Mézel
Mézel | |||||
Rue de Mézel, et ses deux églises. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Digne-les-Bains | ||||
Intercommunalité | Provence-Alpes Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Claude Segond 2020-2026 |
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Code postal | 04270 | ||||
Code commune | 04121 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mézeliens | ||||
Population municipale |
625 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 59′ 51″ nord, 6° 11′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 537 m Max. 971 m |
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Superficie | 21,36 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Digne-les-Bains (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Riez | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Mézel est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Mézeliens[1].
Géographie
La commune est traversée par l’Asse. Le village est situé à 575 m d'altitude[1].
Relief
- col d’Asson
Hydrographie
Mézel est traversée par l'Asse[2].
Environnement
La commune compte 402 ha de bois et forêts, soit 19 % de sa superficie[1].
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune se situe le long de la route départementale RD907 (ancienne route nationale 207), entre Manosque et Châteauredon.
Services autocars
Lignes départementales
Le village est reliée par 1 ligne départementale[3]::
Ligne | Tracé |
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D2 | Riez ↔ Estoublon ↔ Digne-les-Bains |
Transports ferroviaires
La commune partage avec Châteauredon la gare de Mézel-Châteauredon, où le train de la ligne de Nice à Digne a un arrêt[4].
Ligne | Tracé |
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CP | Nice ↔ Mézel-Châteauredon ↔ Digne-les-Bains |
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Mézel est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[5], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6]. La commune de Mézel est également exposée à trois autres risques naturels[6] :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée de l’Asse) ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[7].
La commune de Mézel est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[8]. La départementale RD907 (ancienne route nationale 207) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[9].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[8] ; le Dicrim n’existe pas[10].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1994 se sont produits des inondations, des coulées de boue et des glissements de terrain ; en 1996 ce sont à nouveau des glissements de terrain, des affaissements, des éboulements ; et en 2007, des mouvements de terrain dus à la sécheresse[6]. En , d’importantes chutes de pierres n’occasionnent pas d’arrêté de catastrophe naturelle[11]. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[12] :
- le séisme du , d’une intensité ressentie à Mézel de VI et dont l’épicentre était situé à Beynes[13] ;
- le séisme du , avec une intensité ressentie de V et Chasteuil pour épicentre[14] ;
- le séisme du , avec une intensité ressentie de V et Aiglun pour épicentre[15].
Toponymie
Mesèu en provençal et en vivaro-alpin. La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1200 (Mesel) ; son nom serait tiré de l’occitan mezel signifiant lépreux selon Ernest Nègre[16]. Les Fénié donnent une origine ligure à ce nom, formé sur une racine oronymique (de nom de montagne) *mes- + -elum[17].
Urbanisme
Typologie
Mézel est une commune rurale[Note 1],[18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), terres arables (8,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %), zones urbanisées (1,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Histoire
Le territoire de Mézel aurait été ravagé par les Saxons au VIe siècle[25].
Le nom du village est cité pour la première fois au XIIIe siècle (Mesellum)[26]. La localité appartenait aux comtes de Provence qui prélevaient un péage sur la route allant de la vallée de l’Asse à Digne[27]. La communauté relevait de la baillie de Digne[28]. Le prieuré Saint-Vincent (dont la chapelle est sous la titulature de Notre-Dame) relevait de l’abbaye de Montmajour, qui en percevait les revenus[28].
En 1348, la reine Jeanne, chassée de son royaume de Naples, dut se réfugier en Provence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux André de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit à Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut érigé en vicomté par lettres patentes en 1350[29]. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les Mées, Mézel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dépendances[30].
Un pogrom a lieu en 1355 contre la petite communauté juive locale.
La ville est ravagée par les Ligueurs durant les guerres de religion. Elle devient ville royale dans la première moitié du XVIIe siècle, et bénéficie d’une foire[31]. Une émeute anti-fiscale a lieu en 1775, et un avocat de Digne est pris à partie[32]. En 1785, une nouvelle émeute a lieu contre le piquet, autre nom de l’octroi, impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Plusieurs membres de la municipalité sont d’ailleurs contre ce nouvel impôt, comme le juge Chauvet[33].
La société patriotique de la commune y est créée assez précocement pendant l’été 1792[34]. La chapelle Saint-Sébastien, construite au nord de la commune pour lutter contre la peste de 1624, est vendue comme bien national. Elle est rasée en 1840[28].
Au XIXe siècle, la commune produit des prunes séchées, les pistoles ; plusieurs maisons dont le grenier est aménagé en séchoir, avec des murs ajourés. Certains de ces aménagements se voient encore[35]. Comme de nombreuses communes du département, Mézel se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[36]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) impose pourtant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, mais n’est pas appliquée[37]. Quand la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants, la commune de Mézel ouvre une école de filles[38].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 18 habitants de Mézel sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[39].
En 1884, la commune est touchée par l'épidémie de choléra : elle cause 9 morts[40]. Le , le premier train arrive en gare de Mézel-Châteauredon, en provenance de Digne[41]. La gare est alors terminus, jusqu’à ce que la ligne soit prolongée jusqu’à Saint-André-les-Alpes et inaugurée le [42]. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[42].
La Libération de Mézel est marquée par le passage d’une colonne de la 36e division d’infanterie (US), le matin du , venant de Riez et se dirigeant sur Digne[43].
Héraldique
Blason | D'or, à la lettre M de sable, posée en cœur, et trois roses de gueules, posées deux en chef et une en pointe[44]. |
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Détails | Armes parlantes : La lettre M capitale est l'initiale du nom de la ville. Les trois roses étaient l'emblème de la famille Beaufort-Canillac, le seigneur du lieu, à qui appartenait la ville. |
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 323 personnes, dont 27 chômeurs[45] (39 fin 2011[46]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (82 %)[47] et travaillent majoritairement hors de la commune (80 %)[47]. Le principal secteur d’activités est le secteur tertiaire.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 14 établissements actifs au sens de l’Insee (tous professionnels) et aucun emploi salarié[48].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 14 en 2010. Il était de 15 en 2000[49], de 20 en 1988[50]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont essentiellement tournés vers les cultures permanentes (arboriculture, oléiculture) et les grandes cultures céréalières. Des exploitations sont aussi spécialisées dans l’élevage ovin, d’autres pratiquent la polyculture[49]. Malgré la perte d’un tiers des exploitations, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté de 1988 à 2000, passant de 148 à 352 ha[50]. Cette progression a continué lors de la dernière décennie, à 490 ha[49].
La vigne était cultivée pour le vin jusque dans les années 1950, avec pour débouché l'agglomération dignoise. Le vignoble a occupé jusqu’à 172 ha. Cette culture a fortement régressé et ne concerne plus que quelques hectares en 2005[51]. L’autre plante symbolique des régions méditerranéennes, l’olivier, est cultivé à Mézel depuis des siècles, et occupait plus de dix hectares au début du XIXe siècle[52], puis 73 ha et 11 700 arbres à son apogée[53]. Le terroir de la commune se situe cependant à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. L’oliveraie de Mézel compte actuellement plus de mille pieds exploités[52].
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 14 établissements, employant 25 salariés[48].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 41 établissements (avec 11 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les dix établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 55 personnes[48].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[54]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un hôtel[55] (classé tourisme[56]) et d’une capacité de neuf chambres[57] ;
- plusieurs meublés labellisés[58] ainsi que des meublés non labellisés[59] ;
- des chambres d’hôtes[60].
Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[61] : au nombre de 63, elles représentent 14 % des logements. Parmi les résidences secondaires, six possèdent plus d’un logement[62],[57].
Politique et administration
Municipalité
Intercommunalité
Mézel a fait partie, de 2006 à fin 2012, de la communauté de communes des Trois Vallées, puis de 2013 à 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon. Cette dernière a fusionné avec d'autres communautés de communes pour constituer la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération, existant depuis le .
Administrations
Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Mézel[68].
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire[69].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[71].
En 2021, la commune comptait 625 habitants[Note 3], en évolution de −5,59 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
Architecture civile
Les plus anciennes maisons du vieux village, dans la grand-rue et les rues qui donnent dedans, peuvent remonter au XVIe siècle (encorbellement, meneaux, portes en arc surbaissé)[74]. Certaines des maisons à colombage datent du XVIIe siècle[75]. À l’entrée du village, se trouve un ancien relais de poste[76].
Sur une maison privée de la rue du Vallon, un cadran solaire blanc, en forme de cloche porte une légende originale « Une ex his » (en latin : l’une de celles-ci)[77].
Architecture utilitaire
Le pont sur l’Asse, dans sa troisième construction, en remplace un plus ancien, construit en 1657, qui lui-même succédait à un autre pont antérieur. Le pont actuel date de 1777. Il franchit le lit de l’Asse sur 6 arches surbaissées de 15 à 18 m de portée. Ses piles sont protégées par des avant et d'arrière-becs triangulaires. Sa longueur totale est de 105 m, sa largeur à l’origine était de 4,1 m, agrandie successivement en 1902 (pour placer des trottoirs en encorbellement sur des poutres métalliques) et en 1997, cette seconde opération préservant les qualités esthétiques de l’ouvrage[78].
La plus ancienne fontaine de la commune, dans le village, date de 1651[79].
Art religieux
La chapelle Notre-Dame-du-Rosaire est construite sur la colline qui surplombe le village, à l’ouest. C’est l’ancienne église paroissiale[28] du village primitif de Mézel. Elle date du XVIIe siècle[80]. Le portail est en plein cintre, orné d’une palmette sur le claveau central, et encadré de pilastres à impostes toscanes. L’entablement supporté par ces pilastres est surmonté de boules au-dessus des pilastres ; une niche en coquille est encore au-dessus. Un porche précède cette porte[81]. Elle possède une vieille grosse horloge.
La chapelle Notre-Dame-de-Liesse possédait un sol de faïence, au fond brun clair et aux motifs végétaux jaunes et verts[82] du XVIIe classé monument historique, qui a été volé en 1978[83] (partiellement selon Daniel Thiery[28]). Elle est signalée par Raymond Collier à Estoublon[82]. Elle porte la date de 1600, qui correspond à une reconstruction[28].
L’église paroissiale Notre-Dame ou Saint-Laurent est construite à deux époques différentes. Les parties les plus anciennes sont le chœur, le clocher et la tribune à étage, d’époque gothique. Le chœur et la tribune sont voûtés sous croisées d’ogives. Le reste de l’église date de 1734, dont la nef voûtée en berceau[84]. Une cloche est datée de 1611[85], l’autre de 1770, les deux sont classées[86].
Dans son mobilier, figurent :
- une statue de saint Joseph en bois, avec ses outils sur le socle, datant du XVIIe siècle[87] ;
- le reliquaire de saint Laurent, du XVIIe[88] ;
- des bâtons et des lanternes de pénitents[89] ;
- sur un tableau original par son sujet, se retrouvent l’Immaculée conception sur un paysage de la commune (XIXe[90]) ;
- des stalles du début du XIXe siècle[91] ;
- la chaire de l’église date du XVIIe siècle selon Raymond Collier[92], du début du XIXe siècle selon les Monuments historiques, qui l’ont classé[93] ;
- un coffre de mariage du XVIe siècle, en bois, est lui aussi classé[94] ;
- les plats de quête en cuivre, du XVIe siècle, sont classés, dont en cuivre repoussé orné d’une Annonciation[95].
Personnalités liées à la commune
- Pierre Antoine Chauvet (1728-1808), député à la Législative, mort à Mézel
- Paul Joseph Roux (1848-1916), né à Mézel, député en 1898
Adrien Renoux (1889-1969), inspecteur des contributions indirectes, ancien maire de Mezel (1949-1955), médaillé militaire;
Paul Chrétien (1918-2009), officier FFL, maire de Mezel;
Jean Renoux (1927-1994), maître-sondeur à la COMEX puis ELF, prospecteur de pétrole en Algérie, gabon, Ecosse, Irlande, Norvège... et l'un des premiers responsables de plateformes en mer, champion militaire d'Afrique du nord en natation;
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
- Gare de Mézel - Châteauredon
Liens externes
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Roger Brunet, « Canton de Mézel », Le Trésor des régions, consultée le 10 juin 2013
- Fiche de l'Asse sur le site du Sandre
- Réseau départemental des lignes de transport des A.H.P
- Chemins de fer de Provence, Horaires Nice - Annot- Digne-les-Bains, consulté le 22 juin 2012
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 3 août 2012
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 3 août 2011
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 32
- BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Mézel », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 3 août 2012
- BRGM, « fiche 40044 », Sisfrance, consultée le 3 août 2012
- BRGM, « fiche 40099 », Sisfrance, consultée le 3 août 2012
- BRGM, « fiche 40176 », Sisfrance, consultée le 3 août 2012
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 20984, p. 1118
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 30.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 184
- Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », carte 86 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Daniel Thiery, « Mézel », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2010, mis à jour le 5 décembre 2011, consulté le 3 août 2012
- Jean-Marie Schio, Guillaume II Roger de Beaufort
- Édouard de Laplane, Histoire de Sisteron, tirée de ses archives, Digne, 1845, T. I, p. 126.
- Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 153.
- Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 113-114
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-297.
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 350.
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- Labadie, op. cit., p. 18.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
- Pierre Colomb, « L'épidémie de choléra de 1884 », Annales de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire de Haute-Provence, no 320, 3e trimestre 1992, p. 205.
- Raymond Collier, op. cit., p. 425.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
- Henri Julien (directeur de publication), Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-68-7), p. 126
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, . Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994.
- Insee, Dossier local - Commune : Mézel, p. 5 (mis à jour le 28 juin 2012)
- Insee, Dossier local, p. 8
- Insee, Dossier local, p. 7
- Insee, Dossier local, p. 16
- Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
- Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
- Réparaz, op. cit., p. 58
- Réparaz, op. cit., p. 59
- Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 14
- Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 38
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
- Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
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- Robert Fabre est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Marie-France Garaud (RPR, candidate indépendante) à l’élection présidentielle de 1981, cf Conseil constitutionnel, liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1050, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
- Annuaire des Mairies des Alpes-de-Haute-Provence 2006-2007
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Jausiers à Montfort (liste 4), consulté le 8 mars 2013
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- Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Digne, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Raymond Collier, op. cit., p. 368
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- Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p. 100
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- Patrimoine architectural de Haute-Provence : 10 années de sauvegarde des monuments dans les Alpes-de-Haute-Provence (1970-1980), vol. 72, Forcalquier, Alpes-de-Lumières, , 104 p. (ISSN 0182-4643), p. 40
- Raymond Collier, op. cit., p. 230
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- Arrêté du 10 septembre 1971, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008
- Raymond Collier, op. cit., p. 172 et 214
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- Arrêté du 7 décembre 1943, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008
- Raymond Collier, op. cit., p. 468
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- Raymond Collier, op. cit., p. 481
- Raymond Collier, op. cit., p. 517
- Raymond Collier, op. cit., p. 518
- Arrêté du 22 février 1979, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008
- Arrêté du 19 juin 1908, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008
- Arrêté du 20 juin 1933, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008