Les Éparges
Les Éparges | |
Mairie-école. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire de Fresnes-en-Woëvre |
Maire Mandat |
Xavier Pierson 2020-2026 |
Code postal | 55160 |
Code commune | 55172 |
Démographie | |
Population municipale |
61 hab. (2021 ) |
Densité | 6,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 03′ 57″ nord, 5° 35′ 41″ est |
Altitude | Min. 255 m Max. 382 m |
Superficie | 9,52 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Étain |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Les Éparges est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle est située à 18 km (route orthodromique) au sud-est de Verdun[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Les Éparges est un petit village français, situé dans le département de la Meuse et la région de Lorraine.
La commune s'étend sur 9,5 km2.
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Les Éparges est une commune du parc naturel régional de Lorraine situé à 266 mètres d'altitude.
-
Paysage Plaine de Woëvre, Les Éparges.
-
Entrée des Éparges.
-
Borne Michelin aux Éparges.
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Sismicité
[modifier | modifier le code]Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Longeau, le ruisseau de Jonvau[3], le ruisseau de Genousevau[4], le ruisseau de Sonvau[5], le ruisseau d'Aidevau[6] et le ruisseau de la Fontaine St-Brice[7],[8],[Carte 1].
Le Longeau, d'une longueur de 37 km, prend sa source dans la commune de Hannonville-sous-les-Côtes et se jette dans l'Yron à Friauville, après avoir traversé 16 communes[9].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[10].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 907 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée à 4 km à vol d'oiseau[13], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,3 °C, atteinte le [Note 2],[14],[15].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Entouré par les communes de Trésauvaux, Saint-Remy-la-Calonne et Mouilly, Les Éparges est situé à 2 km au sud-ouest de Trésauvaux la plus grande ville aux alentours.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]SNCF
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Commune membre de la Communauté de communes du Territoire de Fresnes en Woëvre.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Les Éparges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19] et hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,6 %), prairies (13,3 %), terres arables (9,7 %), zones humides intérieures (2,4 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Esparges (1203) ; « Sed Pargia villa adhuc remaneret secundum mores antiquos » (1223) ; Les Parges (1378) ; Desparge (1549) ; Espargiæ (1642) ; Esparge (1656) ; Les Esparges, Spargiæ (1738) ; Éparge, Ban des Épars (1743) ; Espange (1756)[23].
De l'oïl ès ( « en les » ) et le pluriel de parge « clôture légère et transportable où l'on enferme les moutons , quand ils couchent dans les champs »[24]. La bordure de son blason évoque des barrières d’un parc, elles font allusion au toponyme Les Éparges jadis Les Parges. Parge du latin pargus désignant un enclos fermé de barrières en bois[25].
Histoire
[modifier | modifier le code]La colline à l'est du village des Éparges a fait l'objet d'importantes batailles en 1914 et 1915 entre armées française et allemande lors de la Première Guerre mondiale. Ces faits sont relatés en particulier par l'écrivain Maurice Genevoix dans certains de ses livres intitulés Les Éparges (cf. Ceux de 14) et La Mort de près, livres qui sont fondés sur son expérience personnelle de ces combats intenses et meurtriers. La colline porte encore les traces de ces combats; on peut y voir les entonnoirs résultant d'explosions de mines pour le contrôle du « point X » qui domine la plaine, stratégique pour le contrôle de l’artillerie.
Dans son livre La boue, Maurice Genevoix écrit le : « Au bord de la rue caillouteuse, de chaque côté sinuent les lignes tourmentées des façades, des carcasses noires, des échines de toitures dont les chevrons brisés font comme des chapelets de vertèbres. Le village est inerte comme un grand cadavre étendu. L'odeur est aigre et froide, une odeur d'incendie, plus pénétrante qu'une puanteur de chair morte. Dans le ruisseau, la boue s'étale comme une sanie »[26].
Ces positions sont le théâtre d’une des luttes les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Les Allemands s’acharnent pour la possession de la crête, et les attaques et les contre-attaques, les combats corps à corps et à la grenade, sous un bombardement d’obus de tous calibres et sous l’écrasement des torpilles, se renouvellent pendant une période de cinq mois dans les conditions les plus pénibles.
Tous les soldats français qui ont combattu aux Éparges entre septembre 1914 et avril 1915, ont reçu un diplôme de reconnaissance pour leurs combats effectués dans cette région, signé du général Herr, commandant le 6e corps d'armée et du général Roques, commandant la Ire armée. Ce document est nominatif et reprend les citations de la 12e division d'infanterie et du 25e bataillon de chasseurs à pied.
Le , le dirigeable Adjudant-Vincenot, de retour d'une mission de bombardement sur Verdun, s'écrase aux Éparges, touché par la DCA allemande.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration locale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2021
[modifier | modifier le code]En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :
- total des produits de fonctionnement : 77 000 €, soit 1 166 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 39 000 €, soit 591 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 154 000 €, soit 2 333 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 31 000 €, soit 471 € par habitant ;
- endettement : 37 000 €, soit 567 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 4,95 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 29,12 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 10,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,61 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 6,82 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation[30].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2021, la commune comptait 61 habitants[Note 3], en évolution de −14,08 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels et établissements de santé[35] :
- Médecins à Fresnes-en-Woëvre, Lacroix-sur-Meuse, Dieue-sur-Meuse, Dugny-sur-Meuse, Saint-Mihiel,
- Pharmacies à Fresnes-en-Woëvre, Lacroix-sur-Meuse, Dieue-sur-Meuse, Saint-Mihiel, Étain,
- Hôpitaux à Verdun, Saint-Mihiel, Gorze, Commercy, Briey.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements d'enseignements[36] :
- Écoles maternelles et primaires à Fresnes-en-Woëvre, Hannonville-sous-les-Côtes, Thillot, Sommedieue,
- Collèges à Fresnes-en-Woëvre, Fresnes-en-Woëvre, Verdun, Étain,
- Lycées à Verdun,
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Depuis 2019, la commune des Éparges est jumelée avec la 53e compagnie spécialisée de réserve du 19e régiment du génie, régiment ayant participé à la bataille des Éparges. La compagnie participe régulièrement à une cérémonie commémorative.
Sports
[modifier | modifier le code]Lieux de cultes
[modifier | modifier le code]- Culte catholique, La Portelatine[39], Diocèse de Verdun.
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Élevage de chevaux et d'autres équidés.
- Élevage d'autres bovins et de buffles.
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Gîtes ruraux, Chambres d'hôtes à Saint-Rémy-la-Calonne, Bonzée-en-Woëvre, Fresnes-en-Woëvre, Mogeville.
- Balades à cheval[40].
- Itinéraires de randonnées : La crête dite "des Eparges"[41].
Commerces
[modifier | modifier le code]- Commerces et services de proximité.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Lieux de mémoire de la Grande Guerre
[modifier | modifier le code]- Nécropole nationale du Trottoir : D'une superficie de 8 355 m2, elle rassemble 2 960 corps de soldats dont 2 108 en tombes individuelles et 852 en ossuaires. Le cimetière est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2017[42],[43].
- Monument au 106e Régiment d'infanterie : situé en haut d'un escalier, ce monument est l’œuvre de Maxime Réal del Sarte. De forme pyramidale, le monument est dominé par une tête humaine portée par des mains décharnées[44],[45].
- Mémorial du Génie[46] : dédié à la mémoire des sapeurs victimes de la guerre des mines. Il est formé de sept palplanches de béton ceint d'un mur plein peint en blanc avec cette inscription : « A la gloire du génie »[47].
- Monument du Point X : situé à l'extrémité de la crête dominant la plaine de la Woëvre, il est composé du mur surmonté d'un fronton triangulaire (inscription "A ceux qui n'ont pas de tombe") et d'un autel. Un bas-relief œuvre de la sculptrice Louis-Mina Fischer, représente un officier tête nue entraînant ses hommes au combat (situé sur le territoire de la commune de Combres-sous-les-Côtes)[48].
- Monument au 302e régiment d'infanterie : une simple stèle entourée de pavés ; il est situé non loin du monument du Point X.
- Monument à la mémoire des morts de la 12e DI, au point C, crête des Éparges[49].
- La statue-buste de Maurice Genevoix.
-
La nécropole.
-
Monument à la mémoire des morts de la 12e DI.
-
Statue-buste Maurice Génevoix.
Monuments religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin, construite en 1852, détruite au cours de la Première Guerre mondiale, reconstruite en 1929[50].
- Croix de chemin, autel de procession, au nord du village.
- Calvaire au sud du village.
-
Les Éparges, l'intérieur de l'église le 25 avril 1915.
-
Église Saint-Martin.
-
Croix de chemin, autel de procession[51].
-
Calvaire.
Décoration et distinction
[modifier | modifier le code]La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le .
La mention « LES EPARGES 1915 » est inscrite sur le drapeau des régiments cités lors de la Bataille des Éparges.
Chaque lundi de Pâques, une cérémonie commémore les séries d'attaques lancées vers la crête des Éparges, organisée par le comité cantonal de Fresnes-en-Woëvre et la municipalité des Éparges. Cette cérémonie rappelle une page d'histoire : en quelques jours, les régiments français perdirent plus de 5 000 hommes, tués, blessés, ou disparus, appartenant pour un grand nombre d'entre eux aux régiments de la 12e division d'infanterie de Reims (132e de Reims, 106e de Chalons et 25e bataillon de chasseurs à pied d’Épernay et Saint-Mihiel). Hommage est ainsi rendu à tous les combattants morts sur ce haut lieu de mémoire, pendant les quatre années de la Grande Guerre. Lors de ces assauts, ils furent tués, engloutis dans la boue des Éparges, déchiquetés par les mines dont les immenses cratères ponctuent la montée vers le sommet de la crête.
Une rue de Reims est appelée rue des Éparges.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Frédéric Chevillon, cinquième député français mort pour la patrie.
- Maurice Bedel, blessé aux Éparges en mai 1915.
- Maurice Genevoix était sous-lieutenant à la 7e compagnie du 106e régiment d’infanterie qui a combattu sur la crête des Éparges. Il a écrit ses souvenirs dans quatre livres : Sous Verdun, Nuit de guerre, La Boue, Les Éparges. Ils ont été condensés en un seul livre : Ceux de 14.
- Eugène Criqui y fut blessé en .
- Maxime Real del Sarte y fut blessé en .
- On y porta disparu au cours des combats du , le romancier Alain-Fournier, lieutenant de réserve parti en campagne dès la mobilisation avec le 288e régiment d'infanterie. Cette disparition fit travailler l'imaginaire de beaucoup jusqu'à ce que son corps fût retrouvé et identifié dans une fosse commune allemande en 1991 à quelques centaines de mètres de la Tranchée de Calonne.
- Ernst Jünger, soldat allemand, membre du 73e régiment de fusiliers hanovriens, combattit aux Éparges et y fut blessé. Il raconte ce qui fut son premier combat dans Orages d'acier.
- Andries van Wezel, riche diamantaire philanthrope qui permit la reconstruction du village des Éparges en faisant un don de 500 000 francs-or[52].
- Mina Fischer, comtesse Antoine de Cugnac, avait été fiancée avec René Tronquoy, lieutenant au 67e RI, disparu aux Éparges[53]. Elle a aidé à financer l'aménagement des lieux et le monument du point X en mémoire de « Ceux qui n'ont pas de tombe ». Elle sculpta un bas relief qui représenterait le fiancé.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Mantelé versé, au 1)de gueules, chargé d'un casque Adrian taré de profil d'or ; au 2) de sinople,à deux palmes d'argent posées en chevron renversé ; à la bordure diminuée d'or[54]. |
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Détails | Création Dominique Larcher, Dominique Lacorde et Robert-André Louis. Adoptée le 14 octobre 2016. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Maurice Genevoix, Ceux de 14 (Sous Verdun, Nuits de Guerre, La Boue, Les Éparges), Paris, Éditions Flammarion,
- Robert Porchon, Carnet de route, Paris, Éditions de La Table Ronde, , 206 p. (ISBN 978-2-7103-3083-7)Suivi de lettres de Maurice Genevoix et autres documents, édition établie et annotée par Thierry Joie
- Eugène-Emmanuel Lemercier, Lettres d'un soldat, Bernard GiovanangeliL'auteur, sergent au 106e RI sera porté disparu le 6 avril 1915 aux Éparges
- Ernst Jünger, Orages d'acier
- Par Monts et par Forts : Les Éparges
- Les Éparges, sur www.lieux-insolites.fr/
- Centenaire de la reconstruction du village des Eparges dans la Meuse, soutien de la Fondation du patrimoine
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Meuse
- Liste des nécropoles militaires en Lorraine
- Liste des monuments historiques de la Meuse
- Liste des 139 sites funéraires et mémoriaux de la Première Guerre mondiale inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de l'Association L'Esparge
- Les Éparges sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique des Éparges » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Les Éparges
- Didacticiel de la réglementation parasismique
- Ruisseau de Jonvau
- Ruisseau de Genousevau
- Ruisseau de Sonvau
- Ruisseau d'Aidevau
- Ruisseau de la Fontaine St-Brice
- « Fiche communale des Éparges », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le Longeau »
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Les Éparges et Bonzée », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bonzée_sapc », sur la commune de Bonzée - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Les Éparges ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 77.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1337.
- Nos blasons lorrains
- Maurice Genevoix, La boue, p. 379.
- Émilie Fierobe, « Les Éparges : élection difficile pour Xavier Pierson », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Professionnels et établissements de santé
- Établissements d'enseignements
- Centre Équestre
- Indian Lorraine Free Riders
- La Portelatine
- Balade à cheval à la ferme du Sonvaux, sur L'Est Républicain
- Le site des Éparges sein du Parc Naturel Régional de Lorraine
- « Nécropole nationale du Trottoir », notice no IA00036467, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Nécropole française du Trottoir », notice no PA55000048, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Monument du 106e Régiment d'Infanterie, dit des Revenants du 106e R.I. », notice no IA00036468, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- La bataille des Eparges 1/4 : le monument du 106e RI
- « Monument du Génie », notice no IA00036469, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le monument du Génie
- Le monument du Point X
- Le monument de la 12e DI, dit du Coq
- « Église paroissiale Saint-Martin », notice no IA00036466, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le Christ des Éparges
- Frédéric Plancard, « Histoire(s) des Éparges », sur L'Est républicain, .
- Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918
- L'Armorial des Villes et des Villages de France