Lecci

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Lecci
Lecci
La baie de Saint-Cyprien sur la commune de Lecci.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Corse-du-Sud
Arrondissement Sartène
Intercommunalité Sud Corse
Maire
Mandat
Don Georges Gianni
2020-2026
Code postal 20137
Code commune 2A139
Démographie
Gentilé Lecciais
Population
municipale
1 939 hab. (2021 en augmentation de 15,9 % par rapport à 2015)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 41° 40′ 48″ nord, 9° 19′ 05″ est
Altitude 140 m
Min. 0 m
Max. 646 m
Superficie 27,41 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Porto-Vecchio
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Bavella
Localisation
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Lecci est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Porto-Vecchio.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village de Lecci est situé à proximité de la RT 10 à 130 km au sud de Bastia, 12 km au nord de Porto-Vecchio et 3 km au sud du village de Sainte-Lucie-de-Porto-Vecchio.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lecci est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Porto-Vecchio, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (50,4 %), forêts (17,7 %), zones urbanisées (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,6 %), cultures permanentes (2,5 %), zones humides côtières (1,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), prairies (1,2 %), eaux maritimes (0,3 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom en corse de la commune est I Licci, pluriel du corse liccia signifiant “chêne vert”. Il peut donc se traduire par “les chênes”. La forme liccia (avec un i tonique apparenté au ĭ bref du latin īlex, īlĭcis) qui remplace ici leccia (employé dans le reste de l'île) est caractéristique des parlers de l'Alta Rocca et du Freto.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? ? Angelin Furioli
(1841-1902)
  Cultivateur
? 1942 Don Jean Furioli
(1871-1946, fils du précédent)
  Révoqué par le Gouvernement de Vichy[10]
avant 1981 ? François Marchi    
mars 2001 2014 Gilles Giovannangeli [11]    
2014 En cours Georges Gianni UMP-LR Chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

En 2021, la commune comptait 1 939 habitants[Note 3], en augmentation de 15,9 % par rapport à 2015 (Corse-du-Sud : +6,69 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
185225141137185190203189203
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
209204196237229239283276268
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
268306266186217211177261318
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
4845786787097061 0101 0531 3571 673
2020 2021 - - - - - - -
1 8891 939-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'épave antique de Lecci[modifier | modifier le code]

L'épave antique de Lecci, appelée aussi « épave de Cala Rossa » car toute proche de la pointe de Cala Rossa, est une des toutes premières déclarations aux Affaires maritimes d’un site archéologique en Corse, en 1962[17], dont le potentiel est rapidement reconnu dès l’origine grâce à la récupération de matériaux au fond de la mer. C'est une des très rares épaves hellénistiques de Corse, dans la laquelle les plongeurs ont remonté des amphores très anciennes, qui portent une des premières inscriptions latines connues sur gréco-italiques, à une époque remontant à environ trois siècles avant notre ère[18]. Malgré l’absence totale de fragment de la coque du navire qui les transportait, dans une zone exposée, le présence de « céramiques communes d’Italie centrale et méridionale et d’origine punique », constituant probablement une composante du matériel de bord, selon les historiens « témoigne de la variété et de la complexité de la circulation maritime ».

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  7. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  10. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  11. « Site de la préfecture corse- identité du maire de la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  16. « Église paroissiale Saint-André », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  17. "Au large de Lecci – L’épave de Cala Rossa" par Hélène Bernard, notice rédigée avec Franca Cibecchini [1]
  18. "Au large de Lecci – L’épave de Cala Rossa notice complémentaire [2]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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