LOSC Lille

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LOSC Lille

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Dernière mise à jour : 4 juillet 2014.

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Localisation de la ville de Lille

Le LOSC Lille, couramment abrégé en LOSC ou Lille OSC, est un club de football français. Fondé à Lille en septembre 1944, il est issu de la fusion de deux clubs basés dans différents quartiers de la ville, l'Olympique lillois et le Sporting Club fivois respectivement créés en 1902 et 1901.

Fort du passé de l'Olympique lillois, vainqueur du premier championnat de France professionnel en 1933, le LOSC est la référence d'après-guerre. En dix ans, le club lillois gagne deux titres de champion de France et cinq coupes de France. Mais ne pouvant plus faire face à ses dettes malgré de nombreuses subventions, le club traverse une longue période difficile, avec plusieurs relégations en Division 2, avant d'échouer en troisième division et d'abandonner son statut professionnel en 1969. Remontant en D2 la saison qui suit, le club est financièrement soutenu avant d'être repris par la mairie de Lille en 1980 sous la forme d'une société d'économie mixte. Le LOSC est privatisé en 1999 après avoir frôlé le dépôt de bilan en 1994. Cette privatisation s'accompagne de résultats sportifs positifs : solidement ancré en Ligue 1 depuis la promotion et le titre de champion de deuxième division en 2000, le club se qualifie régulièrement pour les coupes d'Europe actuelles que sont la Ligue des champions ou la Ligue Europa et réalise le doublé championnat-coupe de France lors de la saison 2010-2011.

Le club est présidé depuis 2002 par Michel Seydoux, actionnaire majoritaire du club depuis 2004. Les Dogues, surnom attribué aux joueurs évoluant sous le maillot du club, sont entraînés depuis l'été 2013 par René Girard.

Jouant d'abord en alternance dans les stades des deux clubs fusionnés, le LOSC décide plus tard de ne recevoir ses adversaires qu'au stade Victor-Boucquey de l'Olympique lillois, renommé stade Henri-Jooris jusqu'à sa démolition en 1975. Le stade Grimonprez-Jooris a ensuite accueilli jusqu'en 2004 dans Lille intra-muros les rencontres à domicile du club nordiste. Pendant huit ans, le Lille OSC s'est installé provisoirement dans le Stadium Lille Métropole de Villeneuve-d'Ascq puis a emménagé lors de la saison 2012-2013 au stade Pierre-Mauroy, un des cinq plus grands stades de France, également situé à Villeneuve-d'Ascq. Les différentes équipes du club s'entraînent depuis 2004 dans le vaste domaine de Luchin. Basé à Camphin-en-Pévèle, ce centre d'entraînement et de formation sert aussi de siège social du club.

Repères historiques

Meilleur club d'après-guerre (1944-1954)

Historique des fusions
Iris Club lillois
(1898)
 
Olympique lillois
(1902)
 
SC Fives
(1901)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Olympique Iris
Club lillois (1941)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Iris Club
 
Olympique lillois
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Stade lillois (1944)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lille Olympique
Sporting Club (1944)
 
 

Le Modèle:Date sport, l'Olympique Iris Club Lillois (OICL) naît de la fusion de la section football de l'Olympique lillois (OL), fondé en 1902, et de l’Iris Club lillois[soix 1], fondé en 1898. Le nouveau club participe aux championnats de France 1941-1942 et 1942-1943[losc 1]. Le régime de Vichy, par le biais du directeur des sports Joseph Pascot, interdit par la suite toute section professionnelle. L'activité de l'OICL, dépossédé des meilleurs joueurs qui intègrent l'équipe fédérale Lille-Flandres pour la saison 1943-1944, continue avec le statut amateur. Comme les autres clubs anciennement professionnels, le club lillois est tout de même autorisé cette saison-là à participer à une compétition nationale : la coupe de France. Il est éliminé au stade des seizièmes de finale, battu 3-2 après prolongation par l'équipe fédérale Montpellier-Languedoc.

D'abord vigoureusement opposé à une fusion avec l'OICL, proposée dès 1943, par peur de devenir marginal dans le club qui sera créé, le Sporting Club fivois l’accepte finalement au bout de houleux pourparlers[1]. Mais l'Iris Club, qui souhaite conserver son statut amateur, se désengage de cette entente et reprend son indépendance sportive[losc 2].

La fusion entre l'Olympique lillois et le SC Fives a lieu le Modèle:Date sport[losc 3]. L'entité créée est nommée Stade lillois[losc 4]. Sous cette dénomination, le club participe à deux matchs amicaux et aux deux premières journées du championnat de guerre 1944-1945, et les remporte tous les quatre[Note 1]. Le Modèle:Date sport, le nom Lille Olympique Sporting Club (Lille Olympique en souvenir de l'Olympique lillois et Sporting Club en hommage du SC Fives) est adopté après assemblée générale[soix 1]. La fusion est signée par trois représentants du SC Fives, dont le président Louis Henno, et par trois représentants de l'Olympique lillois, dont le vice-président Henri Kretzschmar[losc 3]. Elle est officiellement enregistrée le 25 novembre 1944.

Photo de Jean Baratte accroupi pendant la présentation des équipes.
Jean Baratte, ici en 1949, remporte plusieurs championnats et coupes de France avec le LOSC. Il a marqué à 170 reprises pour le club nordiste.

Pour la première saison du nouveau club, l'effectif réunit des joueurs prometteurs passés par le SC Fives ou par l'Olympique lillois[losc 3], principalement originaires de la région. Dirigé par l'ancien président du SC Fives Louis Henno[2], qui amène avec lui l'entraîneur anglais George Berry, le club atteint dès la saison de sa création sa première finale. Après avoir successivement écarté Saint-Quentin, le Stade français, le Stade rennais, Lyon puis Toulouse de la compétition, les Lillois se rendent à Colombes le Modèle:Date sport pour affronter le Racing Club de Paris en finale de la coupe de France 1944-1945. Handicapé par son manque d'expérience, symbolisé par la jeunesse de ses attaquants Vandooren, Lechantre et Baratte, Lille est vite dominé par les locaux et le match devient à sens unique. Les Pingouins remportent logiquement leur quatrième coupe de France, sur le score de trois buts à rien.

La saison suivante, le LOSC, qui accède au statut professionnel, écrit la première ligne de son palmarès et entame sa domination sur le football hexagonal. En 1946, la « machine de guerre », surnom donnée par la presse[3], réussit le doublé en remportant la coupe de France, en battant en finale le Red Star, et le championnat, devant Saint-Étienne et les rivaux locaux du CO Roubaix-Tourcoing[losc 5]. René Bihel est le meilleur buteur du championnat avec 28 buts inscrits en 26 matchs. Ne supportant plus les ingérences du président, George Berry décide cependant de quitter le club à la fin de la saison[losc 6],[3] ; il est remplacé par André Cheuva.

Avec cet ancien joueur passé par l'OL et le SCF[losc 6],[4], le LOSC termine quatrième du championnat 1946-1947 et conserve son titre en Coupe, cette fois-ci en battant par deux buts à zéro le Racing Club de Strasbourg. En 1948, le club remporte pour la troisième fois de suite la coupe de France en battant le Racing Club de Lens. En première division, l'Olympique de Marseille, qui termine fort avec une série en fin de saison de neuf matchs sans défaite[5], termine un point devant Lille. La saison 1948-1949 est une saison vierge pour le club, battu lors de sa cinquième finale consécutive en coupe de France par le RC Paris et dauphin du Stade de Reims en championnat. Après deux autres deuxièmes places en championnat en 1950 et 1951, et une finale de coupe Latine perdue en 1951 contre le Milan AC version Gre-No-Li[losc 7],[6], Lille doit attendre 1953 et un quatrième titre en coupe de France pour mettre fin à cette période blanche. Le LOSC bat 2-1 le FC Nancy devant près de 60 000 spectateurs. En 1954, le club ajoute un deuxième titre de champion de France à son palmarès, aux dépens de Bordeaux et Reims, ces derniers privant Lille de la coupe Charles Drago. Avec seulement 22 buts encaissés en 34 rencontres (record jamais égalé), le LOSC acquiert une réputation de « défense de fer »[losc 8].

Déclin sportif et financier (1954-1969)

En 1954, le club traverse sa première période difficile. Le début de saison est marqué par l'« affaire Zakariás »[losc 9], du nom du membre du « Onze d'or hongrois » finaliste malheureux de la coupe du monde 1954. Le dénommé József Zakariás, tantôt défenseur tantôt milieu de terrain évoluant au Vörös Lobogó SE, s'illustre par ses qualités défensives. Alors que le Hongrois est convoité par les grands clubs de l'époque, un ancien légionnaire tchécoslovaque récemment revenu d’Indochine se présente aux dirigeants lillois en se faisant passer pour le footballeur. Pensant avoir mis la main sur une perle du football mondial, le président Henno, sans avoir déjà vu le véritable joueur et oubliant de lui demander ses papiers d'identité, l'embauche et convoque la presse. La tromperie prend fin pendant un match de préparation contre le FC Rouen le Modèle:Date sport. Les spectateurs venus en nombre voient évoluer le faux Zakariás, largement moins à l'aise sur le terrain que le véritable joueur. Maladroit et blessant un joueur, il est arrêté sur la pelouse par les gendarmes et passe aux aveux. Cet épisode, qui débouche sur une peine d'emprisonnement de deux mois pour le légionnaire, a sérieusement entaché la réputation du club[3].

Conséquence de cette affaire, le départ de l'expérimenté Van der Hart affaiblit considérablement la défense nordiste[losc 9]. Treizième défense du championnat avec 58 buts encaissés, Lille termine seizième de première division. C'est le pire résultat du club lillois depuis sa fondation. Le LOSC doit battre le Stade rennais en matchs de barrage pour arracher son maintien dans l'élite[7]. Malgré son parcours chaotique en première division, le club remporte contre toute attente une cinquième fois en dix ans la coupe de France, en battant les Girondins de Bordeaux à l'issue d'une finale rapidement scellée[8].

La saison 1955-1956 est celle de la première relégation[losc 10]. Enclin à des conflits internes (l'autorité de Louis Henno est contestée et certains joueurs refusent de disputer des rencontres[losc 10]), les Lillois sont sur le terrain trop irréguliers et trop friables en défense pour espérer une bonne place au classement. Lille termine seizième du championnat, cinq points derrière le FC Metz. Avec cette antépénultième place, le club bénéficie d'une dernière chance de se maintenir grâce à un match de barrage contre l'US Valenciennes-Anzin, troisième de deuxième division. D'abord défait 1-0 au match aller, Lille arrache un match d'appui en s'imposant 2-1 au retour. Mais ce troisième match tourne à la correction et après une lourde défaite 4-0[losc 10], le LOSC est relégué en Division 2 pour la première fois de sa jeune histoire[9].

Cette relégation s'accompagne de conséquences financières aggravantes[losc 11]. Le départ des meilleurs éléments du club est nécessaire pour combler des dettes qui deviennent conséquentes. Le plus gros transfert est celui de l'ailier gauche Jean Vincent en direction du Stade de Reims pour 19 millions de francs[losc 12], ce qui constitue le record de l'époque[3]. Ne parvenant pas à reconstruire une équipe de premier plan à cause de la situation financière de plus en plus critique, le club commence une série de promotions et relégations. Promu en 1957 en battant le Stade rennais après un match d'appui[10], Lille se maintient d'abord grâce à une remarquable sixième place[losc 11]. Mais les Lillois connaissent pour la première fois la place de lanterne rouge et terminent au dix-huitième rang la saison qui suit[losc 13] ; ils sont relégués une deuxième fois.

Toujours en proie aux dettes importantes (50 millions de francs)[losc 14], Lille végète alors plusieurs saisons à l'échelon inférieur ; le club voit cependant ses jeunes joueurs glaner la coupe Gambardella en 1960 face à l'Union sportive quevillaise[losc 15],[11]. Grâce aux investissements importants du président Jean Denis (70 millions d'anciens francs[losc 16]), le LOSC remporte son premier titre de champion de deuxième division, ce qu'il lui permet de revenir parmi l'élite. Le club se maintient pendant trois saisons en terminant respectivement neuvième, dix-huitième (barragiste et sauvant sa place lors de l'ultime journée de ces barrages[losc 17]) puis dixième. Finalement, lors du championnat 1967-1968, Lille avant-dernier du classement est relégué[losc 18]. En deuxième division la saison suivante, le LOSC est treizième. Le club, incapable de payer les salaires de joueurs malgré les efforts du président Barbieux, décide d'abandonner son statut professionnel le 23 juin 1969[losc 19].

Retour en Division 2 puis Division 1 (1969-1980)

Le LOSC participe à la saison 1969-1970 du championnat de France amateur, troisième échelon du football français. Dans le groupe Nord, le club termine dixième sur quinze[12]. Avec le soutien de la mairie de Lille, le LOSC fait partie des dix-neuf clubs sélectionnés sur dossier par la Fédération française et la Ligue nationale de football pour compléter la nouvelle Division 2 élargie à 48 équipes[losc 20],[13].

Avec cette décision de la fédération, le LOSC recrée son équipe professionnelle et part sur de nouvelles bases ; le président Barbieux abandonne une large partie de sa créance envers le club et quitte son poste[losc 20]. De là, le club débute une nouvelle série de promotions et relégations dans les années 1970. Durant cette décennie, les comptes du club sont largement déficitaires. Face à un passif de 700 000 francs, un comité de soutien est créé lors de la saison 1969-1970[soix 2], dans lequel des personnalités comme Guy Lux et Annie Cordy s'investissent[14]. Le comité organise une série de matchs amicaux au profit du LOSC, face à des clubs prestigieux comme le RSC Anderlecht, le Feyenoord Rotterdam[15], le Standard de Liège et l'Olympique de Marseille, qui répondent présent[losc 20],[soix 2]. Cependant, ces recettes de billetterie ne permettent d'améliorer que provisoirement la situation financière du club. Après une subvention de 250 000 francs et un prêt de la mairie de Lille pour un montant de 750 000 francs lors de la saison 1970-1971 afin de soutenir les efforts produits par le comité[soix 3],[losc 20], elle intervient en 1973 pour éponger une dette de 6 millions de francs[14].

Premier de son groupe en Division 2 1970-1971, le club accède à l'élite avant de redescendre dès la saison suivante en finissant premier relégable. À l'échelon inférieur, Lille rate la promotion en 1973 pour un point mais est sacré champion de Division 2 l'année suivante. Après deux treizièmes places en première division lors des saisons 1974-1975 et 1975-1976, le club est une nouvelle fois relégué en 1977. En devenant champion de D2 pour la troisième fois en quinze ans, le LOSC remonte en Division 1 pour la saison 1978-1979. Lors de cette dernière saison, le club frôle les places européennes et termine en étant promu à la sixième place, à quatre points des premiers clubs qualifiés pour la coupe UEFA, en battant notamment à domicile le champion sortant, l'AS Monaco, et l'AS Saint-Étienne, en concurrence avec le FC Nantes et le RC Strasbourg pour le titre.

Le LOSC dans le giron public (1980-1997)

Photo de face de Pierre Mauroy en 1981
Le maire de Lille Pierre Mauroy transforme le LOSC en SAEMS en 1980.

En 1980, le club devient une société anonyme d'économie mixte sportive (SAEMS)[soix 4],[16] dont la ville de Lille est l'actionnaire majoritaire. Cette nouvelle stabilité financière autorise la stabilisation sportive du club dans l'élite. Le LOSC réalise quelques coups d'éclat dans la décennie, en atteignant le dernier carré de la coupe de France en 1983 et 1985. Le club atteint également les quarts de la compétition deux années de suite, en 1987 et en 1988. Mais Lille reste généralement un abonné à la seconde moitié de tableau luttant pour le maintien et régulièrement enclin à des crises.

En 1991, le club alors entraîné par Jacques Santini termine à la sixième place, à seulement deux points des places européennes ; c'est la seule apparition du club dans la première moitié de tableau dans les années 1990. Les différents entraîneurs ne parviennent pas à rééditer la performance de Santini ; les saisons suivantes, le club oscille entre les 13e et 17e places du classement.

Dans le même temps, la situation financière du club se détériore et la menace d'un dépôt de bilan pour le LOSC est réelle[17]. Bernard Lecomte, nommé par la municipalité, prend la présidence du club en 1994 et sauve l'année suivante celui-ci d'une relégation administrative, en négociant auprès de la DNCG avec le soutien de la ville de Lille ainsi que de la CUDL et du Conseil régional[soix 5],[17]. Il établit un plan de redressement qui prévoit le remboursement de 70 millions de francs de dettes avant juin 1998[18]. Durant cette période d'austérité où la Ligue nationale de football interdit au club de recruter, le LOSC doit se séparer de ses joueurs vedettes, comme Antoine Sibierski ou Miladin Bečanović, et met l'accent sur le centre de formation.

En 1996, les Lillois évitent la relégation d'un point mais sont parvenus à s'imposer sur les terrains de l'AJ Auxerre et du Paris SG, respectivement champion et vice-champion en fin de saison. Mais le club est relégué en deuxième division au bout de la saison 1996-1997 en terminant à l'avant-dernière place. La Mairie de Lille demande alors à Bernard Lecomte de préparer la privatisation du club avec les repreneurs intéressés.

Privatisation, promotion et Ligue des Champions (1997-2002)

Photo de Vahid Halilhodžić
Engagé en 1998, Vahid Halilhodžić a pour objectif le retour dans l'élite. Il atteindra la Ligue des Champions trois ans plus tard.

Sur le plan sportif, le Lille OSC termine deux ans de suite à la butée, quatrième en mai 1998 en terminant à un point de Sochaux puis à la même place la saison suivante à cause d'une différence de buts défavorable par rapport à Troyes malgré l'arrivée Vahid Halilhodžić au poste d'entraîneur. Mais lors de la saison 1999-2000 de Division 2, le club survole le championnat grâce à une défense de fer et termine champion avec seize points d'avance sur son dauphin.

Entre temps, la SAEMS change de nom pour devenir en 1998 le LOSC Lille Métropole[soix 4],[16]. Cette décision est motivée par la politique de la communauté urbaine de Lille qui vise à subventionner exclusivement les clubs sportifs ayant dans leur nom la mention Lille Métropole.

À partir de 1999, les procédures pour la privatisation du club s'accélèrent. La mairie, qui souhaite vendre sa participation majoritaire dans le club, voit s'opposer plusieurs repreneurs. D'abord annulée par le préfet du Nord durant l'été 1999, la cession de parts au duo d'investisseurs Luc Dayan et Francis Graille est votée le 13 décembre de la même année[17],[19].

Sur le terrain, le LOSC est l'équipe surprise du championnat. Meilleure défense de la Division 1 2000-2001[20], le promu lillois est en tête du championnat pendant près de deux mois[21]. Finalement, le LOSC termine troisième et arrache sa première qualification européenne de son histoire en se qualifiant pour la Ligue des Champions 2001-2002. Lille intègre cette compétition au troisième tour préliminaire et affronte le club de Parme pour tenter d'accéder à la première phase de groupes. Au match aller en Italie, les Lillois s'imposent deux buts à zéro[22]. Le LOSC s'incline au match retour mais élimine le club italien. Dans le groupe G, Lille termine troisième devant l'Olympiakos[23]. Repêché en coupe UEFA, le LOSC élimine la Fiorentina avant d'être éliminé à cause d'un but marqué à l'extérieur par le Borussia Dortmund.

Francis Graille décide de céder ses parts début 2002. C'est Michel Seydoux qui emporte l'offre de cession ; il devient actionnaire minoritaire du club et prend les fonctions de président du LOSC le 24 avril de la même année[24]. Halilhodžić décide de quitter le club à la fin de la saison[25] et Claude Puel, ancien joueur et ancien entraîneur de l'AS Monaco, est annoncé pour son remplacement. Vahid Halilhodžić termine donc la saison avec le LOSC et l'emmène à la cinquième place du championnat.

Une place sur la scène française et européenne (2002-2011)

La première saison sous l'ère Puel est mitigée, qui doit gérer les nombreux départs dans l'effectif. Finaliste en coupe Intertoto 2002, le club termine 14e du championnat. La saison suivante est marquée par une nouvelle qualification à la coupe Intertoto, grâce aux refus successifs de plusieurs clubs dont l'Olympique de Marseille[26]. Vainqueur de l'UD Leiria, Lille ajoute à son palmarès pendant l'été 2004 sa première coupe européenne[27]. Le LOSC se qualifie ainsi pour la coupe UEFA 2004-2005 dont il atteint les huitièmes de finale. En championnat, le club termine à la 2e place, qui le qualifie pour la phase de groupes de Ligue des Champions.

Après avoir restauré les équilibres économique et sportif du LOSC, Luc Dayan quitte la présidence du club et décide de céder ses parts début 2004 à Isidore Partouche et à Michel Seydoux qui devient le nouvel actionnaire majoritaire du club[28]. Cherchant à structurer progressivement le club, Seydoux décide de la création d'un centre d'entraînement et de formation.

Photo de Vahid Halilhodžić
Présentation des équipes lors du match AC Milan - Lille OSC qui se solde sur la victoire 0-2 des Lillois.

Pour la Ligue des Champions 2005-2006, le LOSC doit se délocaliser pour pouvoir participer à la compétition[Note 2]. Le LOSC termine troisième de son groupe devant Manchester United et débute la coupe UEFA en seizièmes de finale. Lille s'incline au tour suivant contre le Séville FC, qui remporte la coupe quelques mois plus tard[29]. En Ligue 1, le club termine troisième et obtient une troisième participation en cinq ans à la Ligue des champions.

Cette fois-ci le club franchit le cap des poules, au cours desquelles il sort invaincu contre le Milan AC, futur vainqueur de l'édition 2006-2007 de la compétition, grâce à une victoire 0-2 en terre lombarde[30]. En huitièmes de finale de C1, Lille retrouve Manchester United. L'élimination en partie due à un but litigieux[31] laisse un goût amer et contribue à démobiliser les joueurs. Troisième du championnat début mars, Lille s'effondre en ne prenant que 8 points sur les 33 possibles[32].

Cette place non européenne entraîne lors de la saison 2007-2008 le départ de joueurs cadres tels Odemwingie, Bodmer ou Kader Keita qui met le club en difficulté. Actif lors du mercato d'hiver, le club remanie l'effectif et l'équipe entame alors sa remontée, qui s'avèrera insuffisante pour assurer une qualification en coupe UEFA.

Cette non qualification pour l'Europe entraîne une nouvelle vague de départs dont celui de l'entraîneur Claude Puel à Lyon. La saison suivante, le LOSC repart avec un effectif remanié et un nouvel entraîneur, Rudi Garcia, ancien joueur lillois et alors entraîneur du Mans. En fin de saison, le club retrouve l'Europe et se qualifie pour la Ligue Europa, la nouvelle formule de la coupe UEFA.

Un nouvel organigramme et un nouveau staff technique font alors leur apparition pour la saison 2009-2010 avec Rudi Garcia toujours à la tête du domaine sportif, malgré un départ annoncé puis annulé du technicien durant l'été[Note 3]. Après un début de saison difficile, le LOSC remonte nettement la pente. Atteignant les huitièmes de finale de la Ligue Europa, en championnat le club aligne les victoires mais finit par chuter à la quatrième place, synonyme de qualification pour la Ligue Europa 2010-2011.

Deuxième doublé et changement de dimension (depuis 2011)

Photo du bus à impériale rouge qui a défilé dans les rues de Lille
Le 22 mai 2011, lendemain du sacre en Ligue 1, les joueurs ont célébré dans les rues de Lille le doublé réalisé par le club.

La saison 2010-2011 est importante dans l'histoire du club lillois puisque ce dernier réalise le doublé championnat et coupe de France, titres qui lui échappent respectivement depuis 1954 et 1955. Le LOSC termine le championnat à la première place devant le champion sortant, l'Olympique de Marseille, et bat en finale de coupe le Paris Saint-Germain, tenant du titre, au stade de France. Ce doublé est le deuxième de l'histoire des Dogues après celui de la saison 1945-1946 et le seizième de l'histoire du football français[33],[34].

Le club se qualifie directement pour la phase de poules de la Ligue des Champions 2011-2012 dans laquelle le LOSC termine à une quatrième et dernière place, éliminé de toutes les compétitions européennes pour la seconde partie de la saison. Voyant le départ de certains de ses joueurs cadres, le club est sorti de la coupe de France en huitièmes de finales par les voisins du Valenciennes FC. Le club atteint cependant son objectif principal de la saison 2011-2012, en terminant à la troisième place du championnat qualificative pour les barrages de la C1.

La saison 2012-2013 est marquée par plusieurs changements dont le plus important est le déménagement du club au Grand Stade Lille Métropole de plus de 50 000 places, enceinte à la hauteur des ambitions lilloises. Le club change également de nom (de LOSC Lille Métropole à LOSC Lille) et de logo. Avec ce nouveau stade, les précédents résultats sportifs et les transferts des dernières saisons, la presse parle de « changement de dimension » ou « changement de catégorie » pour le LOSC[35],[36],[37],[38].

Sportivement, les Dogues éliminent les Danois du FC Copenhague en barrages et se qualifient pour les groupes de la Ligue des Champions 2012-2013 pour la deuxième année consécutive[39] ; comme la saison précédente, le club termine son aventure européenne à la dernière place de son groupe[40]. La saison est également marquée par un parcours inédit en coupe de la Ligue, le club atteignant pour la première fois de son histoire les demi-finales de la compétition[41] ; le LOSC est éliminé par l'AS Saint-Étienne après un résultat vierge et une séance de tirs au but[42]. Les Stéphanois barrent la route des Lillois également en coupe de France, cette fois au stade des huitièmes de finale[43]. C'est contre ces mêmes Stéphanois que les Lillois concluent la saison par un match nul et une sixième place, résultat insuffisant pour obtenir une qualification européenne[44]. Cet échec a pour conséquence le départ de Rudi Garcia en fin de saison, remplacé par René Girard, ancien sélectionneur des Bleuets et champion de France 2012 avec le Montpellier HSC[45].

La saison 2013-2014 voit le LOSC finir à la troisième place de la Ligue 1, place qualificative pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, devant l'AS Saint-Étienne. En se basant sur une solide défense, la deuxième meilleure derrière le champion parisien, le club s'installe sur le podium dès le premier quart du championnat et ne le quitte plus[46]. Hasard du calendrier, le LOSC assure sa place en Ligue des Champions à Lorient lors de la dernière journée, là où les Dogues ont perdu une qualification directe en C1 quatre ans plus tôt.

Les Lillois ne disputeront finalement pas la phase de poules de la Ligue des Champions 2014-2015, éliminés en barrage par le FC Porto. Les Dogues sont reversés en Ligue Europa et terminent derniers de leur groupe sans avoir gagné un match. En championnat, le LOSC est là aussi en difficulté, le club ayant la pire attaque du championnat et frôlant la zone rouge.

Palmarès et records

Palmarès

Le palmarès du LOSC compte trois titres de champion de France et six coupes de France. Lille réalise son premier doublé championnat de France - coupe de France lors de la saison 1945-1946, deuxième saison d'existence du club, et rate à plusieurs reprises d'autres doublés durant la décennie d'après-guerre, tantôt dauphin en championnat tantôt finaliste en coupe. À la suite de ces dix années de succès, le palmarès de l'équipe professionnelle ne s'est plus résumé qu'à des titres de champion de deuxième division et une victoire en coupe Intertoto lors de l'été 2004 jusqu'à son second doublé coupe de France et champion de France en 2011.

Par ailleurs, le club a remporté plusieurs tournois saisonniers dont quatre fois le tournoi international de la communauté urbaine de Lille (1980, 1981, 1983 et 1987[47]), le tournoi international de Martigues en 1988, l'édition 1992 du challenge Émile-Olivier en s'imposant contre le RC Lens[48], le trophée de la ville de Valladolid en 2007 contre le Real Valladolid[49] et le trophée Boudewijn-Braem en 2010 arraché aux tirs aux buts contre le KV Courtrai[50]. Aussi, le club lillois arrive premier de son groupe lors de la Coupe Intertoto 1967[51], compétition tolérée à l'époque par l'UEFA.

Palmarès du LOSC Lille en compétitions officielles
Compétitions nationales Compétitions internationales

Compétitions actuelles

Compétitions disparues

Compétitions actuelles

Compétitions disparues

Bilan sportif

À l'issue de la saison 2013-2014, le LOSC totalise 54 participations au championnat de France de première division, connu depuis 2002 sous le nom de Ligue 1, et 14 participations au championnat de deuxième division nationale. Ainsi, le club lillois se place au 12e rang au classement général de première division, établi par la Ligue de football professionnel[54].

Bilan par championnat
Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Division 1/Ligue 1 (1945-2014) 54 3 1996 750 551 695 2822 2547 +275
Division 2 (1956-2000) 14 4 508 256 129 123 879 555 +324
Division 3 (1969-1970) 1 0 28 9 6 13 40 47 -7
Championnat de guerre (1944-1945) 1 0 22 14 0 8 69 37 +32

Sur le plan européen, le Lille OSC apparaît en mai 2014 à la 49e place (et cinquième club français) du classement du coefficient UEFA[55]. Calculé d'après les performances des clubs dans les compétitions européennes lors des cinq dernières saisons, ce dernier est utilisé lors des tirages au sort des compétitions organisées par l'union des associations européennes de football. L'International Federation of Football History & Statistics établit par ailleurs un classement des meilleurs clubs mondiaux basé sur une étude statistique des résultats enregistrés. Le LOSC apparaît à la 49e position, et cinquième club français, pour la décennie 2001-2010[56]. Dans un classement établi par la Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation selon les rencontres européennes de clubs depuis 1955, le LOSC est à la 129e place et le dixième club français du tableau à l'issue de la saison 2013-2014[57].

Bilan par coupe
Coupe Saisons Meilleure performance J G N P Bp Bc Diff
Ligue des Champions (2001-2013) 5 Huitième de finale 38 10 12 16 34 37 -3
Coupe UEFA/Ligue Europa (2001-2011) 5[Note 4] Huitième de finale 42 21 12 9 61 39 +22
Coupe Intertoto (2002-2004) 2 Vainqueur (1) 12 7 4 1 17 7 +10
Coupe Latine (1951) 1 Finaliste 3 1 1 1 7 10 -3
Coupe de France (1944-2014) 70 Vainqueur (6) 259 157 34 65 508 258 +250
Coupe de la Ligue (1994-2014) 20 Demi-finale 33 13 0 20 41 40 +1

Records

La plus large victoire du LOSC en championnat date du Modèle:Date sport : pour la 16e journée de première division, Lille écrase à domicile l'AS Béziers 10-1. À l'extérieur, le record de la plus large victoire est établi sur le terrain du RC Strasbourg le Modèle:Date sport : le club lillois bat le club alsacien 0-6. Le record de la plus lourde défaite à domicile est établi contre le RC Paris : les Franciliens terrassent le LOSC 1-6 le Modèle:Date sport. Hors de ses bases, le record de la plus large défaite date du Modèle:Date sport : le LOSC craque contre l'OGC Nice et s'incline 7-1[58]. Toujours en déplacement, le club nordiste s'incline aussi par six buts d'écart contre les Girondins de Bordeaux. Avec la victoire 6-0 du Modèle:Date sport[59], Bordeaux parvient à vaincre sa bête noire pour la deuxième fois en dix confrontations[60].

Toujours en championnat, la plus longue série de victoires est de onze rencontres, effectuée lors de la fin de la saison 1948-1949 (4 matchs) et au début de la saison 1949-1950 (7 matchs)[61]. Quant au record de la série la plus longue de matchs de championnat sans défaite, il est réalisé en deuxième division : vaincu par le FC Rouen lors de la neuvième journée, les Lillois entament une série de 25 rencontres sans défaite[62] (21 victoires et 4 matchs nuls[63]), restant invaincu jusqu'au terme du championnat 1973-1974 que le club remporte. Cette série ne continue pas la saison suivante puisque le LOSC promu s'incline lors de la première journée du championnat 1974-1975 contre le SEC Bastia. En première division, le LOSC porte sa série d'invincibilité à 17 rencontres lors de la saison 2011-2012[61].

Lille-Liverpool
Lille - Liverpool (saison 2009-2010)

En coupe de France, le LOSC détient le record du plus grand nombre de finales consécutives : les Lillois participent aux cinq finales disputées entre 1945 et 1949. Parmi ces finales, le club remporte les éditions 1946, 1947 et 1948. Le club nordiste est, avec le Red Star, le seul club à avoir remporté trois fois consécutivement la compétition. Dans cette coupe, le LOSC bat l'Olympique Saint-Quentin 12 buts à 1, ce qui est la plus large victoire du club toutes compétitions confondues[64]. La plus large défaite est enregistrée en match à rejouer d'un quart de finale de la coupe de France 1956-1957. Les Niçois qui avaient déjà maltraité le LOSC en championnat battent une nouvelle fois Lille sur le même score (7-1)[65]. Enfin, lors du Trophée des champions 2011, le LOSC s'incline 4-5 comme l'Olympique de Marseille dans l'édition du trophée la plus prolifique en buts[66].

En dehors de ces compétitions officielles, Lille s'est incliné lourdement à Sedan. La défaite 9-1 en seizièmes de finale de la coupe d'été 1992 s'est déroulée dans des conditions particulières ; en réaction à l'éviction de Jacques Santini par le président Paul Besson, les joueurs décidèrent de jouer à des postes inhabituels pour ce match[67],[68].

Sur le plan européen, le LOSC est à ce jour le seul club français à s'être imposé contre l'AC Milan au stade San Siro. Cette victoire 0-2 en Italie permet au club nordiste de se qualifier pour la première fois de son histoire en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Dans les compétitions de l'UEFA, Lille a enregistré sa plus large victoire lors de la Ligue Europa 2009-2010, le LOSC s'étant imposé en République tchèque contre le Slavia Prague 1-5 après avoir été mené au score à la mi-temps. La plus large défaite en coupe d'Europe est infligée par le Bayern Munich durant la Ligue des Champions 2012-2013. En déplacement, les Dogues s'inclinent six buts à un (5-0 à la mi-temps)[69] contre le futur vainqueur de la compétition. Par ailleurs, cette défaite est la plus lourde d'un club français en C1[70].

Pierre-Alain Frau a inscrit lors du match retour de seizièmes de finale de la Ligue Europa 2010-2011 le centième but du LOSC en compétitions de l'UEFA, en ouvrant le score contre le PSV Eindhoven[71].

Image et identité

Couleurs et maillots

1944

Années 1980

Années 2000

3e maillot 2007

3e maillot 2011

Né de la fusion de l'Olympique lillois et du SC Fives, le Lille OSC a logiquement repris les principaux éléments des équipements de ces deux clubs[losc 21]. Les premiers maillots portés à domicile étaient majoritairement blancs avec un scapulaire rouge, reprenant ainsi les couleurs de l'OL et le scapulaire du SC Fives. Le bleu de Fives se retrouve sur les shorts et les bas portés par les joueurs. Le maillot reste sensiblement identique dans les décennies qui suivent, à la différence du scapulaire qui disparaît au profit du sponsor. Depuis 1999 et la fourniture par l'équipementier Nike, le LOSC a inversé la couleur principale de ses maillots. Le club joue désormais avec un maillot à dominante rouge à domicile et à dominante blanche à l'extérieur.

Le troisième maillot du club, régulièrement appelé maillot Third, est utilisé généralement pour les coupes d'Europe mais aussi dans le cas où les maillots habituellement portés à domicile et à l'extérieur seraient trop ressemblant à ceux de l'adversaire. D'abord bleu au début des années 2000, le Third s'inspire par la suite du blason des Flandres : le jaune, couleur majoritairement utilisée pour la Ligue des Champions 2006-2007, et le noir, pour les Ligues Europa 2009-2010 et 2010-2011. Malgré la présence du Third lors de la saison 2011-2012, les Dogues privilégient le maillot extérieur (à dominante blanche) lors des rencontres à l'extérieur de la Ligue des Champions.

Lors de la saison 2014-2015, les maillots extérieur et Third sont échaangés. La tenue extérieure est jaune avec col et bandes noires au niveau des manches tandis que le maillot Third est blanc.

Si les maillots des joueurs arborent directement le blason de la ville de Lille lors de la création du LOSC en 1944, le premier logo du club fait son apparition en 1946[72]. Ce dernier reprend les armes de Lille qui se blasonnent de gueules à la fleur de lys florencée d'argent. Le blason de Lille date de 1199 et la fleur de lys y figure pour rappeler l'iris des marais qui poussait dans les marais entourant à l'époque la ville. Les armes de Lille étant à dominante rouge comme le logo de l'Olympique lillois (OL), le bleu fait rapidement son apparition en hommage au Sporting Club fivois (SCF). Ce blason évolue légèrement, il sera par la suite surmonté du sigle du club ou du nom complet du club de l'époque, Lille Olympique Sporting Club.

Le club adopte un nouveau logo où figure un dogue en référence au surnom affublé à l'équipe. L'origine du dogue reste floue mais selon certaines sources, le choix du dogue, apparu dans les années 1920[73], pourrait provenir d'un commentaire d'un journaliste qui soulignerait la hargne et l’engagement des joueurs sous le maillot lillois lors d'une rencontre[74],[75],[76]. Ce logo évolue une nouvelle fois, avec une fleur de lys d'où sort un dogue et l'apparition au début à la fin des années 1980 de la mention Lille Métropole. Cette mention est symbole de l'ambition des dirigeants de « construire un club très enraciné dans sa métropole » et de « confirmer le LOSC dans son rôle de leader de communication de Lille Métropole », comme l'évoque le président Devaux en 1993. Le club n'est plus celui de la ville mais celui de la métropole, dans laquelle le LOSC va installer plusieurs infrastructures avec le soutien de la communauté urbaine de Lille. Légèrement modifié en 1997, il reste en usage jusqu'en 2002. À partir de cette date, le club opte pour un logo plus marketé mettant en avant l'acronyme LOSC surmontées d'un dogue. La fleur de lys, de laquelle sortait le dogue, est toujours présent sur le logo mais de façon marginale.

En 2012, la fleur de lys obtient une meilleure place sur le logo, à côté du dogue, dans le but de « valoriser ses racines ». Le décalage dans l’axe du logo divise le dogue, dont sa partie gauche laisse apparaître les contours d’une flamme, celle de la « passion qui anime joueurs et supporters »[77]. Le rouge, le blanc et le bleu, les trois couleurs de l'OL et du SCF sont toujours présentes. La mention de « Lille Métropole » est modifiée, seul le nom de la commune subsistant.

Joueurs et personnalités du club

Présidents

Présidents du LOSC Lille[soix 6],[67]
Rang Nom Période
1 Louis Henno 1944-1959
2 Pierre Kles 1959-1962
3 Jean Denis 1962-1966
4 Robert Barbieux 1966-1970
5 Max Pommerolle 1970-1973
6 Paul-Mary Delannoy 1973-1977
7 Amyot - Deschodt 1977-1980
8 Jacques Dewailly 1980-1990
9 Balay - Lefort 1990-1991
10 Claude Guedj 1991
Rang Nom Période
11 Paul Besson 1991-1993
12 Marc Devaux 1993-1994
13 Bernard Lecomte 1994-2000
14 Luc Dayan 2000-2001
15 Francis Graille 2001-2002
16 Michel Seydoux depuis 2002

Le premier président du club est l'ancien Fivois Louis Henno. Connu pour son autorité et sa très forte emprise sur les entraîneurs, il est surnommé à ce titre Louis XIX[losc 22],[78]. Son mandat de quinze ans, à ce jour le plus long réalisé par les présidents qui se sont succédé au club, recouvre la période d'apogée du club. Après la démission de ce dernier en 1959, le LOSC voit les présidents se succéder à un rythme soutenu, faisant écho aux difficultés sportives et financières que le club traverse.

La stabilité est retrouvée dans les années 1980, quand le club prend la forme d'une société anonyme d'économie mixte sportive (SAEMS). Jacques Dewailly est le premier président nommé par la Mairie de Lille. Il restera à la tête du club pendant une décennie.

Après une nouvelle série de présidences courtes (dont le mandat d'un mois de Claude Guedj, le plus court mandat d'un président en première division[79]), la municipalité lilloise fera confiance à Bernard Lecomte. Alors délégué général de la compagnie générale des eaux du Nord, il évite la relégation administrative du club par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) et établir un plan de redressement[18].

Médecin de formation[80], c'est avec le LOSC que Luc Dayan s'est lancé dans la restructuration des clubs en difficulté. Avec l'homme de médias Francis Graille, ancien responsable régional du groupe NRJ, il va remettre sur pied le club nordiste en le privatisant et en investissant davantage. Cette stratégie s'avère bénéfique puisque le LOSC va passer en deux ans de la deuxième division à la Ligue des Champions.

En 2002, Francis Graille cède sa place à Michel Seydoux. Producteur de cinéma, il est également administrateur de Gaumont et membre du conseil de surveillance de Pathé. Il découvre le monde du football en 2000 avec l'Olympique lyonnais où son frère Jérôme lui propose une place au conseil d'administration. Actionnaire minoritaire de la holding de Luc Dayan, il rachète successivement les parts de Graille et de Dayan de la holding SOCLE pour devenir actionnaire majoritaire de la SAEMS en 2004[28].

Entraîneurs

Rudi Garcia en conférence de presse
Auteur d'un doublé en 2011, Rudi Garcia a entraîné le LOSC de 2008 à 2013.

Le britannique George Berry arrive en France en 1932 comme entraîneur-joueur du Sporting Club fivois[81]. Lors de la fusion avec l'Olympique lillois en 1944, Louis Henno fait de lui le premier entraîneur du Lille OSC[losc 23],[2]. André Cheuva le remplace en 1946. Vainqueur en douze saisons de quatre coupes de France (1947, 1948, 1953 et 1955) et d'un championnat en 1954, il est à la fois l'entraîneur le plus titré de l'histoire du LOSC et celui qui détient le record de longévité.

En avril 1959, le président Henno charge Jacques Delepaut d'assurer l'intérim à la suite du limogeage d'André Cheuva[losc 13]. Delepaut est le premier des anciens joueurs du LOSC devenus entraîneur du club lillois. Suivront entre autres des joueurs emblématiques de la décennie en or comme Jean Baratte, Jules Bigot et Joseph Jadrejak, l'ancien gardien de but Charles Samoy dans les années 1960 ou plus récemment Rudi Garcia, nommé à la tête de l'équipe première en 2008. Milieu offensif sous le maillot lillois entre 1982 et 1986[82], il s'est reconverti en tant qu'entraîneur au milieu des années 1990 et a officié entre autres au Dijon FCO et au Mans UC avant de signer à Lille. Il remporte ses deux premiers titres majeurs en réalisant le doublé championnat-coupe de France en 2011.

Parmi les autres entraîneurs notables du club, on peut retenir José Arribas, Georges Heylens, Claude Puel ou encore Vahid Halilhodžić. Le premier est le technicien qui a posé les bases du jeu à la nantaise avec le FC Nantes, jeu porté sur l'état d'esprit collectif et offensif. Il réussit à appliquer ses méthodes lors de son passage dans le Nord avec plus ou moins de succès. Champion de deuxième division en 1978 puis sixième de Division 1 l'année suivante, il ne parvient à faire mieux que la treizième place lors des trois saisons suivantes. Le jeu du bosnien Halilhodžić est diamétralement opposé à celui d'Arribas. Porté sur le travail défensif, le « coach Vahid » réussit à faire remonter le club en 2000 et à le qualifier en Ligue des Champions la saison suivante. Dans la continuité du travail de Halilhodžić, Puel remporte avec le LOSC la coupe Intertoto en 2004 et parvient à le qualifier pour la Ligue des Champions à deux reprises, en 2005 et 2006. Quant à Georges Heylens, entraîneur belge du club entre 1984 et 1989, il a ouvert les portes du LOSC aux Belges, que ce soient les joueurs, comme les internationaux Erwin Vandenbergh ou Philippe Desmet, ou les supporters qui passaient en nombre la frontière pour assister aux matchs au stade Grimonprez-Jooris[83].

Par ailleurs, Claude Puel en 2006 et Rudi Garcia en 2011 ont été sacrés meilleur entraîneur de Ligue 1 au sein des Trophées UNFP[84],[85]. René Girard les imite en 2014[86].

Entraîneurs du LOSC Lille[soix 7],[87]
Rang Nom Période
1 George Berry 1944-1946
2 André Cheuva 1946-1958
3 Jacques Delepaut (intérim) avril 1959-1959
4 Jules Vandooren 1959-1961
5 Jean Baratte 1961-1962
6 Jean Van Gool (intérim) 1962
7 Guy Poitevin 1962-1963
8 Jules Bigot 1963-1966
9 Jean Van Gool (intérim) 1966
10 Daniel Langrand 1966-1969
11 Joseph Jadrejak 1969-1970
12 René Gardien 1970-1973
Rang Nom Période
13 Georges Peyroche 1973-novembre 1976
14 Charles Samoy (intérim) novembre 1976-1977
15 José Arribas 1977-1982
16 Arnaud Dos Santos 1982-1984
17 Georges Heylens 1984-1989
18 Jacques Santini 1989-1992
19 Đuričić - Santini juillet 1991-août 1991
20 Jacques Santini septembre 1991-1992
21 Bruno Metsu 1992-février 1993
22 Henryk Kasperczak février 1993-juin 1993
23 Pierre Mankowski 1993-1994
24 Jean Fernandez 1994-août 1995
Rang Nom Période
25 Jean-Michel Cavalli août 1995-mars 1997
26 Gauthier - Samoy (intérim) mars 1997-mai 1997
27 Thierry Froger 1997-septembre 1998
28 Vahid Halilhodžić septembre 1998-décembre 2001
29 Bruno Baronchelli (intérim) décembre 2001-janvier 2002
30 Vahid Halilhodžić janvier 2002-juin 2002
31 Claude Puel 2002-2008
32 Rudi Garcia 2008-2013
33 René Girard 2013-...

Joueurs emblématiques

Depuis sa création en 1944, plusieurs grands joueurs passés par le centre du formation du club ou recrutés dans le monde entier ont marqué l'histoire du LOSC. Certains d'entre eux ont eu l'honneur d'être appelés en sélection nationale.

Plusieurs grands noms reviennent régulièrement quand on évoque l'âge d'or des années 1940 et 1950. Pour la plupart d'entre eux, ces joueurs issus du Nord-Pas-de-Calais ou de la Belgique venaient de l'Olympique lillois ou du SC Fives. Marceau Somerlinck, né à Lille-Moulins et passé par le club fivois, est toujours le joueur le plus capé du LOSC avec 359 matchs disputés entre 1944 et 1957[88]. En participant aux cinq victoires en coupe de France entre 1946 et 1955, il devient le premier quintuple vainqueur du trophée[Note 5]. Le lambersartois Jean Baratte, joueur lillois entre 1945 et 1953 puis lors de la saison 1956-1957, obtient à deux reprises le titre de meilleur buteur du championnat et reste actuellement le meilleur buteur du club avec 170 réalisations au compteur, dont 167 en première division[89]. Grâce aux différents succès nationaux, Jean Barrate est devenu à l'époque le « footballeur le plus populaire de France »[losc 24].

Jules Bigot, meilleur buteur de l'OL avec 61 buts, a été joueur du LOSC entre 1944 et 1950. Il reviendra au club en tant qu'entraîneur. Joseph Jadrejak (1944-1950) est passé par Fives et même par l'équipe fédérale Lille-Flandres. Jean Lechantre (1944-1952) a été un des grands artisans de la victoire en finale de coupe de France 1946 ; ses centres ont amené trois buts[90] marqués par Tempowski (1944-1951), Vandooren (1944-1949) et Bihel (1944-1946), meilleur buteur de D1 lors de cette saison 1945-1946. Ces derniers ont été sous le capitanat de François Bourbotte (1944-1947). Associé en défense avec Roger Carré (1944-1950), il parvient à décrocher une coupe après deux finales perdues en 1941 avec Fives et 1945[91]. Jean-Marie Prévost (1945-1952) a connu le même sort. Finaliste de la coupe de France avec l'OL en 1939, il a fait aussi partie de cette génération tout comme Albert Dubreucq (1945-1953).

D'autres joueurs attirés par l'enjeu sportif qu'offrait le club viendront garnir l'effectif dont André Strappe, capitaine du LOSC entre 1948 et 1958, et le duo Yvon Douis (1953-1959) et Jean Vincent (1950-1956). Cor van der Hart, 44 fois international et taulier de la défense entre 1950 et 1954, a été un pionnier du professionnalisme aux Pays-Bas. Reconnu comme un des premiers joueurs néerlandais à jouer sous un statut professionnel[92], il va participer à la première saison d'Eredivisie.

Joueurs les plus capés
Joueurs Matchs (dont L1)
Marceau Somerlinck 359 320
André Strappe 310 275
Mathieu Debuchy 309 233
Grégory Tafforeau 289 227
Jean Baratte 281 268
Meilleurs buteurs
Joueurs Buts (dont L1)
Jean Baratte 170 167
André Strappe 117 99
Pierre Pleimelding 77 52
Gérard Bourbotte 69 38
Jean Lechantre 66 66
Mis à jour à la fin de la saison 2012-2013

Instable dans les années 1960, le club se stabilise dans l'élite par la suite jusqu'au milieu des années 1990 grâce à l'arrivée des joueurs clés. Du côté des gardiens, Charles Samoy (1963-1974), Jean-Pierre Mottet (1978-1986) et Bernard Lama (1981-1989) sont les premiers à être cités. Alors que Samoy a été titulaire dès son arrivée au club avant de s'éclipser, Lama a connu la trajectoire inverse ; après plusieurs prêts, il décroche sa place de titulaire[93]. Mottet était de l'effectif qui a atteint deux demi-finales de coupe de France en 1983 et 1985. Après sa carrière sportive, il a rejoint l'encadrement technique du LOSC.

À propos des joueurs de champ, on peut mentionner Gérard Bourbotte, un des premiers joueurs issus de la formation. Au club entre 1952 et 1957, il revient entre 1963 et 1968 et contribue à la promotion en 1964. On peut aussi retenir les défenseurs Pierre Dréossi (1976-1978 puis 1979-1983) et Ignacio Prieto (1971-1976) ainsi que les attaquants Stanislav Karasi (1974-1977) et Pierre Pleimelding (1977-1981), meilleur buteur du club en 1979 et 1980[94],[95]. Dans les années 1980, Eric Péan (1979-1987), Philippe Perilleux (1984-1991) ou Noureddine Kourichi (1982-1986), international algérien troisième de la CAN 1984 et participant à la Coupe du Monde 1986, se sont illustrés à Lille. C'est après cette Coupe du Monde que Philippe Desmet, quatrième de la compétition avec la Belgique, rejoint le club sous l'impulsion de Heylens. Il y reste trois saisons entre 1986 et 1989 et sera élu joueur des années 1980 par les supporters du LOSC[96]. Jocelyn Angloma (1987-1990), international espoirs sous le maillot lillois, et le buteur ghanéen Abedi Pelé (1988-1990), auteur de 21 buts en 52 rencontres, sont recrutés par l'Olympique de Marseille avec lequel ils gagneront la Ligue des Champions 1993.

L'équipe encadrée par Jacques Santini qui termine sixième de D1 en 1991 a pour capitaine Alain Fiard (1987-1993) et compte dans ses rangs Éric Assadourian (1990-1995), le gardien Jean-Claude Nadon (1989-1996) ainsi que les danois Jacob Friis Hansen (1989-1995) et Per Frandsen (1990-1994). Après le départ de Santini en 1992, Antoine Sibierski (1992-1996), formé au club, et Kennet Andersson (1993-1994), demi-finaliste de la Coupe du Monde 1994 avec la Suède, ont eu un passage remarquable dans le club.

Après le purgatoire des années 1990, Vahid Halilhodžić remet sur pied le LOSC en se basant sur un socle solide de joueurs dont Laurent Peyrelade (1997-2001), auteur de 38 buts et 20 passes décisives, l'attaquant Djezon Boutoille (1993-2004), Pascal Cygan (1995-2002), vainqueur de l'Étoile d'or France Football en 2001, Patrick Collot (1995-2002) ou Grégory Wimbée (1998-2004), gardien capé à 214 reprises.

À l'heure des premières aventures européennes au début des années 2000, Lille a su renforcer son effectif grâce à un recrutement malin et à quelques talents formés par le club. Salaheddine Bassir (2001-2002), transfuge du Deportivo La Corogne, et Johnny Ecker (1999-2002), recruté au Nîmes Olympique, sont les buteurs lillois lors du premier match du LOSC sous l'égide de l'UEFA[22]. Parmi leurs coéquipiers lors de cette rencontre, Christophe Landrin (1996-2005) et les frères Cheyrou sont issus de la formation du club. Bruno Cheyrou (1998-2002) inscrit trois buts en Ligue des Champions avec le LOSC, performance égalée par Nicolas Fauvergue (2003-2009), tandis que son frère cadet Benoît (1999-2004) devient capitaine pour ses deux dernières saisons au club. Fernando D'Amico (1999-2003), Dagui Bakari (1999-2002) et surtout Grégory Tafforeau (2001-2009), capitaine entre 2006 et 2008 et joueur le plus capé du club dans les compétitions de l'UEFA avec 42 matchs[69], ont été aussi de la première participation du club à la Ligue des Champions.

Claude Puel a fait venir des joueurs qui se sont révélés aux yeux du public lors des participations aux coupes d'Europe comme le trident offensif formé par Peter Odemwingie (2004-2007), Mathieu Bodmer (2003-2007) et Kader Keita (2005-2007). Devant le gardien Tony Sylva (2004-2008), se sont côtoyés en défense Éric Abidal (2002-2004), arrivé de l'AS Monaco, le grec Efstáthios Tavlarídis (2004-2007), Matthieu Chalmé (2002-2007), Nicolas Plestan (2003-2010) ainsi que Jean II Makoun (2001-2008), appelé en sélection du Cameroun. En plus du recrutement, Puel s'appuie sur des joueurs formés par le club tels Matt Moussilou (2001-2006), meilleur buteur du club dans les compétitions de l'UEFA avec 9 réalisations[69], Matthieu Delpierre (1999-2004) qui a intègré le centre de formation du LOSC en 1996 ou encore Stéphane Dumont (2003-2011). L'éclosion du brésilien Michel Bastos (2006-2009), meilleur passeur du championnat 2008-2009 et nommé dans l'équipe-type de la même saison, assure la transition entre l'ère Puel et l'encadrement de l'équipe par Rudi Garcia.

Rudi Garcia a permis l'éclosion de joueurs de talents également, tels que Eden Hazard (2007-2012), meilleur espoir de Ligue 1 en 2009 et 2010 puis élu meilleur joueur du championnat en 2011 et 2012, ou Gervinho (2009-2011) meilleur buteur du LOSC lors de la saison 2009-2010 et meilleur passeur en 2010-2011. C'est aussi sous son ère que Adil Rami (2006-2011), Yohan Cabaye (2004-2011) et Mathieu Debuchy (2003-2013) ont fêté leur première sélection en équipe de France. Le meilleur buteur de Ligue 1 en 2011 Moussa Sow (2010-2012) est également l'un des artisans de la réussite lilloise avec ses 25 réalisations en championnat. Les autres joueurs de l'effectif de la saison 2010-2011, auteurs du doublé coupe de France-championnat, sont entrés dans l'histoire du club de par leurs performances.

Ce doublé marque un changement de dimension pour le club. Ce changement est caractérisé par les venues de Joe Cole (2011-2012) et Salomon Kalou (2012-2014), les deux provenant de la Premier League.

Internationaux français

Le visage de Yohan Cabaye de face, lors de l'Euro 2012 contre la sélection anglaise
Yohan Cabaye sous le maillot de l'équipe de France.

Les premiers joueurs lillois à être appelés en équipe de France sont Jules Bigot et Jean Baratte. Trois mois seulement après la création du LOSC, les deux attaquants sont titulaires lors de la victoire française 3-1 contre la Belgique le Modèle:Date sport[97]. Baratte dispute 32 matchs avec les Bleus, dont 12 en tant que capitaine. Il est à ce jour le joueur lillois sélectionné le plus grand nombre de fois en équipe de France[98]. D'autres vainqueurs de la coupe de France ou champions de France avec Lille auront le même honneur dans les années 1950.

Parmi les joueurs du LOSC sélectionnés en équipe de France, seuls six ont joué une coupe du monde durant leur passage par le club lillois. Quelques jours après le titre de champion de France en 1954, Bieganski, Ruminski, Strappe et Vincent font partie de la sélection lors de la coupe du monde 1954[99]. L'équipe de France termine troisième de son groupe et s'arrête au premier tour de la compétition. Le cinquième joueur est Yvon Douis. Participant à la coupe du monde 1958, il inscrit un but contre l'équipe de RFA dans son seul match de la compétition[99]. Lors de la coupe du monde 2014, les Bleus comptent dans leur effectif Rio Mavuba.

À ce jour, un seul joueur lillois a participé à un championnat d'Europe en tant qu'international français en équipe A ; il s'agit de Mathieu Debuchy appelé par Laurent Blanc pour l'Euro 2012. Il dispute toutes les rencontres des Bleus, les trois matchs de poule et le quart de finale perdu contre l'Espagne.

Par ailleurs, la sélection française vainqueur de l'Euro Espoirs 1988 contre la Grèce comptait parmi ses rangs trois joueurs du club : les défenseurs Jocelyn Angloma et Jean-Luc Buisine ainsi que le milieu de terrain Christophe Galtier. Aussi, Benoît Cheyrou et Mathieu Maton ont remporté l'édition 2000 de l'Euro des moins de 19 ans. Ils seront imités cinq ans plus tard par Yohan Cabaye qui remporte l'édition 2005. Lucas Digne gagne quant à lui la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2013.

Le tableau suivant donne la liste actualisée au 18 novembre 2014 des joueurs du LOSC en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections durant la carrière du joueur.

Joueurs du LOSC Lille en équipe de France[losc 20],[98]
Joueur Sélections Période Sél. (total)
Jules Bigot 2 1944-1945 6
Jean Baratte 32 1944-1952 32
Julien Darui 2 1945 25
René Bihel 5 1945-1946 6
Bolek Tempowski 1 1947 1
Joseph Jadrejak 3 1947 3
Roger Carré 2 1947-1949 2
Jean Lechantre 3 1947-1949 3
Roger Vandooren 3 1949 4
Maik Walter 2 1949-1950 2
André Strappe 23 1949-1954 23
Albert Dubreucq 1 1952 1
Joueur Sélections Période Sél. (total)
César Ruminski 7 1952-1954 7
Jean Vincent 12 1953-1956 46
Antoine Pazur 1 1953 1
Robert Lemaître 2 1953 2
Guillaume Bieganski 4 1953-1955 9
Yvon Douis 8 1957-1958 20
Marcel Adamczyk 1 1963 1
André Guy 1 1967 8
Christian Coste 5 1974-1975 5
Patrick Parizon 3 1975 3
Pierre Pleimelding 1 1978 1
Philippe Bergeroo 2 1979-1980 3
Joueur Sélections Période Sél. (total)
Adil Rami 11 2010-2011 26
Yohan Cabaye 4 2010-2011 38
Mathieu Debuchy 13 2011-2012 26
Rio Mavuba 7 2012-… 13
Marvin Martin 1 2012-… 15
Dimitri Payet 2 2013 11
Total 164 1944-2014 343
Les joueurs inscrits en gras sont les joueurs faisant partie de l'effectif du club
tandis que les anciens joueurs en italiques sont toujours en activité internationale.

Effectif professionnel actuel

Le premier tableau liste l'effectif professionnel du LOSC pour la saison 2014-2015. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.

Effectif de la saison 2014-2015 au 15 janvier 2015[100],[101]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[Note 6] Nom Date de naissance Sélection[Note 7] Club précédent Contrat
1 G Drapeau du Nigeria Enyeama, VincentVincent Enyeama 29/08/1982 (41 ans) Nigeria Maccabi Tel-Aviv 2011-2017
16 G Drapeau de la France Elana, SteeveSteeve Elana 11/07/1980 (43 ans) Martinique Stade brestois 2012-2018
30 G Drapeau de la France Butez, JeanJean Butez 08/06/1995 (28 ans) Formé au club 2014-2017
2 D Drapeau de la France Corchia, SébastienSébastien Corchia 01/11/1990 (33 ans) France espoirs FC Sochaux 2014-2018
13 D Drapeau de la France Soumaoro, AdamaAdama Soumaoro 18/06/1992 (31 ans) Formé au club 2011-2017
14 D Drapeau du Danemark Kjær, SimonSimon Kjær 26/03/1989 (35 ans) Danemark VfL Wolfsbourg 2013-2017
15 D Drapeau de la France Sidibé, DjibrilDjibril Sidibé 29/07/1992 (31 ans) France espoirs ES Troyes AC 2012-2017
18 D Drapeau de la France Béria, FranckFranck Béria 23/05/1983 (40 ans) FC Metz 2007-2018
22 D Drapeau de la Tchéquie Rozehnal, DavidDavid Rozehnal 05/07/1980 (43 ans) République tchèque Hambourg SV 2011-2015
23 D Drapeau du Sénégal Souaré, PapePape Souaré 06/06/1990 (33 ans) Sénégal Institut Diambars 2009-2017
25 D Drapeau du Monténégro Baša, MarkoMarko Baša 29/12/1982 (41 ans) Monténégro Lokomotiv Moscou 2011-2019
4 M Drapeau de la France Balmont, FlorentFlorent Balmont 02/02/1980 (44 ans) OGC Nice 2008-2017
5 M Drapeau du Sénégal Gueye, IdrissaIdrissa Gueye 26/09/1989 (34 ans) Sénégal Institut Diambars 2010-2018
6 M Drapeau de la France Delaplace, JonathanJonathan Delaplace 20/03/1986 (38 ans) Zulte Waregem 2013-2016
7 M Drapeau de la France Boufal, SofianeSofiane Boufal 17/09/1993 (30 ans) Angers SCO 2015-2019
10 M Drapeau de la France Martin, MarvinMarvin Martin 10/01/1988 (36 ans) France FC Sochaux 2012-2019
12 M Drapeau de la France Meïté, SoualihoSoualiho Meïté 17/03/1994 (30 ans) France U20 AJ Auxerre 2013-2017
17 M Drapeau du Portugal flèche vers la droite Lopes, MarcosMarcos Lopes 28/12/1995 (28 ans) Portugal espoirs Manchester City 2014-2015
24 M Drapeau de la France Mavuba, RioRio Mavuba Capitaine 08/03/1984 (40 ans) France Villarreal 2008-2015
33 M Drapeau du Mali Traoré, AdamaAdama Traoré 28/06/1995 (28 ans) Royal Mouscron-Péruwelz
9 A Drapeau de la France Rodelin, RonnyRonny Rodelin 18/11/1989 (34 ans) FC Nantes 2011-2017
11 A Drapeau de la Suisse Frey, MichaelMichael Frey 19/07/1994 (29 ans) Suisse espoirs Young Boys de Berne 2014-2018
20 A Drapeau du Cap-Vert Mendes, RyanRyan Mendes 08/01/1990 (34 ans) Cap-Vert Le Havre AC 2012-2017
26 A Drapeau de la France Roux, NolanNolan Roux 01/03/1988 (36 ans) Stade brestois 2012-2016
27 A Drapeau de la Belgique flèche vers la droite Origi, DivockDivock Origi 18/04/1995 (29 ans) Belgique Liverpool 2014-2015
? A Drapeau du Mali Diaby, AbdoulayeAbdoulaye Diaby 21/05/1991 (32 ans) Mali Royal Mouscron-Péruwelz 2015-2017
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Grégory Dupont
Entraîneur(s) des gardiens

Légende

Consultez la documentation du modèle


Joueurs prêtés
P. Nat. Nom Date de naissance Sélection Club en prêt
D Julian Jeanvier (32 ans) Royal Mouscron-Peruwelz
D Thibault Peyre (31 ans) Royal Mouscron-Peruwelz
M Sébastien Pennacchio (41 ans) Royal Mouscron-Peruwelz
A Nicolas Perez (33 ans) Royal Mouscron-Peruwelz
A John Jaïro Ruiz (30 ans) Costa Rica KV Ostende

Structures du club

Infrastructures

Stades

Le LOSC évolue dès sa création en alternance[losc 3],[102] dans le stade Jules-Lemaire du SC Fives, nouveau nom du stade Virnot depuis 1937[103], et dans le stade Henri-Jooris, stade inauguré en octobre 1902 qui a accueilli les rencontres des sections football et hockey sur gazon de l'Olympique lillois ainsi qu'un match de la coupe du monde de football de 1938 sous l’appellation stade Victor-Boucquey[104]. Le stade Victor-Boucquey est renommé en août 1943 en stade Henri-Jooris, du nom de Henri Jooris, président de l'Olympique lillois entre 1919 et 1932 et décédé en 1940[losc 25].

Début 1946, le toit en tôle d'une tribune du stade Henri-Jooris s'effondre sans blessé grave lors d'un derby contre Lens[losc 26]. Le LOSC évolue donc qu'au stade Jules-Lemaire pendant le reste de la saison en attendant la rénovation et l'agrandissement du stade. En 1949, le LOSC cesse d'utiliser le stade Jules-Lemaire, qui sera finalement démoli en 1959[105], pour évoluer uniquement qu'à Henri-Jooris[106]. Mais devenu vétuste et gênant l'élargissement du canal de la Deûle, le déménagement du club s'impose en 1975.

Située au cœur de la citadelle Vauban, non loin de l'emplacement de l'ancien stade Henri-Jooris, une nouvelle enceinte est bâtie dans l'urgence en un peu plus d'une année. Le stade Henri-Jooris est détruit en 1975 et le club déménage au stade Grimonprez-Jooris[107]. Il est inauguré le 28 octobre 1975 par une rencontre amicale entre le LOSC et le Feyenoord Rotterdam soldée par un match nul[15]. À l'origine, le stade pouvait contenir 25 340 spectateurs sur quatre tribunes, dont trois étaient couvertes. L'évolution des normes de sécurité oblige le stade a connaître de nombreuses réfections, de sorte que sa capacité est progressivement réduite à 17 000 places. Mais pour la remontée du club en 2000, une tribune haute non couverte est construite au-dessus de la tribune « seconde » et porte la capacité du stade à 21 128 places.

En 1999, lorsque la mairie de Lille décide de privatiser le club, l'accord avec le futur repreneur inclut l'agrandissement du stade et la mise aux dernières normes. Le projet Grimonprez-Jooris II, qui doit amener le stade à accueillir jusqu'à 35 000 spectateurs dès 2003, prend du retard et voit son permis de construire contesté devant la justice administrative par des associations de riverains, en particulier à cause de sa proximité avec la citadelle, classée monument historique depuis 1934[108]. Pensant revenir dans un stade rénové dès la saison suivante, le club lillois quitte le stade Grimonprez-Jooris sur un dernier succès contre le SC Bastia[109] et s'installe pour la saison 2004-2005 au Stadium Lille Métropole de Villeneuve-d'Ascq, plus couramment appelé Stadium Nord (appellation officielle du stade jusqu'en 2006) ou Stadium. Ironie du sort, cette enceinte inaugurée en 1976 était destinée initialement à accueillir les matchs à domicile du club[110],[111].

L'annulation du permis de construire de Grimonprez-Jooris II par la cour administrative d'appel de Douai le 7 juillet 2005, confirmée par le Conseil d’État le 28 décembre 2005[112], vient compromettre la rénovation du stade. Devenant trop vétuste, l'enceinte ne répond plus aux normes requises de la Ligue de football professionnel pour la Ligue 1 et le club lillois doit rester au Stadium Nord. La démolition de Grimonprez-Jooris, devenu inutile, s'est déroulée de début 2010[113] à avril 2011[114],[115].

La communauté urbaine de Lille décide par conséquent de lancer la construction d'un nouveau stade sur la zone de la Borne de l'Espoir, localisée dans un quartier de Villeneuve-d'Ascq. Le Grand Stade Lille Métropole, renommé en juin 2013 Stade Pierre-Mauroy, bénéficie d'une capacité de 50 157 places[116],[117] et est équipé d'un toit ouvrant ainsi que d'une pelouse rétractable prévue pour l'organisation de spectacles. Destiné à accueillir aussi des rencontres de l'Euro 2016, ce stade devrait faire partie des stades de la catégorie 4 selon la classification de l'UEFA. En attendant la livraison du stade en août 2012, le club a été forcé d'évoluer toujours au Stadium Lille Métropole qu'il a quitté sur un succès contre l'AS Nancy-Lorraine[118]. C'est contre ce même club que le LOSC inaugure l'enceinte le 17 août avec un match nul[119].

Si Lille a pu disputer ses matchs de Ligue Europa, de coupe Intertoto et de tours préliminaires de Ligue des Champions à Grimonprez-Jooris puis au Stadium Nord, les manquements aux normes de l'UEFA pour l'accueil de matchs de poules de la C1 ont forcé le club à plusieurs délocalisations. Ainsi le LOSC a participé à la phase de groupes des Ligues des Champions 2001-2002 et 2006-2007 au stade Félix-Bollaert de Lens[120], enceinte où joue habituellement le rival lensois, et a évolué pour la saison 2005-2006 au stade de France de Saint-Denis. C'est dans cette enceinte proche de Paris que le club lillois établit deux records d'affluences : celui de l'affluence pour un match de coupe d'Europe en France, lors de la réception en Ligue de Champions du Benfica Lisbonne le Modèle:Date sport[121],[122], et celui de l'affluence pour un match de championnat de France. Le sommet face à l'Olympique lyonnais le Modèle:Date sport, pour la 27e journée de la Ligue 1 2008-2009, se joue devant 78 056 spectateurs[123]. Un tragique accident ayant eu lieu près du stade met fin à la délocalisation des rencontres au Stade de France[Note 8],[124]. Qualifié pour la Ligue des Champions 2011-2012, le club a obtenu une dérogation auprès de l'UEFA afin de jouer la compétition au Stadium Nord[125]. Le LOSC met donc fin à la série de délocalisations pour participer à cette compétition européenne réellement à domicile.

Centres d'entraînement et de formation

Eden Hazard de semi-profil, prêt à tirer le corner
L'international belge Eden Hazard a été formé dans le domaine de Luchin.

Quand le LOSC cessa d'utiliser le stade Jules-Lemaire pour ses rencontres à domicile en 1949, ce stade est devenu le terrain d'entraînement des joueurs, jusqu'à la démolition de l'enceinte dix ans plus tard[103],[105]. À partir du déménagement dans le stade Grimonprez-Jooris, le LOSC s'entraîne en majorité dans le stade Adolphe-Max, basé lui aussi non loin de la citadelle. Mais l'obsolescence du terrain conduit à l'aménagement des pelouses d'entraînement du Grand-Carré situées dans le parc Vauban, tout près du stade[126]. Quant au centre de formation, il est éclaté entre Villeneuve-d’Ascq pour les matchs, Wattignies pour l’hébergement et Lambersart pour la scolarité[127].

Toutes ces installations restent limitées et bien en deçà des ambitions du club. Le LOSC, par la voix de son président Michel Seydoux, envisage dès lors la construction d’un nouveau centre d’entraînement et de formation qui regrouperait aussi les pôles administratifs et médiatiques du club afin d'offrir un meilleur cadre de travail aux joueurs professionnels.

Le domaine de Luchin de Camphin-en-Pévèle, malgré l'état désastreux des bâtiments, abîmés par la tempête de 1999 et un incendie en 2003[128], est remarqué par le LOSC au début des années 2000. L'accessibilité, l'espace foncier important (43 hectares) et le prix abordable incitent le club à racheter pour 600 000 euros le domaine en ruine et à débuter les travaux de remise en état du domaine en avril 2004[129]. Toutes les forces vives du club rejoignent le domaine au fil du temps et de l'avancement des travaux : l’équipe professionnelle arrive la première en juin 2004 puis les services administratifs début 2005 et enfin le centre de formation en août 2007. L'inauguration du domaine se fait en grande pompe le Modèle:Date sport en présence de personnalités du monde politique ou du monde sportif et d'anciens pensionnaires du club[130],[131].

Dans le domaine, l'équipe première dispose d'un bâtiment exclusif de 700 mètres carrés ainsi que de plusieurs terrains qui lui sont réservés, dont un terrain d’honneur pour la tenue de matchs amicaux. Le centre de formation, beaucoup plus vaste que le bâtiments de joueurs professionnels, accueille sur 3 000 mètres carrés les stagiaires. Ces derniers disposent de classes équipées et d'espaces d'études pour le côté scolaire et de plusieurs terrains et pistes d’athlétisme pour le côté sportif[132].

Certains jeunes issus de ce centre de formation ont été lancés et sont mêmes devenus internationaux comme les Français Yohan Cabaye et Mathieu Debuchy, le Franco-Congolais Matt Moussilou ou le Belge Eden Hazard. De ce fait, la direction technique nationale a classé le domaine de Luchin dans la catégorie A pour ses infrastructures et dans la classe A pour ses résultats[133].

Aspects juridiques, économiques et financiers

Statut juridique et légal

L'équipe professionnelle est gérée par la société anonyme (SA) LOSC Lille au capital de 6 969 085 euros[16]. La SA est liée par le biais d'une convention à l'association loi de 1901 LOSC Lille Métropole Association, structure titulaire du numéro d'affiliation de la FFF qui regroupe le centre de formation et les équipes amateurs du club. Cette association a signé des conventions de partenariat avec une trentaine de clubs amateurs de la région comme l'ACS Comines[134], l’US Wattrelos, l'US Tourcoing FC, le RC Bergues ou encore le Roubaix Sports et Culture.

La SA LOSC Lille est détenue à 96 % par la société anonyme holding SOCLE[135], actionnaire de la SA depuis la privatisation effectuée en 1999-2000. Le désengagement progressif de Francis Graille du LOSC amorcé en février 2002 permet à Michel Seydoux d'accéder à la présidence de la société (alors sous la forme d'une SASP) en avril 2002 puis à la présidence et direction générale en juin 2009[136]. Seydoux était alors actionnaire minoritaire de la holding ID+, société de Luc Dayan qui détenait une partie du capital de SOCLE[137]. En 2004, Luc Dayan, ancien président de la SASP mais toujours actionnaire de SOCLE, transmet ses parts sociales à Seydoux et Isidore Partouche. Ainsi, Dayan quitte le capital de la société et n'est plus actionnaire.

Avec 54 % des parts sociales de SOCLE, Michel Seydoux est l'actuel actionnaire majoritaire du LOSC[135], devant le groupe Partouche détenant 40 % du capital social de SOCLE[138] et Marc Coucke entré dans le capital en septembre 2014[139]. Quant à l'association, elle est dirigée depuis 2002 par Patrick Robert[140]. Directeur général adjoint de la SA depuis 2009 et directeur général de l'association, Frédéric Paquet est le lien entre les deux entités[141].

Le LOSC détient une filiale qu'il contrôle à 100 %. La filiale Grand Stade Rayonnement a été créée en juillet 2011 pour mettre en place l’offre commerciale que propose le LOSC dans le stade Pierre-Mauroy. Sous la forme d'une société par actions simplifiée, la filiale possède un capital de 50 000 euros. Son siège social est celui du club, à savoir le domaine de Luchin[142]. La direction de la filiale a été confiée à Guillaume Gallo, qui fait partie de l'organigramme du club[136].

Au niveau européen, le LOSC est membre de l'association européenne des clubs, association représentant les intérêts des clubs en Europe et reconnue par l'UEFA et la FIFA[143].

Royal Mouscron-Peruwelz, club filiale du LOSC

Intérieur du stade lors d'un match amical
Le Canonnier, enceinte du Royal Mouscron-Peruwelz.

En novembre 2011, le LOSC officialise un partenariat avec le Royal Mouscron-Peruwelz (RMP), dont l'idée avait été lancé en 2006[144], et entre dans le capital du club belge en tant qu'actionnaire minoritaire[145],[146] à hauteur de 26 %, minorité de blocage[147].

Le but sportif pour le LOSC de ce rapprochement est d'améliorer la formation des jeunes joueurs ou des réservistes en les prêtant au RMP afin qu'ils puissent évoluer dans des championnats professionnels à un niveau supérieur à celui des championnats français amateurs[145]. Ce partenariat a également un objectif pour le club d'ouverture sur la Belgique, suivant ainsi le développement de l'eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai[146]. Pour Mouscron-Peruwelz, l'intérêt de ce projet est de pouvoir retrouver à terme la première division belge en s'aidant des meilleurs éléments du LOSC pour renforcer l'équipe première[Note 9].

À la suite de la promotion du RMP en Division 2 en avril 2012, le LOSC applique la convention signée quelques mois plus tôt et devient ainsi actionnaire majoritaire à hauteur de 51 %[148]. Avec cette prise de participation majoritaire au sein du RMP, le LOSC possède désormais le pouvoir de décision et guide la stratégie générale du RMP[149] ; le Royal Mouscron-Peruwelz devient ainsi le club filiale du LOSC. Après cette prise de pouvoir, le LOSC procède à plusieurs changements dans la présidence et l'encadrement technique du RMP[150].

Les objectifs pour les deux équipes restent sensiblement les mêmes : la promotion en Division 1 grâce aux joueurs prêtés par le LOSC en ce qui concerne le RMP[148],[151], pour le LOSC la possibilité d'aguerrir les jeunes joueurs dans des championnats supérieurs à la CFA, qui « ne remplit pas suffisamment ce rôle [d'aguerrissement] » selon le club lillois[149]. Cet objectif est atteint en 2014 puisque le RMP accède en première division, avec 7 joueurs prêtés par le LOSC dans son effectif.

Organigramme

Lors de l'été 2009, Rudi Garcia a été démis de ses fonctions sans aucune raison officielle, même si une mauvaise entente avec Xavier Thuilot, directeur général du club depuis 2006, est avancée par les médias[152]. Quelques jours plus tard, Thuilot décide de se séparer de Pascal Plancque, adjoint responsable de l'équipe réserve et joueur du LOSC dans les années 1980, et de Vincent Espié, préparateur physique[153]. Cependant, ces décisions sont prises sans accord avec le conseil d'administration. Les administrateurs décident alors de ne pas conserver Thuilot et de nommer Michel Seydoux directeur général de la SA en plus de ses fonctions de président. Le 17 juin, Seydoux devient le président-directeur général (PDG) du LOSC. Après tous ces retournements de situation, il décide de conserver Rudi Garcia et l'organigramme de la SA s'établit comme suit[136] :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Président-Directeur Général
Michel Seydoux
 
 
Conseiller sportif
Jean-Michel Vandamme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dir. gén. adjoint
Frédéric Paquet
 
 
 
 
 
 
 
 
Dir. gén. adjoint
Didier de Climmer
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dir. juridique et admin.
Julien Mordacq
Dir. sportif
Frédéric Paquet
Dir. financier
Reynald Berghe
Dir. communication et marque
Aurélien Delespierre
Dir. des opérations
Didier de Climmer
Dir. Grand Stade Rayonnement
Guillaume Gallo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Entraîneur de l'équipe pro.
René Girard
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Éléments comptables

Budget

Le budget prévisionnel du LOSC pour la saison 2014-2015 est de 75 millions d'euros, ce qui correspond au cinquième plus gros budget de Ligue 1, devant celui des Girondins de Bordeaux (55 M€) et loin derrière ceux du Paris Saint-Germain (480 M€) et de l'AS Monaco (170 M€).

Grâce aux bons résultats sportifs de l'équipe première et aux divers partenariats conclus avec notamment des entreprises de la région (Transpole, Dalkia) et de grands groupes (GDF Suez, Partouche)[154], le budget prévisionnel du club a connu plusieurs hausses au fil des saisons en Ligue 1 et des participations régulières aux coupes d'Europe. Avec l'arrivée du Grand Stade Lille Métropole, le LOSC et son président Michel Seydoux revoient le budget du club à la hausse.

Budget prévisionnel du LOSC Lille

Saison 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
Budget 17 M€[155] 22 M€ 20 M€ 32 M€ 36 M€ 45 M€[156] 50 M€ 55 M€[157] 55 M€[158] 80 M€
Saison 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022
Budget 100 M€[159] 75 M€[160] 75 M€[161]
Légende : M€ = millions d'euros.
Résultat
Michel Bastos pendant un match de Lyon, concentré sur le ballon
Le transfert de Michel Bastos à Lyon durant l'été 2009 a rapporté 18 M€.

Le tableau suivant présente un extrait du compte de résultat du LOSC, société anonyme et association réunies, sur la décennie précédente. Preuve de la régularité sportive au haut niveau, les droits télévisuels versés au club ont été plus que quadruplés, passant d'environ 10 M€[162] à plus de 45 M€ lors de la saison 2010-2011. Les saisons où le club a participé à la Ligue des champions lui ont été bénéfiques car les droits télévisuels supplémentaires qu'apportent cette compétition ont permis de dégager un résultat net positif (6,9 M€ en 2005-2006 et 5,1 M€ en 2006-2007) et, grâce au bénéfice réalisé, d'investir dans le domaine de Luchin dont 10 M€ en 2007. Ce dernier a des coûts de fonctionnement importants ; chaque saison, le LOSC débourse 6 M€ pour assurer le seul fonctionnement du centre de formation[127].

Ces coûts ajoutés à la forte augmentation de la masse salariale entraîne une hausse importante des charges qui ne peut être compensée pour le moment que par une participation à la Ligue des Champions, car les primes versées par l'UEFA lors d'une participation en Ligue Europa ne permettent pas de générer un tel bénéfice ; le LOSC, ayant touché 3 M€ de ces primes lors de la saison 2009-2010 et 2,55 M€ lors de la saison 2010-2011[163],[164], a respectivement obtenu un résultat net négatif de 1 M€ et 6 M€.

Les infrastructures utilisées par le club ne permettaient pas non plus d'obtenir un gain en fin d'exercice ; le manque à gagner au niveau de la billetterie entre le Stadium Nord de 18 000 places et le stade Grimonprez-Jooris II qui devait en contenir 35 000 est estimé à 20 M€ par saison[165].

Ainsi pour atteindre l'équilibre financier, le LOSC a procédé à la vente de ses meilleurs éléments. Principalement vers l'Olympique lyonnais dans un premier temps, (départs de Michel Bastos pour la somme de 18 M€, Jean II Makoun pour 14 M€ et Kader Keita pour 16,8 M€ vers le club rhodanien[166]), le LOSC vend plus tard en dehors du championnat français ; le club a cédé ses joueurs notamment vers les championnats anglais (Yohan Cabaye, Mathieu Debuchy, Gervinho, Eden Hazard) et turc (Aurélien Chedjou, Moussa Sow, Tony Sylva, Róbert Vittek). Le LOSC table sur un chiffre d'affaires de 25 M€ par saison grâce à l'exploitation du Grand Stade, dont 10 M€ qui devraient être reversés directement au club[116].

La communauté urbaine de Lille reste malgré la privatisation du club un partenaire institutionnel du LOSC. Elle continue de verser un soutien communautaire qui s'élève pour la saison 2010-2011 à 0,63 M€[14]. Quant au conseil régional, son aide pour la saison 2009-2010 a été de 0,51 M€[167]. En échange, le logo régional du Nord-Pas-de-Calais est apposé sur le maillot et le conseil bénéficie d'une exposition particulière lors des rencontres contre les clubs de la région[168]. Par ailleurs, la Mairie de Lille a décidé d'arrêter fin juin 2012 le versement de subventions à l'association LOSC qui gère les équipes amateurs et jeunes. De 457 K€ en 2009, la dernière subvention de la ville de Lille a été de 50 K€ en 2012[169].

Extrait du compte de résultat du LOSC Lille en millions d'euros des 10 dernières saisons

Saison Championnat Produits[Note 10] Charges[Note 11] Rés. expl.
[Note 12]
Mutation
[Note 13]
Rés. net
[Note 14]
Matchs Spons. Subv. TV Merch. Total Rémun. Total
2003-2004[170] Ligue 1 3,2 3,7 1,8 10,1 nc 20,2 11,5 25,9 -5,7 2,3 -2,7
2004-2005[171] Ligue 1 3,0 4,0 0,6 20,5 nc 35,7 14,8 38,8 -3,1 0 -2,0
2005-2006[172] Ligue 1 3,3 5,5 1,1 48,2 0,4 68,1 25,7 60,1 8 0,5 6,9
2006-2007[173] Ligue 1 3,3 6,9 0,5 43,5 0,3 64,4 28,7 64,5 -0,1 6,3 5,1
2007-2008[174] Ligue 1 4,6 6,4 1,0 25,8 0,2 40,2 28,0 64,9 -24,7 31,9 6,6
2008-2009[175] Ligue 1 4,8 7,1 nc 32,8 nc 51,3 41,1 72,2 -20,9 18,9 -0,3
2009-2010[176] Ligue 1 4,9 8,2 nc 38,0 nc 55,2 48,6 78,1 -22,9 22,7 -1,1
2010-2011[177] Ligue 1 5,5 6,6 nc 45,5 nc 67,4 56,2 88,9 -21,5 12,5 -5,9
2011-2012[178] Ligue 1 6,4 10,5 nc 58,2 nc 80,1 87,5 125,2 -45,1 53,7 3,8
2012-2013[179] Ligue 1 15,3 20,1 nc 57,6 nc 97,3 62,0 118,0 -20,6 19,0 -3,0

Légende : Matchs = recettes matchs avec billetterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Merch. = merchandising, Rémun. = rémunérations du personnel, Rés. expl. = résultat d'exploitation, Mutation = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net = résultat net.

Équipementiers

En novembre 2012, le club annonce un contrat de partenaire officiel et d'équipementier avec l'Américain Nike. Ce dernier fournit les maillots lillois à partir de la saison 2013-2014 et revient vers le club après une première collaboration au début des années 2000[180].

L'équipementier français Le coq sportif a été le premier d'entre eux. Il est apparu sur les maillots entre 1968 et 1975. S'en suivent entre autres les allemands Puma et Adidas respectivement entre 1979 et 1988 puis lors de la saison 1995-1996 ainsi que les américains Reebok et Nike présents sur les maillots du club entre 1996 et 2001. Ont suivi l'équipementier Kipsta du groupe Oxylane basé dans la métropole lilloise entre 2001 et 2006, Airness jusqu'en à 2008 et enfin Canterbury pour les saisons 2008-2009 et 2009-2010. Rachetée par JD Sports en août 2009, la marque néo-zélandaise décide de rompre le contrat pour recentrer son activité sur le rugby. Suit Umbro qui a fourni les maillots du club lillois jusqu'en 2013[181], date qui correspond à la vente de la marque par Nike[182].

Sponsors

Les premiers sponsors apparaissent sur les maillots lillois au début des années 1970, après la remontée du club en deuxième division. En 1971, la limonade Pel d'Or de la marque Pelforth, le constructeur automobile Simca et le charcutier Jean Caby deviennent les pionniers. En 1974, Peaudouce s'installe sur les maillots et ce pendant quatorze ans. En octobre 1987, Peaudouce est racheté par Svenska Cellulosa pour 2 milliards de francs[183], ce dernier refusant de continuer le contrat de sponsor après la saison 1987-1988. Ainsi Peaudouce est actuellement le sponsor le plus fidèle qu'a connu le LOSC depuis sa création avec 14 ans d'apparition sur le maillot des Dogues.

Peaudouce cède sa place à un duo Shopi et Pier Auge puis Shopi et Maisons Mikit pour la saison 1990-1991. À partir de cette année-là, le sigle LOSC fait son apparition sur les maillots pour masquer le manque d'intérêt des sponsors et l'intermittence des autres partenaires comme Eurest ou Bondex. Avec l'arrivée à la présidence de Bernard Lecomte, le club a su trouver de nouveaux sponsors comme l'enseigne de ventes à distance La Redoute, la compagnie aérienne Air Liberté, Hygena, Tousalon ou encore le Crédit agricole mais hésitants à investir davantage vu la situation financière rigoureuse.

Avant d'être actionnaire minoritaire de la société anonyme en 2004, le logo du groupe Partouche fit une apparition sur les maillots dès la saison 1998-1999. En 2000, le groupe spécialisé dans les casinos et les hôtels se retire pour trois saisons laissant la place à la banque néerlandaise ING Direct fraîchement implantée en France. Partouche revient en 2003 et reste le seul sponsor présent sur les maillots du club pendant une dizaine d'années. En 2014, Partouche arrête son partenariat avec le LOSC[184] et la société Etixx, entreprise faisant partie du groupe Omega Pharma, devient le sponsor principal du club[185] ; le voyagiste néerlandais Vacansoleil, DLSI et l'opérateur de paris sportifs NetBet complètent le sponsoring[186],[187],[188].

Soutien et image

Affluence

Le LOSC réalise sa meilleure affluence moyenne lors de la saison 2012-2013. Cette saison-là, en moyenne 40 593 spectateurs ont assisté aux matchs à domicile du club qui participe à la Ligue des Champions mais qui termine finalement sixième sans qualification européenne en fin de saison. Le club bat son précédent record établi lors de la saison 2008-2009 avec 17 911 spectateurs en moyenne, saison qui comprend la meilleure affluence sur un match. Il s'agit de la rencontre contre l'Olympique lyonnais au stade de France avec 78 056 spectateurs[Note 15]. La pire affluence moyenne est logiquement réalisé en championnat de France amateur. Lors de la saison 1969-1970 où le LOSC perd son statut professionnel, les joueurs évoluent devant 1 264 spectateurs en moyenne.

Au stade Henri-Jooris, le record d'affluence est 28 813 personnes présentes lors de la rencontre opposant le LOSC au Racing Club de Paris (2-2) pour le compte de la 24e journée du championnat 1949-1950[189]. Dans le stade Grimonprez-Jooris, la meilleure affluence pour un match est réalisée le 7 avril 1979, avant que débute la série de réfections qui va réduire progressivement la capacité de Grimonprez-Jooris. Pour la 31e journée de première division, le LOSC promu reçoit puis bat l'AS Saint-Étienne devant 25 578 spectateurs[190]. Le record d'affluence dans le Stadium Lille Métropole est établi le 28 août 2011. 17 906 spectateurs ont vu la victoire du LOSC contre l'Olympique de Marseille en clôture de la quatrième journée de championnat[191]. Dans le stade Pierre-Mauroy, le record est 48 960 personnes assistant à la rencontre LOSC – Paris Saint-Germain (1-3), 37e journée de la Ligue 1 2013-2014[191].

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du LOSC[191],[192]

Par ailleurs, au classement du championnat de France des tribunes, qui récompense la fidélité du public ainsi que l'ambiance et l'animation dans le stade, le LOSC se classe deux ans de suite troisième de Ligue 1, lors des saisons 2009-2010 et 2010-2011, avant de remporter le championnat des tribunes lors des saisons 2011-2012 et 2012-2013[193].

En termes d'abonnés au club, on en comptait 5 356 lors de la saison 2004-2005 (première saison des Dogues dans le Stadium Nord), 10 000 lors de la saison 2010-2011 (saison du doublé coupe-championnat) et 14 500 la saison suivante[194]. Avec l'entrée du LOSC dans le Grand Stade, le nombre d'abonnés est doublé et dépasse la barre des 30 000[116].

Supporters

Supporters du LOSC
Supporters du LOSC au Stade de France.

Les premiers groupes de supporters voient le jour en 1912, une décennie après la fondation de l'Olympique lillois[195]. Les deux plus importants d'entre eux se nomment Hardis les Dogues et Allez Lille[1] et comptent plus de 2 000 membres ensemble. Lors de son âge d'or des années 1950, des milliers de supporters se rendent à Paris, envahissant la Gare du Nord, pour assister aux nombreuses finales de Coupe de France que dispute le club au stade de Colombes. Le retour de l'équipe à Lille après une victoire se déroulait dans une liesse généralisée[losc 27]. Mais peu à peu, avec le déclin sportif du club, la ferveur s'est progressivement éteinte, même si un noyau dur de supporters a toujours su garnir le stade Henri-Jooris puis Grimonprez-Jooris et se retrouver derrière l'équipe.

Toutefois, les bons résultats de l'équipe dans les années 2000 ont quelque peu élargi l'audience du club lillois à toute la région, même si la majeure partie des supporters reste toujours dans l'arrondissement de Lille. Les abonnées qui y habitent sont estimés à 82 % selon un rapport d'expertise du Grand Stade Lille Métropole et le CERTU datant de 2009. Un abonné sur six vient de Lille même, deux sur six viennent de la proche périphérie de Lille et deux sur six habitent la communauté urbaine[196].

Le plus important groupe de supporters à l'heure actuelle est les Dogues Virage Est, créés en 1989 et originellement situés, comme leur nom l'indique, dans le virage est du stade Grimonprez-Jooris[197]. Ils déménagent en seconde basse en 2001, en tribune Nord au Stadium Lille Métropole puis également en tribune Nord dans le Grand Stade[198]. Moteur de l'ambiance des tribunes lilloises, les DVE ont profité de la disparition d'anciens groupes comme les Dogs United, les Insula Razzia ou les Rijsel Spirit pour se renouveler. Les DVE ont par ailleurs scellé une amitié avec la Brigade Sud Nice, groupe de supporters de l'OGC Nice.

D'autres clubs de supporters du LOSC existent toujours tels que les Dogues Devils, les Dogues du Net, les Dogues du Vieux-Lille, les Go Rijsel ou les Y'est d'dins[199].

L'animation officielle des tribunes est assurée depuis 1989 par Anne-Sophie Roquette. Elle reçoit en 2000 le Micro d'Or de la meilleure animatrice de Division 2, puis l'année suivante en Division 1[200] avant de se voir attribuer le prix à nouveau en 2011[201].

Un partenariat a été créé entre le LOSC et l'association Doggies, les ambassadeurs du fair play qui inculque les valeurs de fair-play, de citoyenneté et de respect de l'adversaire[202] notamment face au RC Lens où les doggies offrent chaque année des cadeaux aux supporters artésiens. C'est une adaptation des Juniors clubs britanniques.

Rivalités

La réception du Racing Club de Lens ainsi que le déplacement au stade Félix-Bollaert font partie des matchs les plus attendus de la saison par tous les supporters loscistes. L'origine de ce derby remonte au début des années 1930, quand le RC Lens affrontait l'Olympique lillois (OL). À cette époque, les oppositions aux Lensois étaient déjà craintes des supporters[203]. En raison de la proximité entre les villes de Lille et Lens, séparées de 40 kilomètres, la rivalité s'est vite développée et a connu un essor à partir de 1937, année de l'accession du RCL en première division.

Depuis les rencontres entre le LOSC et le RCL sont rapidement devenues l'occasion de revendiquer une « suprématie régionale ». Symboliquement, la ville de Lille dite bourgeoise est opposée à la ville de Lens qualifiée de prolétaire. Dans la période faste des années 1950, la presse opposait également la « science lilloise » et la « classe » de joueurs comme Jules Bigot au « courage » et à l'« ardeur » que faisait preuve l'équipe lensoise[204].

Des débordements sont parfois à signaler mais cela reste généralement au stade des railleries entre les deux camps, basés sur des clichés sociaux et la situation sportive des clubs quand ils sont en difficulté. Le bilan des confrontations est, à l'heure actuelle, à l'avantage du LOSC : plus titré que son voisin du Pas-de-Calais[Note 16], le club lillois a remporté sept derbies de plus que son rival artésien[205],[206].

Une rivalité régionale beaucoup moins forte existe aussi avec le Valenciennes Football Club, club basé dans le même département que le LOSC (45 kilomètres séparent les deux clubs) et qui évolue dans la même division que le club lillois entre la saison 2006-2007 et la saison 2013-2014. D'autres oppositions sont apparues sporadiquement vis-à-vis de l'ES Wasquehal, quand les deux clubs se côtoyaient en Division 2 entre 1997 et 2000 mais aussi pour une rencontre de la coupe de France 2010-2011[Note 17], ou de l'US Boulogne CO lors de la montée des Boulonnais pour la Ligue 1 2009-2010.

Par le passé, une rivalité s'était installée avec le Club olympique Roubaix-Tourcoing, notamment lors de l'âge d'or du LOSC entre 1945 et 1955 pendant lequel le CORT a été sacré champion de France. Certaines sources parlent de « grand derby »[207]. Les rencontres LOSC - CORT reprennent les oppositions d'avant-guerre entre l'OL, le RC Roubaix, l'Excelsior de Roubaix et l'US Tourcoing qui avaient pour fond la suprématie industrielle qui se joue entre les villes de Lille, Roubaix et Tourcoing[195]. En première division, le LOSC a remporté cinq derbies de plus que le CORT[208],[209], qui disparaît en 1970 après plusieurs saisons en Division d'Honneur.

Par ailleurs, l'Olympique lillois et le Sporting Club fivois, les deux clubs de Lille qui ont donné naissance au LOSC, se sont affrontés lors des derbies lillois[210],[211],[212]. D'abord inscrites à des fédérations de football différentes, les deux clubs se sont affrontées une vingtaine de fois en compétition officielle puis ont décidé de mettre leur rivalité de côté pour s'unir et former le LOSC.

Aussi, les rencontres en coupe d'Europe avec les clubs de la toute proche Belgique sont l'occasion de parler de « derby »[213],[214], « derby des Flandres »[215], « derby transfrontalier »[215] ou « derby franco-belge »[216]. Le LOSC est d'ailleurs, à l'heure actuelle, invaincu contre les clubs belges dans le cadre des compétitions organisées par l'UEFA (3 victoires et 3 matchs nuls). Le club lillois s'est cependant incliné contre un club belge, le Beerschot Anvers, à domicile lors de la coupe Intertoto 1967, compétition estivale qui n'était pas organisée par l'UEFA à l'époque.


Division des clubs lors de la saison 2014-2015
Ligue 1 : LOSC, RC Lens

Ligue 2 : Valenciennes FC

National : US Boulogne, USL Dunkerque

CFA : Arras FA, Calais RUFC

CFA 2 : ES Wasquehal

Disparu : CO Roubaix-Tourcoing (1945-1970)

Relations avec les médias

Le club s'est doté d'une cellule de communication, LOSC Médias, qui regroupe les différents supports de communication. Le club lillois dispose d'un site officiel losc.fr créé en 2002[217] et d'une Web TV depuis mars 2006. LOSC TV, appelé LOSCwebTV jusqu'en 2008[218], est la première télé de club français exclusivement accessible sur la toile[219]. LOSC Médias publie également réservoir dogues, en partenariat avec le journal gratuit Metro. Ce cahier est proposé aux lecteurs du journal ainsi qu'aux supporters lors des matchs à domicile[220]. Il contient les informations pratiques et commerciales ainsi que les dernières nouvelles des joueurs, les prochaines échéances sportives et les statistiques sur l'équipe adverse. LOSC Médias a également publié LOSC Insider, un supplément d'une dizaine de pages publié en complément de La Gazette Nord-Pas-de-Calais sur les sujets péri-sportif, économique et stratégique liés au club, ainsi que le magazine Go LOSC !, apparu en septembre 2007 pour cesser à l'été 2013. Il était publié bimestriellement.

Le pôle médias du club comprend aussi une page sur les réseaux sociaux Twitter[221] et Facebook[222] et l'application mobile iLOSC qui est disponible sur l'App Store[223]. Depuis la saison 2011-2012, le club a lancé LOSC Live composé d'un live audio sur Dailymotion uniquement pour les rencontres à domicile et des statistiques mises à jour en direct par Amisco pour toutes les rencontres de championnat.

En plus de l'entité LOSC Médias, le club bénéficie d'une exposition particulière sur la chaîne locale Grand Lille TV, qui est diffusée sur la TNT, son site Internet[224] et son application mobile. Lancée en septembre 2009, la chaîne d'information propose des reportages complets sur le LOSC et retransmet en différé les rencontres du club, généralement la dernière rencontre à domicile ou un des matchs européens du club. Le LOSC était actionnaire de la chaîne à 40 %[225] jusqu'au rachat en 2011 des parts par Michel Seydoux et sa société MS Investissements[226].

À l'instar des clubs de Lens, Valenciennes et Boulogne-sur-Mer, le LOSC est suivi par la presse régionale, notamment par Nord Éclair, La Voix du Nord et son avatar hebdomadaire, La Voix des Sports. Concernant la radio locale, France Bleu Nord couvre les matchs du LOSC ainsi que toutes les équipes régionales. L'antenne régionale de France 3 revient régulièrement sur l'actualité du club via les différentes éditions du journal télévisé.

Dans les médias nationaux, le LOSC est largement supplanté par le duo médiatique que forment l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain. Néanmoins, le club est reconnu pour son excellence sportive grâce à sa régularité dans le haut du classement ces dernières années et le doublé championnat-coupe de France réalisé en 2011[227]. Plus généralement, l'image que renvoie le LOSC dans les médias est celle d'un club sérieux et discret qui travaille dans la continuité sans crise majeure.

Popularité

Plusieurs sondages montrent que le LOSC est assez apprécié par les Français, même s'il ne met pas en péril la popularité de l'Olympique de Marseille, de l'Olympique lyonnais ou du Paris Saint-Germain. En 2006, 3 % du panel Ipsos a répondu le LOSC à la question « Quel est le club de football professionnel français que vous préférez ? » ; il apparaît ainsi à la sixième place du classement établi par l'institut[228]. Trois ans plus tard, le club lillois est le huitième club de l'élite préféré par les Français selon l'IFOP[229]. En 2010, l'institut de sondages LH2 révèle que le LOSC est le sixième club de Ligue 1 préféré avec 4 % des choix[230].

En janvier 2012, selon un sondage de La Voix du Nord, le club est préféré par les habitants du Nord-Pas-de-Calais (NPDC) à 39 %, dépassant le Racing Club de Lens[231]. Au niveau national, le LOSC supplante également le RCL : 28 % des Français choisissent le LOSC contre 16 % pour le club artésien[232]. C'est la première fois que le LOSC obtient de meilleurs résultats que le RCL dans le sondage bisannuel de La Voix du Nord.

En juin 2012, le baromètre ScanClub de la société Advent confirme cette tendance. Le Parisien publie un sondage dans lequel les résidents du NPDC se considèrent supporters d'abord du LOSC puis du RCL[233]. Le club est également le deuxième club préféré dans la région Franche-Comté derrière le club local, le FC Sochaux-Montbéliard. Toujours selon ce même sondage, le LOSC connaît une forte popularité en dehors du NPDC et le club est réputé avoir une « dimension nationale »[233]. En mars 2014, le baromètre UCPF-LFP-Ipsos d'image des clubs professionnels indique que le LOSC arrive en tête des club en termes de bonnes images[234].

Interrogé par le quotidien sportif L'Équipe à la fin de la saison 2013-2014, 193 joueurs, entraîneurs et présidents de Ligue 1 sont consultés sur la composition d'une « Ligue 1 idéale ». 98 % d'entre eux intègrent le club lillois dans ce championnat idéal. Cette quasi-unanimité se retrouve chez les 327 000 internautes ayant voté (95 %). La rédaction du quotidien est quant à elle unanime sur à la présence du LOSC dans ce championnat de rêve[235].

Sur les réseaux sociaux, le LOSC est un des clubs français les plus suivis. Il apparaît à la cinquième place du classements des clubs de Ligue 1 sur Facebook et à la septième place sur Twitter. Le club suscite plus d'intérêt que le rival du RC Lens. Le LOSC compte plus de personnes qui « aiment » sur Facebook (500 000 personnes contre 260 000) et plus d'abonnés sur Twitter (116 000 abonnés contre 37 000) que le RC Lens[236],[237]. Le LOSC est également devant son voisin valenciennois en nombre de personnes qui « aiment » sur Facebook et d'abonnés sur Twitter[238],[239].

Le LOSC dans la culture populaire

En 1976, une séquence du film Le Corps de mon ennemi réalisé par Henri Verneuil se déroule dans le nouveau stade Grimonprez-Jooris ; debout sur la tribune non couverte, Jean-Paul Belmondo observe l'intérieur de l'enceinte inaugurée un an plus tôt. Lors de cette scène, le stade Grimonprez-Jooris a pour nom Stade Auguste Beaumont-Liégeard.

Le club est représenté dans une bande dessinée franco-belge sur l'univers du football appelée Éric Castel. Éric Castel, joueur du FC Barcelone et personnage principal de l'intrigue, signe pour le club lillois.

En 2001, Vahid Halilhodžić alors entraîneur du LOSC fait son apparition dans les Guignols de l'info[240]. Il est alors caricaturé comme un entraîneur dur et autoritaire mais avec une « sacrée classe »[241]. Son premier sketch fait suite à la victoire lilloise sur le terrain de la Fiorentina en coupe UEFA[242]. En 2006, un autre sketch des Guignols parle du club, alors troisième de la Ligue 1 2006-2007. La marionnette d'Aimé Jacquet dit alors : « L'ogre lillois, tapis dans l'ombre, qui attend son heure ! ». Ce sketch ironise sur le maintien d'un suspense par Canal+, diffuseur de la compétition, alors que l'Olympique lyonnais possède une avance record d'une quinzaine de points, presque impossible à rattraper par les concurrents. La saison suivante, les Guignols font une nouvelle fois référence au club lillos (« Strasbourg-Lille ») et raillent cette fois le niveau général du championnat français et le nombre de rencontres se terminant sur le score de 0-0.

Autres équipes

Présentation des équipes sur le terrain du FCM Aubervilliers
En CFA, le FCM Aubervilliers reçoit la réserve du LOSC.

Équipe réserve

L’équipe réserve du LOSC sert de tremplin vers le groupe professionnel pour les jeunes du centre de formation. Elle est entraînée depuis décembre 2013 et le départ au Royal Mouscron-Peruwelz de Rachid Chihab par Stéphane Adam[243]. Son terrain habituel à domicile est un terrain annexe au Stadium Lille Métropole.

Pour la saison 2014-2015, elle évolue dans le groupe A du championnat de France amateur qui correspond au quatrième niveau dans la hiérarchie du football en France. Présente dans ce groupe sans discontinuité depuis la saison 1998-1999, la réserve du LOSC a terminé première du groupe lors de la saison 2001-2002 et a donc pu participer au championnat de France des réserves professionnelles. Après une victoire en prolongations à domicile contre l'AJ Auxerre, le LOSC atteint la finale de ce championnat. Emmenés par Éric Guérit, les coéquipiers de Stéphane Dumont butent sur l'équipe réserve de l'Olympique de Marseille et perdent sur le score de deux buts à rien[244]. En 1972 et 1986, la réserve a aussi terminé première du groupe Nord mais en Division 3[245],[246].

Équipes de jeunes

Compétitions de jeunes

Le LOSC possède neuf formations de jeunes, de l’école de football aux juniors. En 2014-2015, les U19 et les U17, rassemblant respectivement les joueurs de moins de 19 ans et les joueurs de moins de 17 ans du club nordiste, évoluent dans leur championnat national respectif[249].

Les U19 participent chaque année à la coupe Gambardella. Les juniors, autre nom attribué aux U19, en atteignent la finale lors de la première édition en 1955 mais sont sévèrement battus par l'AS Cannes sur le score de trois buts à rien. Cinq ans plus tard, en 1960, ils parviennent à s'imposer en finale contre l'US Quevilly par la plus petite des marges (1-0). C'est par le même score qu'en 2000, les coéquipiers de Stéphane Dumont, Matt Moussilou et José Saez seront battus par les juniors de l'AJ Auxerre, tenants du titre[250].

Les cadets du club (qui rassemblent alors les joueurs de moins de 16 ans) remportent en 1989 l'avant-dernière édition du championnat national des cadets contre le Paris Football Club[251]. Cette équipe, alors entraînée par Jean-Noël Dusé, comptait parmi ses rangs Oumar Dieng et Frédéric Dindeleux qui seront intégrés plus tard à l'effectif professionnel. À partir de la saison 1990-1991, ce championnat est remplacé par le championnat national des U17 et le championnat de France de moins de 15 ans. C'est en 1997 que le LOSC remporte ce dernier en battant les U15 du Stade rennais trois buts à un. Mathieu Delpierre qui était dans l'équipe, rejoindra le groupe professionnel et s'imposera progressivement en défense.

Annexes

Notes

  1. En match amical, le Stade lillois bat une sélection britannique 3-1 le Modèle:Date sport puis le Red Star 3-2 le Modèle:Date sport. En championnat, Lille s'impose au Parc des Princes 1-2 contre le Stade français et 3-0 à domicile contre le Stade rennais.
  2. Le Stadium Nord n'a pas été homologué par l'UEFA pour disputer la compétition ; voir Stades.
  3. Rudi Garcia a été démis de ses fonctions sans aucune raison officielle, même si une mauvaise entente avec Xavier Thuilot est avancée par les médias. Le licenciement est annulé par le conseil d'administration et ce dernier décide de se séparer de Thuilot ; voir Organigramme.
  4. Sur les cinq participations à cette compétition, une est obtenue par la victoire en coupe Intertoto, deux par un repêchage depuis la Ligue des Champions et deux sont dues à une qualification directe obtenue en championnat.
  5. Ce record a été égalé par Dominique Bathenay en 1983 et Alain Roche en 1998. Mais à la différence de Somerlinck, ces deux joueurs ont remporté leurs cinq coupes sous plusieurs maillots. « Les chiffres de la coupe de France », sur fff.fr (consulté le )
  6. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  7. Seule la sélection la plus importante est indiquée.
  8. Après la fin du match, un groupe de supporteurs lillois longe une voie ferrée pour rejoindre rapidement le parking où étaient stationnés les bus. Un train vide de la ligne B du RER arrive par-derrière et percute le groupe. L’accident a fait deux morts, deux garçons de 10 et 18 ans, et onze blessés.
  9. Le RRC Peruwelz, matricule 216 de l'URBSFA, n'a jamais connu la Division 1. Mais l'Excelsior Mouscron, matricule 224, a lui disputé plusieurs fois la coupe UEFA et a évolué en première division plusieurs saisons jusqu'à sa disparition en décembre 2009.
    Après des négociations, le matricule 216 déménage à Mouscron et change son nom pour devenir le Royal Mouscron-Peruwelz. S'il n'y a pas eu fusion ni entre les deux clubs ni entre les matricules 216 et 224, les dirigeants du RMP (216) estiment que ce dernier est « né sur les ruines de l’Excelsior Mouscron (224) ».
  10. Les produits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.
  11. Les charges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.
  12. Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
  13. Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
  14. Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.
  15. Le LOSC a reçu deux années de suite l'Olympique lyonnais au stade de France au lieu du Stadium Nord ; voir Stades.
  16. Le club lensois a remporté le championnat en 1998 et a échoué trois fois en finale de coupe de France. Toutefois, le RC Lens a remporté en 1999 la Coupe de la Ligue, trophée qui échappe toujours au LOSC.
  17. Interrogé par l'Équipe en janvier 2011, le président de l'ESW Gérard Vignoble déclare que « Lille ne les [nous] respecte pas » et que « le LOSC est profondément incapable de s’intéresser au football d’en bas ». En réponse, le LOSC estime par communiqué que ces propos sont « aussi inattendus qu’injustes et choquants ».

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Liens externes

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Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : LOSC Lille.

Bibliographie

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux qui ont été utilisés pour la rédaction de l'article sont indiqués par le symbole Document utilisé pour la rédaction de l’article.

  • Paul Hurseau et Jacques Verhaeghe, Olympique Lillois. Sporting Club Fivois. Lille O.S.C. : Mémoire du Football, Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2842530802) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Paul Hurseau et Jacques Verhaeghe, Lille Olympique Sporting Club : 1944-2004, le soixantenaire, Alan Sutton, , 160 p. (ISBN 9782849101124) Document utilisé pour la rédaction de l’article
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  • Pierre-Marie Descamps, Gérard Ejnès et Jacques Hennaux, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 9782915535624) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • David Delporte, LOSC : Un club jour après jour, Calmann-Levy, , 187 p. (ISBN 9782702138380)
  • Patrick Robert, La grande histoire du LOSC, Hugo Sport, , 200 p. (ISBN 9782755610895)

Vidéographie

  • DVD, Doublé 2011 : une saison d’exception, 2011

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