Clamart

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Petit Clamart)

Clamart
Clamart
L'hôtel de ville.
Blason de Clamart
Blason
Clamart
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Antony
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Vallée Sud Grand Paris
Maire
Mandat
Jean-Didier Berger (LR)
2020-2026
Code postal 92140
Code commune 92023
Démographie
Gentilé Clamartois
Population
municipale
54 491 hab. (2021 en augmentation de 3,51 % par rapport à 2015)
Densité 6 213 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 05″ nord, 2° 15′ 46″ est
Altitude Min. 62,9 m
Max. 174 m
Superficie 8,77 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Clamart
(bureau centralisateur)
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Clamart
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Clamart
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Voir sur la carte topographique des Hauts-de-Seine
Clamart
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Clamart
Liens
Site web clamart.fr

Clamart est une commune française du département des Hauts-de-Seine, en région Île-de-France.

Située au sud-ouest de Paris, elle fait partie de la métropole du Grand Paris.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue de la commune de Clamart en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.

Clamart se situe dans la partie sud des Hauts-de-Seine, les villes voisines sont : au nord, Issy-les-Moulineaux, au nord-est, Vanves et Malakoff, à l'est Châtillon et Fontenay-aux-Roses, au sud-est Le Plessis-Robinson, au sud Bièvres (Essonne) et Châtenay-Malabry, au sud-ouest Vélizy-Villacoublay (Yvelines), et, à l'ouest, Meudon.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 877 hectares ; l'altitude varie de 64 à 175 mètres[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisy-le-Roi à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Avant d'être desservie par les bus de la RATP, Clamart était desservie par des tramways de Paris.

Voies routières[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est traversé notamment par :

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Quelques pistes cyclables sont présentes dans la ville. Depuis le 6 mai 2010, l'ensemble de la voirie communale limitée à 30 km/h est autorisée aux cyclistes dans les deux sens (double-sens cyclables systématiques dans les rues à sens unique) comme l'exige la réglementation[8]. Le site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Île-de-France présente une carte interactive de toutes les pistes cyclables, Clamart comprise[9].

Vélib'[modifier | modifier le code]

Au mois de , la ville compte 3 stations Vélib, place Maurice-Gunsbourg (Mairie de Clamart), place Aimé-Césaire et gare de Clamart.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire et métropolitain[modifier | modifier le code]
Voies et passerelle de la gare de Clamart.
Rames de la ligne T6 dans le secteur de l'hôpital Béclère.
Clamibus, réseau urbain de la ville de Clamart.

Depuis la gare de Clamart, le temps de trajet est d'environ 54 minutes depuis Rambouillet, 1 heure 16 minutes depuis Mantes-la-Jolie, 37 minutes depuis Plaisir - Grignon et 7 minutes depuis Paris-Montparnasse.

Les travaux d'une première gare commencent en 1838 et il faudra attendre deux années pour qu'elle soit ouverte aux voyageurs de la ligne Paris-Versailles au viaduc du Val-Saint-Léger. En 1904, il est fait appel à l'architecte A. Raguenet pour construire un autre bâtiment plus grand et situé de l'autre côté des rails. Cet architecte parisien, à qui on doit une importante documentation iconographique (Matériaux et documents d'architecture et sculpture, 1872-1921, 43 volumes), offre une nouvelle gare aux formes étonnantes et originales. Elle a été supprimée vers le milieu du XXe siècle pour être remplacée par une gare plus moderne.

Tramway d'Île-de-France[modifier | modifier le code]

Stations : Division Lelerc, Soleil Levant, Hôpital Béclère, Mail de la Plaine, Pavé Blanc, Georges Pompidou et Georges Millandy.

Bus[modifier | modifier le code]

La commune est reliée à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus et de tramways de l'Île-de-France :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Clamart est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[13] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L’Insee découpe la commune en cinq « grands quartiers » soit Centre-ville, Percy, La Gare, Jardin-Parisien et Petit-Clamart, eux-mêmes découpés en 22 îlots regroupés pour l'information statistique[18].

Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 65,82 % 577,02
Espace urbain non construit 9,55 % 83,72
Espace rural 24,63 % 215,87
Source : Iaurif[19]

La ville actuelle est composée de deux parties, presque séparées par le bois de Clamart chanté par Georges Brassens : le Bas-Clamart, centre historique et le Haut-Clamart, incluant notamment les quartiers du Jardin Parisien et du Petit-Clamart. Les champs de petit pois ont été remplacés par des cités à partir des années 1950. Le Petit-Clamart a été l'emplacement, le , de la tentative d'attentat la plus connue contre le général de Gaulle, parmi celles organisées par les partisans de l'Algérie française.

Logement[modifier | modifier le code]

Le taux de logement social est de 33 %[20], réparti dans l'intégralité de la ville, c'est-à-dire plus que ne l'exige la loi SRU en matière de logements sociaux. La commune reste plutôt résidentielle.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Intégrée à la communauté d’agglomération Sud de Seine, créée en 2005, la commune fait actuellement l’objet d’un vaste projet de réaménagement d'une friche ferroviaire située derrière la gare : après dépollution du site, un « éco-quartier » sera créé avec des immeubles tertiaires HQE représentant environ 18 000 m2 - voir notamment le projet SOLARIS (Bâtiment à Énergie Positive) -, un hôtel d'environ 2 500 m2, une résidence étudiante de 2 500 m2 pour environ 90 unités d’hébergement, 40 logements sociaux, des commerces et équipements publics, des circulations douces et un parking souterrain de 250 places[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Clanmar ou Claumar (le nom est signalé comme étant de lecture très difficile)[22] sur une charte du VIIe siècle[23] où en 690, Landebert abbé de Saint-Germain l'Auxerrois et Magnoald abbé proche de Beaumont-sur-Oise indiquent être passé à Claumar[24]. Au XIIe siècle on trouve Clamardum ou Clemartium en latin et Clamard ou Clamart en français[24]. À pris le nom de Le Vignoble pendant les années de la Révolution française puis a demandé à s’appeler Clamart le Vignoble en 1794[25].

Le chanoine Falc'hun et Bernard Tanguy[26] lui donnent une origine gauloise *Clunia-maros. De même que le gallois clyn ou clun et le breton c'hleun, le gaulois clunia signifie « prairie ». Le gaulois mar- est semblable au breton meur et signifie « grand ». Clamart correspond donc au gallois Clynmawr « grande prairie ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue générale de Clamart au XIXe siècle.

Les premiers habitants de Clamart remontent à la Préhistoire comme l'indique la découverte, dans le bois de Clamart, du monument mégalithique appelé la Pierre aux Moines ainsi que d'outils en pierre polie.

Du Ier au Xe siècle[modifier | modifier le code]

Un nom latin Clemartium était connu dès le VIIe siècle. Églises, couvents, évêques ont tour à tour possédé la terre de Clamart-sous-Meudon.

XIe siècle[modifier | modifier le code]

Gui Ier de Rochefort, dit Gui Le Rouge, amortit les possessions du prieuré Saint-Martin-des-Champs à Clamart. En échange, le prieur Ours, ou Ourson, lui présente deux palefrois et donna quarante sous à Élisabeth[27],[28]. Une bulle de 1096 a confirmé l'église et le village de Clamart à Saint-Martin-des-Champs[29],

Du XVe au XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Quatre familles nobles étaient seigneurs « par partie » de Clamart, divisé alors en quatre fiefs : de Saint-Martin, de l'Hôtel-Dieu, de Clamart ou Desprez, et de Chef-de-Ville. La plus célèbre de ces familles est Cuigy, dont l’un des représentants était l’ami de Cyrano de Bergerac[30]. Les quatre fiefs furent réunis à la fin du XVIIIe siècle, lorsque Louis XVI acheta le fief de Chef-de-Ville.

Du XVIIe au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Philippe Cuisy (1691-1779), fermier général du Roi de 1744 à 1764, seigneur d'Orgerus, de Tacoignières, de Villiers-le-Mahieu, de Maizelan et d'Osmoy, et son épouse Marie-Élisabeth Legrand (1695-1768), nièce du fermier général Salomon de La Haye (1641-1725), possèdent une maison à Paris, rue de Cléry, et à la campagne dans le village de Clamart, la Fontaine des Près, acquise en 1748. Cette propriété correspond à peu près au quadrilatère composé par la rue du Trosy, la rue de Meudon, la rue du Président-Roosevelt et la rue d'Estienne d'Orves (ancienne rue de Saint-Cloud)[31],[32]. Leurs deux enfants Madeleine et Louis-Philippe meurent à l'âge de 23 et 24 ans.

Le cimetière intercommunal de Clamart, également appelé cimetière du Parc créé en 1957, est à ne pas confondre avec le cimetière de Clamart situé à Paris[33] qui se trouvait à l'emplacement des anciens jardins de l'hôtel de Clamart, propriété de certains seigneurs de Clamart ; ceux-ci avaient en outre fait élever une croix portant le nom de leur fief sur la place appelée aujourd'hui Poliveau.

Au XVIIe siècle, Clamart est considéré loin de Paris. Jean de La Fontaine, se dirigeant vers le Limousin, s'arrête pour la première couchée à Clamart, tout heureux, écrit-il à sa femme, « d'avoir déjà fait trois lieues sans aucun mauvais accident[34] ».

Le , Condorcet, célèbre philosophe et acteur important de la Révolution française, est arrêté dans une taverne de Clamart alors qu'il fuit Paris à la suite du mandat d'arrêt prononcé contre lui par Hérault de Séchelles du parti des Jacobins[35].

Hommage de la ville à Nadar.
La seconde gare de Clamart, construite en 1904 et démolie au milieu du XXe siècle, était desservie, au début du XXe siècle, par une ligne de tramway qui la reliait à la mairie de Clamart.

XIXe et XXe siècles[modifier | modifier le code]

Le , à la fin des Cent-jours, une vive fusillade s'engagea auprès de Clamart entre les Prussiens placés sur les hauteurs de Meudon, Sèvres, Châtillon et le général Vandamme. Il en résulta un certain nombre de prisonniers conduits à Paris[36].

Les premières Photographies aériennes au monde, réalisées par Nadar en 1858 depuis un aérostat, étaient des vues du Petit-Bicêtre, nom que portait alors le Petit-Clamart.

Les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet ont été rédigées lors du séjour de l'auteur à Clamart en 1865 au 46, rue Paul-Vaillant-Couturier, anciennement rue de Sèvres, en compagnie de son ami Paul Arène. Elles parurent initialement dans L'Événement sous le titre de Chroniques provençales, puis dans le Moniteur universel du soir[37],[38].

Lors du siège de Paris de 1870, Clamart fut fortement éprouvée. Le village fut en première ligne lors des première et deuxième bataille de Châtillon, en septembre et octobre 1870.

Le , dans le quartier des Monts, à la limite entre Clamart et Issy-les-Moulineaux, un glissement de terrain dû à l’effondrement de carrières de craie, sous l'effet de pluies exceptionnelles, tua 21 personnes (rue Antoine-Courbarien, rue du Général-Négrier). 23 immeubles et plus de 6 ha de zone urbanisée furent détruits et six rues rayées de la carte[39],[40],[41],[42].

C'est au Petit-Clamart qu'eut lieu un attentat manqué contre le général de Gaulle, le .

Le premier bébé-éprouvette de France, Amandine, naquit le à l'hôpital Antoine-Béclère, grâce à l'équipe dirigée par le professeur Émile Papiernik dans laquelle se trouvait René Frydman.

En 1986 est créée la Confrérie du Clos de Clamart, pour perpétuer la tradition viticole de Clamart, l'exploitation des vignes constituant l'une des ressources agricoles de la commune jusqu'au milieu du XIXe siècle. Au début de ce siècle, 110 ha de cultures produisaient 1650 hectolitres de vin. En 1989 est créée une vigne municipale de 193 pieds de vigne, et l'ancienne grange des vignerons est transformée en musée. En 2012, un des ponts ferroviaires de Clamart est renommé « pont des Vignerons »[43].

L'hôpital d'instruction des armées Percy se situe au Bas-Clamart ; Yasser Arafat y mourut le après une courte hospitalisation. Clamart est restée sous le feu de l'actualité internationale tout au long des deux semaines passées par le leader palestinien sur son territoire.

Le plateau de Clamart fut longtemps un espace agricole sur lequel on cultivait des petits pois[44]. Les « petits pois clamartois » de par leur qualité furent à l'origine de la qualification culinaire « à la clamartoise » qui signifie qu'un plat est accompagné de petits pois frais. Dans la cuisine française, l'expression « à la Clamart » signifie accompagné d'une garniture aux petits pois (exemple : escalope de veau à la Clamart). Chaque année au mois de juin, Clamart organise sa Fête des Petits pois, qui si elle n'a que peu de rapport avec la gastronomie, est prétexte à de nombreux rassemblements culturels, populaires et festifs.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Jusqu’à la loi du [45], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le .

La commune constituait historiquement le canton de Clamart. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'agrandit et compte désormais une seconde commune, Vanves.

Clamart relève du tribunal d'instance de Vanves, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[46].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté d'agglomération Sud de Seine créée en 2005.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[47].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du 11 décembre 2016[48].

L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Clamart est une ville historiquement marquée au centre (UDF), dans un département de droite, oscillant régulièrement et faiblement de droite à gauche.

À l’élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon arrivent en tête avec respectivement 35 % et 25 % des voix.

Lors des élections municipales de 2008, le sortant socialiste Philippe Kaltenbach est réélu avec 54,8 % des voix (34 élus) en obtenant près de 75 % des voix dans certains bureaux de vote du Haut-Clamart, face à la liste UMP-MoDem conduite par Jean-Didier Berger, qui obtint 45,2 % des voix (9 élus, dont 4 liste Delom et 5 liste Berger)[49], majoritaire dans le Bas Clamart.

Lors des élections municipales de 2014, Jean-Didier Berger est élu au premier tour avec 53,76% des suffrages (36 élus au conseil municipal, treize élus à l'ex-communauté d'agglomération) face à la liste PS-PCF menée par le successeur de Philippe Kaltenbach, Pierre Ramognino, qui n'obtient que 32,86 % des voix (sept élus au conseil municipal, trois élus à la communauté d'agglomération). Vanessa Jérome, de la liste Clamart Citoyenne soutenue par EELV et le PG, obtient 11,04 % et deux élus au conseil municipal (une élue à la communauté d'agglomération).[réf. nécessaire]

Jean-Didier Berger est réélu au second tour des Élections municipales de 2020 avec 49,9 % des voix face à la liste « Clamart Citoyenne » portée par une alliance autour de EELV et à la liste « Clamart avec vous et pour vous » soutenue par LREM, les différentes listes n’ayant pas trouvé d’accord pour s’unir au second tour. À noter l’absence du PS dans cet ancien bastion du parti, qui en 2010 comptait près de 400 adhérents à la section locale[50].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Entre 1790 et 1945 se sont succédé à Clamart une trentaine de maires dont certains ont marqué la ville de leur empreinte à tel point que la municipalité les a honorés par des rues, des places ou des monuments. C'est le cas, par exemple, de François Desprez (premier maire de Clamart), de Corby qui donna deux maires Jean Pierre et Louis Pierre, de Denis Gogue, maire pendant 23 ans au début du XIXe siècle, qui, par des travaux importants de voirie a contribué à assainir la ville, a construit le presbytère et a acquis le bâtiment de la mairie[51], de Jules Hunebelle, maire durant 44 ans à la fin du XIXe siècle, qui a continué les travaux d'assainissement, a modernisé la cité (télégraphe, gaz[52]), et a augmenté le nombre d'écoles[53], ou d'Emmanuel Sarty, maire durant 9 ans et mort en 1932 en cours de mandat.

Entre la Libération et les élections de 2020, Clamart a connu 9 maires, dont la plupart ont exercé leur fonction pendant deux mandats, au terme desquels plusieurs alternances politiques ont eu lieu :

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1944 René Poncelet[54] PCF Publiciste
Président du Comité local de Libération de Clamart
Premier maire-adjoint de Clamart
1944 15 mai 1945 Robert Walter[55] PCF Ouvrier serrurier, résistant FTP
15 mai 1945 octobre 1947 Paul Padé[56] SFIO Instituteur, comptable
octobre 1947 10 mars 1955 Maurice Couette[57] MRP Directeur d'un laboratoire pharmaceutique
Premier maire-adjoint de Clamart (1945 → 1947)
Démissionnaire
24 juin 1955 26 mars 1965 Paul Padé[56] SFIO Retraité
Élu à la suite d'une élection municipale partielle[58]
26 mars 1965 22 janvier 1987 Jean Fonteneau CD puis
UDF-CDS
Gérant de société d'édition
Sénateur des Hauts-de-Seine (1965 → 1977)
Député des Hauts-de-Seine (1978 → 1981)
Membre du conseil régional d'Ile-de-France (1976 → 1985)
Vice-président de l'AMF (1972 → 1983)
Démissionnaire pour raisons de santé
4 février 1987 1er février 2000[59] Jean-Pierre Foucher UDF-CDS Professeur de pharmacognosie
Membre de l'Académie nationale de pharmacie
Député des Hauts-de-Seine (12e circ.) (1988 → 2002)
Démissionnaire
1er février 2000 19 mars 2001[60] Marie-France Lambotte UDF Présidente de l'Office municipal d'HLM
Première maire-adjointe de Clamart (1989 → 2000)
19 mars 2001[61],[62] 28 mars 2014 Philippe Kaltenbach[63] PS Chargé de mission au ministère des postes et communications
(1991-1993), collaborateur parlementaire, administrateur public
Sénateur des Hauts-de-Seine (2011→ 2017)
Conseiller régional (2004 → 2011)
Vice-président du conseil régional (2010 → 2011)
Président de la CA Sud de Seine (2005 → 2008)
28 mars 2014[64],[65] En cours
(au 3 juillet 2021[66])
Jean-Didier Berger LR puis SL Dirigeant d'entreprise
Conseiller régional d’Île-de-France (2021 →)
Conseiller départemental de Clamart (2015 → 2021)
Vice-président du conseil départemental (2015 → 2021)
Président de l'EPT Vallée Sud Grand Paris (2016[67] → )
1er vice-président du conseil régional d'Île-de-France (2021 →)

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Anémomètre du Bois de Clamart.
Anémomètre du Bois de Clamart.
Menhir de la Pierre de Chalais, Bois de Clamart.
Menhir de la Pierre de Chalais, Bois de Clamart.

Clamart abrite de nombreux parcs et jardins répartis sur l'ensemble du territoire de la commune :

  • Le cimetière paysager intercommunal ;
  • deux stades[68] :
    • Plaine de loisirs du stade de la Plaine :
      • Un skate park
      • trois terrains de football en synthétique
      • deux terrains de rugby en synthétique
      • deux terrains de football à effectif réduit en synthétique
      • une prairie à l'écart des bruits de la ville
    • stade Hunebelle :
      • un terrain de grands jeux en herbes
      • douze terrains de tennis
      • un boulodrome
  • deux parcs : Parc de la Maison-Blanche et parc Robert-Auzelle ;
  • sept jardins : Dr Damlamian, les Haydamilles, le Village, les Lyciets, la Noise, place Ferrari, Penamacor ;
  • dix-sept squares[68] :
    • square Plaisance : angle rue des Plantes et Plaisance ; 427 m2 avec jeux
    • square Condorcet : angle rue Brissard et rue Condorcet avec jeux
    • square Corby : Passage entre la rue Pierre-Corby et rue de Châtillon
    • square de l'Appel-du-18-Juin-1940 : face à la place Maurice-Gunsbourg
    • square Debry : angle rue Debry et Commandant-Duval ; 500 m2
    • square des Haydamilles : rue du Chemin-Vert ; 480 m2 avec jeux
    • square des Leux : à l'angle des rues Victor-Hugo et rue Pierre Louvrier
    • square des Petits pois : passage entre la rue des Petits-Pois et la rue Marie-Doffé
    • square du 19 mars 1962 : rue des Vignes ; 346 m2
    • square du jardin Damlamian : 3 000 m2 avec des jeux
    • square du jardin de la noise : rue de la Noise ; 400 m2 avec jeux
    • square du jardin des Lyciet : rue des Carrements ; 410 m2 avec jeux
    • square du jardin du village : rue du Chemin-Vert ; 460 m2 avec jeux
    • square Ernest de Saint-Étienne : avenue Jean-Baptiste-Clément ; avec jeux
    • square Gaîté : à l'angle de la rue de la Gaîté et de la route de la Garenne ; 323 m2
    • square Missak Manouchian : 17 rue de Bretagne ; 2 000 m2 avec jeux
    • square Monplaisir : à l'angle de la rue des Coquelicots et de la rue Monplaisir

L'État administre, par l'intermédiaire de l'Office national des forêts, le Bois de Clamart, issu de la branche Est de la forêt domaniale de Meudon[69] et qui s'étend sur une large partie ouest de la commune[70].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 25 juin 2012, Clamart est jumelée avec[71],[72] :

Par ailleurs, la commune de Clamart a signé, en 2003, 2008 et 2009, des contrats de partenariats avec la commune de Kidal (Mali).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

La proximité de la gare de Paris-Montparnasse, lieu d'arrivée des trains du grand Ouest, a fait que nombre de Bretons s'y sont installés aux siècles derniers - comme dans les communes avoisinantes.

De nombreux immigrants arméniens se sont installés à Clamart et y ont développé une importante activité artisanale de tricot.

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Clamart depuis cette date.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[73],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 54 491 habitants[Note 4], en augmentation de 3,51 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9697367401 0221 2251 2681 5671 5641 763
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1492 7513 1943 1633 6404 1875 1125 4916 283
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 3918 72011 37615 91622 73431 04732 42733 81737 924
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
47 99154 90652 95248 35347 22748 57250 65552 73152 528
2021 - - - - - - - -
54 491--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 24 909 hommes pour 28 017 femmes, soit un taux de 52,94 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[76]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
5,8 
75-89 ans
8,6 
13,1 
60-74 ans
13,5 
21,3 
45-59 ans
20,9 
19,1 
30-44 ans
19,7 
18,7 
15-29 ans
17,7 
21,1 
0-14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2020 en pourcentage[77]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,4 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,1 
15-29 ans
18,8 
20,1 
0-14 ans
17,5 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Clamart est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

La ville administre quatorze écoles maternelles communales publiques : Anne-Frank, Bourcillière, Closiaux, Fleury, Gathelot, Jardin-Parisien, Jean-Monnet, Jean-de-La Fontaine, Jules-Ferry, Moulin-de-Pierres, Plaine, Rochers, et dix écoles élémentaires communales : Garenne, Jean-Monnet, Jean-de-La Fontaine, Jules-Ferry, Léopold-Sédar-Senghor, Louise-Michel, Mairie, Moulin-de-Pierres, Rochers, Trivaux. La ville compte aussi un établissement privé catholique, le groupe scolaire Saint-Joseph accueillant les élèves de la maternelle au CM2.

Le département gère trois collèges : Maison-Blanche, Alain-Fournier et Petits-Ponts, ainsi qu'un collège privé : Sainte-Marie. La région Île-de-France gère un lycée : Jacques-Monod.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Un festival des arts de la rue « la fête des petits pois » se déroule fin juin. Son nom rend hommage au passé de Clamart lorsque de nombreux potagers étaient consacrés à la culture des petits pois.

La ville organise également plusieurs activités pendant la période de Noël : marché de Noël, animations, patinoire sur la place Maurice-Gunsbourg et une descente en rappel du Père Noël sur la façade la mairie.

Un défilé est également organisé à l'occasion de la fête de la Musique.

Santé[modifier | modifier le code]

Vue de l’hôpital Percy.

Au bas Clamart se trouve le grand hôpital d'instruction des armées Percy. C'est l'un des deux grands hôpitaux militaires de la région parisienne avec l'hôpital Bégin. Il dispose entre autres d'un des plus performants services de grands brûlés existant en Europe.

Sur les hauteurs de Clamart, l´hôpital Antoine-Béclère est un centre hospitalier universitaire (CHU) public de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) se situant au Petit-Clamart. Sa capacité d'accueil est de 411 lits.

Le groupe hospitalier Paul-Guiraud (centre hospitalier spécialisé) face à l'hôpital Antoine-Béclère.

Sports[modifier | modifier le code]

Les Clamartois disposent de nombreux clubs sportifs (volley-ball, handball, tennis de table, gymnastique, football, basket, natation, plongée, etc.) où de nouveaux aménagements ont été réalisés (complexe sportif pour la gymnastique, nouveaux terrains de football de la Plaine...).

  • Complexe sportif Hunebelle, avec deux gymnases, une salle d'échauffement, une salle de musculation, un terrain de grands jeux en herbe, une piste d'athlétisme de 400 m, douze courts de tennis, un mini-tennis et un terrain de pétanque (place Hunebelle)
  • Dojo du Centre, destiné aux arts martiaux (10 rue de Bièvres)
  • Piscine de Clamart, avec deux bassins de 25 m (loisir et sportif), un bassin aqualudique, une pataugeoire, un espace "détente et bien-être" et un espace aqualudique extérieur (37 rue du Docteur-Roux)
  • Stade de la Plaine (131 chemin du Parc), avec trois terrains de football, deux terrains de rugby et deux terrains de football réduits
  • Gymnase Bretagne (1 rue de Bretagne)
  • Gymnase Condorcet (52 rue Condorcet)
  • Gymnase du Jardin-Parisien (rue de Crouy)
  • Gymnase intercommunal du Fort (56 rue de Fontenay), avec la salle d’armes du Club Escrime Clamart, des aires de lancer et une piste d'athlétisme de 200 m.
  • Gymnase Léo-Lagrange (330-336 avenue du Gal-de-Gaulle), avec une salle équipée pour l'escalade.
  • Complexe sportif du Petit-Clamart (56 rue de la Bourcillière), avec un dojo, une salle de musculation et un gymnase de handball.
  • Gymnase du Guet utilisé pour le volley-ball lors des traveaux du stade Hunebelle (3 rue du guet)

Cultes[modifier | modifier le code]

Les habitants de Clamart disposent de lieux de culte catholique, protestant et musulman.

Culte catholique[modifier | modifier le code]

Église Saint Pierre-Saint Paul.

Depuis janvier 2010, la commune de Clamart fait partie du doyenné des Forêts, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[78].

Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de trois paroisses[79]. Deux concernant le Bas-Clamart[80];

et une sur le plateau du Haut-Clamart, associée à une paroisse du Plessis-Robinson[81]

La ville abrite également plusieurs communautés religieuses[82][source insuffisante]

  • un carmel
  • un centre spirituel Manrese (jésuites)
  • une communauté des filles de Notre-Dame du Sacré-Cœur d'Issoudun
  • une congrégation du Saint-Esprit (missionnaires spiritains)
  • une association Saint Pierre Claver (sœurs missionnaires)

Culte protestant[modifier | modifier le code]

  • Église évangélique
  • Église Protestante Unie

Culte musulman[modifier | modifier le code]

Une mosquée importante est établie dans le Haut-Clamart, en bordure de la D 906[83].

Lieux de sépulture[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 793 , ce qui plaçait Clamart au 3 918e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[84].

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

  • Coca Cola est implanté à Clamart depuis 1967. Cette usine est le fournisseur unique du marché français en bouteilles plastique (PET) 50 cl, verre perdu et bouteilles aluminium 25 cl.
  • Le siège social d'Optic 2000 s'est installé à Clamart en 2005.
  • Le siège social du groupe Novares
  • Le siège social de LafargeHolcim

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Place de l'Hôtel-de-Ville de Clamart.
Chapelle funéraire d'Hunebelle.
La Petite Bibliothèque ronde.

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[85].

Clamart et le cinéma[modifier | modifier le code]

Clamart a servi de décors à plusieurs films.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Clamart

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

D'azur au chevron d'or accompagné de trois roses d'argent, deux en chef et une en pointe.

Il s'agissait originellement des armoiries de Jean de Livres, seigneur de Clamart au XVe siècle[88].

Écu timbré de la couronne murale à trois tours crénelées d'or, maçonnée et ouverte de sable, et soutenu par un cep de vigne à deux sarments d'or, fruités chacun de trois grappes aussi d'or.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Clamart et Choisy-le-Roi », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Décret n° 2008-754 du 30 juillet 2008 portant diverses dispositions de sécurité routière », sur le site Légifrance (consulté le ).
  9. carte interactive de l'IAU
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Clamart », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
  20. Le logement social au 01/01/2007 dans les Hauts de Seine
  21. « Le projet d’aménagement de la gare », sur site de la mairie de Clamart (consulté le ).
  22. Revue internationale d'onomastique, Volume 1, p. 34, Éditions d'Artrey, 1949.
  23. Germaine Deschamps, Histoire de Clamart, p. 19[réf. non conforme].
  24. a et b Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, volume 3 [réf. non conforme][1].
  25. Marianne Mulon, Nom de lieux d’Ile de France, 1997[réf. non conforme].
  26. Falc'hun et Bernard Tanguy, Les Noms de lieux celtiques[réf. non conforme].
  27. Épouse de Gui Ier de Rochefort.
  28. Notice dans un cartulaire de Saint-Martin-des-Champs, datée par les années du prieur entre 1079 et 1106, cité par J. Depoin, « Liber testamentorum Sancti-Martini de Campis », in Chartes de Saint-Martin-des-Champs, I, n°29, p. 30.
  29. Gustave Estournet, La Ferté-Alais, ses origines, ses noms, ses premiers seigneurs, SHACEH, 1944.
  30. La pièce de Jean Rostand lui accorde une place, et le vrai Cyrano déclare que c’est en revenant de chez lui qu’il a admiré la Lune attentivement et formé le projet de s’y rendre.
  31. Archives des Yvelines 1MIEC 197, Village d'Orgerus, Registre des baptêmes, mariages, sépultures, 1767 - 1792, inhumation de Philippe Cuisy, seigneur d'Orgerus, le , décès le , rue de Cléry, paroisse Saint-Eustache à Paris, p. 168.
  32. Madame Alcide Lance, Les personnalités ayant vécu ou passé à Clamart. Leur histoire et leur vie entre 1382 et 1900., Clamart, les Amis de Clamart, , 101 p. (ISBN 2-912614-01-5), p. 21.
  33. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, lequel reprend des pages de son ouvrage : Les 200 cimetières du vieux Paris, Éd. de Minuit, 1958.
  34. Cité par Henri Delaborde, Notice sur la vie et les œuvres de M. Ambroise Thomas, lue dans la séance publique annuelle du , Paris, Firmin-Didot éditeur, 1896, p. 7 (en ligne).
  35. Jean Claude Polet, Patrimoine littéraire européen : anthologie en langue française, Volume 10, p. 78 (en Ligne).
  36. J-A. Dulaure, Histoire physique et morale des environs de Paris, p. 11 (en ligne).
  37. « Plaque Alphonse Daudet », sur fr.topic-topos.com (consulté le ).
  38. « Les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet », sur espacefrancais.com (consulté le ).
  39. La catastrophe de Clamart (archive INA).
  40. Vingt morts dans les décombres du quartier effondré (archive INA).
  41. « La catastrophe de Clamart », sur clamart.cyberkata.org (consulté le ).
  42. « Archives de l'Assemblée nationale (10 juin 1961) : Questions (10474, 10572) de M. Maurice Thorez au Premier Ministre au sujet de la catastrophe de Clamart et d'Issy-les-Moulineaux » (consulté le ).
  43. « Visite commentée : Historique de la vigne à Clamart et de la ruralité au XIXe siècle - Journées du Patrimoine 2018 », sur Le Parisien (consulté le ).
  44. « Les produits de l'Île-de-France »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lesroutesduterroir.info (consulté le ).
  45. Journal Officiel, Loi no 64-707 du portant sur la réorganisation de la région parisienne, www.legifrance.gouv.fr.
  46. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  47. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  48. Décret n° 2015-1655 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Antony sur Légifrance.
  49. « Résultats des élections municipales 2008 à Clamart », Le Parisien, 2008.
  50. « Municipales à Clamart, fin de règne pour Philippe Kaltenbach », sur L'Express (consulté le ).
  51. Barbarroux 1869, p. 50-52.
  52. Jules Hunebelle : l'histoire de sa vie, de sa famille, de ses activités, de ses dons et legs, Clamart, Amis de Clamart, 2000, 74 p. (ISBN 9782912614049).
  53. Barbarroux 1869, p. 52-63.
  54. « PONCELET René, Maurice : Né le 10 juillet 1885 à Bury (Oise), mort le 21 octobre 1965 à Clamart (seine) ; publiciste ; élu communiste de Clamart (Seine, Hauts-de-Seine) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  55. Claude Pennetier, « WALTER Robert, Ernest : Né le 24 avril 1912 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) ; serrurier ; militant syndicaliste CGT ; militant communiste ; résistant ; conseiller municipal de Clamart (Seine). », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  56. a et b « PADÉ Louis, Henri, Paul : Né le 28 juin 1888 à Tours-en-Vimeu (Somme), mort le 10 septembre 1970 à Clamart (Hauts-de-Seine ; instituteur, comptable ; militant socialiste, maire de Clamart », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  57. « M. Maurice Couette maire de Clamart de 1947 à 1958 n'est plus » [PDF], Bulletin municipal officiel de Clamart, (consulté le ).
  58. « Des élections municipales auront lieu dimanche à Clamart et à Gentilly », Le Monde,‎ (lire en ligne). « À Clamart la crise résulte de profondes dissensions qui ont fait éclater la liste M.R.P.-modérés de 1953. Le maire sortant, M. Couette, alors tête de liste, fut sévèrement critiqué depuis un an pour certains aspects de sa gestion, notamment en matière de logement [...] Le maire remit alors sa démission avec trois autres conseillers, ce qui rendit nécessaire la dissolution. »
  59. Philippe Pemezec, Bonheur de ville : Un maire au chevet de sa banlieue, Paris, Éditions Eyrolles, , 126 p. (ISBN 9782212233094, lire en ligne), p. 94, sur Google Books « [Jean-Pierre Foucher] se laisse isoler dans sa mairie de Clamart, minée par des querelles internes, et finit par démissionner en 2000, pour laisser sa place de maire à sa première adjointe ».
  60. M.B., « Marie-France Lambotte bonne perdante », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'ancienne première dame UDF de Clamart, âgée de 57 ans, contrainte de céder sa place au printemps au jeune socialiste Philippe Kaltembach, ne nourrit, dit-elle, aucune autre ambition politique ».
  61. « Élections municipales - Hauts-de-Seine », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La conquête de Clamart par Philippe Kaltenbach (PS) aux dépens de Marie-France Lambotte (UDF) constitue le seul réconfort de la gauche ».
  62. Timothée Boutry, « À Clamart, les grandes manœuvres de Philippe Kaltenbach : Les municipales sont déjà loin et pourtant elles ont été marquées le 18 mars dernier par des changements à la tête de neuf villes du département. Clamart et Vanves dressent aujourd'hui leur premier bilan », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. M. Len, AFP, « Hauts-de-Seine : l'ancien sénateur Philippe Kaltenbach de nouveau condamné pour corruption : La cour d’appel de Versailles confirme pour la deuxième fois sa culpabilité mais le condamne à une peine plus légère », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. Pascale Autran, « Municipales à Clamart : Jean-Didier Berger, l'homme pressé », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il s'y était déjà essayé en 2008. Il aura fallu six ans de plus à ce jeune homme pressé, allure lisse mais sourire conquérant, pour conquérir enfin Clamart. L'UMP Jean-Didier Berger, 34 ans, a créé la surprise dimanche en arrachant la ville aux socialistes ».
  65. Pascale Autran, « Municipales à Clamart : recours contre l'élection », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ce dimanche, Jean-Didier Berger ne s'étonnait pas : « Je m'y attendais, ce sont des procéduriers, mais vu l'écart de voix qui nous sépare (NDLR: 53,76 % contre 32,86 %) je ne suis pas inquiet », sourit le nouveau maire ».
  66. Anissa Hammadi, « Municipales à Clamart : le défi de la longévité pour Jean-Didier Berger : Le maire (Libres !) sortant vante son expérience face à quatre candidats sérieux mais peu connus des Clamartois », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Têtes de liste : Didier Dincher et Agnès Hartemann (EELV, Génération. s), Stéphane Dehoche (LREM), Madeleine Bahloul (FI, PC, NPA), Julia Carrasco (RN), Jean-Didier Berger (LR, Libres !) ».
  67. « Le maire (LR) de Clamart président du nouveau territoire », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. a et b « Espaces verts | ville de Clamart », sur clamart.fr (consulté le ).
  69. Présentation de la forêt domaniale de Meudon sur le site de l'ONF
  70. Voir la carte de la forêt de Meudon sur le site de l'ONF.
  71. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  72. Villes jumelées avec Clamart sur le site officiel de la ville
  73. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  74. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  75. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  76. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Clamart (92023) », (consulté le ).
  77. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Hauts-de-Seine (92) », (consulté le ).
  78. « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  79. « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  80. « Bas Clamart : Paroisses Saint-Pierre Saint-Paul et Saint-Joseph »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site des deux paroisses du Bas-Clamart (consulté le ).
  81. « Accueil - Site des paroisses Sainte Magdeleine et Saint François de Sales » (consulté le ).
  82. La vie à Clamart - guide pratique 2010-2011, p 230
  83. Site consacré au projet de la mosquée de Clamart.
  84. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  85. « Clamart », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. Simon-Pierre Hamelin a centré son roman intitulé 101 rue Condorcet, Clamart, La Différence, 2013 (ISBN 978-2729120320) sur le séjour de Marina Tsvetaïeva à Clamart.
  87. Esther Hess - Accueil
  88. Découvrir Clamart sur le site de la mairie