Dombasle-sur-Meurthe

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Dombasle-sur-Meurthe
Dombasle-sur-Meurthe
L'église Saint-Basle, rue Mathieu-de-Dombasle.
Blason de Dombasle-sur-Meurthe
Blason
Dombasle-sur-Meurthe
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes des Pays du Sel et du Vermois
(siège)
Maire
Mandat
David Fischer
2020-2026
Code postal 54110
Code commune 54159
Démographie
Gentilé Dombaslois, Dombasloises

[réf. à confirmer]

Population
municipale
9 633 hab. (2021 en diminution de 1,98 % par rapport à 2015)
Densité 859 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ 32″ nord, 6° 21′ 02″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 320 m
Superficie 11,21 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Dombasle-sur-Meurthe
(ville-centre)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lunéville-1
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Dombasle-sur-Meurthe
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Liens
Site web http://www.ville-dombasle.fr/

Dombasle-sur-Meurthe [dɔ̃bal syʁ mœʁt] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Ville-centre de l'unité urbaine qui porte son nom, elle appartient à l'aire urbaine de Nancy.

Ses habitants sont les Dombaslois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Dombasle se situe au confluent de la Meurthe et du Sânon, à 17 kilomètres au sud-est de Nancy et 15 kilomètres au nord-ouest de Lunéville. La ville est également traversée par le canal de la Marne au Rhin.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est limitrophe de 6 communes.

Communes limitrophes de Dombasle-sur-Meurthe
Varangéville Haraucourt Sommerviller
Dombasle-sur-Meurthe Flainval
Rosières-aux-Salines Hudiviller

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est traversé par deux rivières. La Meurthe s'écoule au sud du territoire avec un débit suffisant pour avoir permis le flottage des bois depuis les Vosges. Elle reçoit les eaux des ruisseaux des Xartes et du Bohard. Le Sânon rejoint la Meurthe en rive droite à l'ouest de la commune après un parcours de 50 km.

Le canal de la Marne au Rhin reliant Vitry-le-François à Strasbourg est construit en parallèle du Sânon en venant de Sommerviller vers Varangéville.

Particularisme[modifier | modifier le code]

La gare SNCF de Rosières-aux-Salines est située sur le territoire de Dombasle-sur-Meurthe.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 776 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dombasle-sur-Meurthe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dombasle-sur-Meurthe, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[11] et 21 896 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (26,4 %), terres arables (26,3 %), forêts (15,4 %), prairies (13,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,4 %), cultures permanentes (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Il est généralement admis que la commune tire son nom d'un hommage à saint Basle. L'hypothèse selon laquelle le nom latin Domus Pusilla signifiant «petite maison» ferait remonter l'origine du site à l'époque gallo-romaine n'est plus prise au sérieux. À ce sujet, il n'a jamais été démontré qu'il y ait eu une agrégation suffisante d'habitations pour constituer un village avant la colonisation franque[17].

À partir du VIIIe siècle, on rencontre les graphies latines suivantes : Domno-Busilla en 752 ; Domnus-Basolus en 1122 et 1147 ; Dunbasla ; Domnus-Bazolus en 1467 et Domnus-Basollus en 1506. Les appellations françaises du Moyen Âge sont variées : Donbaile en 1271, Donbaille en 1394 ; Dombaille en 1416 ; Dombaisle en 1429 ; Dompbaille en 1469 ; Dompballe en 1505 et Dompbasle en 1546[17].

Le toponyme se prononce Dombôle ou Dombaîle en lorrain-roman[18],[19]. La langue régionale a laissé à la ville les noms suivants :

Histoire[modifier | modifier le code]

Sous l'ancien régime, le fief de Dombasle relevait du bailliage et de la châtellenie de Nancy. La communauté était divisée en deux bans, donc deux seigneuries distinctes : le ban de Lamont (l'Amont) ou ban des seigneurs contenant le château de la Motte (actuelle rue de La Motte) et le ban de Laval (l'Aval) ou ban de La Vaux ou encore ban Saint-Gergonne. Les habitants de ce dernier étaient appelés les Gergonnets.

Selon les preuves de l'histoire de Lorraine de Dom Calmet, en 752 le roi Pépin donne à l'abbaye de Gorze ce qui lui appartient dans la ville de Dombasle[20].

Dans une charte de Riquin évêque de Toul en 1122, on voit que l'abbaye de Saint-Mansuy de Toul possède divers biens et revenus à Dombasle. On y lit également que l'église dédiée à Saint Don fut consacrée par l'évêque Pibon[20].

En avril 1389, Thierry de Dompaire abbé de Chaumouzey vend tout ce qui appartient à son abbaye sur les bans de Drouville, Bauzemont et Dombasle[20].

En 1450 l'abbaye Saint-Mansuy de Toul cède le prieuré et le patronage de la cure de Dombasle au chapitre d'Haussonville. En 1467, le même chapitre abandonne ses biens sis à Dombasle ainsi qu'une portion de la dîme au chapitre Saint-Georges de Nancy[20].

Dans un acte de vente du 18 avril 1499, on apprend que le seigneur de Dombasle est François de Savigny[20].

En 1506 le pape Jules II unit à perpétuité la cure de Dombasle et les fruits et revenus qui en dépendent à la mense capitulaire de Saint-Georges de Nancy[20].

Le 3 mai 1546 Vary de Lucy seigneur de Dombasle, prieur commendataire de Flavigny, fonde deux bourses au collège Lamarche de Paris pour une durée de huit années devant profiter à deux enfants pauvres présentés par le curé de Dombasle. L'année suivante, le même seigneur fait une nouvelle fondation pour aider au mariage de cinq filles pauvres de Dombasle[20].

Dans un acte de vente du 4 décembre 1592, on lit que Jean de Haraucourt est seigneur de Dombasle[20].

Le 9 novembre 1613, le duc Henri cède à Charles de Haraucourt tous droits que ladite altesse possède dans sa seigneurie de Dompbasle (Dombasle) appelée ban de Lavaux. À la lecture de cet acte, on apprend que le seigneur possède le droit de haute justice et des revenus conjoints, le droit de créer les maires et les officiers. Il « possède » également les hommes et les femmes dudit ban[20]. Le duc garde cependant le droit de passage sur le pont de Dombasle qui est géré par le haut conduit de Drouville[20] (voir aussi le paragraphe haut conduit ci-dessous)

Dans un procès-verbal de Plaid-annal d'Anthelupt, on lit que les habitants d'Anthelupt, Bonviller, Einville, Crion et Dombasle sont tenus de se trouver au parc d'Einville lorsqu'on y fait la chasse[20].

En 1587 et 1613, Balial Bazole et Jeannotte femme de Gabriel Vaultrin, touts deux habitants de Dombasle, sont brûlés pour sorcellerie[20].

Le 14 mai 1625 Gabriel d'Ardre veuve de Charles de Haraucourt donne les reversales de la seigneurie de Dombasle[20].

Le 25 février 1665, Henriette de Haraucourt, veuve de Charles de Bassompierre fait ses reprises du duc de Lorraine pour les terres et seigneuries de Dombasle et de Bioncourt[20].

Dès 1704, un syndic et un conseil de ville de six membres sont élus chaque année pour défendre et gérer les intérêts de la communauté. Les assemblées générales des habitants sont appelées les Plaids-annaux[21].

En 1712, la communauté de Dombasle compte environ 150 habitants. Il y a toujours deux maires, deux échevins et deux gouverneurs mais le tout semble appartenir à un seul seigneur, la maréchale de Bassompierre[20].

Dans l'acte de prise de possession de la seigneurie de Champenoux en date du 14 septembre 1772, on lit que Jean-Dominique Robert, comte du Houx de Dombasle, est seigneur de Dombasle[20].

Gravure du château de Dombasle en 1838.

Les vestiges du château de Dombasle, édifié sur une motte féodale, ont été démolis par la commune en 1963[22].

Après la fondation de l'usine Solvay en 1873, Dombasle devint le principal centre de production de carbonate de sodium au monde, profitant du canal de la Marne au Rhin pour l'acheminement par péniches des matières premières (houille et sel) et de la production. Le sel venait essentiellement de la saline de Varangéville et le charbon des Houillères de Lorraine. Le calcaire, provenant des carrières alentour était initialement acheminé par bateaux, puis à partir de 1927 par un système de transport par câble aérien, le transporteur aérien Maxéville-Dombasle, surnommé TP Max, utilisé jusqu'en 1984 puis abandonné et démonté[23]. Un exemplaire de wagonnet entre deux pylônes est exposé sur la commune de Varangéville au lieu-dit le Blanc. François, historien varangévillois, dit que ça fait belle lurette qu'il n'y a plus de vestiges de wagonnet au lieu-dit le Blanc.

Dombasle dans le haut conduit de Drouville[modifier | modifier le code]

À la fin du Moyen Âge, un «haut conduit» est un droit lorrain perçu sur les marchandises en transit, d'une division fiscale à une autre. Ces districts fiscaux s'appelaient également haut conduit.

En 1589, le district nommé «haut conduit de Drouville» s'étend de Serres à Varangéville. Son péage se situe à Drouville. L'article 53 du traité de Paris du 21 janvier 1718 qui concerne la liberté de commerce et de communication réciproques entre la Lorraine et la généralité de Metz y fait encore référence.

Selon les comptes du domaine d'Einville, le haut conduit de Drouville se poursuit vers Dombasle, Sommerviller, Crévic et Maixe. La même source indique que depuis Varangéville , il partait du pont de Lowane, tirant tout droit jusqu'au signe patibulaire d'Essey, (la potence de justice). Il intégrait également Agincourt, Moulins, la Grande Bouxières, Brin, Bioncourt et Manhoué[Note 4].

Droits féodaux des seigneurs du lieu, hors de Dombasle[modifier | modifier le code]

En 1580 est dressée la liste des droits féodaux de Lebeuville. Elle indique que ce village possède 13 maisons et chaseaux[Note 5], partageables par moitié entre le duc de Lorraine et le seigneur de Dombasle[20].

Dans une déclaration fournie par les habitants de Crévic, on lit que chaque laboureur doit chaque année au seigneur de Dombasle quatre journées de charrue sur le ban de Dombasle. Dans une autre déclaration fournie par les habitants de Grandvezin, aujourd'hui commune de Crévic, on découvre que les laboureurs doivent au seigneur de Dombasle deux paires de réseaux, moitié blé, moitié avoine et également 4 journées de charrue plus un demi résal d'avoine et un demi resal du meilleur grain qu'ils récoltent[20].

Dans une déclaration des habitants d'Hudiviller de 1738, on lit que chaque habitant, manœuvre ou laboureur doit un demi resal d'avoine à rendre au château de Dombasle. Chaque laboureur d'Hudiviller doit les corvées nécessaires pour la culture de deux jours de terres (environ 50 ares) sur le ban de Dombasle. Les manœuvres d'Hudiviller doivent au seigneur de Dombasle six jours de corvées à bras ; les femmes veuves doivent trois jours de corvées[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Louis Reimel    
1947 1959 Pierre Ballé    
1959 1989 Roger Boileau CD puis
UDF-CDS
Pharmacien
Sénateur (1974-1992)
Conseiller général du canton de Saint-Nicolas-de-Port (1961-1979)
Président du conseil général (1970-1979)
1989 2014 Robert Blaise PS Conseiller général du canton de Saint-Nicolas-de-Port (1992-2004)
mars 2014 En cours
(au 26 mai 2020)
David Fischer[26],[27]
Réélu pour le mandat 2020-2026
Divers Chef d'entreprise de dix salariés ou plus
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 9 633 habitants[Note 6], en diminution de 1,98 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0351 1071 1311 0971 1171 0791 1371 2461 336
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 2351 3141 5311 9052 6733 5584 0665 2065 542
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
5 9036 9397 2658 0508 0828 0368 3308 5909 359
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
9 46910 0279 4749 1338 9509 6259 7169 8899 734
2021 - - - - - - - -
9 633--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Jumelage[modifier | modifier le code]

Depuis le 1er octobre 1972, Dombasle-sur-Meurthe est jumelée avec la ville de Filderstadt dans le land de Bade-Wurtemberg, Allemagne, située au sud de Stuttgart[32].

Économie[modifier | modifier le code]

Site de production de carbonate de calcium près de Dombasle.

L'usine Solvay va utiliser des combustibles solides de récupération (CSR) en remplacement du charbon[33].

Sport[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un club de football : le Dombasle Football Club. Celui-ci est fondé en 1923 sous l'appellation Association sportive de Dombasle avant de changer pour Dombasle Sport après la Seconde Guerre mondiale. Il adopte son nom actuel en 1979[34].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Vestiges du château édifié sur une motte féodale, juché sur un tertre artificiel au lieu-dit la Mothe. Malheureusement, ce tertre et ses superstructures, deux tours fermées à la gorge défendant autrefois l'entrée, ont été détruits en 1956. En 1862, le donjon servait encore de cave et de resserre à un jardin cultivé dans l'enceinte des murailles.
  • Immenses fours à chaux.
  • Canal de la Marne au Rhin (branche Est) : port, écluse.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Basle XIXe siècle.
  • Portail gothique de l'ancienne église, dans le cimetière.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Grâces XIXe siècle.
  • Chapelle Saint-Don au quartier le Maroc.
  • Chapelle de la maison de retraite Saint-Charles.
  • Temple protestant, église réformée, rue du 14-Septembre.
  • Salle du Royaume.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

En 2007, la ville a obtenu deux fleurs au 48e Concours des villes et villages fleuris[35].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Andrée François, née en 1938 à Dombasle-sur-Meurthe, artiste lyrique internationale ayant notamment travaillé à l'Opéra royal de Wallonie à Liège en Belgique.
  • La famille Mathieu de Dombasle : titulaire d'un titre de noblesse obtenu en 1724, Joseph-Antoine MATHIEU acheta la terre de Dombasle et devint ainsi son principal seigneur. C'est à l'occasion de cette acquisition qu'il ajouta De Dombasle au patronyme familial. Un des descendants, les plus célèbres de cette famille, prénommé Christophe-Joseph-Alexandre, né en 1777 à Nancy et mort en 1843, est un célèbre agronome[36]. Il ne semble pas avoir résidé à Dombasle-Sur-Meurthe ; rien ne le démontre formellement.
  • René Haby, ancien ministre de l'Éducation nationale, est né en 1919 à Dombasle.
  • Bernard Bajolet, directeur général de la Sécurité extérieure (DGSE), est né en 1949 à Dombasle.
  • Alain Sars, arbitre international de football, est né en 1961 à Dombasle.
  • Philippe Claudel, écrivain, est né en 1962 à Dombasle où il vit encore actuellement. Son roman Les Âmes grises, prix Renaudot en 2003, a fait l'objet d'un film tourné à Dombasle et dans la région fin 2004 (sorti en ).
  • Grégory Wimbée, footballeur né à Essey-lès-Nancy le , est originaire de Dombasle.
  • Anne-Sophie Mathis, boxeuse née le à Nancy, championne du monde WBA des super-légers, vit à Dombasle où elle est entraînée par René Cordier.
  • Li-An, auteur de bande dessinée, est né à Dombasle en 1965.
  • Gérard Cherpion, homme politique des Vosges, est né à Dombasle le .
  • Clara Bonaldi, violoniste, est née à Dombasle le .
  • Mademoiselle Raucourt, actrice, est selon certaines sources née à Dombasle au XVIIIe siècle.
  • Jean-Pierre Conter, né à Dombasle en 1922 et mort à Metz en 1976, international de basket français.
  • Jean-Yves Haby, né à Dombasle en 1955, homme politique altoséquanien.
  • Pierre Schielé, né à Dombasle en 1925, maire de Thann (68) de 1956 à 1989, sénateur.
  • Olivier Romac, né le à Dombasle-sur-Meurthe, auteur et illustrateur de récits de fantasy et de science-fiction.
  • Jean Poirel est un explorateur montréalais, né en 1933 à Dombasle-sur-Meurthe, Lorraine, France.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Dombasle-sur-Meurthe Blason
De sable semé de croix pommetées au pied fiché d'argent à deux bars adossés de même.
Détails
Reprise des armes de Bar, recolorées.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Gentilé[modifier | modifier le code]

Les habitants de Dombasle-sur-Meurthe sont appelés les Dombaslois[37][réf. à confirmer].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Voir la page Drouville pour un complément d'information.
  5. chaseaux est ici le pluriel de chasal ou chazal. Ces mots usités dans presque toutes les langues d'oïl semblent avoir perduré davantage en Lorraine. Ils peuvent désigner le terrain sur lequel est implantée une construction ou une dépendance de la maison comme l'étable[24].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Dombasle-sur-Meurthe et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Dombasle-sur-Meurthe », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b Henri (1814-1887) Auteur du texte Lepage, Dombasle : son château, son prieuré, son église / par Henri Lepage, (lire en ligne).
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