Armentières

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Armentières
Armentières
Beffroi d'Armentières.
Blason de Armentières
Blason
Armentières
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Bernard Haesebroeck
2014-2020
Code postal 59280
Code commune 59017
Démographie
Gentilé Armentiérois, Armentiéroises
Population
municipale
25 581 hab. (2021 en augmentation de 2,05 % par rapport à 2015)
Densité 4 073 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 41′ 17″ nord, 2° 52′ 52″ est
Altitude Min. 11 m
Max. 20 m
Superficie 6,28 km2
Élections
Départementales Armentières
(chef-lieu)
Localisation
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Liens
Site web www.armentieres.fr
Autre version du logo d'Armentières.

Armentières est une commune française de plus de 20 000 habitants, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Ancien fleuron de l'industrie textile, la ville est parfois encore appelée la Cité de la Toile, un surnom hérité du XIe siècle[1].

Géographie

Localisation

Armentières se situe en bordure des weppes, en Flandre romane, au nord-ouest de la Métropole européenne de Lille, à une quinzaine de kilomètres de la capitale des Flandres. Son quartier septentrional du Bizet est limitrophe de la Belgique.

Géologie et relief

Un des plans d'eau des Prés du Hem.

La ville était originellement construite au milieu d’un vaste marais inondé par la Lys, dont quelques zones humides subsistent aujourd'hui, notamment les Prés du Hem. La Vallée de la Lys constitue un important corridor biologique, soutenu par la communauté urbaine de Lille et le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais au titre de la trame verte. L'un des bras de la rivière, qui traversait le centre-ville d'Armentières, a été détourné au milieu du XXe siècle.

Hydrographie

Écluse.

La ville est traversée par la Lys (affluent de l'Escaut), en partie souterraine en centre-ville. Une écluse a été construite sur son territoire, du côté du stade Léo-Lagrange.

Climat

Voie de communication et transports

Carte militaire de 1922 indiquant les voies de tramway et de chemin de fer.

Réseau routier

Armentières est traversée du sud au nord par la route départementale 22, puis la route départementale 22a, et en diagonale par les routes route départementale 933 et la route départementale 945a. La ville est aussi desservie par les sorties 08 et 09 de l'autoroute A25 (route européenne 42), respectivement via La Chapelle-d'Armentières et Nieppe. Par ailleurs, pour désenclaver la commune et favoriser son développement économique, un projet d'échangeur autoroutier supplémentaire est actuellement à l'étude, afin de relier directement Armentières à l'autoroute A25 en passant par les nouveaux boulevards urbains[2].

Transport ferroviaire

Armentières dispose d'une gare ferroviaire située sur la ligne Lille - Calais, ouverte le . Elle est aujourd'hui desservie par les lignes TER 8, 8bis et 12, reliant Lille-Flandres à Dunkerque, Calais et Boulogne-sur-Mer via Hazebrouck. Jusqu'en 1988, une ligne internationale, aujourd'hui supprimée, desservait la ville belge de Courtrai via Houplines. Enfin, deux lignes secondaires, sans service voyageur, assurent le transport de fret vers les gares de Don-Sainghin et de Berguette.

Transports en commun

Armentières est desservie par sept lignes d'autobus du réseau Ilévia, dont deux mènent au terminus Lomme Saint-Philibert de la ligne 2 du métro lillois. En outre, de 1896 à 1930, la société des chemins de fer économiques du Nord exploitait une ligne de tramway à vapeur reliant la ville à Halluin.

Armentières est la deuxième gare TER en nombre de voyageurs après celle de Lille Flandres.

Deux lignes de la compagnie des tramways d'Armentières ont également desservi la ville de 1901 à 1914[3] :

  • de la gare d'Armentières au Bizet ;
  • du passage à niveau de la Chapelle d'Armentières à Nieppe.

Urbanisme

Grands projets

Ancienne cité industrielle, Armentières est aujourd'hui une ville en pleine restructuration. Pour accompagner ces mutations, l'action municipale s'articule autour de quelques grands projets liés aux transports et au logement, visant à renforcer à la fois l'attractivité et l'accessibilité de la commune[4]. Parmi les réalisations les plus marquantes de ces dernières années, on peut citer la réhabilitation du quartier de la gare, avec l'inauguration d'une nouvelle médiathèque et la création d'une gare routière, l'ouverture du passage inférieur, ou encore la construction de nombreux logements neufs.

Cadre de vie

La qualité de vie figure également au cœur de la politique urbaine de la ville, comme en témoigne par exemple l'aménagement des places du centre ville, achevé en 2010. En outre, Armentières a été récompensée d'une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2006[5], avant d'en obtenir une deuxième l'année suivante[6].

Toponymie

Attestée sous la forme latine Armentarias en 869.

n. f. 1206. Bas latin armentum = gros bétail, et suffixe à valeur collective aria : lieu où s'élève le gros bétail. Armentaria [terra] = [terre] convenant au gros bétail.

Armentières : « lieux où on élève du gros bétail ».

Armens, bas latin Ermingus, nom de personne d’origine germanique, et suffixe de possession ière, reste possible.

Armentières se nomme Ermentiers en flamand, Armentieren/Armentiers en néerlandais et Armintîre en picard.

Seigneuries

Seigneuries[7],[8] : au Moyen Âge, Armentières est d'abord détenue par une famille seigneuriale de ce nom ; Léon d'Armentières, fils de Jean d'Armentières et grand-maître de Flandre, a pour fille héritière Clémence, qui épouse Hellin Ier de Mortagne, fl. 1226, frère cadet du châtelain de Tournai Évrard IV Radoul (deux fils de Baudouin de Tournai). Leur fils Hellin II, fl. 1262/1263, épouse Béatrix, d'où Hellin III, fl. 1289/1294, † 1302, mari de Sara, fille de Régnier le Borgne avoué de Tournai.

Sans doute par achat, la seigneurie Armentières passe ensuite directement au comte de Flandre Guy de Dampierre († 1305) et à son fils puîné Guy de Namur et Zélande, puis à Guy de Richebourg (1300-1345), dernier fils de Guillaume de Termonde et neveu de Guy de Namur. La fille de Guy de Richebourg, Alix, transmet Armentières et Richebourg aux Luxemourg-St-Pol-Ligny, ayant épousé en 1330 Jean Ier de Luxembourg, châtelain de Lille, et étant la mère en 1340 de Guy de Luxembourg. Armentières reste ensuite dans la descendance de Guy de Luxembourg : son fils aîné Waléran, père de Jeanne et grand-père du duc de Brabant Philippe († 1430) ; puis Pierre Ier de Luxembourg († 1433), neveu de Waléran, et la branche de Luxembourg-Fiennes issue de son fils Thibault, avec passage aux d'Egmont (Lamoral, 1522-1568 ; voir l'article Thibaud pour la filiation) et aux Pignatelli-Bisaccia d'Egmont (l'héritière Marie-Claire-Angélique d'Egmont ayant épousé en 1695 Nicolas Pignatelli, duc de Bisaccia), jusqu'à Casimir Pignatelli, aussi comte de Braine (1727-1801).

Histoire

La première église d'Armentières, dédiée à saint Vaast, est bâtie au IXe siècle[9]. À cette occasion apparaît pour la première fois le nom de la ville dans un document en 866[10].

Armentières fut surtout connue comme "Cité de la Toile" : dès le Moyen-âge, la Lys était réputée pour la qualité de son eau, qui permettait de donner la couleur "feu" au fil[11]. De nombreuses industries textiles, ainsi que des blanchisseries et des teintureries s'y installèrent. Cette tradition textile perdurera jusqu'à la fin des années 1980.

Sise dans la Plaine de la Lys, couloir qui connut nombre d'invasions et de batailles, la ville fit partie du Comté de Flandre, puis appartint au Comté de Luxembourg, puis aux Comtes d'Egmont (voir chapitre "Seigneurie"). Entourée de remparts au XVe siècle (ils furent démantelés au XVIIIe), elle possédait un château seigneurial, et fut en partie détruite en 1339, 1382, 1469, 1477, et fut entièrement rasée lors du Premier conflit mondial [11],[12].

En 1550, la ville comptait environ 10 000 habitants. Le 10 août 1566 y eu lieu, ainsi que dans quelques autres villages alentours, une émeute iconoclaste : "Né de l'opposition sociale, politique et religieuse à l'autorité de Philippe II dans les Flandres et les Pays-Bas du XVIe siècle, le mouvement des gueux exprime à la fois le mécontentement populaire, responsable de la flambée d'iconoclasme, et les revendications des nobles et des notables Calvinistes [13]". Elle est précédée quelques jours plus tôt par l'attaque de la prison de la ville, afin de libérer quelques prisonniers : de 1 500 à 6 000 personnes selon les sources, entrent dans la ville avec des armes[14]... marchèrent vers la prison dont ils forcèrent les portes, et libérèrent les calvinistes qu'ils étaient venus chercher[15]. Puis le 10 août, nouvelle émeute, qui s'attaque à l'église paroissiale, à un couvent, à un hôpital[15]..., et où furent commises de graves déprèdations. Puis l'iconoclasme armentiérois essaima dans les villages environnants.

Au XVIIe siècle, Armentières comme toute la Flandre est au cœur de l'affrontement entre la France de Louis XIII et de Louis XIV et l'Espagne. Dans ce cadre, les troupes françaises qui ont pris les derniers mois de nombreuses villes, de Gravelines à Cassel, Béthune, Lillers, assiègent Armentières, alors espagnole le 8 septembre 1645[16]. Le sieur de Maugré, gouverneur d'Armentières pour le compte du roi d'Espagne, Philippe IV, conscient de ne pas disposer d'une garnison suffisamment forte pour résister négocie immédiatement la capitulation et obtient une reddition honorable. Les Français nomment gouverneur le marquis de Duplessis Bellière[16].
En 1646, une épidémie de peste frappe la ville : en octobre 1646, on compte 103 morts au lieu de 9 en moyenne en temps ordinaire.
En novembre 1647, on recense encore 53 morts[17]. La même année, les Espagnols reprennent la ville après 14 jours de siège[18],[19].

Le traité d'Aix-la-Chapelle

Armentières, cité au cœur de l’Europe, fut rattachée définitivement à la France par Louis XIV, à la suite de sa campagne de Flandres, qui aboutira au traité d’Aix-la-Chapelle de 1668, mettant ainsi un terme à la suprématie des comtes de Flandre, des ducs de Bourgogne, de la maison d'Autriche et de celle d’Espagne.

Dans une démarche d’allégeance, c’est à Bruxelles que le roi Louis XIV reçut une délégation des édiles, magistrats et bourgeois armentiérois. Après plusieurs années de guerre, la ville était ruinée et les membres de la délégation arrivèrent à Bruxelles pauvrement vêtus malgré leur rang. Ils durent ainsi se faire prêter des vêtements dignes de leur position pour se présenter devant le roi. Mais celui-ci avait été prévenu de la supercherie et s’exclama, en les voyant : « Armentières, pauvre mais fière ! », ce qui devint et resta durant des années la devise de la ville.

L'ère industrielle

La ville est desservie dès 1848 par le chemin de fer, qui facilite son développement économique.

À partir de la fin du XIXe siècle, la Révolution industrielle fit d'Armentières une cité prospère, haut-lieu de l'industrie textile jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. Tirant profit de la présence de la rivière de la Lys, de nombreuses usines de tissage et de filage s'y implantèrent, de même que les activités industrielles liées à la brasserie. La ville acquit ainsi une nouvelle devise : « Armentières, cité de la toile et de la bière ».

Le 3 octobre 1903 éclate une grève à l'usine textile Duhot d'Houplines. Les ouvriers, qui revendiquent une hausse des salaires qui n'étaient que de 1,50 franc par jour, essuient le refus du patronat et décidèrent donc l'arrêt du travail par référendum. Rapidement, la grève s'étend aux villes alentour puis dans tout le Nord. Armentières est alors déclarée en état de siège et le mouvement social est violemment réprimé par l'armée. Les manifestations, au slogan de « Vive la révolution ! Le tarif ou la mort ! », connaissent leur point d'orgue le 30 septembre 1903, lorsque six mille tisseurs grévistes envahissent les magasins d'Armentières et jettent le fruit de leur propre travail dans les rues, afin de priver les patrons de leurs bénéfices. Victor Griffuelhes, alors secrétaire général de la CGT, déclara d’eux qu’ils « secouèrent leur apathie ». Le 12 octobre 1903, Jules Guesde vient à la rencontre des grévistes.

Dix jours plus tard, le 22 octobre, Jean Jaurès, alors vice-président de la Chambre des députés, vient également apporter son soutien aux grévistes d'Houplines et d'Armentières. La grève dure 46 jours.

Une peinture anonyme, exposée dans le Salon d'honneur de l'Hôtel de Ville, relate cet événement. Une copie est également exposée au rez-de-chaussée du siège local du Parti socialiste, au 10 rue Jean-Jaurès. Des cartes postales éditées par M. Bulteau photographe local décrivent notamment les saccages d'habitations privées ou d'agences bancaires de la journée du 13 octobre 1903.

Les deux guerres mondiales

Séquelles de la Bataille d'Armentières, 1914.

Armentières a particulièrement souffert lors des deux guerres mondiales, notamment durant la bataille d'Armentières en 1914 et de la bataille de la Lys en 1918.

Le , les troupes britanniques libèrent Armentières.

Elle fut ainsi détruite à 90 % au sortir de la Grande Guerre[1]. La ville a été décorée des deux Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, et son lycée professionnel de la Légion d'honneur. Armentières abrite un cimetière militaire à la cité Bonjean.

Époque contemporaine

La gare, vue dans les années 1930.

Armentières est actuellement engagée dans un processus de reconversion économique vers le secteur tertiaire. À ses deux devises historiques, la ville préfère depuis quelques années une troisième, plus neutre : « Armentières, l’alliance de caractères ».

Politique et administration

Situation administrative

Armentières dans son canton et son arrondissement.

Tendances politiques et résultats

Politiquement, Armentières est une ville de gauche, les électeurs ayant majoritairement voté à gauche pour les élections municipales, cantonales, régionales, législatives et présidentielles

À l'élection présidentielle française de 2012, le premier tour a vu arriver en tête François Hollande avec 4 143 voix (33,29 %), suivi de Marine Le Pen avec 2 781 voix (22.34 %), Nicolas Sarkozy avec 2 426 voix (19,49 %) et Jean-Luc Mélenchon avec 1 639 voix (13,17 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 60,30 % pour François Hollande et à 39,70 % pour Nicolas Sarkozy. Le taux de participation a été très élevé au premier tour : 12 658 des 17 007 électeurs inscrits sur les listes électorales, soit 74,43 %, ont participé au vote, dont 211 (1,24 %) ont effectué un vote blanc ou nul. Au second tour, le taux de participation a été aussi très élevé : 12 641 des 17 015 électeurs inscrits sur les listes électorales, soit 74,29 % ont participé au vote, dont 820 (4,82 %) qui ont effectué un vote blanc ou nul.

À l'élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen est arrivée en tête du premier tour avec 3 442 voix (29,03 % des suffrages exprimés), suivie de Jean-Luc Mélenchon avec 2 877 voix (24,26 %), d'Emmanuel Macron avec 2 265 voix (19,10 %) et de François Fillon avec 1 381 voix (11,65 %). Benoît Hamon, candidat issu de la Primaire citoyenne de 2017 et parrainé par le maire Bernard Haesebroeck, n'arrive qu'en cinquième position avec 947 voix soit 7,99 % des suffrages exprimés. La participation reste stable au premier tour par rapport à 2012, avec 12 161 votants sur les 17 127 inscrits, soit 71 % de participation. Au second tour, Emmanuel Macron obtient 5 893 voix (56,77% des suffrages exprimés), Marine Le Pen 4 488 voix (43,23 %). L'abstention au second tour atteint 32,13 %.

Administration municipale

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal d'Armentières :

Groupe Tête de Liste Effectif Statut
PS-PCF Bernard Haesebroeck 26 Majorité
UMP Michel Plouy 7 Opposition
FN 2 Opposition

Liste des maires

Depuis 2008, Armentières est administrée par Bernard Haesebroeck (PS), également vice-président de la Métropole européenne de Lille (MEL) où il est chargé, pour le mandat 2014-2020, de la stratégie en matière de logement et habitat[1]. En tant que maire, il est le successeur de Claude Hujeux et de son père, Gérard Haesebroeck, personnalité armentiéroise emblématique, qui fut député du Nord et resta premier édile de la ville durant quarante ans.

Liste des maires successifs d'Armentières de 1790 à nos jours
Période Identité Étiquette Qualité
1790   Pierre Malingie    
1791 1792 Jacques Philippe Bayart    
1792 1793 Jean Baptiste Gombert    
1793 1794 Nicolas Joseph Druon Bayart    
1794   Balthazar Loridan    
1794 1795 Nicolas Denon Joseph Bayart-Selosse    
1795 An VI Maximilien Dubuche    
An VI   Antoine Boutry,
Nicolas Denon Joseph Bayart-Selosse
   
An VI An IX Nicolas Denon Joseph Bayart-Selosse    
An IX   Maximilien Dubuche    
An IX 1814 Nicolas Denon Joseph Bayart-Selosse[20]    
1815   Bruno Delangre    
1815 1825 Louis Dansette    
1827 1832 Édouard Ghesquer    
1832 1833 Louis Butin    
1833 1845 Édouard Ghesquer    
1845 1846 Jacques Deloince    
1846 1869 Hubert Dansette   Docteur en médecine, chevalier de la Légion d'honneur, membre du conseil général du Nord
1869 1870 Jean-Baptiste Damas Pouchain    
1870 1878 Victor Pouchain    
1878 1881 Auguste Mahieu    
1881 1885 Mathias Tahon    
1885 1888 Victor Pouchain    
1888 1892 Henri Chas    
1892 1897 Désiré Fauvergue    
15 avril 1897 20 mai 1900 Alphonse Hurtel Béghin    
20 mai 1900 21 août 1904 Désiré Daudrumez    
21 mai 1905 11 décembre 1919 Henri Chas    
11 décembre 1919 12 mai 1929 Charles Conem    
12 mai 1929 3 juin 1940 Edmond Debruyne    
3 juin 1940 2 septembre 1944 Florimond Dufour    
6 septembre 1944 7 mars 1955 Georges Vankemmel SFIO Pharmacien (place Chanzy), à la tête du groupe de résistance Voix du Nord à Armentières pendant la Seconde Guerre mondiale
29 mars 1955 27 mars 1956 Gustave Duriez SFIO  
3 mai 1956 15 mars 1959 Jean Pichon SFIO  
15 mars 1959 30 mai 1999 Gérard Haesebroeck PS Député du Nord,
Vice-président du Conseil général du Nord
30 mai 1999 16 mars 2008 Claude Hujeux PS Suppléant d'Yves Durand,
député du Nord
16 mars 2008[21] En cours Bernard Haesebroeck PS Cadre territorial[22]
vice-président du Conseil général du Nord
(2004 →2014 )
vice-président de la MEL
(avril 2008 →2014 )
Réélu pour le mandat 2014-2020[23]

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Politique environnementale

Jumelages

Armentières est jumelée à trois villes européennes, essentiellement associées à des échanges scolaires, des compétitions sportives et des actions culturelles soutenus par la municipalité[24]:

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[25],[Note 1].

En 2021, la commune comptait 25 581 habitants[Note 2], en augmentation de 2,05 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 6717 5987 5427 6816 3386 5126 8177 9598 840
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 10411 90115 57919 03521 74625 08927 98528 63829 603
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
29 40128 61328 62514 75821 03522 70424 04922 66724 940
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
25 24826 91626 34624 83425 21925 27324 83625 70425 015
2021 - - - - - - - -
25 581--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Les premières données disponibles, datant de 1793, faisaient état d'un peu moins de 8 000 habitants. La population armentiéroise a ensuite continuellement augmenté, jusqu'à approcher les 30 000 habitants au début du XXe siècle, avant d'être brutalement divisée par deux à la suite de la Première Guerre mondiale. La ville s'est repeuplée et stabilisée à son niveau actuel depuis les années 1950.

NB : la chute de la population entre les recensements de 1821 et 1831 est due à la création de la commune de La Chapelle-d'Armentières à la fin 1820.

Pyramide des âges

Pyramide des âges à Armentières en 2007 en pourcentage[28].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,5 
4,6 
75 à 89 ans
8,9 
10,2 
60 à 74 ans
12,2 
17,7 
45 à 59 ans
17,7 
20,5 
30 à 44 ans
19,1 
23,9 
15 à 29 ans
22,3 
22,9 
0 à 14 ans
19,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2010 en pourcentage[29].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,7 
5,0 
75 à 89 ans
8,7 
11,5 
60 à 74 ans
12,7 
19,5 
45 à 59 ans
19,3 
20,5 
30 à 44 ans
19,4 
21,9 
15 à 29 ans
20,3 
21,4 
0 à 14 ans
18,9 

Santé

En matière de santé, Armentières dispose :

Le Centre Hospitalier d'Armentières est à la pointe en terme du dépistage du cancer du sein grâce à l'angio-mammographie.

La santé étant l'une de ses préoccupations, la municipalité lance en 2007 l'Atelier santé ville en créant une émission sur sa WEBTV et en organisant plusieurs actions ou événements comme "Octobre rose et Mars bleu".

Armentières est équipée de 22 défibrillateurs à travers la ville.

Enseignement

Armentières fait partie de l'académie de Lille. La ville compte de nombreux établissements scolaires publics et privés allant de l'école maternelle à l'enseignement supérieur.

Armentières compte dix écoles maternelles et élémentaires :

  • Groupe scolaire Léo-Lagrange ;
  • Groupe scolaire Léon-Blum ;
  • Groupe scolaire Anatole-France ;
  • Groupe scolaire Renan-Buisson ;
  • Groupe scolaire Léon-Gambetta ;
  • Groupe scolaire Jean-Macé ;
  • Groupe scolaire Roger-Salengro ;
  • Groupe scolaire Sainte-Thérèse groupe scolaire sainte famille ;
  • Groupe scolaire Sainte-Colombe ;
  • Groupe scolaire Saint-Roch groupe scolaire sainte famille.

Armentières compte quatre collèges :

Armentières compte sept lycées ou établissements d'enseignement supérieur

Sports

  • Football

Le club de football "Jeunesse Athlétique Armentiéroise" (JAA), créé en 1911, évolue actuellement en Division d'Honneur de la Ligue Nord-Pas-de-Calais. De 1996 à 2000, l'équipe a évolué en Championnat de France amateur. À plusieurs reprises, le club a atteint les trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France, notamment en 1999 contre le Racing Club de Lens au stade Félix-Bollaert (5-2 a.p.), ou en 2003 contre les Girondins de Bordeaux dans l'ancien stade Grimonprez-Jooris de Lille (0-3).

  • Natation

Les "Sports Ouvriers Armentiérois" (SOA), club omnisports fondé en 1932, comportent notamment une section natation au passé glorieux, où furent formés des générations de nageurs, dont Georges Pourcelle, qui traversa la Manche à la nage en 1958. Pendant un demi-siècle, le club a inscrit son nom au palmarès de la natation régionale, nationale et internationale.

  • Basket-ball

La section féminine du club de basket-ball des "Sports Ouvriers Armentiérois" (SOA) a remporté en 2009 le championnat de Nationale féminine 1. Elle évolue actuellement en Ligue féminine 2[32].

  • Sport automobile

Après avoir accueilli pendant plusieurs années le Rallye des Géants, Armentières est depuis 2004 la ville de départ du Rallye des Routes du Nord.

  • Cyclisme

En 1994, l'arrivée de la première étape du Tour de France a lieu à Armentières. Elle est marquée par la violente chute du coureur français Laurent Jalabert. Le 8 juillet 2014, le Tour de France traverse à nouveau l'ex-« Cité de la Toile » pour rejoindre le Stade Pierre-Mauroy. Chaque année au mois d’août a lieu le « Ch'ti Bike Tour » aux Prés du Hem.

  • Aviron

Le club d'aviron fait partie du Club Léo Lagrange Armentières (CLLA). Le site d'Armentières est le pôle espoir des départements Nord et Pas-de-Calais[33]. La section aviron du CLLA s'entraîne sur la Lys, qui traverse la ville d'Armentières. Le club est particulièrement performant chez les féminines : de nombreux podiums au niveau national[34] et un titre de champion de France en deux de couple en 2017[35]. Les deux rameuses constituant ce bateau : Violaine Aernoudts et Audrey Feutrie font respectivement partie des sélections tricolores senior et U23[36].

Cultes

Christianisme

La vie catholique armentiéroise est rythmée par ses trois paroisses: celle des Douze Apôtres (églises Saint-Vaast et Saint-Louis), celle du Bon Pasteur (qui intègre Erquinghem-Lys, églises Notre-Dame et Sainte-Thérèse) et celle de Sainte-Marie de la Lys (incluant Houplines, églises Saint-Joseph et du Sacré-Cœur). Les fidèles dépendent donc du doyenné Lys et Deûle qui fait lui-même partie de l'archidiocèse de Lille[37].

Après le père Maurin Van Meenen (doyen pendant trois ans), c'est le père Luc Lesage (printemps 2016) qui est le curé des deux premières paroisses tandis que le père Stéphane Epanda est celui de la troisième (septembre 2012).

Islam

Mosquée El-Ansar, située 77 Rue des Résistants, administrée par l'association des Marocains d’Armentières et des environs[38].

Économie

Ancienne cité industrielle des bords de Lys et l'une des dix « villes drapières » (ou « drapantes ») du nord de la France depuis le Moyen Âge, Armentières a connu la prospérité à la Belle Époque et jusque dans les années 1950, grâce à l'industrie textile[39]. Elle était moins importante que Hondschoote ou Douai durant la période médiévale, mais au début du XXe siècle, le taux d'emploi dans l'industrie textile (47,2 % vers 1960[39]) y a dépassé celui de la ville de Roubaix[39].

Juste après la révolution française (1791), un inventaire des établissements industriels et commerciaux cite six manufacturiers dont les usines sont situées rue de Flandre, de Glatignies, du Brusle, d'Erquinghem et hors de pont, ainsi qu'onze fabricants en « bonneterie en laine et à l'aiguille » et une activité importante de blanchisserie. Au XVIe siècle, comme à Courtrai, le lin remplace la laine, et les métiers mécaniques (dès 1788) traduisent dans ce secteur les innovations techniques de la révolution industrielle et la mécanisation (navette volante, machine à vapeur)[39]. Des usines et ateliers de tissage et filatures continuent à se construire dans les décennies 1860-1870 en s'éloignant de la Lys. On trouve en 1860 à Armentières sept tissages mécaniques avec machine à vapeur et 6 autres 5 ans plus tard. La « Cité de la toile » est connue (avec Houplines) dans toute la France et jusqu'en Orient, Italie, Belgique, Amérique du Sud et Angleterre.
En 1883 ce sont 36 tissages mécaniques de grande taille qui produisent des kilomètres de draps[39].

On travaille le coton, le lin, le chanvre et le jute[39], avec une part importante de femmes dans la population ouvrière active[39]. Les deux guerres mondiales détruisent l'industrie hormis les tissages Coisne et Lambert, Dufour-Deren, Dufour-Lescornez, Colombier, Mahieu (construit en 1884), ainsi que les ateliers Salmon (datant de 1871) ; ceux de Deweppe, Bouchez, Charvet, Ruyant et Debosque, Jeanson Rogeau et Dansette et le tissage Duhot (route d'Houplines, repris par la famille Motte)[39].

La filature industrielle la plus ancienne est l'usine Winssen d'Houplines (près du pont Cazier) construite au XIXe siècle pour alimenter les premiers tissages mécaniques. Elle est dirigée par un banquier, qui est aussi fondateur de la première banque de la ville[39].

La ville est aujourd'hui en pleine mutation et cherche à diversifier son économie dans le secteur tertiaire, notamment dans le domaine médical.

Armentières possède une antenne territoriale de la Chambre de commerce et d'industrie Grand Lille, qui gère l’aéroport de Merville - Calonne, ainsi que de nombreuses autres structures visant à accompagner les créateurs d'entreprises[40]. Plusieurs projets sont à l'étude, comme l'agrandissement de la zone d'activités Eurolys, qui abrite actuellement une soixantaine d'entreprises, ou l'aménagement de la Porte des Anglais au bord de l'autoroute A25.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Notre-Dame du Sacré-Cœur.
    Le beffroi de l'hôtel de ville

Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le beffroi d'Armentières (architecte Louis-Marie Cordonnier - 1934) fait également l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 2002[41].

  • Les bâtiments de l'ancienne brasserie Motte-Cordonnier

Les origines de la brasserie Motte-Cordonnier remontent à plus de trois siècles, fondée en 1650. Le corps de bâtiment principal a été reconstruit au lendemain de la Première Guerre mondiale sur des plans de l'architecte Georges Forest et a été inauguré en 1923. La brasserie fut rachetée par la multinationale belgo-brésilienne Anheuser-Busch InBev et a cessé ses activités en 1993. Ses bâtiments sont maintenant ouverts aux visites du public. Ils sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1999[42].

L'ancienne brasserie Motte Cordonnier.
  • L'ancienne école de natation, ainsi que les bains et lavoirs publics, situés place Victor-Hugo, inscrits au titre des monuments historiques Logo monument historique Inscrit MH (2003)[44].
  • La maison Debosque : Maurice Debosque s'est illustré en qualité d'entrepreneur dans la reconstruction de la ville au sortir de la Première Guerre Mondiale. Dépositaire de la méthode du béton armé Hennebique, de nombreuses maisons lui doivent leur existence par la qualité de leur réalisation. Le "château" qu'il a laissé à la Ville, sa propre demeure familiale, témoigne de l'art des années 1930.

Manifestations locales

Le 14 juillet

Depuis quelques années, la ville d'Armentières et l'Espace Naturel Lille Métropole offrent aux habitants un moment de détente au sein des Prés du Hem. Au programme de cette journée, différentes animations sont organisées ; à la nuit tombée, le traditionnel feu d'artifice est remplacé par un spectacle de feu.

La traditionnelle fête des Nieulles

Chaque année, le deuxième dimanche de septembre est organisée la traditionnelle fête des Nieulles. Au programme de ce week-end festif : braderie, grand concert Mona FM avec une multitude d'artistes du moment, le traditionnel couronnement de la Reine des Nieulles, ducasse, Parade dans les rues de la ville et, pour terminer, lancer des Nieulles depuis le balcon de l'hôtel de ville.

Festivités de Noël

Chaque année au mois de décembre est organisé en partenariat avec les associations locales et comités de quartier le Marché de Noël Solidaire dont les profits sont reversés sous forme de denrées alimentaires aux Restos du Cœur. Au programme : concert, la traditionnelle descente du Père Noël le long du Beffroi suivi de l'embrasement de l'Hôtel de Ville. En 2012 est organisée pour la première fois une parade de Noël dans le cadre de Lille 3000 : Fantastic 2012. Par le succès rencontré de cette première édition, la Ville d'Armentières décide de l'organiser chaque année avec l'aide de ses associations et des bénévoles.

Autres manifestations

Plusieurs événements sont organisés (ou relayés) durant l'année :

Associations et équipements culturels

Armentières dispose d'une salle de spectacle de 600 places, le Vivat, où ses habitants peuvent apprécier pièces de théâtre, spectacles de danse ou concerts. La ville a également hérité d'un patrimoine culturel important, en particulier musical. On peut citer l’Harmonie du Commerce[Note 3], la Fanfare des Trompettes Dévouées[Note 4], l’Orchestre de l'âge d'or, ainsi que quatre chorales en activité : le Cercle Vocal de la Lys, le Choral Armentiérois, la Chorale Bonne Nouvelle et la Chorale des Aînés.

Armentières dans l'Art

Personnalités liées à la commune

L'humoriste Dany Boon est natif d'Armentières

Artistes et hommes de lettres

Hommes politiques

Autres personnalités

Héraldique

Armes d'Armentières (Nord)

Les armes d'Armentières se blasonnent ainsi :
"D'argent à la fleur de lys de gueules, au chef du même chargé à dextre d'un soleil d'or et à senestre d'une lune en décours du même".


Armes d'Armentières (Nord)

Les armes d'Armentières sous le Premier Empire se blasonnaient ainsi :
"Coupé au premier, au franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même, à senestre d'argent chargé à dextre d'un croissant contourné, à senestre d'un soleil rayonnant, surmontés en chef d'une étoile, le tout d'azur ; au second, à un lion rampant d'or".

Pour approfondir

Bibliographie

  • Roger Clarysse, Fabrice Hameaux et Luc Leuridan, Armentières, Collection Mémoire en Images, Éditions Alan Sutton, 1998.
  • Commission « Armentières hier et aujourd’hui », La Belle Époque à Armentières, Éditions Westhoek, 1986.
  • Jean-Louis Decherf, Armentières et ses environs, Éditions SAEP, 1974.
  • Abel Joire, Histoire de la ville d’Armentières pendant la Révolution, Houtland Éditions, 1991 [Texte de l'édition de 1876 disponible en ligne sur NordNum]
  • Maurice Syssau, Le tissage à Armentières, Bibliothèque de Travail, Brochure 114 du 8 mai 1950.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. L’Harmonie du Commerce est issue de la fusion, en 1967, de deux sociétés musicales, la Fanfare du Commerce et la Philharmonie d’Armentières, qui était la plus ancienne harmonie de France, fondée en 1788.
  4. La Fanfare des Trompettes Dévouées est une fanfare de trompettes de cavalerie, âgée de 120 ans.
  5. Poursuivie et arrêtée par D'Artagnan, Milady de Winter est exécutée dans les Prés du Hem par le bourreau de Lille avant d'être jetée dans la Lys.

Références

  1. a b et c Portail de Lille Métropole - Armentières, LMCU, 2010. Consulté le 23 janvier 2011.
  2. Ville d'Armentières - Urbanisme - Grands projets, Mairie d'Armentières, 2010. Consulté le 23 janvier 2011.
  3. Ville de Tourcoing - Exposition "Tramways du Nord", Mairie de Tourcoing, 2010. Consulté le 23 janvier 2011.
  4. Ville d'Armentières - Urbanisme, Mairie d'Armentières, 2010. Consulté le 23 janvier 2011.
  5. Palmarès du 47e concours des villes et villages fleuris, 2006. Consulté le 23 septembre 2009.
  6. Palmarès du 48e concours des villes et villages fleuris, 2007. Consulté le 23 septembre 2009.
  7. « Armentières, p. 1 à 12 », sur Bulletin de la Commission historique du département du Nord, t. XX, 1897 : Statistique féodale du Nord, la châtellenie de Lille-le Weppes, par Théodore Leuridan (consulté le )
  8. « Les avoués de Tournai : Hellin d'Armentières, 13e avoué, p. 657-658 », sur Histoire de la ville et cité de Tournai, t. II, chez Moetjens à La Haye, 1750 (consulté le )
  9. Site internet armentières.free.fr __"Armentières - Historique".
  10. Site internet www.geneawiki.com __"59 017 - Armentières".
  11. a et b armentières.free.fr
  12. Le 1er août 1917, elle reçoit 10 000 obus. Article parut dans le journal "La voix du Nord" du 1er août 2017 : Il y a cent ans jour pour jour, Armentières ressemblait à ça..."
  13. Dictionnaire de l'histoire du christianisme, édition ===Encyclopaedia universalis===, chapitre écrit par Raoul Vaneigem : "Les geux".
  14. Site internet www.persee.fr __"La crise iconoclaste de 1566 dans la région d'Armentières"__, résumé d'un article de 1977 paru dans la "Revue du Nord".
  15. a et b www.persee.fr
  16. a et b M. Ortille, « Une page de l'histoire d'Armentières- Capitulation de 1645 - Peste de 1646 », Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts,‎ année 1856 publiée en 1857, p.124-133 (lire en ligne).
  17. Ortille 1856, p. 131.
  18. Ortille 1856, p. 132.
  19. Plan du siège d'Armentières en 1647
  20. Émile Campardon, Liste des membres de la noblesse impériale : dressée d'après les registres de lettres patentes conservés aux Archives nationales, vol. In-8, , 189 p. (lire en ligne)
  21. « “Les Armentiérois m’ont fait confiance : je ne les décevrai pas », Le journal d'Armentières, no 23,‎ , p. 2-4 (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Bernard Haesebroeck », sur http://www.acteurspublics.com (consulté le ).
  23. Delphine Tonnerre, « Bernard Haesebroeck (PS) réélu à Armentières », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Ville d'Armentières - Jumelages, Mairie d'Armentières, 2013. Consulté le 12 juin 2013.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Evolution et structure de la population à Armentières en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
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  38. « Mosquée d’Armentières » (consulté le ).
  39. a b c d e f g h et i Cayez-Coez, Marie-Françoise (1962). Armentières, structure et problèmes d'une vieille ville textile. L'information géographique, 26(3), 103-113 (PDF).
  40. Ville d'Armentières - Économie - Créer son entreprise, Mairie d'Armentières, 2010. Consulté le 23 janvier 2011.
  41. Notice no PA59000085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. Notice no PA59000050, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  43. Notice no PA59000052, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  44. Notice no PA59000053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  45. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[2]