Pannes (Meurthe-et-Moselle)
Pannes | |||||
Église Saint-Rémy. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Toul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mad et Moselle | ||||
Maire Mandat |
Gérald Brady 2020-2026 |
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Code postal | 54470 | ||||
Code commune | 54416 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pounats, Pounates [1] | ||||
Population municipale |
179 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 55′ 59″ nord, 5° 48′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 210 m Max. 249 m |
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Superficie | 8,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Toulois | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Pannes est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Village sur le Madon (Madine), route départementale 3 de Verdun à Épinal, à 45 km de Nancy, 51 de Toul, 6 de Thiaucourt.

D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 850 hectares comportait en 2011, 58 % de zones agricoles, 28,7 % de prairies, 10 % d'eau continentales et 3 % de zones urbaines.
Le territoire est arrosé par les cours d'eau suivants : Ruisseau la Madine (7,168 km), Ruisseau de Burnenaux (0,001 km), Ruisseau de la Tuilerie (1,397 km), Ruisseau de l'Etang de Pannes (1,163 km), Ruisseau du Moulin (0,47 km)[2].
Ecarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]
VAGNEPONT, tuilerie[3], commune de Pannes
communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Pannes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Madine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10],[11].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,2 %), prairies (28 %), eaux continentales[Note 2] (9,9 %), zones urbanisées (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), forêts (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Villa Sancti Stephani cujus vocabulum est Penna, in pago Scarponinse, 745 - Pennes, 1258 - Les estans de Pennes, sont les graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[13].
Histoire[modifier | modifier le code]

De nombreux objets et vestiges de monuments gallo-romains ont été trouvés sur la commune au XIXe siècle. Un pont romain au lieu-dit En Chariat a été démoli en 1840 ; refait, il dessert un chemin rural vers le lac de Madine[14].
Antiquité et préhistoire[modifier | modifier le code]
H. Lepage précise dans sa notice sur ce bourg :
« On a trouvé, à différentes époques, dans ce village et aux environs, beaucoup de fragments de poteries, des tuiles à rebords, des monnaies romaines , des vases, des urnes antiques, des figurines en terre, dont deux, entre autres, représentant, l'une Vénus, la seconde Hygie. Sur le plateau qui domine la commune, on trouve beaucoup de puits qui paraissent avoir été des silos romains. »[15]
Un buste de Junon, en bronze, fut donné au Musée Lorrain[16].
Moyen-âge [modifier | modifier le code]
Le village est évoqué en 745 dans une charte de l'évêque Chrodegang.
Le , Geoffroy, sire d'Apremont, et Jean d'Apremont, son frère, sire de Conflans, font un accord par lequel Geoffroy laisse à Jean, tout le cours de sa vie, ses deux étangs de Pennes, en 1556, les habitants d'Essey et Maizerais obtinrent de Jean d'Apremont la permission de faire pâturer leurs bêtes aux étangs de la Rosière (Ranzière ?)[15]
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Anecdote[modifier | modifier le code]
En 1588, une nommé Jeanne, femme de Jean Guérin, de Pannes, fut brûlée comme sorcière[17].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
- Ville jumelée avec la commune homonyme de Pannes (Loiret). Jouant sur les homonymies et la ressemblance des codes départementaux (45 et 54), le Comité de jumelage a mis sur pied une Association Pannes 454.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2020, la commune comptait 179 habitants[Note 3], en augmentation de 7,19 % par rapport à 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et viticole, au XIXe siècle, anciennement artisanale[3],[15],[24] :
« Surface territ.1058 ha dont 550 à 627 hect en terres lab., 75 à 82 en prés , 31 à 40 en vignes dont les produits sont peu vantés , 17 à 300 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter 12 hectol., en orge et en avoine 15 ; planté en vignes 30. Chevaux, bêtes à cornes et à laine. Tuilerie »
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Passage de voie romaine.
- Demeure au centre du village, ancien château antérieur à la Révolution : porte piétonne, statue intéressante de la Vierge à l'Enfant.
- Manteau de cheminée avec bas-relief de petits bustes (au seuil d'une maison).
- Ancien abreuvoir.
- Église Saint-Remy néo-gothique XVIIIe siècle, partiellement détruite en 1914-1918 : christ en croix XVIIIe siècle XIXe siècle.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- G. Hamm, Carte archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Pannes », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
- ABEL LIEGER, « ◦Tuileries et tuiliers d'autrefois (partie 3) », sur https://www.etudes-touloises.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe : réd. sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine, coll. « Dictionnaire topographique de la France », (lire en ligne).
- « Gallica - », sur visualiseur.bnf.fr (consulté le ) : « Cette localité est bâtie, en Partie sur un plateau qui a été occupé par les Romains …. ».
- Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative / publ... par Henri Lepage, (lire en ligne), p. 451.
- Extrait du Catalogue du Musée lorrain. Première partie. Antiquités, (lire en ligne), Côte 196.
- Henri (1814-1887) Auteur du texte Lepage, Les communes de la Meurthe : journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département.... Volume 2 / par Henri Lepage,..., (lire en ligne), p. 266.
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- E. Grosse, Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe : contenant une introduction historique sur le pays avec une notice sur chacune de ses villes, bourgs, villages, etc., Creusat, (OCLC 65309428, lire en ligne).