Présidence de Félix Faure
Président de la République française
Type | Président de la République française |
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Résidence officielle | Elysée, Paris |
Système électoral | Scrutin indirect |
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Élection | 1895 |
Début du mandat | 17 janvier 1895 |
Fin du mandat |
16 février 1899 (Décès) |
Durée | 4 ans et 30 jours |
Nom | Félix Faure |
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Date de naissance | 30 janvier 1841 |
Date de décès | 16 février 1899 |
Appartenance politique | Républicains modérés |
Alexandre Ribot III | Léon Bourgeois |
Jules Méline | Henri Brisson II |
Charles Dupuy IV |
Voir aussi | Politique de la France |
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La présidence de Félix Faure en tant que 7e président de la République française dure du au . Après avoir servi dans différents ministères, Faure est élu à la présidence où il succède à Casimir-Perier. Membre des républicains modérés, son mandat est marqué par le renforcement de l'alliance franco-russe et par l'expansion coloniale de la France, avec notamment l'expédition de Madagascar mais aussi la crise de Fachoda qui manque de provoquer un conflit armé avec l'Angleterre. Sur le plan intérieur, Félix Faure doit faire face à un climat d'agitation sociale dans le monde ouvrier. Il est également au pouvoir lorsqu'éclate l'affaire Dreyfus, cette dernière contribuant largement à exacerber les sentiments nationalistes et antisémites à travers le pays. Quelques mois plus tard, le président Faure meurt à l'Élysée, dans des circonstances restées célèbres.
Gouvernements
[modifier | modifier le code]Un premier gouvernement dirigé par Alexandre Ribot est formé le , avant de chuter le suivant après le refus de Ribot de publier un rapport en lien avec le scandale de Panama. Le 1er novembre, Félix Faure fait appel au radical Léon Bourgeois pour constituer un nouveau gouvernement, cette fois sans la présence des modérés. Toutefois, manquant de soutien au Parlement[1], Bourgeois remet sa démission le . Il est remplacé à la présidence du Conseil par Jules Méline à partir du [2]. Ce gouvernement modéré mène une politique favorable au protectionnisme et cherche à atténuer la violence du sentiment anticlérical qui se manifeste alors dans la classe politique française[1]. Le cabinet Méline est dissous le , après environ deux ans d'existence. Le 28 du même mois, Henri Brisson forme un nouveau gouvernement qui dure jusqu'au , date à laquelle il est renversé. Le ministère de Charles Dupuy qui lui succède le 1er novembre se maintient jusqu'au , jour de l'élection d'Émile Loubet à la présidence de la République[2].
Politique intérieure
[modifier | modifier le code]Politique étrangère
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Hémeret et Janine Hémeret, L'Histoire des Présidents, Morena, , 237 p. (ISBN 2-7434-0389-6).
- Serge Berstein, « Félix Faure, le « Président soleil » », dans Chef de l'État : L'histoire vivante des 22 présidents à l'épreuve du pouvoir, Armand Colin, , 272 p..
- Maxime Tandonnet, « Félix Faure, l'ombre d'un « président-Soleil » », dans Histoire des présidents de la République, Perrin, coll. « Tempus », , 700 p. (lire en ligne).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hémeret et Hémeret 1998, p. 64.
- Vincent Duclert, La République imaginée, 1870-1914, Belin, , 861 p. (lire en ligne).