Chanteloup-en-Brie
Chanteloup-en-Brie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Torcy | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Marne et Gondoire | ||||
Maire Mandat |
Marcel Oulès 2014-2020 |
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Code postal | 77600 | ||||
Code commune | 77085 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chanteloupiens | ||||
Population municipale |
3 365 hab. (2014) | ||||
Densité | 1 075 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 51′ 20″ nord, 2° 44′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 90 m Max. 124 m |
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Superficie | 3,13 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Thorigny-sur-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | Chanteloup-en-Brie | ||||
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Chanteloup-en-Brie prononciation est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Chanteloupiens.
Géographie
La commune de Chanteloup-en-Brie est située à 30 km à l'est de Paris. Son altitude est d'environ 107 m.
Communes limitrophes
Lieux-dits et écarts
Le Bois-de-Chigny, Fontenelle.
Histoire
De « chante » et « loup » ou du pré-celtique *kant(a)-lup "coteau pierreux". Plus probablement « canton du loup » que « chant du loup » ou CantuLupi (Chien loup) ou chantealoup (chant de l'alouette) ou encore canteleu (pierre levée), Cantu Lupi (Chanteloup) n'a aucune histoire officielle jusqu'au XIIe siècle qui vit la fondation de l'église primitive connue dès 1195. La paroisse ne date que du XIIIe siècle[1]. En 1789, le village fait partie de la fondation et de la généralité de Paris ; il est régit par la coutume de Paris. L’église paroissiale, dédiée au saint Sauveur, appartient au diocèse de Paris. En 1820, les productions de son terroir sont en grains, avec un moulin (Bourcier) sur le ruisseau (Gondoire). Le moulin de Chanteloup en bois a été détruit par le feu au XIXe siècle. Il y a, à l’époque, 98 habitants, pratiquement le même nombre qu’en 1726.
La fête patronale Saint-Eutrope, le 30 avril, a été reportée au premier dimanche de mai. C’est la fête du patron du pays et non de l’église. Les jeunes gens de 16 ans étaient "reçus garçons". Il y avait une grande messe, pain bénit et cortège pour aller l’offrir aux notables. Un biscuit de Savoie, piquée de fleurs naturelles, était réservé au châtelain. Un « bouquet des gars », payé par la munificence du châtelain et des notables en échange du pain bénit, se déroulait ensuite. Puis, après, on faisait deux ou trois fois le tour du village avant de se retrouver, le soir, au bal[1].
Le château de Fontenelle existait déjà au XIIIe siècle. C’était alors un fief dépendant, comme le village, de l’abbaye de Lagny. En 1500, Nicolas de Neuviel Sentifer est qualifié seigneur de D’heuil et de Fontenelle. Deux siècles avant, ce lieu appartenait à M. de Valence, conseiller au Parlement. En 1785, il passa à François Lory, contrôleur des guerres de la maison du Roy, régiment des Gardes suisses, mort en 1817 à Fontenelle. Les derniers maîtres du château furent les familles de Junquières et celle du célèbre photographe Cartier-Bresson. Le château actuel fut reconstruit au siècle dernier.
Le recensement de 1709 compte 92 habitants, celui de 1745, 108. Curieusement, il en reste que 88 en 1801. En nombre croissant, la population de Chanteloup dépasse aujourd’hui un peu plus de 2 000 habitants. La commune s’est distinguée de l’urbanisation de l’Île-de-France. En préservant son « poumon vert » représenté par les 70 hectares du bois de Chigny, en créant un centre de village autour de l’église, de la mairie, en conservant le plus fidèlement possible le style briard. Elle a su maintenir le caractère rural d’un village bien que faisant partie intégrante du périmètre de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. En 1930, Chanteloup dénombre 191 habitants. Le village est desservi par le train de Lagny à Mortcerf (marchandises seulement) et par l’autobus qui effectue le même trajet (route de Provins). Un autre train (1872-1954) traverse le village (route de la Ferme-du-Pavillon) pour transporter les betteraves de Chessy à la râperie de la Jonchère. Cette dernière sera désaffectée en 1964.
L’urbanisation nouvelle s’est faite avec sagesse et raison. La commune a connu une réelle croissance en 1960 avec la construction du lotissement « Mulot » comprenant 70 maisons. Les ZAC du Bois-de-Chigny, du Village, du Moulin-Bourcier, le lotissement de la Gondoire, le Parc d’activités du Gasset, le centre-village avec ses commerces sont des réalisations que beaucoup de communes envient. Elles sont souvent montrées en exemple. Cette urbanisation permet de dénombrer aujourd’hui une soixantaine d’entreprises, artisans et commerces employant plus de 300 salariés. Cette évolution d’activités devra se développer encore dans un très proche avenir par la création d’un parc d’activités de 30 hectares le long de la D 23 1 (route de Provins). La vie associative intense et variée permet aux nouveaux habitants de se rattacher à un village qui devient leur village et de se fondre avec les anciens habitants dans le creuset chanteloupien.
Politique et administration
En 2003, la commune a reçu le label « Ville Internet @ »[2].
Liste des maires
Politique environnementale
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 3 365 habitants, en augmentation de 65,44 % par rapport à 2009 (Seine-et-Marne : 4,68 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie
- Parc d’activités du Gasset - ZAE du Chêne Saint-Fiacre - Centre commercial du "Clos du Chêne".
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L’église Saint Eutrope conserve une statue en pierre polychrome du XVe siècle récemment restaurée. L’édifice actuel, encore en mauvais état il y a des années, restauré complètement au XVIIIe siècle, a fait l’objet, en 1987, d’un complet ravalement extérieur et de la réfection totale de la couverture ainsi que d’une rénovation intérieure méticuleuse et bénévole[1]. Depuis, Nicole Michigan, artiste peintre de renom, y a réalisé des fresques liturgiques sur le thème central de la « transfiguration ». On y trouve aussi une autre curiosité principale de grande valeur : la cloche du XIIIe siècle, la plus ancienne du département, classée monument historique. Sur celle-ci, on peut lire une inscription en lettres gothiques Ego vocor petrvs miles de chantv lvpi, qui peut se traduire par « Moi, je m’appelle Pierre, chevalier de Chanteloup »[1].
- Le château de Fontenelle existait déjà au XIIIe siècle. C’était alors un fief dépendant, comme le village, de l’abbaye de Lagny. En 1500, Nicolas de Neuviel Sentifer est qualifié seigneur de D’heuil et de Fontenelle. Deux siècles avant, ce lieu appartenait à M. de Valence, conseiller au Parlement. En 1785, il passa à François Lory, contrôleur des guerres de la maison du Roy, régiment des gardes suisses, mort en 1817 à Fontenelle. Les derniers maîtres du château furent les familles de Junquières et celle du célèbre photographe Cartier-Bresson. Le château actuel fut reconstruit au siècle dernier[1]. Monseigneur Roncalli, le futur pape Jean XXIII, y séjourna alors qu’il était nonce apostolique à Paris. Depuis, maison de retraite, le château de Fontenelle est la propriété de l’œuvre de l’hospitalité familiale[1].
- Le Louvard : construit à la fin du XVIIIe siècle, Le Louvard, une autre demeure pleine de charme, a conservé aujourd’hui son caractère originel. On peut rêver devant sa grille, à l’ombre de ses arbres centenaires et se remémorer l’illustre peintre qui en fut son propriétaire au début du XXe siècle : Kees Van Dongen. Outre le château de Fontenelle et Le Louvard
- Le bois de Chigny (dont le nom vient, par altération, de chêne) servit de toile de fond à ces deux derniers édifices et fut victime, durant de nombreuses décennies, de sévères défrichements[1].
Personnalités liées à la commune
- Henri Cartier-Bresson : photographe
- Kees van Dongen : peintre
- Maurice Boitel : peintre
- Sylvie Sudre : cascadeuse
- Lilian Nalis : footballeur
Héraldique
Les armes de Chanteloup-en-Brie se blasonnent ainsi : Parti : au 1) de gueules au loup passant d’argent posé en pal, au 2) d’azur semé de fleurs de lys d’or aux deux fasces ondées d’argent brochant sur le tout. |
La pièce senestre représente le blason de Seine-et-Marne[8].
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Il était une fois, Chanteloup.... », sur Chanteloup-en-Brie, site officiel (consulté le )
- Palmarès des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
- « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Son blason », sur Chanteloup-en-Brie, site officiel (consulté le )