémorial est également inauguré[44].
Depuis le 7 décembre 2017, la salle polyvalente de Mugron (anciennement "l'Agora") porte désormais son nom[45].
Son nom est également associé au village landais Alzheimer de Dax inauguré en 2020, projet initié par Henri Emmanuelli lui-même lorsqu'il était président du conseil général des Landes. Un hommage lui est rendu lors de l'inauguration de cette structure unique en France, trois ans après son décès[46].
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Plaidoyer pour l’Europe, Flammarion, (ISBN 978-2-0806-6811-0)
- Citadelles interdites, Ramsay, 2000 (ISBN 978-2-8411-4483-9) (roman)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Portefeuille de la Consommation ajouté le
- Luigi Angelo, né à San-Giovanni-di-Moriani, au sud de Bastia.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean-Marc Binot, Denis Lefebvre, Pierre Serne, 100 Ans, 100 Socialistes, Graffic - Bruno Leprinc, , p. 130.
- « Généaologie d’Henri Emmanuelli », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
- Luc Le Vaillant, « Henri Emmanuelli, crénom de non », sur liberation.fr, .
- Judith Perrignon, « Journal d'un privé de campagne », sur liberation.fr, .
- Christian Seguin, « Décès d’Henri Emmanuelli : récit d’une enfance en Béarn », sur sudouest.fr, .
- « Sciences Po Alumni » (consulté le )
- Stéphane Trano, Mitterrand. Les amis d'abord, L'Archipel, , p. 171.
- Arnaud Martin, Le Président des Assemblées parlementaires sous la Ve République, L.G.D.J., , p. 538.
- Site de la Banque des dépôts et consignations, http://www.caissedesdepots.fr/henri-emmanuelli.
- Jean Baumier, Ces banquiers qui nous gouvernent, édition Plon, 1983 (ISBN 2-2590-1071-7), p. 32.
- Jim Jarrassé, « La banque Rothschild, un vivier de politiques », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Le Président », sur Département des Landes (consulté le ).
- « Henri Emmanuelli remplace Michel Rocard à la tête du PS », Les Échos, 20 juin 1994.
- Philippe Marlière, « De Lionel Jospin à Ségolène Royal : l’introuvable troisième voie du socialisme français », Mouvements, vol. 2, no 50, (lire en ligne, consulté le ).
- Judith PERRIGNON, « Jospin couronné à la tête du PS. Le premier secrétaire a du mal à constituer une équipe neuve. », sur Libération.fr, (consulté le )
- Judith Perrignon, « Condamnation confirmée pour l'ex-trésorier du PS », Libération, .
- « Affaire Destrade : Emmanuelli relaxé », Le Nouvel Observateur, .
- Karl Laske, « Emmanuelli pris dans la grande distribution des mises en examen. Il serait impliqué dans le financement du PS par les grandes surfaces. », Libération, .
- Fabrice Tassel, « Henri Emmanuelli, ex-trésorier du PS, lance «le Quotidien de la République». Jour J pour le «Figaro de gauche» », sur liberation.fr, .
- « Le Quotidien de la République » d'Henri Emmanuelli s'arrête », sur lesechos.fr, .
- P.A.-M., « Le Quotidien de la République: la mauvaise passe de onze », sur humanite.fr, .
- ALAIN SALLES, « « Le Quotidien de la République », créé par Henri Emmanuelli, cesse de paraître », Le Monde, (lire en ligne).
- « UE : Emmanuelli appellera au « non » », Le Nouvel Observateur, .
- Olivier Couvreur, « Le mauvais geste d'Emmanuelli à Fillon », Le Figaro, .
- « Doigt d'honneur à Fillon : Emmanuelli plaide la mauvaise interprétation », Le Parisien, .
- « Caisse des dépôts : Emmanuelli nommé », Le Figaro, .
- « Henri Emmanuelli », Site de la Caisse des dépôts et consignations.
- « Les parlementaires votent la règle d'or et oublient leur opposition au Traité budgétaire », Blog ContreLaCour, .
- Gaël Vaillant, « Ciotti, Emmanuelli, Baylet... Ces personnalités élues dès le premier tour] », Le JDD, .
- « Les Conseillers départementaux », sur landes.fr.
- « Henri Emmanuelli élu président du Conseil départemental », sur landes.fr, .
- Emmanuel Berretta, « Primaire PS : Montebourg et Hamon, des "irresponsables", selon Henri Emmanuelli », lepoint.fr, (consulté le ).
- Olivier Bonnefon, « Primaire de la gauche : Benoît Hamon fait le plein dans les Landes », sudouest.fr, (consulté le ).
- Frédéric Sallier, Un siècle d'histoire électorale socialiste dans les Landes, J. Lacoste, , p. 76.
- (en) The International Who's Who, Psychology Press, , p. 492.
- « Landes : hospitalisé à Bayonne, Henri Emmanuelli ne préside pas la session du budget », sur SudOuest.fr (consulté le )
- « Décès de l'ex-ministre et président PS de l'Assemblée nationale Henri Emmanuelli » sur 20minutes.fr (consulté le 21 mars 2017).
- « Henri Emmanuelli. Décès de l'ex-président de l'Assemblée nationale », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
- « Henri Emmanuelli est mort », Sud Ouest, 21 mars 2017.
- L’hommage républicain à Henri Emmanuelli à Mont-de-Marsan
- « Mont-de-Marsan : l’hommage républicain à Henri Emmanuelli en vidéo », sur sudouest.fr, .
- « Une plaque au nom d’Henri Emmanuelli dévoilée à l’Assemblée nationale », sud-ouest.fr, 16 mai 2017.
- La salle polyvalente de Mugron Sud Ouest
- Hommage : un mémorial d’Henri Emmanuelli inauguré dans les Landes
- Anne Belchit, « Première salle au nom d’Henri Emmanuelli », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
- « Alzheimer : un Village pour changer la vie », sur villagealzheimer.landes.fr (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]DELPONT Hubert : Henri Emmanuelli, fils d'Ossau, homme de gauche, prince des Landes, 2023, 160 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des présidents des conseils départementaux français
- Primaire présidentielle socialiste de 1995
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance en mai 1945
- Naissance dans les Basses-Pyrénées
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- Ministre français de l'Outre-mer
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