Tomblaine
Tomblaine | |||||
![]() Le pont de la Concorde reliant Tomblaine à Nancy. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Métropole | Métropole du Grand Nancy | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Maire Mandat |
Hervé Féron 2020-2026 |
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Code postal | 54510 | ||||
Code commune | 54526 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tomblainois [1] | ||||
Population municipale |
8 941 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 1 611 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
286 041 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 41′ 00″ nord, 6° 13′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 193 m Max. 241 m |
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Superficie | 5,55 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Nancy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nancy (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Max | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | tomblaine.fr | ||||
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Tomblaine est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Tomblainois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Tomblaine est située au nord-est de la France, dans la banlieue Est de Nancy. La commune est séparée de la ville de Nancy par la Meurthe. Les deux villes sont reliées par deux principaux ponts. Elle est bordée au nord par les communes de Saint-Max et Essey-lès-Nancy, au sud par Jarville-la-Malgrange, Laneuveville-devant-Nancy et Art-sur-Meurthe et à l'est par Saulxures-lès-Nancy.
Elle fait partie de la Métropole du Grand Nancy aux côtés de 19 autres communes de l'agglomération.
Pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, la commune de Tomblaine est découpée par l'INSEE en trois quartiers qui sont :
- Centre-Ville Picot ;
- Ensanges Oree du Bois Sainte-Marguerite ;
- Paix Jartom.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Transports en commun[modifier | modifier le code]
Tomblaine est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :
- Tempo 3 : Seichamps Haie Cerlin - Villers Campus Sciences
- Ligne 11 : Saulxures Lorraine / Tomblaine Maria Deraismes - Vandœuvre Roberval / Nancy Artem
- Ligne 15 : Essey Porte Verte - Malzéville Savlons
- Ligne 20 : Art-sur-Meurthe - Nancy Gare
- Ligne 22 : Essey Porte Verte - St Max Gérard Barrois
- Ligne 58 (scolaire) : Dommartemont Collège R. Nicklès - Tomblaine Groupe Scolaire
- Ligne 59 (scolaire) : Saulxures Centre - Tomblaine Groupe Scolaire
- Ligne 60 (scolaire) : Art-sur-Meurthe - Tomblaine Groupe Scolaire
- Ligne 61 (scolaire) : Art-sur-Meurthe Bosserville - Nancy Gare
Espace naturel[modifier | modifier le code]
Les îles du Foulon et de l'Encensoir[modifier | modifier le code]
Les îles du Foulon sont un milieu naturel protégé (ZNIEFF 410030376[2]) constitué de bois et de prairies, entourés par la Meurthe. L'île abrite de nombreux animaux comme le renard, le castor, le cygne, le chevreuil, etc.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Tomblaine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[6] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (79,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,3 %), prairies (11 %), terres arables (4,7 %), eaux continentales[Note 3] (4,4 %), forêts (0,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Anciennes mentions[modifier | modifier le code]
Tombelennes (1228), Tombeleine (1258), Tombelaines (1273), Tombellum (1386), Tombellaine (1402), Tombelaine (1522), Tumba Alanorum (1525), Thombelaine (1536), Tomblaine-aux-Oies (1779)[12].
Étymologie[modifier | modifier le code]
Différentes thèses fantaisistes ont été avancées :
- Le peuple barbare, les Alains, aurait été mis en pièces par les Romains sur ce lieu d'où le nom donné au lieu du combat : Tumulus Alanorum (« Tombeau des Alains »).
- Le nom du village en langue gauloise signifierait « lieu élevé situé près d'un marais ou d'un réservoir d'eau » :
- tom « digue, boue, limon » ;
- blaen ou blen : « frontière, lieu élevé ».
En outre, le nom est attesté sous la forme Tombellennes en 1228[15], molendinum de Tombelennes, même date (VTF 788)[16].
Les toponymistes s'accordent pour considérer le type toponymique Tombelaine, Tomblaine comme un dérivé du terme tumba > tombe, sur la base d’un thème indo-européen *tum- « tertre, monticule ».
- François de Beaurepaire établit un parallèle entre l'ancien nom du Mont-Saint-Michel (Tumba 850) et l'îlot contigu de Tombelaine[17]. Il montre qu'il s'agit, selon toute vraisemblance, d'un dérivé du mot tumba (« tombe »), au sens de « tumulus », par extension « cimetière, sépulture »[17]. Tomb-laine procède d'une forme Tumb-ell-ana[17].
- Ernest Nègre[16] écrit « probablement oïl tombe « tumulus, butte » + double suffixe -ellaine, comme dans chast-elaine ».
- Albert Dauzat et Charles Rostaing analysent différemment le suffixe dérivatif : tumb-elina[15].
Formations homonymes : Tombelaine, hameau à Sainte-Marie-aux-Anglais (Calvados), Tomblaine, un lieu-dit à Feugères (Manche) et Tomblaine, ancien nom d'un lieu à Chartres[17].
Histoire[modifier | modifier le code]
L'histoire du site de Tomblaine remonte au moins à 500 ans avant Jésus-Christ.
Présence gallo-romaine.
Au XVIIe siècle, guerres et famines semblent avoir été le lot de Tomblaine. En 1780, le château de Tomblaine appartient au seigneur Cerf Beer.
La ville a été détruite en 1944 par les Allemands.
Le pont de Tomblaine[modifier | modifier le code]
Depuis 1540 environ, un bac assurait la traversée de Tomblaine à Nancy. Au début du XIXe siècle, celui-ci franchissait la rivière en amont d'une baignade fort prisée des Nancéiens. Le nombre restreint de ponts sur la Meurthe se faisant sentir, monsieur le baron Buquet, qui deviendra maire de Nancy sous le Second Empire, entreprend à ses frais la construction du pont de Tomblaine. Les travaux commencent le et la première pierre est posée par Mlle Marie Buquet le . Les travaux furent conduits par A.-F. Solet, entrepreneur à Nancy, et les ingénieurs J. Jaquiné et Charles Duhoux. Le pont est ouvert en octobre de la même année et sera à péage jusqu'en 1896, date à laquelle il est racheté par la ville de Nancy.
Il semblerait que le pont ait subi des dommages pendant la Seconde Guerre mondiale, une arche aurait été détruite.
Le pont du Millénaire[modifier | modifier le code]
Le pont du Millénaire situé à Tomblaine rejoint Nancy et Jarville en traversant la Meurthe tout en passant au-dessus de l’île du Foulon. C’est un pont mixte acier-béton armé long de 700 m[18].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2020, la commune comptait 8 941 habitants[Note 4], en augmentation de 8,48 % par rapport à 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Le stade Marcel-Picot, fief du dernier-né des clubs nancéiens : l’AS Nancy-Lorraine, est situé sur la commune de Tomblaine. Il a accueilli entre autres le jubilé de Michel Platini, le .
Le , la ville a été le départ de la 7e étape du Tour de France, laquelle a vu le britannique Christopher Froome s'imposer au sommet de la Planche des Belles Filles dans le massif des Vosges. Le , la ville a été le départ de la 8e étape du Tour de France. Le 8 juillet 2022, elle sera le départ de la 4e étape du tour de France 2022, qui finira encore une fois au sommet de la Planche des Belles Filles.
La Maison régionale des sports se situant à Tomblaine au 13 rue Jean-Moulin[26], la plupart des comités régionaux sportifs sont domiciliés à Tomblaine.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Édifice religieux[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Pierre, reconstruite après 1945. Ont été conservés le premier niveau de la tour romane et le portail datant du XVIIIe.
Édifices civils[modifier | modifier le code]
- Stade Marcel-Picot
- Aérodrome d'affaires de Nancy
- Pont de la Concorde
- Passerelle de la Méchelle
- Piscine du Lido[27]
Stade Marcel-Picot. - Maison régionale des sports[26]
- Espace Jean-Jaurès[28] et la place des Arts[29].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Gérard Lignac (1928-2017), directeur de groupe de presse, né à Tomblaine.
- Dany Snobeck, pilote automobile en rallye et en circuit, né en 1946 à Tomblaine.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
D'argent à la bande d'azur, au bonnet phrygien contourné brochant de gueules, chargé d'une bande du champ continuant la bande d'azur, cocardé aussi d'azur, aux deux filets ondés du même côtoyant la bande et brochant sur le tout.
Commentaires : Adopté en 1969, le blason de la ville de Tomblaine est créé par Felix Engel. Il marque son caractère républicain avec le bonnet phrygien et affiche les couleurs du drapeau français. Les deux filets ondés représentent la Meurthe et la Moselle.
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Ville Amie des Enfants[modifier | modifier le code]
La ville de Tomblaine est membre du réseau Ville Amie des Enfants depuis 2005[30].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « ZNIEFF 410030376 Îles du Foulon et de l'Encensoir à Tomblaine », sur INPN, MNHN, Paris (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
- Voir : Georges Dottin, La Langue gauloise. Grammaire, textes et glossaire, Paris, Klincksieck, 1918
- Voir : Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux celtique continental, éditions errance 2003
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 679.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, vol. 2, librairie Droz, , p.1196.
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986. p.112.
- « Pont du Millénaire », sur Structurée, Base de données et galerie internationale d'ouvrages d'art et du génie civil (consulté le ).
- Base de données historique de l'Assemblée nationale
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Fiche d'information sur le site de l'Assemblée nationale
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Maison régionale des sports », Comité régional olympique et sportif Grand Est.
- Information, horaires, tarifs de la piscine du Lido - site du Grand Nancy
- « Espace Jean Jaurès », Commune de Tomblaine (consulté le ).
- « Inauguration de la Place des Arts », Commune de Tomblaine, .
- La ville de Tomblaine sur le site du réseau Ville Amie des Enfants - Lancée par UNICEF France et l'Association des maires de France (AMF), l'initiative Ville amie des enfants réunit, en 2008, plus de 150 villes françaises.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- « Tomblaine », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Ville de Tomblaine - Enquête annuelle de recensement 2004 - page de statistiques sur le site de l'Insee [PDF]