Saint-Remy-la-Calonne
Saint-Remy-la-Calonne | |
La mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire de Fresnes en Woëvre |
Maire Mandat |
Daniel Breton 2020-2026 |
Code postal | 55160 |
Code commune | 55465 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Remions Saint-Remionnes [1] |
Population municipale |
102 hab. (2020 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 51″ nord, 5° 36′ 08″ est |
Altitude | Min. 273 m Max. 384 m |
Superficie | 8 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Étain |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Saint-Remions |
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Saint-Remy-la-Calonne (nommée également Saint-Rémy-la-Calonne non officiellement) est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[2].
Localisation[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
- Le Longeau.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Remy-la-Calonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,9 %), terres arables (20,4 %), prairies (14,7 %), zones humides intérieures (4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie[modifier | modifier le code]
- Saint-Remy en 946.
- Saint-Remy-les-Palmeix en 1425.
- Saint-Remy-Près-les-Eparges en 1921.
- Saint-Rémy-la-Calonne en 1922.
Histoire[modifier | modifier le code]
Ancienne terre barroise, nombreuses victimes lors de l'épidémie de peste de 1632. Lieu de bataille durant Première Guerre mondiale.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2020, la commune comptait 102 habitants[Note 2], en diminution de 8,11 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Remi, un premier édifice est construit en 1732, puis l'église est détruite au cours de la Première Guerre mondiale, et reconstruite en 1926.
- Monument aux morts communal.
- Nécropole nationale 203 Français dont 86 identifiés (Première Guerre mondiale).
- Une croix commémorant Alain-Fournier en forêt de Calonne.
- Monument en mémoire de la compagnie de 21 soldats sous le commandement du lieutenant Alain-Fournier, tués au combat dans les bois en . Le monument se trouve à l'endroit de la fosse provisoire, retrouvée en .
- Au Bois de Saint-Remy se trouve un cimetière allemand comportant une dizaine de tombes.
- Passage dans les bois de la Tranchée de Calonne.
- Jardin littéraire, jardin du souvenir commémorant les soldats écrivains morts au champ d'honneur.
- Lavoir de 1920 en pierre, détruit au cours de la Première Guerre mondiale, reconstruit en 1920 à l'identique de l'ancien édifice.
Nécropole nationale où reposent Alain-Fournier et ses compagnons.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Alain-Fournier ( - ), écrivain, repose au cimetière militaire.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.