Pagny-sur-Moselle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pagny-sur-Moselle
Pagny-sur-Moselle
La mairie.
Blason de Pagny-sur-Moselle
Blason
Pagny-sur-Moselle
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes du bassin de Pont-à-Mousson
Maire
Mandat
René Bianchin
2020-2026
Code postal 54530
Code commune 54415
Démographie
Gentilé Pagnotins [1]
Population
municipale
4 003 hab. (2021 en diminution de 3,26 % par rapport à 2015)
Densité 357 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 02″ nord, 6° 01′ 19″ est
Altitude Min. 171 m
Max. 360 m
Superficie 11,2 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pagny-sur-Moselle
(ville isolée)
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-à-Mousson
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pagny-sur-Moselle
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pagny-sur-Moselle

Pagny-sur-Moselle est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Située dans la vallée de la Moselle, la commune de Pagny-sur-Moselle a été un village frontière avec l'Allemagne de 1871 à 1918. Comme ailleurs dans la vallée, de nombreuses exploitations de sables et de graviers ont laissé un paysage lacustre partiellement classé espace naturel sensible par le département de Meurthe-et-Moselle.

La forme traditionnelle de village-rue est aujourd'hui très largement développée vers les coteaux, par le biais des différentes extensions pavillonnaires que la commune abrite. Celle-ci a également connu un fort développement à partir de la fin du XIXe siècle, dû aux développements industriels (chemin de fer, Carbone Lorraine devenu Mersenetc.) encore remarquable par la présence de nombreuses cités ouvrières à l'entrée sud de la ville.

Aujourd'hui, la SNCF a encore une forte implantation locale renforcée par la présence du bâtiment de commande centralisée, mis en service le . Plus de 250 emplois ont ainsi été générés, pour gérer de façon automatisée et à distance les aiguillages de la ligne Nancy – Metz notamment. Il est voisin du poste de commande à distance du TGV Est-européen, qui traverse la commune[2]. Pagny-sur-Moselle est également limitrophe de la commune de Vandières, où une gare d'interconnexion TGV et TER pourrait être implantée.

Communes limitrophes de Pagny-sur-Moselle
Onville Bayonville-sur-Mad Arnaville
Pagny-sur-Moselle Arry
Moselle
Prény Vandières Vittonville

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 788 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans à 19 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pagny-sur-Moselle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pagny-sur-Moselle, une unité urbaine monocommunale[13] de 4 140 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (39,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (39,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,3 %), zones urbanisées (16,3 %), eaux continentales[Note 4] (14 %), terres arables (9,4 %), prairies (7,8 %), cultures permanentes (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), zones humides intérieures (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Présences protohistorique, gallo-romaine et franque.
  • Première mention de Paterniacum en 932. Manuel Bazaille, dans son article "De Paterniacum à Pagny-sur-Moselle", paru en septembre 2002 dans la revue "Nos Villages lorrains", a donné l'explication de l'origine du plus ancien nom connu de Pagny : Si l'on enlève la terminaison latine iacum qui se traduit par « appartient à », il subsiste patern qui fait penser au nom latin Paternus, très courant à l'époque romaine, peut-être le patronyme du fondateur de la villa située à l'emplacement de l'actuel cimetière sur la route d'Arnaville.
  • Son précédent nom était Pagny-sous-Preny. En 1632, le noble sieur Richard accordait dans son testament le don de six hottes de vins devant être prélevées sur ses vignes à la communauté villageoise de Pagny. Ce vin devait être distribué tous les vendredis lors d'une messe prononcée en sa mémoire et celle de ses parents trépassés à toute la population rassemblée pour cette occasion. Le , les biens appartenant à deux protestants, bourgeois de Metz, furent confisqués afin de se conformer aux ordres du duc de Lorraine, Charles IV.
  • Seigneurie appartenant au comtes de Gourcy.
  • Prévôté royale, succédant en cela à Prény, jusqu'à un édit de 1751.
  • Appartint aux ducs de Lorraine jusqu'en 1766, le village étant intégré à la prévôté de Prény.
  • La paroisse dépendait des prémontrés de l'abbaye de Sainte-Marie-au-Bois.
  • Comptait 155 habitants en 1708, 950 en 1802 et 1729 en 1896.

Pagny fut le théâtre de durs combats au cours de la bataille de Metz en , opposant le XXe corps de la IIIe armée américaine à la 462e division allemande[19].

L'actuel groupe Mersen est issu de la Compagnie générale électrique de Nancy créée en 1891 à Pagny-sur-Moselle (Carbone Lorraine), où il a toujours une usine importante.

Au Moyen Âge (140 hab.)[modifier | modifier le code]

Pagny-sur-Moselle ne comporte qu'une seule rue avec quelques maisons de paysans, deux ou trois familles de nobles et une demeure des Prémontrés, face à sa vieille église gothique du XVe siècle. Placé sur le passage des différentes armées venant attaquer le puissant château de Prény, le village subit multiple pillages, incendies et épidémies.

XVIIIe siècle (800 hab.)[modifier | modifier le code]

À la mort de Stanislas Leszcynski (1766), duc de Lorraine, l'ensemble de la Lorraine est définitivement rattaché à la France. Pagny-sur-Moselle devient chef-lieu de canton après la révolution de 1789.

XIXe siècle (1037 hab.)[modifier | modifier le code]

Carte postale du bourg vers 1907.

C'est la révolution industrielle. Pagny-sur-Moselle connaît un développement sans précédent. L'usine Fabius Henrion (Carbone Lorraine) est implantée ainsi qu'un important centre ferroviaire. La gare est inaugurée le . La population se détourne de la culture au profit de l'industrie. En 1870, la France entre en guerre contre la Prusse. Pagny-sur-Moselle, commune frontière, subit l'occupation durant trois longues années.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Bombardement de Pagny-sur-Moselle le 21 février 1916.

Au printemps 1918, la totalité des Pagnotins est déplacée principalement en Belgique. L'objectif pour les Allemands est d'avoir le champ libre sur l'ensemble du territoire pour se défendre des Américains.

La Première Guerre mondiale a fortement marqué Pagny qui, ville frontière, était aux premières lignes. Deux jours après la déclaration de guerre, les premiers cavaliers allemands traversaient la ville.

Le un détachement de l’infanterie allemande se rend en mairie : « J’ai l’ordre d’informer monsieur le maire que si les habitants tirent encore sur nos troupes, la forteresse du Mont Saint-Blaise bombardera la ville et tuera la population ». À peine un mois après le début de la guerre, le et pour une durée de 4 ans, sans résistance possible, Pagny est une ville occupée par les Allemands.

Des 2 400 habitants du début du siècle, beaucoup fuient et il en reste la moitié au début de l’occupation. Des évacuations de civils sont organisées par les Allemands depuis le Parc Parison. Les personnes stationnaient auprès du bunker avant que d’être évacuées vers la Belgique notamment. À la fin de la guerre, dans Pagny en ruines, il ne restait guère que 300 Pagnotins.

Un témoignage poignant d’un anonyme de Pagny en novembre 1914 nous livre une partie de cette période : « le commandant allemand loge au château de l’ancienne tannerie [la maison Parison] ; son existence est précieuse : si les Français y portent atteinte par leurs bombardements, leurs mauvais coups atteindront également leurs compatriotes. Pour en être sûr, trois hommes de Pagny seront enfermés dans une petite mansarde sous le toit, au-dessus de la chambre du commandant. Trois fois par jour, leur famille leur apportera à manger ; cette fonction d’otages durera pour les mêmes cinq jours et cinq nuits ; ensuite d’autres prendront leur place. Le même service sera fait en gare ; trois hommes de Pagny seront enfermés dans un wagon qui se tiendra en permanence jour et nuit à l’endroit le plus habituellement bombardé… Quelle merveilleuse invention ! ». La maison comprend également un bunker en sous-sol destiné essentiellement au commandant et à ses hommes tout comme le bunker se situant en haut du parc.

Les cinq bunkers de Pagny font partie d’une vaste ligne de fortification allemande datant de 1916 appelée ligne Hindenburg visant à les assurer de contrôle de la nouvelle frontière. Les Allemands ont obligé des Pagnotins à ériger ces bunkers.

Michel Ney, historien, relate la fin de la guerre en ces termes : « L’espoir change de camp. Nous attendons l’arrivée des troupes américaines qui avancent, parait-il, de toutes parts. Le , les Allemands ordonnent l’évacuation de Pagny. A pied jusqu’à Maizières-Lès-Metz, de là par le train, nous gagnons la Belgique. La majorité des habitants de Pagny restera à Drieslinter, dans le Brabant. C’est là que nous apprenons la folle nouvelle, le , la guerre est enfin terminée. Nous allons pouvoir retourner au village ».

À leur retour, ils retrouveront leur village en ruines.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Durant l'entre-deux-guerres, Pagny-sur-Moselle se reconstruit et devient une petite cité industrielle où il fait bon vivre.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1939 éclate la Seconde Guerre mondiale. Des convois militaires sont débarqués en gare de Pagny-sur-Moselle pour la ligne Maginot. Puis il y a la défaite. Les premières unités allemandes arrivent en . Le drapeau à croix gammée flotte sur cinq points du village. Pagny-sur-Moselle est occupée. Marcel Ney, maire de Pagny, est arrêté par les Allemands pour avoir fourni des faux papiers à plusieurs centaines de personnes. Il est déporté et fusillé en Allemagne le . Les hommes sont prisonniers en Allemagne. La ville est libérée le . Avant que la Moselle soit traversée par les Américains, un char allemand tire régulièrement sur le village depuis Arry.

Depuis l'après-guerre[modifier | modifier le code]

La reconstruction commence par les écoles et la gare. Des lotissements voient le jour. Avec l'augmentation de la démographie, un collège et des maternelles sont créés.

La proximité des deux métropoles lorraines, Metz et Nancy, incite les citadins à s'installer à Pagny-sur-Moselle. Le développement de la commune continue avec le maintien de la gare TER et le renforcement des installations de la SNCF.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs après 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1949 Albert Favelin    
1949 1953 Maurice Regnier    
1953 1954 René Lamboley    
1954 1959 Paul Protin   Directeur du Carbone Lorraine
1959 1983 Jules Jeanclaude Rad. Médecin
Conseiller général du canton de Pont-à-Mousson (1964-1976)
mars 1983 mars 2001 André Giron RPR Retraité du Carbone Lorraine
mars 2001 mars 2014 Christiane Contal PS Institutrice à la retraite
avril 2014 En cours
(au 24 mai 2020)
René Bianchin[20],[21]
Réélu pour le mandat 2020-2026
DVG Ancien cadre

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 4 003 habitants[Note 5], en diminution de 3,26 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8108909239509931 0491 0191 0121 062
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 0141 0481 3451 5401 6731 7001 7261 7291 888
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 1392 3561 9252 8673 0992 5642 7042 9213 301
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
3 5253 7323 7074 2274 0784 1404 0004 1584 003
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'augmentation en 2006 à 4 140 s'explique par la présence lors du recensement de la base-vie de SNCF Réseau pour la construction de la Ligne à Grande Vitesse est-européenne. Le retour à la normale est constaté au recensement de 2011 à la suite du démantèlement de cette même base. La commune a procédé en 2016 au recensement général de sa population avec 4 141 personnes recensées.

Économie[modifier | modifier le code]

Une usine du groupe Mersen, entreprise de spécialités électriques et de matériaux en graphite, est implantée à Pagny-sur-Moselle depuis 1893.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Maisons médiévales des prémontrés.
  • Vestiges du Néolithique et de l'Âge du Bronze[26]
  • Vestiges de villa gallo-romaine sous le cimetière actuel.
  • Buste de bronze provenant de la commune (au musée de Nancy), bas-relief de pierre (au musée de Metz).
  • Nécropole franque fouillée en 1869.
  • Maisons médiévales fondées par les Prémontrés ayant appartenu à l'abbaye de Sainte-Marie-au-Bois, ancienne demeure des XVe siècle ou XVIe siècle, anciens pressoirs et caves dans celle face à l'église. Elle fut occupée par des religieux de l'ordre des Prémontrés mais aussi par le sieur de Bouvigny à la fin du XVIe siècle, par Siméon Bras de fer, Collignon Richard, Louis de Guise, comte de Boulay, Dominique Richard, MM. de Montignac de Xonville et le marquis de Blaincourt avant la Révolution.
  • Maison natale du comte de Serre.
  • Ancienne maison seigneuriale.
  • 2 moulins.
  • Abreuvoir 1712.
  • Canal latéral de la Moselle, écluses, port.
  • Maisons remarquables des rues Marcel-Ney et Théophile-Brichon issues d'une forme locale de l'Art nouveau nancéien.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin.
  • Église Saint-Martin XVe siècle : abside voûtée en étoile* ; autels en bois sculpté XVIIIe siècle ; statues, orfèvrerie et habits sacerdotaux à la sacristie, classée au titre des monuments historiques par arrêté du [27].
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours construite après 1945.
  • Calvaire XIXe siècle.
  • Plaques funéraires XVIIIe et XIXe siècles dans l'ancien cimetière.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[28] qui l'accompagne sur la protection de l'environnement. Avec l'aide du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, trois espaces naturels sensibles ont été classés à Pagny :

  • L'ENS du Val de Moselle partiellement situé sur la commune géré par la commune d'Arnaville et la CC du Chardon Lorrain,
  • L'ENS des près des bords de Moselle qui rassemble au sud de la commune des prairies originelles de la Moselle parmi les dernières le long du cours d'eau,
  • L'ENS du bois de Pagny et du Vallon de Beaume-Haie. Accompagné par le conseil départemental à partir de 2012, la commune a acquis plus de 100 hectares de ce bois et de ce fond de ruisseau classés pour leur richesse florales et faunistiques.

En 2013 et 2014, la commune a aménagé au centre-ville, aidée par les fonds européens, le Parc Parison. Cet ancien parc arboré autour d'une maison de maître rue de la Victoire était un lieu de festivité dans lequel était par exemple organisé une kermesse annuelle. Après le départ de la famille, la commune a acquis le parc et la maison. Un jardin et un verger pédagogiques ont été aménagés dans le parc qui se veut également être un espace à orientation forestière au cœur du bâti historique de la commune.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • François Antoine Etienne comte de Gourcy-Pagny, né en 1719, à Nancy et mort en 1805, est un prélat et intellectuel français du XVIIIe siècle.
  • Léopold comte de Gourcy et du Saint Empire Romain seigneur de Pagny, Nubécourt... Grand Veneur du roi de Prusse, Frédéric II.
  • Jean Vautrin (1933-2015), écrivain né à Pagny-sur-Moselle, prix Goncourt des lycéens en 1989.
  • Dominique Joyeux (1698-1778), mécanicien de précision (horloges).
  • Comte Hercule de Serre (1776-1824), ministre de la Justice du cabinet Decazes puis ambassadeur de France à Naples.
  • Guillaume Schnæbelé (1827-1900), commissaire spécial de police affecté à la gare de Pagny-sur-Moselle, enlevé par des policiers allemands le en deçà de la frontière française héritée de la guerre de 1870.
  • Michel Ney, historien de Pagny-sur-Moselle, rédacteur en chef de la revue Nos villages lorrains.
  • Michel Lene, pilote de chasse français, général de brigade aérienne.
  • Régis Hector, auteur BD, dessinateur de presse, illustrateur.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pagny-sur-Moselle Blason
Tranché : au premier d'azur au lion léopardé d'or passant en bande, au second aussi d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nos villages lorrains, revue historique de Pagny-sur-Moselle et des villages voisins.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. Bernard Kratz, « Réseau ferroviaire : la tour de contrôle à Pagny-sur-Moselle », sur republicain-lorrain.fr, (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Pagny-sur-Moselle et Doncourt-lès-Conflans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Pagny-sur-Moselle », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. René Caboz, La Bataille de Metz. 25 août - 15 septembre 1944, Sarreguemines, 1984, p. 105-343.
  20. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=3285176 ; http://e-spacio.uned.es/fez/eserv.php?pid=bibliuned:ETFSerie1-953ABF12-2957-C54D-9B2D-48BF929C2D35&dsID=PDF ; http://www.daphne.cnrs.fr/daphne/viewNotice.html;jsessionid=B3ED343EDB3368DE2CC76BB28BD5C542?daphneIdentifier=FRQCCI-5632&sort=dateSort&dir=asc&page=0&maxPages=3&searchIndex=42&nbResults=104&lastPage=false ; ARBOGAST R.-M., 1995 : Les bovins néolithiques de Pagny-sur-Moselle. (Meurthe et Moselle, France) Archeozoologia., la Pensée Sauvage édit, Grenoble, p. 39-58.
  27. « Église Saint-Martin », notice no PA00106328, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.