Football Club Sochaux-Montbéliard

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FC Sochaux-Montbéliard
Logo du FC Sochaux-Montbéliard
Généralités
Nom complet Football Club Sochaux-Montbéliard
Surnoms Les Lionceaux[1]
Noms précédents Football Club Sochaux (1928-1930)
Fondation 14 juin 1928
(95 ans, 9 mois et 5 jours)
Statut professionnel depuis 1932
Couleurs Jaune et bleu
Stade Stade Auguste-Bonal
(20 005 places)
Siège 2 impasse de la Forge
25200 Montbéliard
Championnat actuel National
Propriétaire FCSM 2028
Président Jean-Claude Plessis
Entraîneur Oswald Tanchot
Joueur le plus capé Albert Rust (454)
Meilleur buteur Roger Courtois (350)
Site web fcsochaux.fr
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France (2)
Championnat de France D2 (2)
Coupe de France (2)
Coupe de la Ligue (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2023-2024 du FC Sochaux-Montbéliard
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Dernière mise à jour : 26 août 2023.

Le Football Club Sochaux-Montbéliard, abrégé en FC Sochaux-Montbéliard, FCSM ou plus simplement FC Sochaux, est un club de football français situé dans l'agglomération de Montbéliard, en Franche-Comté. Le club est résident du stade Auguste-Bonal situé sur le territoire de la commune de Montbéliard, d'une capacité de 20 005 places, et gère un centre de formation réputé situé à Seloncourt. Son équipe première entrainée par Oswald Tanchot évolue lors de la saison 2023-2024 en National, troisième niveau des compétitions masculines en France.

Créé en 1928 sous l'impulsion du constructeur automobile Peugeot, dont les usines se trouvent à Sochaux, le club compte à son palmarès deux titres de champion de France, remportés en 1935 et 1938, deux Coupes de France gagnées en 1937 et 2007 et une Coupe de la Ligue obtenue en 2004. Son meilleur résultat en compétitions européennes est une demi-finale de la Coupe UEFA lors de l'édition 1980-1981. Le club a fourni des dizaines de joueurs en équipe de France, dont Bernard Bosquier, Roger Courtois, Bernard Genghini, Lucien Laurent, Marvin Martin, Étienne Mattler, Stéphane Paille, Benoît Pedretti, Franck Silvestre ou encore Yannick Stopyra.

Le FC Sochaux-Montbéliard est l'un des clubs pionniers du football professionnel français, ayant fortement œuvré au début des années 1930 pour l'instauration d'un championnat professionnel, notamment par la création de la Coupe Sochaux en 1930, parfois considérée comme l'ébauche du championnat de France professionnel, auquel le FC Sochaux participe dès la saison inaugurale en 1932-1933. Le FCSM a la particularité d'être l'un des rares clubs français à ne jamais être repassé au statut amateur, le club ayant toujours joué dans les deux premières divisions nationales jusqu'en 2023 et conservant son statut professionnel lors de sa descente au troisième échelon en 2023-2024, notamment grâce au financement continu de Peugeot jusqu'en 2015 et ce alors que l'unité urbaine de Montbéliard est de taille modeste. Le club détient jusqu'en 2014 le record du nombre de saisons disputées en première division et, jusqu'en 2016, le record du nombre de matchs joués dans l'élite.

Après 87 ans d'histoire commune, le club est vendu par Peugeot en juillet 2015 à Ledus, filiale de Tech Pro Technology, devenant le premier club européen détenu à 100% par une entreprise chinoise. En avril 2020, le FCSM est transféré à la société chinoise Nenking, spécialisée dans l'immobilier, qui en devient la nouvelle propriétaire.

Au terme de la saison 2022-2023, le Football Club Sochaux-Montbéliard se retrouve au bord du dépôt de bilan et menacé de disparition après la décision de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) de rétrograder le club en troisième division pour raisons financières et le désengagement des propriétaires chinois. Une opération de sauvetage menée en quelques jours par Jean-Claude Plessis, ancien président délégué du club, et Pierre Wantiez, permet le rachat du club en août 2023. Le nouveau projet baptisé FCSM 2028, en référence à la date du centenaire du club, prévoit le changement de statut du club en société coopérative d'intérêt collectif associant entreprises, collectivités territoriales, salariés et supporters.

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Localisation de la ville de Sochaux

Histoire[modifier | modifier le code]

Prémices[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Peugeot.

Le FC Sochaux voit le jour en 1928 par la volonté de deux salariés de la société des Automobiles Peugeot, Louis Maillard-Salin, directeur de la branche carrosserie, et Maurice Bailly, un des chefs de service de ce dernier. Le premier est le président fondateur du club, le second est à la fois le capitaine et l'entraîneur[2].

Sans grands moyens, l'équipe est cependant rapidement suivie par le directeur de la société Peugeot, Jean-Pierre Peugeot, qui souhaite créer un club de haut niveau dans le cadre de sa politique de loisirs à l'intention de ses ouvriers[3]. Pour cela, il va s'inspirer de la recette de l'Association sportive de Valentigney, dont il est l'un des dirigeants[d 1]. Basée à une dizaine de kilomètres, l'ASV avait été fondée en 1920 autour de l'activité de l'usine des Cycles Peugeot et s'était rapidement affirmée comme la meilleure équipe de la région, multiple fois vainqueur de la Division d'honneur de Bourgogne-Franche-Comté et surtout finaliste de la Coupe de France en 1926.

Fervent défenseur de la professionnalisation du football français, Jean-Pierre Peugeot ne se cache pas de salarier ses joueurs dans les usines Peugeot, à une époque où de nombreux dirigeants pratiquent l'amateurisme marron, illégal et non assumé[3]. L'équipe entame sa première saison en division de district, l'échelon le plus bas du football en Franche-Comté, et dispute son premier match le 2 septembre face à l'équipe de réserve de l'AS Montbéliard[2]. Le premier match officiel en championnat a lieu fin septembre 1928 et se solde par une large victoire (12-1). Composée de bons joueurs régionaux, l'équipe s'impose contre tous ses adversaires en championnat. En mai 1929, avec l'aide de trois nouvelles recrues arrivant du Club français, le FCS s'impose 3-2 face au Dunlop Sports, le double champion de France corporatiste, au stade Buffalo de Montrouge près de Paris[4].

Le club attire parmi les meilleurs joueurs de France et de l'étranger grâce au soutien de Jean-Pierre Peugeot, dont l'objectif est de faire connaître son entreprise et la région Franche-Comté mais aussi d'offrir à ses ouvriers des distractions[3]. Grâce à un recrutement de qualité comprenant notamment des vedettes telles que Antonio Lozes, un gardien de but venu d'Espagne, Étienne Mattler ou Paul Wartel, débauché du Red Star, la formation sochalienne, entraînée par l'Anglais Victor Gibson débauché à l'Olympique de Marseille, prend l'ascendant sur les équipes de sa région[d 1]. Habillé de ses couleurs emblématiques bleu et jaune, le FC Sochaux se construit : il choisit de pratiquer un « football exhibition », où le spectacle prime[2].

Le , le FC Sochaux inaugure son nouveau terrain, le stade du Champ de foire à Montbéliard (où se situe aujourd'hui le stade René-Blum), par une large victoire sur l'AS Montbéliard, fondée en 1910[d 1]. Par ailleurs, Jean-Pierre Peugeot met en chantier un stade jouxtant les usines de Sochaux, le futur stade de la Forge. Sochaux prend bien vite la place de l'AS Valentigney dans le cœur des habitants de l'agglomération de Montbéliard.

Un démarrage en fanfare (1930-1939)[modifier | modifier le code]

En juin 1930, le FC Sochaux absorbe l'AS Montbéliard, donnant naissance au Football Club Sochaux-Montbéliard (FCSM), et devient omnisports[5]. Jean-Pierre Peugeot avait chargé en octobre 1929 Robert Dargein d'étudier la faisabilité d'une grande équipe Peugeot autour du FC Sochaux[2]. Les frères Jean et Lucien Laurent, tous deux internationaux, sont débauchés du CA Paris[d 1].

Alors que l’avènement du professionnalisme a été voté par la Fédération pour une application en 1932, les Sochaliens proposent aux meilleurs clubs nationaux de participer à une compétition nationale, baptisée Coupe Peugeot. D'abord rejetée par la Fédération, l'initiative est finalement tolérée. Huit équipes se disputent la première édition, dont la finale, qui se joue au Parc des Princes devant environ 10 000 spectateurs, voit le FC Sochaux-Montbéliard battre l'Olympique lillois six buts à un[6]. En Coupe de France, les vedettes sochaliennes sont arrêtées en 8e de finale par le CA Paris[d 1].

Le , le Stade de la Forge est inauguré : il est doté de gradins et d’une pelouse faite de semences anglaises[2]. La deuxième édition de la Coupe Peugeot, qui rassemble vingt clubs répartis en deux groupes, s'achève sur la victoire du FC Mulhouse. Le succès populaire est au rendez-vous mais la compétition s'arrête là, puisque la FFFA lance le premier championnat de France de football officiel en septembre 1932.

Avec son effectif clinquant, qui rassemble de nombreux internationaux, Sochaux ne manque la finale de la première édition du championnat de France qu'à la moyenne de buts, au bénéfice de l'AS Cannes. Malgré le recrutement du brillant attaquant franco-suisse Roger Courtois, la saison suivante est catastrophique[d 2].

En 1935, le FC Sochaux gagne 4-0 contre l'Olympique de Marseille et devient pour la première fois champion de France.

Le club se restructure avec l'objectif de conquérir un palmarès : Robert Dargein laisse la place à Étienne Gredy, directeur du personnel des usines Peugeot[2]. Gibson est remercié, l'Uruguayen Conrad Ross recruté comme entraîneur-joueur en mars[3]. Le Suisse André Abegglen rejoint son compatriote en attaque, formant une paire sans égal dans le pays. Ross veut faire pratiquer à son équipe un jeu d’attaque appuyée sur une défense de roc[2]. L'équipe, qui enchaîne 17 matchs sans défaite en championnat, prend finalement le dessus sur le RC Strasbourg, sur le terrain duquel il signe une victoire décisive en mars, devant plus 25 000 spectateurs dont de nombreux Francs-Comtois. La victoire sur l'Olympique de Marseille au stade de la Forge lors de la dernière journée scelle le titre des Sochaliens[d 2]. Invités au prestigieux « Tournoi de Bruxelles » organisé par le Daring Club, ils ne s'inclinent qu'en finale face à l'Ajax Amsterdam (2-1)[7].

Mise en place des premiers abonnements pour les supporters, d'un centre de formation (confié à Paul Wartel) : le club est alors en avance sur ses concurrents français. Comme annoncé Ross laisse son poste, confié à Abegglen. Mais les résultats sont décevants et Ross fait son retour en décembre, sans permettre au FCSM de conserver son titre, remporté par les Parisiens du Racing dont les moyens sont conséquents[d 2].

Le FC Sochaux (short noir) l'emporte 2-1 en finale de la Coupe de France 1937 contre le RC Strasbourg.

À l'été 1936, Peugeot casse sa tirelire avec le gardien de but de l'équipe de France Di Lorto et plusieurs joueurs internationaux étrangers, dont l'ailier argentin Lauri[d 2]. L'équipe, qui compte dans ses rangs six internationaux français et trois étrangers, revient progressivement à la hauteur de l'Olympique de Marseille après un début de saison manqué. Malgré une victoire à Marseille à l'avant-dernière journée, les Sochaliens cèdent le titre de champion de France aux Phocéens à la moyenne de buts (une première dans cette compétition)[d 2]. En consolation, ils arrachent la Coupe de France au RC Strasbourg (2-1)[8]. Chaque joueur reçoit en récompense un coupé Peugeot 201[2].

Le FC Sochaux 1937-1938, champion de France pour la seconde fois.

L'intersaison 1937 est de nouveau agitée, mais cette fois l'équipe ne manque pas son début de saison, prenant vite une avance importante sur ses concurrents. Malgré le retour de l'OM et du FC Sète en fin de saison, le club remporte logiquement son deuxième titre de champion de France, ce qu'aucun autre club n'avait encore réussi à faire[d 2]. Inquiets de l'augmentation des coûts dues à sa politique de recrutement de vedettes, les dirigeants décident alors de mettre l'accent sur la formation de joueurs français. La saison suivante est quelque peu décevante, à peine éclairée par la 42e sélection en équipe de France du capitaine sochalien Mattler, un record[d 2]. L'arrivée imminente de la Seconde Guerre mondiale, et le départ concomitant des nombreux joueurs étrangers du club, vont marquer un coup d'arrêt brutal aux ambitions franc-comtoises[d 2].

Dès la saison 1938-1939, le club subit les effets de la crise internationale : les 4e journée et 5e journée de championnat sont reportées car la France mobilise ses troupes alors que l'Allemagne s'apprête à envahir la région des Sudètes. À cette occasion, Maxime Lehmann déserte en Suisse et abandonne le club. L'international français d'origine suisse est radié à vie du championnat de France.

Les années de guerre (1939-1945)[modifier | modifier le code]

La mobilisation générale est décrétée en septembre 1939, les footballeurs passent sous l'uniforme. Comme de nombreux autres clubs, le FC Sochaux suspend ces activités professionnelles. L'entraîneur Ross rentre en Uruguay et se trouve remplacé par l'entraîneur de la réserve Paul Wartel.

La commission de la FFF met bien en place un « championnat national » auquel ne participe pas Sochaux, mais celui-ci est interrompu avant l'attribution d'un titre national sans grande valeur. En , la région se trouve incluse dans la « zone interdite ». En 1940-1941, Sochaux fait son retour à la compétition en championnat amateur (DH) de Bourgogne – Franche Comté. Champion de son groupe devant l'US Belfort, le FCSM s'incline en finale de la compétition face à son vieux rival de l'AS Valentigney. Il remporte la compétition en 1942, à la suite de quoi il fusionne avec l'AS Valentigney[9].

Le FC Sochaux-Valentigney participe à nouveau à un championnat national pendant la saison 1942-1943, terminant 8e sur 16 dans le groupe Nord. Pour la saison 1943-1944, Sochaux comme tous les autres clubs possédant une section professionnelle, est dessaisi de son statut professionnel. Les sept Sochaliens (Jacques, Pibarot, Magnin, Parmeggiani, Pessonneaux, Rué et Coulon) demeurant professionnels constituent la base de l'équipe fédérale Nancy-Lorraine, la sélection professionnelle habilitée la plus proche, dont l'entraîneur n'est autre que Wartel[10]. La sélection remporte la coupe de France 1944, tandis que le club sochalien poursuit son activité en championnat amateur, sous la direction de l'emblématique Étienne Mattler, engagé par ailleurs dans la résistance[11].

À la Libération, le club se sépare de l'AS Valentigney et redevient le FCSM. Il se donne une saison avant de repartir en première division à l'occasion de la saison 1945-1946.

Période d'après-guerre (1945-1964)[modifier | modifier le code]

Au sortir de la guerre, la stratégie consistant à s'attribuer les services des meilleurs joueurs à prix d'or est abandonnée d'une part parce qu'en période de restrictions, cela pourrait être mal vu et d'autre part parce que le club choisit volontairement de ne pas s'inscrire dans la surenchère qui va s'accélérer dans les années 1950. À partir de cette date, la gestion du club se fait « en bon père de famille » : le but du club n'est pas de gagner de l'argent mais il ne doit pas en perdre non plus[9].

À la Libération, le Stade de la Forge est rebaptisé du nom d'Auguste Bonal, ancien dirigeant et directeur sportif du club, directeur à l'usine Peugeot déporté puis fusillé en avril 1945 par la Gestapo pour obstruction de collaboration[2]. Le FC Sochaux-Montbéliard reprend du service en D1 lors de la saison 1945-1946, mais l'équipe entraînée par Étienne Mattler, mêlant anciennes vedettes tel Roger Courtois qui a alors 33 ans et jeunes faisant leurs débuts dans le monde professionnel, termine à la dernière place[9]. Le club se trouve relégué en deuxième division pour la première fois de son histoire. Un recrutement judicieux, notamment celui du Tchèque Pépi Humpal, auteur de 45 buts, permet au club de survoler son championnat et de retrouver l'élite dès la saison suivante[d 3].

Pour éviter au club de connaître à nouveau les affres de la relégation, le président Fortuné Chabrier décide de mettre en place en 1949 une nouvelle structure pour former de jeunes joueurs destinés à alimenter l'équipe première, baptisée « La phalange des Lionceaux ». Des jeunes prometteurs sont détectés dans tout le pays par les hommes du réseau Peugeot, recrutés et accueillis au Cercle Hôtel Peugeot à Sochaux. Ils travaillent à mi-temps dans l'usine automobile et sont formés au moule du club le reste du temps. Cette structure est considérée comme la première des « écoles de club », ancêtres des centres de formation[12].

Cette stratégie est rapidement payante puisque l'équipe sochalienne, entraînée par Gabriel Dormois à partir de 1952, termine à la seconde place du championnat en 1952-1953 derrière l'irrésistible Stade de Reims, et remporte la première édition de la Coupe Drago.

Malgré des moyens limités, le club apparaît souvent en bonne place en championnat tout au long des années 1950, avec notamment une 5e place en 1955, et dispute la finale de la Coupe de France en 1959 face au Havre AC. La première finale, conclue sur un match nul (2-2), suscite la polémique car l'arbitre refuse de valider un but sochalien marqué juste après le coup de sifflet final. Lors de la revanche, les Normands s'imposent sèchement[d 3]. Cette défaite en finale reste, pendant 50 ans, la seule défaite en finale d'un club de 1re division face à un club de 2de division.

Au début des années 1960, le FC Sochaux-Monbéliard est en difficulté et « fait l'ascenseur » : 17e du championnat en 1959-1960, après treize saisons consécutives dans l'élite, le club descend en D2 avant de remonter immédiatement à la fin de l'exercice suivant. Cependant, l'effectif n'est pas assez riche en joueurs d'expérience et termine à la première place de relégable en 1962, ne s'imposant pas une seule fois à l'extérieur. Il lui faut cette fois-ci deux saisons pour retrouver la première division. Le parcours du FC Sochaux-Montbéliard en Coupe de France n'est guère plus brillant, l'équipe ne dépassant jamais le stade des huitièmes de finale.

Un club emblématique du football français (1964-1990)[modifier | modifier le code]

La remontée de 1964 introduit pour le club sochalien une longue période de stabilité et de prospérité[3]. Le FC Sochaux-Montbéliard dispute de nouveau la finale de la Coupe de France dès 1967 face à l'Olympique lyonnais mais s'incline sur un score de 3-1.

Demi-finale retour de la Coupe UEFA 1980-81 entre l'AZ Alkmaar et le FC Sochaux-Montbéliard.

Durant cette période, Sochaux devient l'un des acteurs majeurs du football français, figurant plusieurs fois dans le Top 5 de première division, ce qui lui ouvre les portes de l'Europe. Ceci est en partie dû à la création en 1974 d'un centre de formation[3] qui porte ses fruits assez rapidement, révélant des joueurs tels que Philippe Anziani, Yannick Stopyra, Bernard Genghini, Joël Bats, qui feront les beaux jours du club et de l'équipe de France. Le 16 mai 1976, le FCSM bat son record d'affluence avec 20 886 spectateurs pour la réception de l'AS Saint-Étienne.

En 79-80, Sochaux entraîné par René Hauss réussit un championnat magnifique en terminant deuxième derrière Nantes, champion de France. Et dans la foulée, le club va jusqu'aux demi-finales de la Coupe de l'UEFA 1980-1981 en éliminant notamment l'Eintracht Francfort sous la neige. Le club est porté par la génération des Yannick Stopyra, Bernard Genghini, Philippe Anziani, Albert Rust, Jacky Bonnevay encadrés par les vétérans Abdel Djaadaoui ou Patrick Revelli.

Néanmoins, le FCSM voit partir très vite ses meilleurs éléments et les résultats commencent à s'en ressentir au milieu des années 1980. Au terme de la saison 1986-1987, Sochaux se voit même relégué en deuxième division après 24 années de présence continue parmi l'élite. Cela aura l'effet d'un électrochoc : l'année suivante, sous les ordres du nouvel entraîneur Silvester Takač, le club survole son groupe de deuxième division, ne s'inclinant qu'à deux reprises et donnant la leçon au favori lyonnais dans son antre de Gerland par un score final de 7 à 1. Parallèlement, il atteint la finale de Coupe de France, ne s'y inclinant qu'aux tirs au but face au FC Metz. C'est au cours de cette saison que va se révéler une nouvelle génération de joueurs formés au club dont plusieurs deviendront internationaux (Franck Sauzée, Stéphane Paille, Gilles Rousset, Franck Silvestre) ou effectueront une carrière brillante comme Jean-Christophe Thomas, qui gagnera la Ligue des champions avec l'Olympique de Marseille. À noter aussi la présence dans cette équipe de deux joueurs bosniaques de grand talent qui s'illustreront au club pendant plusieurs saisons, Faruk Hadžibegić et Mécha Baždarević. Les deux saisons suivantes, Sochaux terminera quatrième du championnat de D1.

Une décennie très médiocre (1990-1999)[modifier | modifier le code]

Les années 90 sont sans doute une des périodes la moins faste pour le club[3]. Les résultats sont décevants en première division : 18e en 90/91, 17e en 91/92, 16e en 92/93, 14e en 93/94. Sochaux finit par descendre au terme de la saison 1994-1995 pour rester trois saisons consécutives en deuxième division, période la plus longue en dehors de l'élite qu'ait jusqu'alors connue le club. Il y enregistrera même les plus mauvais classements de son histoire (10e en 1995-1996 puis 11e en 1996-1997), alors que les cinq saisons que Sochaux avait disputées jusque-là en deuxième division s'étaient toujours soldées par un podium. Une embellie se produit pendant la saison 1998-1999 durant laquelle le FCSM est à nouveau en première division, mais il redescend aussitôt dans l'antichambre de l'élite où il restera deux saisons supplémentaires. Le club ne brille guère plus en coupe, ne disputant au mieux qu'un quart de finale de la Coupe de France et une demi-finale et un quart de finale en Coupe de la Ligue. Mais c'est pendant cette période très délicate de la vie du club que, sous l'impulsion du président Gilles Daget, le vieux stade Bonal est totalement transformé (travaux du printemps 1997 à début 2000) ; un nouveau centre de formation est réalisé dans une ancienne propriété de la famille Peugeot[3]. La formation est réorganisée et relancée avec l'arrivée de F.Blaquart en 1996. Cette décennie est donc celle de la remise en question, et avant de quitter la présidence du club en décembre 1999, Gilles Daget malgré des résultats sportifs décevants, laissera à son successeur des infrastructures neuves dignes de la Ligue 1[3] et de nombreux jeunes en post formation : Ljuboja, Meriem, Pedretti, Frau, Diouf, Daf, Mathieu, Monsoreau.

Les années dorées sous la présidence Plessis (1999-2008)[modifier | modifier le code]

Le , Jean-Claude Plessis remplace Gilles Daget à la présidence du club et poursuit les efforts entrepris qui finissent par payer. L'entrée dans le nouveau millénaire est réussie : le nouveau stade Auguste-Bonal, enceinte moderne de 20 005 places, est inauguré[3] en fanfare pour le Trophée des champions 2000, marquant le début d'une saison qui verra le FC Sochaux-Montbéliard triompher en Ligue 2, remportant au passage son premier titre depuis 1947 et mettant en lumière la nouvelle génération dorée de joueurs, purs produits de la formation maison, parmi lesquels Benoît Pedretti et Pierre-Alain Frau.

Les supporters du FCSM au stade de France lors de la finale de la coupe de la Ligue 2003 contre l'AS Monaco.

Pour son retour parmi l'élite, le club décroche une très honorable huitième place, lui permettant de retrouver les joutes européennes après 13 ans d'absence sur la scène continentale. L'arrivée de Guy Lacombe au poste d'entraîneur à l'aube de la saison 2002-2003 et la fidélité des joueurs-clés du club va permettre à Sochaux de s'affirmer à nouveau comme un des acteurs majeurs du football hexagonal[3]. Sochaux va ainsi connaître deux cinquièmes places consécutives remportées en 2002-2003 et 2003-2004, des matches mémorables en Coupe UEFA face aux plus grands d'Europe (4-0 face au Borussia Dortmund, deux matchs nuls face à l'Inter Milan, 1-0 sur le terrain du Sporting Portugal) et deux finales de Coupe de la Ligue. La première en 2003 perdue 4-1 face à Monaco. Puis la seconde en 2004 remportée face à Nantes à la suite d'une séance de tirs au but interminable, au cours de laquelle le gardien Teddy Richert se sublime en arrêtant notamment la Panenka du gardien adverse Mickaël Landreau, marquant ainsi à jamais de sa patte l'histoire du club. L'équipe est alors composée d'un savant dosage de purs produits du centre de formation (Benoit Pedretti, Pierre-Alain Frau, Jérémy Mathieu, Sylvain Monsoreau) et de joueurs plus expérimentés révélés parfois tardivement (Mickaël Pagis, Michaël Isabey ou le brésilien naturalisé tunisien Francileudo Santos).

La saison 2005-2006 est une saison de transition, les départs quasi simultanés de l'entraîneur Guy Lacombe et des meilleurs joueurs souhaitant légitimement faire évoluer leurs carrières dans des clubs plus prestigieux sonnant la fin d'un des plus beaux épisodes de l'histoire du club. Le FC Sochaux termine quinzième du championnat derrière Nantes et devant Toulouse.

La Coupe de France 2007, présentée par le capitaine Jérémie Bréchet aux supporters.

La 2006-2007 fut un exercice réussi, grâce à l'embauche d'Alain Perrin comme nouvel entraîneur et à un recrutement intelligemment mené associant joueurs d'expérience tels Jérémie Bréchet, Jérôme Leroy ou encore Stéphane Pichot et jeunes stars montantes comme le Brésilien Álvaro Santos remarqué dans le championnat du Danemark, le Slovène Valter Birsa, l'espoir français Anthony Le Tallec et le meilleur joueur de Ligue 2 Karim Ziani. Le club s'est classé septième en championnat de Ligue 1, a atteint les quarts de la Coupe de la Ligue et a remporté deux nouveaux titres : le , le FC Sochaux-Montbéliard s'est emparé de la Coupe de France pour la deuxième fois de son histoire en s'imposant face à l'Olympique de Marseille, réalisant un doublé fabuleux puisque quelques heures auparavant, ce sont les jeunes du centre de formation qui ont remporté la Coupe Gambardella.

Alain Perrin, parti à l'Olympique lyonnais, est remplacé par Frédéric Hantz en provenance du Mans. Après un mauvais début de championnat, une 19e place au classement et une élimination dès le 1er tour de la coupe UEFA contre Panionios Athènes (défaite 0-2 à domicile puis victoire 0-1 à l'extérieur), Hantz est démis de ses fonctions le , moins de 6 mois après son arrivée. C'est Francis Gillot, ancien entraîneur du RC Lens qui lui succède après un intérim de 2 matchs de Jean-Luc Ruty, le directeur du centre de formation. Francis Gillot, le sixième entraîneur de Sochaux depuis 1999 réussit l'exploit de sauver le club de la relégation grâce à une très bonne seconde moitié de saison et les performances du jeune attaquant franco-turc Mevlüt Erding. Le , le président du club Jean-Claude Plessis en poste depuis 1999 part en retraite et laisse sa place à Alexandre Lacombe, directeur des ventes des automobiles Peugeot en France.

Le déclin et la fin du patronage de Peugeot (2008-2015)[modifier | modifier le code]

Teddy Richert, ici sous les couleurs de Montpellier, est le gardien emblématique du FCSM dans les années 2000.

Le binôme Gillot/Lacombe enchaîne deux saisons difficiles où le club flirte avec la relégation (14e en 2008-2009 puis 16e en 2009-2010).

En 2010-2011, le club réalise une très belle saison et termine à la cinquième place du championnat, se qualifiant ainsi pour la Ligue Europa. L'équipe composée d'une ossature issue de la Gambardella 2007 complétée de recrues venues de Ligue 2 propose un jeu très offensif reposant sur la technique et le collectif. Les révélations de cette équipe sont l'international algérien Ryad Boudebouz et Marvin Martin qui termine meilleur passeur de Ligue 1 avec 17 passes décisives et intègre l'équipe de France A en juin (doublé pour son premier match en Bleu face à l'Ukraine).

Malgré cette qualification en Ligue Europa, l'entraîneur Francis Gillot quitte le club. Mécha Baždarević, joueur emblématique du club pendant les années 1980, devient l'entraîneur du groupe. L'équipe est éliminée dès le premier tour de la Ligue Europa face au Metalist Kharkiv (0-0 à l'extérieur puis défaite 0-4 à domicile) et se retrouve 20e et relégable lorsque Mécha Baždarević est démis de ses fonctions le . Ce dernier est remplacé par le responsable de la réserve, Éric Hély qui sauve le club lors de la dernière journée, terminant même 14e du championnat à la suite de trois victoires consécutives lors des trois dernières journées de championnat. En fin de saison, Marvin Martin, sélectionné pour l'Euro 2012, signe pour le LOSC. D'autres joueurs cadres quittent le club comme le gardien de but Teddy Richert ou encore Jérémie Bréchet. Un nouveau cycle démarre pour le club qui garde sa confiance à Éric Hély pour la saison 2012-2013.

Les jaunes et bleus se retrouvent 18e à la mi-saison. Le FCSM doit composer avec un effectif très jeune et faire face à de nombreuses blessures lors de cette première partie de championnat. Le club enregistre peu de mouvements lors du mercato hivernal, avec le départ d'Abdoul Camara (PAOK Salonique) et l'arrivée de Giovanni Sio en provenance de Wolfsbourg. Alors 17e de Ligue 1, le FC Sochaux s'offre les trois « gros » du championnat en battant l'Olympique de Marseille (3-1), le Paris SG d'Ibrahimović au stade Bonal (3-2) et l'Olympique lyonnais (1-2). Toutefois, le , le président du club Alexandre Lacombe annonce sa démission. Le 28 mars, Laurent Pernet prend sa succession. Le maintien est finalement obtenu lors de la dernière journée de championnat à Bastia grâce à un match nul (0-0). Une défaite sochalienne en terre corse n'aurait toutefois pas été rédhibitoire, puisque Troyes, premier relégable et poursuivant direct du FCSM avec 3 points de retard, a de son côté été battu à Valenciennes (1-2). Le FCSM finit 15e avec 41 points grâce notamment à une bonne deuxième partie de championnat. Le FC Sochaux repart pour une 66e saison au sein de l'élite (un record).

Lors de la saison 2013-2014, l’entraîneur Éric Hély démissionne alors que le club n'a encaissé que 2 points en sept journées de championnat et notamment une sévère défaite contre l'EA Guingamp (5-1). Il est remplacé par Hervé Renard, champion d'Afrique 2012 avec la Zambie, le 7 octobre. Une série de victoires et de matchs nuls permet au club de disputer une finale de maintien contre Évian Thonon Gaillard au stade Bonal lors de la dernière journée. Dans l'obligation de gagner, le FCSM perd finalement le match sur le score de 0-3 et se voit reléguer en Ligue 2. Moins d'une semaine après la relégation, le groupe Peugeot en difficulté annonce sa volonté de se désengager du club qu'il a fondé près d'un siècle auparavant[13].

De retour en Ligue 2 treize ans après, le mercato est difficile pour le FCSM qui perd la plupart des joueurs cadres et enregistre l'arrivée de jeunes formés au club. Après un début de saison difficile, les Sochaliens enchaînent une série de quatorze matchs sans défaite et reviennent à hauteur du podium à mi-saison. La deuxième moitié de la saison est beaucoup plus décevante, le club terminant finalement à une modeste 10e place sous la direction d'Olivier Echouafni.

Sous pavillon chinois, la descente aux enfers (2015-2023)[modifier | modifier le code]

Le Stade Bonal, ici lors d'un match Sochaux-Nîmes en 2021.

Le club est racheté le par la société chinoise Ledus, filiale de Tech Pro Technology Development et spécialisée dans l'éclairage, rejoignant notamment le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco dans le cercle des clubs français appartenant à des capitaux étrangers. Il est le premier club en Europe à passer sous pavillon chinois et quitte pour la première fois son actionnaire historique Peugeot qui l'a fondé[14]. Côté sportif, après une mauvaise série de résultats, Olivier Echouafni est limogé de son poste d'entraîneur et est remplacé par le duo intérimaire Omar Daf - Eric Hély avant l'arrivée d'Albert Cartier, fort d'avoir fait remonter le FC Metz en Ligue 1 quelques années plus tôt. Pourtant, les Sochaliens réalisent une saison 2015-2016 chaotique flirtant avec la zone de relégation durant tout le championnat. La victoire des Francs-Comtois à domicile contre Clermont (2-0) assure leur maintien en Ligue 2 où ils se classent 15e place. Cet exercice est à peine compensé par le beau parcours en coupe de France où le FCSM parvient à faire tomber respectivement Bastia (1-2), Monaco (2-1) puis Nantes (3-2) avant d'être éliminé en demi-finale contre Marseille (0-1) à Bonal[15].

La saison suivante est à peine meilleure, marquée par une 13e place place en championnat et une demi-finale de Coupe de la Ligue perdue aux tirs au but à domicile contre Monaco (futur champion de France), à l'issue de laquelle Albert Cartier quitte son poste. Il est remplacé par l'entraîneur allemand Peter Zeidler qui ne reste qu'un an en fonction, avec une 10e place place en championnat et un huitième de finale de Coupe de France perdu face au Paris-Saint-Germain à Bonal (1-4). Le [16], le club annonce qu'il confie sa « gestion globale »[17] au groupe basque Baskonia-Alavés. Le propriétaire Wing Sang Li place ainsi le club sous la tutelle d'une entité externe. Le FCSM devient alors le troisième club satellite[18] du Deportivo Alavés après le JS Hercules en Finlande et le NK Rudeš en Croatie. Quelques mois plus tard, le , le FC Sochaux-Montbéliard fête ses 90 ans dans un contexte de crise morale et sportive sans précédent dans son histoire.

Ancien joueur du club, Omar Daf est l'entraîneur du FCSM entre 2018 et 2022.

La saison 2018-2019 est encore plus difficile avec l'éviction, en novembre, de l'entraîneur espagnol José Manuel Aira au profit d'Omar Daf de retour à la tête des Jaunes et Bleus. L'équipe continue malgré tout d'enchaîner les mauvais résultats avec en point d'orgue, une défaite à domicile face au Red Star (1-2) provoquant l'envahissement du terrain par les supporters[19]. Le FCSM évite finalement une relégation en National grâce à une victoire lors de l'ultime journée face à Grenoble (2-0) dans un stade à huis clos[20]. Le maintien est acquis sur le plan sportif, mais le club comtois, rétrogradé en National à titre conservatoire[21], n'est pas encore assuré du maintien sur le plan administratif. Le , la commission d’appel de la DNCG lève la rétrogradation administrative pour ne pas avoir présenté des comptes équilibrés[22]. Une décision obtenue grâce aux garanties financières du Groupe Nenking, qui s'apprête à devenir le nouveau propriétaire du club[23].

Après deux exercices assez neutres ponctués à la 16e place puis 14e place place, le club retrouve les hauteurs du classement avec une septième place à l'issue de la saison 2020-2021. L'arrivée de plusieurs joueurs dans l'effectif comme Aldo Kalulu, Gaëtan Weissbeck ou encore Rassoul Ndiaye participe au renouveau insufflé par Omar Daf. Pour la première fois depuis la relégation en 2014, le club dispute la montée lors de l'exercice 2021-2022 et se qualifie pour les barrages grâce à une 5e place place obtenue lors de la phase régulière. Après une victoire in extremis face au Paris FC (2-1), les Sochaliens échouent au tour suivant contre Auxerre (0-0 ; 4-5 aux tab) et manquent la montée en Ligue 1[24]. L'année suivante, avec Olivier Guégan comme nouvel entraîneur, le FCSM est dans la course pour la montée jusqu'en mars avant de s'écrouler en fin de championnat enchaînant huit défaites consécutives[25]. En , l’entraîneur Olivier Guégan est mis à pied à titre conservatoire à la suite d'entretiens individuels avec sa direction. L’intérim est assuré jusqu’à la fin de saison par la légende du club Pierre-Alain Frau et son homologue Sylvain Monsoreau respectivement entraîneurs des U19 nationaux et du championnat de France des réserves.

Après un premier passage face à la DNCG, le FCSM est relégué en National 1 au début de l'été 2023. Le club fait appel et son Directeur Général, Samuel Laurent, promet de ramener l'argent nécessaire : 22 millions d'euros[26]. Il fait un voyage en Chine pour négocier avec le propriétaire du club[27] lui demandant notamment d'investir de sa fortune personnelle. Il communique avec certains supporters, leur assurant que les fonds ont été apportés. Mais la réalité est tout autre et il est révélé les jours suivants que Nenking n'apportera pas les fonds nécessaires et souhaite se désengager. Les pouvoirs publics tentent une négociation qui aboutit à la mise en vente du club contre 12 millions d'euros, soit le montant réclamé par la DNCG pour le maintien de Sochaux en Ligue 2 pour la saison 2023-24. Romain Peugeot, l'arrière-petit-fils du fondateur du club, annonce le 18 juillet 2023 via le journal L'Équipe[28] être en train de rassembler des investisseurs pour réunir les 12 millions d'euros demandée par la DNCG et le Groupe Nenking. Cela aboutit le 21 juillet à une offre ferme de reprise du club par un groupe d'investisseurs Français mené par Romain Peugeot [29].

Le nouveau projet FCSM 2028 (2023-)[modifier | modifier le code]

Le , le FC Sochaux-Montbéliard est officiellement maintenu en National à la suite de la reprise menée par Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez[30],[31]. FCSM 2028, un groupe d’acteurs économiques locaux, et l’association Sociochaux ont pour ambition collective de sauver le club de la faillite[32].

Le , la cession définitive du FC Sochaux-Montbéliard au groupe d’acteurs économiques réunis dans le projet FCSM 2028 est officielle[33],[34]. Jean-Claude Plessis est réélu président du club, Gerald Maradan est été élu vice-président et Pierre Wantiez devient le président délégué[35].

Le renouveau du FC Sochaux passe ensuite par la Coupe de France : le club élimine le FC Lorient en 32ème de finale, puis le Stade de Reims en 16èmes de finale.

Palmarès et records[modifier | modifier le code]

Palmarès[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant récapitule les performances du FC Sochaux-Montbéliard dans les diverses compétitions françaises et européennes.

Palmarès du FC Sochaux-Montbéliard
Compétitions internationales Championnats nationaux Coupes nationales
Compétitions nationales disparues Compétitions de jeunes Tournois saisonniers

Championnats disputés[modifier | modifier le code]

Au terme de la saison 2022-2023, le FC Sochaux-Montbéliard a disputé 66 saisons en première division et 19 saisons en deuxième division. Sa plus longue période ininterrompue en première division s'élève à 23 saisons consécutives de 1965 à 1987 et sa plus longue présence continue en deuxième division est de 9 saisons de 2014 à 2023. Pour la première fois de son histoire, l'équipe première évolue en troisième division à partir de la saison 2023-2024.

Bilan sportif[modifier | modifier le code]

Au terme du championnat de France de Ligue 1 2013-2014, dernière saison disputée par le FC Sochaux-Montbéliard au premier niveau national, le club avait disputé 66 saisons à cet échelon, dont deux titres remportés en 1935 et 1938, trois places de vice-champion en 1937, 1953 et 1980 et cinq classements à la troisième place en 1933, 1968, 1972, 1976 et 1982[36]. Le FC Sochaux-Montbéliard a connu 7 relégations au niveau inférieur, en 1946, 1960, 1962, 1987, 1995, 1999 et 2014.

Au terme du championnat de France de Ligue 2 2022-2023, dernier exercice en date au deuxième échelon national, le club avait disputé 19 saisons à ce niveau, dont deux titres remportés en 1947 et 2001, deux places de vice-champion en 1964 et 1988 et trois places de troisième en 1961, 1963 et 1998[36]. Le FC Sochaux-Montbéliard a connu 6 promotions de la deuxième vers la première division en 1947, 1961, 1964, 1988, 1998 et 2001.

Bilan par championnat au terme de la saison 2022-2023[37]
Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff.
Division 1 / Ligue 1 66 2 2 368 859 632 877 3 386 3 297 +89
Division 2 / Ligue 2 19 2 716 306 208 200 1 068 741 +327
Bilan par compétition européenne au terme de la saison 2022-2023[37]
Compétition Saisons J G N P Bp Bc Meilleure performance
Coupe des clubs champions / Ligue des champions 0 0 0 0 0 0 0 -
Coupe UEFA / Ligue Europa 9 38 16 10 12 57 38 Demi-finaliste (1981)
Coupe Intertoto (compétition disparue) 1 6 3 1 2 7 4 Demi-finaliste (2002)
Total Europe 10 44 19 11 15 64 42 -

Records nationaux[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2015, le FC Sochaux-Montbéliard détient le record du nombre de saisons (66) disputées en première division, égalé par l'Olympique de Marseille à compter du championnat de Ligue 1 2015-2016 puis dépassé par ce même club lors de l'exercice suivant[38]. Jusqu'en octobre 2016, le FCSM détient le record du plus grand nombre de matchs disputés (2368) en première division, date à laquelle il est dépassé par l'Olympique de Marseille[39].

Records du club[modifier | modifier le code]

  • Plus grand nombre de saisons consécutives en D1/L1 : 23 (1965-1987).
  • Plus grand nombre de saisons consécutives en D2/L2 : 9 (2014-2023).
  • Plus grand nombre de victoires consécutives en première division : 9[43].
  • Plus grand nombre de matchs consécutifs sans défaite en première division : 17[43].
  • Plus large victoire à domicile : 12-1, Sochaux - Valenciennes, le [44].
  • Plus large victoire à l'extérieur : 1-7, Lyon - Sochaux, le .
  • Plus larges défaites à domicile : 0-5, Sochaux - Monaco, et 1-6, Sochaux - Ajaccio, le 1-6 Sochaux - Rennes le 6 janvier 2024.
  • Plus large défaite à l'extérieur : 8-0, RC Paris - Sochaux, le .
  • Matchs disputés (toutes compétitions confondues) : Albert Rust (454 matches).
  • Buts marqués (toutes compétitions confondues) : Roger Courtois (281 buts).
  • Plus jeune joueur en match officiel : Eliezer Mayenda (16 ans, 7 mois et 10 jours)[45].

Identité du club[modifier | modifier le code]

Couleurs[modifier | modifier le code]

Sous l'impulsion de Jean-Pierre Peugeot, le FC Sochaux naît en 1928. Le choix des couleurs ne fait pas l'objet d'une grande discussion, c'est une évidence. Les footballeurs francs-comtois évolueront en jaune-bouton d'or et bleu roi, les teintes de Peugeot Automobiles mais aussi de la Franche-Comté[46]. Depuis des décennies, les maillots sochaliens sont donc principalement de couleurs jaune et bleue. D'où le surnom des joueurs, les « Jaunes et bleus ». Néanmoins, la couleur majoritaire reste le jaune.

Logos[modifier | modifier le code]

Le club a, à plusieurs reprises au cours de son histoire, changé d'écusson, mais le principe du lion sur fond jaune et bleu a toujours été présent et fait partie intégrante de l'identité du club. Ainsi, il est fréquent d'entendre l'appellation de Lionceaux au sujet des joueurs de l'équipe. Toutefois, ce surnom est à la base attribué aux équipes juniors du club mais désigne de plus en plus, par extension, l'équipe A professionnelle. En juillet 2015, à la suite des changements de propriétaire, le logo du club rompt avec la tradition et abandonne le lion symbole de la marque automobile Peugeot pour un lion plus neutre rappelant un des symboles des armoiries franc-comtoises. Les couleurs jaune et bleu sont elles aussi tirées des armoiries franc-comtoises.

Équipementiers et sponsors[modifier | modifier le code]

Période Equipementier Sponsor
-1984 Adidas
1984-1989 Uhlsport
1989-1995 Adidas Peugeot / Esso
1997-1998 Asics
1998-1999 Gefco / Esso
1999-2000 Gefco
2000-2001 Champion
2001-2004 Esso
2004-2007 Lotto
2007-2009 Mobil
2009-2011 Peugeot
2011-2013 Mobil
2013-2015 Peugeot
2015-2018 Ledus
2018-2020 Nedey Automobiles
2020-2023 Nike
2023- Eldera EIMI

Au cours de son histoire, le FC Sochaux a connu de nombreux équipementiers, dont Adidas, Uhlsport, Asics, Champion, Lotto, Nike et Eldera[47]. Le constructeur automobile Peugeot, fondateur et propriétaire du club jusqu'en 2015, a été très souvent et logiquement le sponsor principal figurant sur le maillot des joueurs, ainsi que des entreprises liées à Peugeot telles que la compagnie pétrolière ExxonMobil (marques Esso et Mobil 1) ou le transporteur logistique Gefco[48],[49].

Après seize années passées chez Lotto, le FC Sochaux change d'équipementier et passe chez Nike au début de la saison 2020/2021[50]. Les maillots arborent le concessionnaire Nedey Automobiles comme sponsor principal de 2018 à 2023[51].

À partir de la saison 2023/2024 et pour une durée de cinq ans, un contrat est signé avec nouvel équipementier. Il s'agit de l'entreprise française Eldera qui équipe pour la première fois un club de football professionnel à cette occasion[52]. Le nouveau sponsor principal appraissant sur le maillot est l'entreprise locale EIMI, basée à Étupes et spécialisée dans les installations de génie climatique, génie électrique et de cuisines professionnelles[53].

Personnalités du club[modifier | modifier le code]

Propriétaires[modifier | modifier le code]

En mai 2014, Peugeot, propriétaire du club depuis ses débuts, annonce être « à la recherche d'un partenaire, d'un investisseur ou d'un repreneur » pour le club[54].

Le tableau ci-dessous énumère les différents actionnaires majoritaires qui se sont succédé à la tête du FC Sochaux-Montbéliard[55].

Période Actionnaire majoritaire
juin - Drapeau de la France Peugeot
- Drapeau de la France PSA Peugeot-Citroën[Note 2]
Le FC Sochaux-Montbéliard devient une SASP en 2001
- Drapeau de la République populaire de Chine Ledus
- Drapeau de la République populaire de Chine Nenking Group (en)
- FCSM 2028

Présidents[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Plessis, président du club de 1999 à 2008 et depuis 2023.
Présidents du FC Sochaux[56]
Rang Nom Période
1 Louis Maillard-Salin 1928-1939
2 Antoine Peugeot 1939-1945
3 Gaston Turin 1945-1960
4 René Bouquet 1960-1974
5 Jacques Thouzery 1974-1994
6 Gilles Daget 1994-1999
7 Jean-Claude Plessis 1999-2008
Rang Nom Période
8 Alexandre Lacombe 2008-2013
9 Laurent Pernet 2013-2015
10 Wing Sang Li 2015-2019
11 Frederic Bo Dong
2019
12 Frankie Yau
2019-2023
13 Jean-Claude Plessis
2023-

Directeurs sportifs[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents directeurs sportifs qui se sont succédé au FC Sochaux-Montbéliard.

Période Nom
- Drapeau de la France Roger Dargein[57]
- Drapeau de la France Étienne Gredy
- Drapeau de la France Fortuné Chabrier[58]
- Drapeau de la France Louis Deur[59]
- Drapeau de la France René Hauss[60]
- Drapeau de la France Léonard Specht[61]
- Drapeau de la France Bernard Genghini[62]
- Drapeau de la France Bernard Maraval[63]
- Drapeau de l'Espagne David Vizcaíno[64]
- Drapeau de la France Julien Cordonnier[65]

Entraîneurs[modifier | modifier le code]

Depuis sa création en 1928, le club de Sochaux a été dirigé par 34 entraîneurs, soit une moyenne de moins de 3 ans par entraîneur. Quatre d'entre eux ont été entraîneurs à deux reprises (Conrad Ross, Paul Wartel, Jean Fauvergue et Silvester Takač) et sur les six intérims qu'a connu le club, trois ont été assurés par d'anciens entraîneurs du club (Maurice Bailly, Paul Wartel et Paul Barret).

Les entraîneurs qui sont restés le plus longtemps en poste de manière continue sont Gabriel Dormois (8 ans : 1952-1960), Paul Barret (8 ans : 1969-1977) et Silvester Takač (7 ans : 1987-1994) mais c'est Paul Wartel qui détient la palme du nombre de saisons aux commandes de l'équipe première avec un total de 11 réparties en deux périodes (1939-1944 et 1946-1952). Dix de ces entraîneurs étaient étrangers : l'Écossais Victor Gibson, l'Uruguayen Conrad Ross, le Tchécoslovaque Louis Dupal, les Yougoslaves Dobrosav Krstić et Silvester Takač, les Bosniens Faruk Hadžibegić et Mécha Baždarević, le Sénégalais Omar Daf, l'Allemand Peter Zeidler et l'Espagnol José Manuel Aira[66],[67].

Entraîneurs du FC Sochaux-Montbéliard[66],[67]
Rang Nom Période
1 Maurice Bailly 1928-1929
2 Victor Gibson 1929-1934
3 Maurice Bailly 1934
4 Conrad Ross 1934-1935
5 André Abegglen 1935-12/1935
6 Conrad Ross 12/1935-1939
7 Paul Wartel 1939-1944
8 Étienne Mattler 1944-1946
9 Maurice Bailly 1946
10 Paul Wartel 1946-1952
11 Gabriel Dormois 1952-1960
12 Paul Wartel 1960
13 Louis Dupal 1960-1962
14 Roger Hug 1962-1967
15 Georges Vuillaume 1967
16 Dobrosav Krstić 1967-1969
17 Paul Barret 1969-1977
Rang Nom Période
18 Jean Fauvergue 1977-1981
19 Pierre Mosca 1981-1984
20 Silvester Takač 1984-1985
21 Jean Fauvergue 1985-1987
22 Paul Barret 1987
23 Silvester Takač 1987-1994
24 Jacques Santini 1994-1995
25 Didier Notheaux 1995-1996
26 Faruk Hadžibegić 1996-1998
27 Philippe Anziani 1998-1999
28 Jean Fernandez 1999-2002
29 Guy Lacombe 2002-2005
30 Dominique Bijotat 2005-2006
31 Alain Perrin 2006-2007
32 Frédéric Hantz 2007
33 Jean-Luc Ruty 12/2007
Rang Nom Période
34 Francis Gillot 2008-2011
35 Mécha Baždarević 2011-2012
36 Éric Hély 2012-2013
37 Omar Daf 2013
38 Hervé Renard 2013-2014
39 Olivier Echouafni 2014-09/2015[68]
40 Omar Daf
Éric Hély
09/2015
41 Albert Cartier 10/2015-2017
42 Peter Zeidler 2017-2018
43 José Manuel Aira 05-2018/11-2018[69]
44 Omar Daf 11-2018/06-2022
45 Olivier Guégan 06-2022/05-2023
46 Pierre-Alain Frau
Sylvain Monsoreau (intérim)
05-2023/06-2023
47 Oswald Tanchot[70] 06-2023/

Joueurs emblématiques[modifier | modifier le code]

Nombre de buts marqués pour le FCSM
Joueur Ligue 1 Matchs officiels
Roger Courtois 209 253
René Gardien 121 156
Gérard Soler 69 73
Pepi Humpal 66 111
Robert Pintenat 62 73
Bernard Genghini 60 71
Alberto Muro 57 65
Yannick Stopyra 57 61
Zvonko Ivezic 53 56
Guy Lassalette 52 64
André Abegglen 51 64
Stéphane Paille 50 80
Jean-Louis Reignier 47 64
Pierre-Alain Frau 41 75
Francileudo Santos 34 67
Adolphe Schmit 25 70
Nombre de matchs joués pour le FCSM
Joueur Ligue 1 Matchs officiels
Albert Rust 390 454
Joseph Tellechéa 376 412
Jean-Pierre Posca 358 420
René Gardien 358 410
Teddy Richert 323 376
Abdel Djaadaoui 307 362
Laszlo Seleš 296 347
Roger Courtois 285 369
Laurent Croci 278 319
Michaël Isabey 265 366
Philippe Lucas 262 328
Mécha Baždarević 244 339

Au début des années 2010, le club publie une liste de joueurs marquants ayant joué sous les couleurs jaune et bleu. Cette liste, aussi dénommée Hall of Fame, comprend cinquante joueurs qui ont participé à la vie du club de l'avant-guerre jusqu'aux années 2000[71],[72].

Dix de ces joueurs font partie de l'équipe talentueuse des années 1930. Il s'agit de Antonio Lozes, Étienne Mattler, André Maschinot, Lucien Laurent, Bernard Williams, Roger Courtois, André Abegglen, János Szabó, Pierre Duhart et Laurent Di Lorto[71],[73].

Les années 1940 et 1950 du FC Sochaux-Montbéliard sont marquées par Pépi Humpal, Joseph Tellechéa, François Remetter, René Gardien, Jean-Jacques Marcel et Alberto Muro[71],[74].

Dans les années 1960 et 1970, le club est marqué par Claude Quittet, Bernard Bosquier, Dobrosav Krstić, Maryan Wisniewski, Vojislav Melić, Jacky Nardin, Georges Lech, Eugène Battmann, Laszlo Seleš, Gérard Soler, Robert Pintenat, Philippe Piat, Zvonko Ivezić, Patrick Revelli, Abdel Djaadaoui et Albert Rust[71]. Jean-Pierre Posca, non-membre du Hall of Fame, est un autre joueur marquant de cette période[75].

Les années 1980 et 1990, marquées par la finale de la Coupe de France 1987-1988, voient passer des joueurs comme Jean-Luc Ruty, Bernard Genghini, Joël Bats, Yannick Stopyra, Philippe Anziani, Franck Silvestre, Franck Sauzée, Stéphane Paille, Gilles Rousset, Jean-Christophe Thomas, Mécha Baždarević, Faruk Hadžibegić, Stéphane Cassard, Alain Caveglia et Henk Vos[71],[76].

Les trois joueurs du Hall of Fame actifs dans les années 2000 sont Pierre-Alain Frau, Benoît Pedretti et Francileudo Santos[71]. Les autres joueurs marquants de cette décennie selon le club sont Ryad Boudebouz, Marvin Martin, Michaël Isabey, Omar Daf, Jaouad Zairi, Camel Meriem et Teddy Richert[77].

Onze de légende[modifier | modifier le code]

Onze de légende des 90 ans constitué avec les votes exprimés sur les réseaux sociaux du club[78].

Onze de légende dressé par le quotidien régional français Ouest-France[79].

Internationaux français[modifier | modifier le code]

Liste des internationaux français du FCSM par ordre alphabétique[80].

Joueur de la saison[modifier | modifier le code]

Depuis août 2009, les supporters sochaliens désignent chaque mois le meilleur joueur du FCSM. Les votes pour le "Joueur du mois" permettent aussi d'attribuer un trophée de "Joueur de la saison"[81]. Marvin Martin est le seul joueur ayant remporté deux fois cette récompense.

Saison Joueur Poste
2009/2010 Teddy Richert Gardien de but
2010/2011 Marvin Martin Milieu offensif
2011/2012 Marvin Martin Milieu offensif
2012/2013 Simon Pouplin Gardien de but
2013/2014 Sébastien Corchia Défenseur
2014/2015 Karl-Toko Ekambi Attaquant
2015/2016 / Jérôme Onguéné Défenseur
2016/2017 Faneva Andriatsima Attaquant
2017/2018 Aldo Kalulu Attaquant
2018/2019 / Jeando Fuchs Milieu défensif
2019/2020 / Younès Kaabouni Milieu offensif
2020/2021 Gaëtan Weissbeck Milieu offensif
2021/2022 Tony Mauricio[82] Milieu offensif
2022/2023 Moussa Doumbia[83] Attaquant

Effectif professionnel actuel[modifier | modifier le code]

Effectif professionnel actuel du FC Sochaux-Montbéliard pour la saison 2023-2024[84]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[Note 3] Nom Date de naissance Sélection[Note 4] Club précédent Contrat
1 G Drapeau de la France flèche vers la droite Patouillet, MathieuMathieu Patouillet 20/02/2004 (20 ans) France -19 ans Olympique lyonnais 2023-2024
16 G Drapeau de la France Valette, BaptisteBaptiste Valette 01/09/1992 (31 ans) France -16 ans SO Cholet 2023-2025
30 G Drapeau de la France Dosso, CharlyCharly Dosso 09/04/2003 (20 ans) Formé au club 2023-2024
2 D Drapeau de la France Galves, NolanNolan Galves 23/07/2003 (20 ans) Formé au club 2021-2024
3 D Drapeau du Portugal Silva, AmilcarAmilcar Silva 18/07/1999 (24 ans) Portugal -20 ans CS Sedan 2023-2025
4 D Drapeau de la France Vitelli, ArthurArthur Vitelli 04/06/2000 (23 ans) Podbeskidzie Bielsko-Biała 2023-2024
5 D Drapeau de la Martinique Moltenis, BorisBoris Moltenis 08/05/1999 (24 ans) Martinique Austria Lustenau 2024-2024
15 D Drapeau de Madagascar Fontaine, ThomasThomas Fontaine 08/05/1991 (32 ans) Madagascar Gençlerbirliği SK 2023-2025
19 D Drapeau de la France Dacosta, JulienJulien Dacosta 29/05/1996 (27 ans) AS Nancy-Lorraine 2023-2025
22 D Drapeau de la Suisse Diagne, SidySidy Diagne 11/01/2002 (22 ans) Suisse -19 ans Angers SCO rés. 2023-2024
28 D Drapeau de la France Bastian, MaximeMaxime Bastian 09/05/2001 (22 ans) RC Strasbourg 2024-2024
35 D Drapeau de la France Gomis, DalangunypoleDalangunypole Gomis 28/06/2004 (19 ans) Stade rennais FC rés. 2023-2025
6 M Drapeau de la France Drammeh, MouhamadouMouhamadou Drammeh 15/05/1999 (24 ans) France -17 ans Vejle BK 2023-2025
8 M Drapeau de la France Hoggas, KévinKévin Hoggas 16/11/1991 (32 ans) SK Beveren 2023-2025
10 M Drapeau de la France Pereira De Sa, RoliRoli Pereira De Sa 10/12/1996 (27 ans) France -20 ans FC Nantes 2022-2025
21 M Drapeau de la France Liénard, DimitriDimitri Liénard 13/02/1988 (36 ans) SC Bastia 2024-2025
24 M Drapeau de la France Viltard, MalcolmMalcolm Viltard Capitaine 24/10/2002 (21 ans) LB Châteauroux 2021-2025
27 M Drapeau de la France Michel, DiegoDiego Michel 16/10/1997 (26 ans) FC Versailles 2023-2025
34 M Drapeau de la France Ackra, AllanAllan Ackra 21/02/2004 (20 ans) Formé au club 2023-
999 M Drapeau de la France Kayembe Tete, ElieElie Kayembe Tete 25/03/2005 (18 ans) Formé au club 2023-2025
9 A Drapeau de la Côte d'Ivoire Koffi, N'Dri PhilippeN'Dri Philippe Koffi 09/03/2002 (22 ans) Côte d'Ivoire -23 ans Stade de Reims 2023-2025
11 A Drapeau de la Côte d'Ivoire Macalou, IssoufIssouf Macalou 27/12/1998 (25 ans) Valenciennes FC 2023-2025
17 A Drapeau de la France Fatar, NoahNoah Fatar 15/02/2002 (22 ans) France -20 ans Angers SCO 2023-2025
20 A Drapeau du Bénin Dossou, JodelJodel Dossou 17/03/1992 (32 ans) Bénin Clermont Foot 2023-2025
22 A Drapeau du Mali Zohi, KévinKévin Zohi 19/12/1996 (27 ans) Mali FC Vizela 2023-2024
25 A Drapeau de la France Daho, AlexAlex Daho 04/10/2003 (20 ans) Formé au club 2022-2025
999 A Drapeau de la France Pezard, MattéoMattéo Pezard 24/03/2003 (20 ans) Formé au club 2022-
999 A Drapeau de la France Lecolier, MartinMartin Lecolier 24/06/2003 (20 ans) Formé au club 2022-
999 A Drapeau de la France Vaz, RobinioRobinio Vaz 17/02/2007 (17 ans) France -16 ans Formé au club 2023-
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Florian Fosset
Entraîneur(s) des gardiens
Médecin(s)
  • Noël Grandperrin
  • Jacky Maillot

Légende

Consultez la documentation du modèle

Structures du club[modifier | modifier le code]

Structures sportives[modifier | modifier le code]

Stades[modifier | modifier le code]

Stade Auguste-Bonal.

Le club du FC Sochaux-Montbéliard évolue dans une enceinte moderne de 20 005 places inaugurée en 2000 (à l'occasion du Trophée des champions) après rénovation : le stade Auguste-Bonal.

Centre de formation[modifier | modifier le code]

Le centre de formation a vu le jour en 1974[3]. Il a été remplacé en 2000 par le centre de formation aux métiers du football Roland-Peugeot situé dans le château Jean-Pierre Peugeot sur la commune de Seloncourt[3]. Le centre de formation du FCSM a été élu meilleur centre de Ligue 1 pour la saison 2011-2012[85]

Aspects juridiques et économiques[modifier | modifier le code]

Aspects juridiques[modifier | modifier le code]

Statut juridique et légal[modifier | modifier le code]

Le FC Sochaux-Montbéliard est, depuis le 2 mai 2001, composé de deux entités. La Société Anonyme de Sport Professionnel (SASP) qui gère le football professionnel, le centre de formation ainsi que les équipes jusqu'au U15 et l'association qui prend en charge la pratique amateur et l'école de football (des U7 jusqu’aux U13). L'association FCSM est présidée par Jean-Claude Vienot[86],[87].

Aspects économiques[modifier | modifier le code]

Éléments comptables[modifier | modifier le code]

Chaque saison, le FC Sochaux-Montbéliard publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club sochalien saison après saison.

Historique du budget prévisionnel du FC Sochaux-Montbéliard
Saison 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016
Budget 45 M€ 43 M€ 40 M€ 40 M€ 40 M€ 40 M€ 17 M€ 18 M€
Saison 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022 2022-2023 2023-2024
Budget 15 M€ 16 M€ 16 M€ 16 M€ 17 M€ 16 M€[88] 17 M€[89] 15 M€[90]
Légende : N.C = Non Communiqué, M€ = millions d'euros.

La DNCG publie chaque saison les comptes individuels de résultat de chaque club, ce qui permet d'obtenir de nombreux éléments comptables (masse salariale, montant des droits audiovisuels, résultat des opérations de mutations qui correspondent aux transferts)[91].

Historique des comptes de résultats du FC Sochaux
Saison
En milliers d'euro. 2021 / 2022[92] 2020 / 2021[93] 2019 / 2020[94] 2018 / 2019[95] 2017 / 2018[96] 2016 / 2017[97] 2015 / 2016[98] 2014 / 2015[99] 2013 / 2014[100] 2012 / 2013[101] 2011 / 2012[102] 2010 / 2011[103]
Droits audiovisuels 4 830 4 989 4 679 5 317 5 621 6 057 6 101 7 065 14 939 17 246 19 009 26 529
Sponsors - Publicité 2 238 1 548 1 893 2 128 2 367 3 411 3 501 3 399 7 141 7 464 7 630 7 429
Recettes matches 1 972 182 1 003 1 110 1 961 2 064 1 825 1 398 4 063 3 181 3 500 3 452
Autres produits 1 262 1 007 859 841 1 305 2 986 2 509 5 922 3 001 7 854 2 789 10 470
Total produits hors-mutation 10 302 7 726 8 434 9 396 11 254 14 518 13 936 17 784 29 144 35 744 32 928 47 879
Rémunération du personnel chargée 12 167 8 645 8 058 9 496 11 415 11 830 12 770 10 636 21 226 23 366 25 575 26 359
Amortissements des indemnités de mutations 263 222 0 0 271 496 1 181 1 466 4 138 3 979 5 093 6 978
Honoraires d’agents / Intermédiaires 428 212 123 107 248 N.C N.C N.C N.C N.C N.C N.C
Autres charges 7 520 6 026 5 838 6 302 8 035 8 604 8 868 12 658 21 034 12 402 13 267 13 817
Total charges hors-mutation 20 378 15 105 14 019 15 905 19 969 20 930 22 819 24 760 46 397 39 747 43 935 47 154
Résultat des opérations hors-mutation -10 076 -7 379 -5 585 -6 509 - 8 715 - 6 412 - 8 883 - 6 976 - 17 253 - 4 002 - 11 007 725
Résultat des opérations mutation 1 298 9 219 7 739 1 268 3 632 3 323 2 542 7 116 - 432 5 421 19 462 2 156
Résultat financier 3 5 2 8 - 11 - 6 94 42 - 22 - 49 45 -132
Résultat exceptionnel : Autres 144 432 2 926 119 - 99 161 78 - 1 044 12 60 - 7 887 61
Résultat avant impôt - 8 631 2 277 5 082 -5 113 - 5 193 - 2 934 - 6 169 - 862 - 17 695 1 430 613 2 810
Impôt Société 147 -172 -4 49 87 76 74 81 80 - 113 1 2
Résultat net -8 484 2 105 5 078 -5 064 - 5 106 - 2 858 - 6 095 - 781 - 17 615 1 316 614 2 812
Légende : N.C = Non Communiqué,

Transferts les plus coûteux[modifier | modifier le code]

Les deux tableaux ci-dessous synthétisent les plus grosses ventes et achats de joueurs dans l'histoire du club.

Acquisitions[104]
Rang Joueur Montant Provenance Date
1er Brown Ideye M€ Neuchâtel Xamax 20 janvier 2010
2e Modibo Maïga
Moumouni Dagano

Thierry Doubaï

Ilan

M€ Le Mans FC
EA Guingamp

Udinese

Athletico Paranaense

28 juillet 2010
1er juillet 2005

1er juillet 2012

7 août 2004

6e Václav Svěrkoš 2,5 M€ Baník Ostrava 1er janvier 2009
7e Rabiu Afolabi

Sébastien Corchia

Karim Ziani

Álvaro Santos

Ishmael Yartey

Miranda

M€ Austria Vienne

Le Mans FC

FC Lorient

FC Copenhague

Benfica

Coritiba FC

1er juillet 2005

1er juillet 2011

1er juillet 2006

1er juillet 2006

23 juillet 2012

1er juillet 2005

Cessions[105]
Rang Joueur Montant Destination Date
1er Marvin Martin 10 M€ LOSC Lille 1er juillet 2012
2e Brown Ideye M€ Dynamo Kiev 7 juillet 2011
3e Mevlüt Erdinç

Pierre-Alain Frau

8,5 M€ Paris SG

Olympique lyonnais

1er juillet 2009

1er juillet 2004

5e Karim Ziani M€ Olympique de Marseille 1er juillet 2007
6e Camel Meriem M€ Girondins de Bordeaux 6 janvier 2002
7e Modibo Maïga

Ilan

M€ West Ham

AS Saint-Étienne

18 juillet 2012

10 juillet 2006

9e Souleymane Diawara 5,4 M€ Charlton 30 août 2006
10e Sylvain Monsoreau

Jérémy Mathieu

Maxence Lacroix

Benoît Pedretti

M€ Olympique lyonnais

Toulouse FC

VfL Wolfsburg

Olympique de Marseille

1er juillet 2005

1er juillet 2005

25 août 2020

1er juillet 2004

Soutien et image[modifier | modifier le code]

Groupes de supporters[modifier | modifier le code]

  • Tribune Nord Sochaux : Groupe ultra en activité depuis la descente du club en Ligue 2, situé en Populaires Nord Bloc C (Secteur 106). Cependant, le groupe avait interrompu ses activités début , mécontent de la décision du propriétaire Wing Sang Li de confier la gestion globale du club au groupe espagnol Baskonia Alavès[106],[107].
  • Sociochaux : Association crée en 2019 et qui a pour but de regrouper les supporters sous la forme de socios afin de faire partie du capital du club. Lors de l'été 2023 et sous l'accord de Jean-Claude Plessis alors porteur du projet FCSM 2028 il accepte que Sociochaux entre au capital !
  • Joyriders Sochaux 1996 : principal groupe ultra du stade Bonal, fort de 150 membres et d'autant de suiveurs à chaque match. Ils étaient situés en seconde nord. Le groupe est en sommeil depuis mars 2014 et n'organise plus aucune animation en son nom[108]. Un rassemblement de supporters baptisé "Tribune Nord Sochaux" assure maintenant la majorité de l'ambiance au stade Bonal[109].
  • Supporter club du FCSM : née en 1933, cette association loi de 1901 compte à l'heure actuelle près de 1 500 membres. Affiliée à la Fédération des Associations de Supporters du Football français, elle-même agréée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, reconnue par la LFP et la FFF. Les deux chartes (Supporter et adhésion d'un club de supporters) figurent dans le guide officiel de la LFP. Elle organise aussi les déplacements à l'extérieur. Le groupe prend place en seconde sud.
  • Banda Ultra Sochaux 2003 : elle fut créée en 2003 prenant la suite des 100 % Sochaux 1998. Elle regroupe à l'origine la plupart des ultras historiques supportant le club. À l'intersaison 2005-2006, la quasi-totalité des fondateurs quittent le groupe, il ne compte aujourd'hui qu'une quinzaine de personnes qui ne sont quasiment plus actives.
  • Les IDS68 Lions d'Alsace 2003 : les indépendantistes Lions d'Alsace du secteur 68 à Bonal rassemblent les supporters francs-comtois en Alsace du club. Les Lions d'Alsace se sont séparés du Supporter club le 8 juin 2007 à la suite de la demande des membres et de son bureau et devient alors indépendante. Leur banderole et renommée « les indépendantistes du secteur 68 » et ils sont présents en tribune sud populaire depuis décembre 2011[110].
  • VAL 70: groupe ultra regroupant les Haut-Saônois. Leur but est de suivre Sochaux partout en France et en Europe. Après avoir été affiliés au Supporter Club, ils rejoignent les joyriders sochaux pour deux saisons, depuis la saison 2011 ils rejoignent les Bonal Boys en populaire sud. Ce groupe est maintenant un groupe ultra.
  • Bonal Boys: cette Section n'est plus affiliée au Supporter Club et rejoint les IDS68 lions d'Alsace et le Val70 dans le nouveau secteur L du populaire Sud.
  • Section jeunes & bleus : section créée début de saison 2010-2011 qui est affiliée au supporter club est une section qui regroupe des jeunes supporters du FCSM.
  • Juralions : section de supporters du Haut-Jura créée en 2004 affiliée au Supporter club du FCSM.
  • Les Parigots de Sochaux : section regroupant les supporters parisiens et franciliens du FCSM créée en 2013 et affiliée au Supporter club du FCSM.
  • Les Lions de l'INSAT : section regroupant les supporters de l'INSA de Toulouse du FCSM, créée en 2016 et affiliée au Supporter club du FCSM.

Affluence[modifier | modifier le code]

L'inauguration du nouveau stade Bonal permet une hausse durable des affluences[111]. La saison 2003-2004 établit un record d'affluence avec une moyenne de 16 505 spectateurs par match, suivi par la saison 2007-2008 (15 931 spectateurs par match)[112]. Le record d'affluence a été établi le lors d'un match de championnat contre l'AS Saint-Étienne, avec 20 886 spectateurs[113].

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du FC Sochaux-Montbéliard depuis la saison 1945-1946[114]

Autres équipes[modifier | modifier le code]

Équipes réserve et de jeunes[modifier | modifier le code]

L'équipe réserve du FC Sochaux-Montbéliard évolue en N3 (ex-CFA2), cinquième échelon national.

Palmarès du FC Sochaux-Montbéliard
Compétition Vainqueur Finaliste
Coupe Gambardella (3) 1983, 2007, 2015 1975, 2010
Championnat de France des réserves 2009
Championnat de France U19 (1) 2003 1998
Championnat de France U17 (1) 2010 2006

Section handball[modifier | modifier le code]

Une section de handball a également été créée en 1938[115] par Jean Sabatier, fondateur du club et président, qui décède dans un accident de voiture à Sochaux en 1954[116]. C'est également cette année 1954 qu'est inaugurée la salle Bonal, le FC Sochaux, comme le reste de la France, abandonne peu à peu le handball à onze pour sa version à 7 en salle. Les Sochaliens seront quand même vice-champions de France de handball à onze lors de la saison 1957-1958[117].

Le club a évolué au plus haut niveau du handball français dans les années 1960 et 1970[118]. Plusieurs joueurs du club ont été internationaux français, tels Jean-Pierre Etcheverry, Roger Lambert ou encore Jean-Louis Silvestro, capitaine de l'équipe de France au Championnat du monde 1967. Le yougoslave Boro Golić, père du champion du monde français Andrej Golić, a également évolué à Sochaux lors de la saison 1967-68. Tous ces joueurs n’étaient pas formés à Sochaux, mais étaient venus car il y avait un avenir professionnel pour eux chez Peugeot notamment[118].

Le club accède en première division après sa victoire finale en Championnat de France Excellence en 1963[119].

Les résultats du club en Championnat de France D1 sont :

  • demi-finaliste en 1964 ;
  • 2e de la poule Est en 1965 ;
  • entre la 3e et la 6e place en 1966 ;
  • quart-de finale en 1967 ;
  • quart-de finale en 1968 ;
  • 4e de la poule A en 1969 ;
  • 3e de la poule A en 1970 ;
  • 7e de la poule B en 1971 ;
  • 8e de la poule B en 1972 ;
  • 8e de la poule B en 1973 ;
  • 6e de la poule A en 1974 ;
  • 6e de la poule B en 1975 ;
  • 9e de la poule B en 1976 (relégué).

Culture populaire[modifier | modifier le code]

En 2013, le film Comme un lion décrit le parcours d'un jeune sénégalais souhaitant faire carrière dans le football et passant par le centre de formation du club[120].

Un épisode de la série d'émissions C'est pas Sorcier intitulé "Les coulisses du football" a été tourné au centre de formation[121].

L'humoriste Pierre Desproges mentionne Sochaux dans plusieurs textes : Dans le journal de 20 heures du dimanche, le tiercé et Saint-Étienne-Sochaux prennent beaucoup de place, on ne peut pas aborder tous les problèmes[122].

Le rappeur Booba écrit dans sa chanson 4G : J'préfère jouer à la Play qu'en D2 à Sochaux.

Le FCSM apparaît également brièvement dans le film Fonzy, Marvin Martin jouant son propre rôle dans le film.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. « PSA Peugeot-Citroën » change de nom pour devenir « Groupe PSA » en avril 2016, donc après la cession du club en 2015. En janvier 2021, à la suite de la fusion avec Fiat Chrysler Automobiles, Groupe PSA devient Stellantis.
  3. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  4. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « #261 – FC Sochaux : les Lionceaux », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
  2. a b c d e f g h et i Jean-Louis Loubet, « Peugeot : Mai 1937 - À l'origine du foot moderne », L'Automobile Magazine, (consulté le ).
  3. a b c d e f g h i j k l et m « F.C. Sochaux Montbéliard », sur memoire-sochaux.fr, Mairie de Sochaux (consulté le ).
  4. « Il y a quatre-vingts ans... », sur site officiel, FC Sochaux, (consulté le ).
  5. « Ce 24 mai, le FC Sochaux-Montbéliard a 90 printemps (pour la deuxième fois) », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (consulté le )
  6. (en) « France (Coupe Sochaux) 1930/31 », RSSSF (consulté le ).
  7. (en) « Various Tournaments in Bruxelles/Brussel 1926-1958 », RSSSF (consulté le ).
  8. « Coupe de France 1936-1937 », sur fff.fr, Fédération française de football (consulté le ).
  9. a b et c « Historique - De 1940 à 1959 », sur le site officiel, FC Sochaux (consulté le ).
  10. « Coupe de France Saison 1943 - 1944 », sur fff.fr, Fédération française de football (consulté le ).
  11. Antoine Mourat, « Etienne Mattler », We are football (consulté le ).
  12. « Les Lionceaux, 60 ans après », sur le site officiel, FC Sochaux (consulté le ).
  13. Football: Peugeot va mettre en vente le FC Sochaux sur L'Express le 23 mai 2014.
  14. « L'entreprise chinoise Ledus confirme son intention de racheter le FC Sochaux », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Aude Raso et Blandine Costentin, « Coupe de France - Sochaux s'incline 1-0 devant Marseille en demi-finale », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  16. « Communiqué : Le Baskonia-Alavés responsable de la gestion du FCSM pour trois saisons », sur fcsochaux.fr, .
  17. « Sochaux: la "gestion globale" confiée au club espagnol d'Alavés », sur rmcsport.bfmtv.com, .
  18. Kevin Charnay, « Le Lionceau est mort », sur sofoot.com, .
  19. (en) « Vidéo. Les supporters du FC Sochaux envahissent le terrain au terme d'une soirée noire » [vidéo], sur Dailymotion (consulté le ).
  20. Jonathan Landais, Nicolas Wilhelm et Hervé Blanchard, « Le FC Sochaux se maintient sportivement en Ligue 2 ! », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  21. « DNCG : Sochaux rétrogradé à titre conservatoire », So Foot, (consulté le ).
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Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire historique des clubs de football français
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  2. a b c d e f g et h Collectif 1999, p. 411-412.
  3. a et b Collectif 1999, p. 413-414.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Collectif, « Sochaux », dans Dictionnaire historique des clubs de football français, t. 2, Pages de Foot, (ISBN 2-913146-02-3), p. 410-416 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • François Ruffin et Frédéric Vial, FC Sochaux Montbeliard 1928-1988, , 135 p. (ISBN 2737700981)
  • Fabien Dorier, FC Sochaux-Montbéliard, , 128 p. (ISBN 978-2842535872)
  • Fabien Dorier, Football Club Sochaux-Montbeliard 1929-2008, , 168 p. (ISBN 978-2849108529)
  • Fabien Dorier, FC Sochaux-Montbéliard Le renouveau 1995-2003, , 96 p. (ISBN 2842539648)
  • Fabien Dorier, FCSM : le Football club Sochaux-Montbéliard en 90 dates, , 198 p. (BNF 45538332)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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