Poiseul-la-Ville-et-Laperrière

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Poiseul-la-Ville-et-Laperrière
Poiseul-la-Ville-et-Laperrière
Ancienne mairie avec la plaque aux morts des deux guerres.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
François Pouhin
2020-2026
Code postal 21450
Code commune 21490
Démographie
Population
municipale
155 hab. (2021 en diminution de 3,73 % par rapport à 2015)
Densité 7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 46″ nord, 4° 40′ 14″ est
Altitude Min. 338 m
Max. 462 m
Superficie 21,64 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Poiseul-la-Ville-et-Laperrière
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Poiseul-la-Ville-et-Laperrière
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Poiseul-la-Ville-et-Laperrière

Poiseul-la-Ville-et-Laperrière est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Sur le plateau agricole du Duesmois, au nord du massif vallonné et boisé où la Seine prend sa source, la commune de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière assume sa vocation entre quelques bois à l'est et quelques prairies en rive du fleuve qui limite le territoire sur 1,5 km au nord-est à l'altitude basse de 337 m. Bien qu'il y ait des fermes isolées sur les communes voisines, l'habitat est concentré dans les deux villages qui ont formé cette commune de 21,6 km2.

Accès[modifier | modifier le code]

La route départementale 971 qui relie Troyes à Dijon traverse les champs de céréales à proximité du point culminant du finage à 465 m.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Baigneux-les-Juifs Orret Rose des vents
La Villeneuve-les-Convers N Oigny
O    Poiseul-la-Ville-et-Laperrière    E
S
Frôlois Billy-lès-Chanceaux

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin-du-M », sur la commune de Saint-Martin-du-Mont à 17 km à vol d'oiseau[3], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 938,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Poiseul-la-Ville-et-Laperrière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,7 %), forêts (11,8 %), prairies (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones urbanisées (1,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Situle de Poiseul.
Musée du Pays Châtillonnais.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Plusieurs tumulus plus ou moins en continuité avec ceux de Magny-Lambert ont livré un important mobilier dont une situle conservée au musée du Pays Châtillonnais qui confirme la présence d'un peuplement celte entre 700 et 600 av. J.-C.

L'époque gallo-romaine est également bien représentée avec de nombreuses villas qui ont fourni quelques vestiges dont une tête d'homme et une de Minerve casquée[13].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Des sarcophages mérovingiens ont été déterrés en deux points de la commune.

Les deux villages sont réunis dès le Xe siècle sous la co-seigneurie de l'abbaye de Flavigny et du seigneur de Frôlois. Au XIIIe siècle, un maire sert d'intermédiaire entre ceux-ci et les habitants qui bénéficient de franchises. Il est à noter que la fonction a été parfois exercée par des femmes[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours François Pouhin    
Les données manquantes sont à compléter.
Plaque aux morts sur l'ancienne mairie de Poiseul-la-Ville.

Poiseul-la-Ville-et-Laperrière appartient :

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

En 2021, la commune comptait 155 habitants[Note 2], en diminution de 3,73 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
548522473498524544496452468
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
475456429408375381395373325
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
305316274224254279262282274
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
255254230202183181170168165
2015 2020 2021 - - - - - -
161156155------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux, monuments et pôles d'intérêt[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune compte 3 monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques[19], 26 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[20], 2 éléments répertoriés à l'inventaire des objets historiques[21] et 31 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[22].

À Poiseul-la-Ville :

Dans le hameau de La Perrière :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Poiseul-la-Ville-et-Laperrière et Saint-Martin-du-Mont », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Martin-du-M », sur la commune de Saint-Martin-du-Mont - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Martin-du-M », sur la commune de Saint-Martin-du-Mont - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. René Paris 1987, p. 81.
  14. René Paris 1987, p. 82.
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. « Liste des monuments historiques de la commune de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. « Liste des lieux et monuments de la commune de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  22. « Liste des objets de la commune de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  23. Notice no PA00112588, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. Notice no IA00063772, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. Notice no IA00063786, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Notice no IA00063771, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Notice no IA00063789, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. Notice no IA00063780, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. a et b Notice no IA00063781, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Notice no PA00112587, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne, Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]

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