Mandres-aux-Quatre-Tours
Mandres-aux-Quatre-Tours | |
Église Saint-Martin. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Mad et Moselle |
Maire Mandat |
Denis Fourrière 2020-2026 |
Code postal | 54470 |
Code commune | 54343 |
Démographie | |
Population municipale |
186 hab. (2018 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 27″ nord, 5° 48′ 00″ est |
Altitude | Min. 236 m Max. 288 m |
Superficie | 10,24 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Mandres-aux-Quatre-Tours est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
L'altitude moyenne de Mandres est de 250 mètres environ. Le ban communal, d’une superficie de 1 037 hectares, comporte en 2011, d'après les données Corine land Cover, près de 45 % de forêts, 50 % de prairies , terres arables et cultures, puis 3.5 % de zones anthropisées (zones industrielles et urbaines)[1]
Le territoire est arrosé par les cours d'eau naturels que sont : le Ruisseau de "l'étang de" Be(l)rupt" (1.745 km), le Ruisseau du Grand Etang (0.2 km), le Ruisseau du Pré St-Martin (1.315 km) et le Ruisseau le Neuf Etang (0.513 km)[2].
Le village est situé au nord de la forêt de la Reine et forme un territoire allongé dans l'axe nord-sud qui fait frontière cantonale et départementale. (Fig 1)
Toponymie[modifier | modifier le code]
Les différentes graphies du nom de la commune recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe sont les suivantes : Mandræ (1033), Balduinus et domus (le château) de Mandles (XIIe siècle), N. doyen de la crestientei de Mandres (1270), La fort Maison de Mandres-en-Weiwre (1339), Mondriæ (1402)[3].
Les sources historiques précisent qu'au lieu-dit A la Côte, canton situé à environ 400 mètres, à l'est du village, on rencontrait des ruines de constructions qu'on croit être celles d'un couvent détruit depuis longtemps[4].
Mandre : signifie chalet, cellule, bergerie etc. du verbe latin manere, rester, lieu ou l'on réside[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité et préhistoire[modifier | modifier le code]
Au sujet de la présence gallo-romaine, Beaupré rapporte les indications de Liénard , dans son ouvrage sur l'archéologie de la Meuse[6] :
« Au dire de Liénard (Archéologie de la Meuse), on aurait trouvé à Mandres pas mal de monnaies romaines, surtout de monnaies du Bas-Empire. »[7]
Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]
Le château, mentionné à partir du XIIe siècle, appartint successivement du XIIIe siècle au XVIe siècle aux comtes d'Apremont, aux ducs de Bar et aux comtes de Blâmont. Il fut détruit sur ordre de Richelieu.
Il ne restait de cet édifice à la fin du XIXe siècle, d'après le mémoire de la société d'archéologie lorraine[4], que la double enceinte et quelques pans de murs, épais de 2 à 5 mètres, conservés dans les habitations modernes, et les fossés, quoique en partie comblés, qui permettaient de constater que le château s'élevait sur un plan rectangulaire ou carré, d'environ 80 mètres de côté. II était flanqué de quatre grosses tours aux angles et au milieu, une grande cour avec trois corps de logis à trois étages. Au second, chambres, salles, chapelles. Entre les deux enceintes, il y avait une basse-cour, une grande écurie, un pressoir et auditoire. En dehors de la seconde enceinte, dont les fossés se continuaient sans interruption, on trouvait la basse-cour du Bayle, celle dite de Toul et au milieu un vivier et un colombier sur quatre piliers.
Epoque Moderne[modifier | modifier le code]
- Mandres-aux-Quatre-Tours a été repris aux forces allemandes au début du mois de , après un combat à la baïonnette, par le 15e Régiment d'Infanterie parti d'Albi le . Ce régiment faisait partie du 16e Corps d'Armée sous le commandement du général Taverna. Il avait participé le à la bataille de Sarrebourg et le à celle de Rozelieures. Ce régiment, associé aux forces anglaises, devait subir de lourdes pertes lors de la bataille du saillant d'Ypres au début du mois de .
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2018, la commune comptait 186 habitants[Note 1], en augmentation de 4,49 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
E. Grosse indique dans son ouvrage, vers 1836 :
« Territ. : 791 hect. dont 375 en. forêts, 352 en terres arables et 64 en prés. »[14]
Le village a donc eu une tradition agricole.
Secteur primaire ou Agriculture[modifier | modifier le code]
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[15]), la commune de Mandres-aux-Quatre-Tours était majoritairement orientée[Note 2] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 3] d'environ 819 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en légère augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 616 à 345 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 9 (18 en 1988) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 12 unité(s) de travail[Note 4]. (21 auparavant)
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Ruines du château fort fin XIIe : site fossoyé.
- Vestiges de l'ancien château XVIIIe de la famille de Bourgogne.
- Ancienne maison prévôtale.
- Fontaine monumentale.
- Église Saint-Martin XVIIIe, restaurée XIXe inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du pour son portail intérieur roman, ancien portail de la chapelle castrale[16]..
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Stanislas de Clermont-Tonnerre (1757-1792), député aux États généraux.
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Mandres-aux-4-Tours », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Mandres-aux-Quatre-Tours sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Références[modifier | modifier le code]
- « Ma fiche Commune », sur Siges
- « Ruisseau de berupt [A7100550] - Cours d'eau », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le 16 juillet 2019)
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe : rédigé sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine, Paris, Imprimerie Impériale, (OCLC 978158777, lire en ligne)
- Société d'archéologie lorraine Auteur du texte et Musée lorrain (Nancy) Auteur du texte, « Mémoires de la Société d'archéologie lorraine », sur Gallica, (consulté le 16 juillet 2019)
- « Dictionnaire de l' ancience lanque française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle », Notes and Queries, vol. s6-II, no 28, , p. 39–39 (ISSN 1471-6941 et 0029-3970, DOI 10.1093/nq/s6-ii.28.39b, lire en ligne, consulté le 16 juillet 2019)
- Félix Liénard, Archéologie de la Meuse. Description des voies anciennes et des monuments aux époques celtique et gallo-romaine, C. Laurent, (lire en ligne)
- Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, (lire en ligne), p. 96
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le 11 août 2020)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 11 août 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- E. Grosse (abbé), Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe : contenant une introduction historique, etc., Creusat,
- « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le 28 novembre 2019) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip »
- « Église Saint-Martin », notice no A00106089, base Mérimée, ministère français de la Culture