Frédéric Valletoux
Maire de Fontainebleau Mandature 2020-2026 des communes et intercommunalités de France (d) | |
---|---|
depuis le | |
Conseiller municipal de Fontainebleau (d) Mandature 2020-2026 des communes et intercommunalités de France (d) | |
depuis le | |
Conseiller régional d'Île-de-France Mandature 2015-2021 des régions de France (d) Seine-et-Marne | |
depuis le | |
Maire de Fontainebleau Mandature 2014-2020 des communes et intercommunalités de France (d) | |
- | |
Conseiller municipal de Fontainebleau (d) Mandature 2014-2020 des communes et intercommunalités de France (d) | |
- | |
Conseiller communautaire du pays de Fontainebleau (d) Mandature 2014-2020 des communes et intercommunalités de France (d) Fontainebleau | |
depuis le | |
Président Fédération hospitalière de France | |
depuis |
Naissance | |
---|---|
Nom de naissance |
Frédéric Claude Henri René Valletoux |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Journaliste (depuis ), homme politique (depuis ) |
Site web | |
---|---|
Distinction |
Frédéric Valletoux [fʁe.de.ʁik.val.tu], né le à Paris, est un journaliste et un homme politique français. Maire de Fontainebleau depuis et conseiller régional d'Île-de-France depuis , il préside également la Fédération hospitalière de France depuis .
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines et études[modifier | modifier le code]
Frédéric Valletoux naît le [1], dans le 15e arrondissement de Paris. Il est le fils de Philippe Valletoux, dirigeant de Dexia et de Françoise Cunin des Brosses[2]. Sa famille et lui s'installent à Fontainebleau en 1980, il étudie ainsi au lycée François-Ier de cette ville où il décroche son baccalauréat en 1985. Il poursuit par la suite par une licence en histoire à l'université Panthéon-Sorbonne, dont il obtient le diplôme d'études universitaires générales (DEUG) en 1989[2],[3]. En 1990 et 1991, il commence à s'impliquer dans la vie publique en organisant un festival de jazz à Fontainebleau[2].
Journalisme[modifier | modifier le code]
Du côté de la vie professionnelle, il entame une carrière de journaliste en 1990, d'abord spécialisé dans les collectivités locales, à la revue Pouvoirs locaux pour l'Institut de la gouvernance territoriale et de la décentralisation[2]. Il intègre ensuite la rédaction de La Gazette des communes du Groupe Moniteur, puis rejoint Les Échos en 1994 pendant une dizaine d'années où il rédige successivement au « service Régions » et au « service France politique ». En 2002, il retourne à La Gazette des communes en tant que rédacteur en chef avant d'être nommé, en 2005, directeur délégué en charge des projets éditoriaux du Groupe Moniteur pour lequel il travaille à mi-temps en devenant maire[2],[4],[5]. Il consacre ainsi quinze années à l'activité journalistique[3].
Politique[modifier | modifier le code]
Il est élu conseiller municipal d'opposition sur la liste de Jean-François Robinet en 2001. Il adhère à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2005[2].
Le , le maire de Fontainebleau Jacques Nizart est contraint à la démission[source insuffisante] à la suite de rivalités au sein de son équipe. Des élections municipales partielles sont organisées à la suite desquelles Valletoux, alors âgé de 39 ans, candidat d'une des 3 listes divers droite[6] et soutenu par les ministres Christian Jacob, Jean-François Copé et Gilles de Robien[7], devient le nouveau maire de Fontainebleau, avec 45,59 % des voix au second tour du dans lequel il a affronté Jean-François Robinet[6],[8],[9]. Il déclare par ailleurs en 2020 que selon lui, passer du journalisme à la politique n'est pas incohérent arguant que « ces deux fonctions ont en commun le traitement de sujets d'intérêt général »[3].
Dans cette ville, il crée notamment des conseils de quartier, pourtant facultatifs au vu de la taille de la ville, et embauche un « manager de centre-ville »[10]. Il est réélu maire de Fontainebleau en 2008 (45,93 % ; 47,30 %)[11], en 2014 (43,72 % ; 45,77 %)[12], puis en 2020 (48,84 % ; 60,37 %)[13].
Candidat aux élections législatives de 2007, sans l'investiture nationale de son parti, il est battu par Didier Julia[14],[15] ; aux élections cantonales de 2008, cette fois avec l'investiture du parti, par Jean-François Robinet, aboutissant à un échec encore plus important[15]. Il est également nommé membre, en tant que porte-parole adjoint, de l'équipe de campagne de son amie Valérie Pécresse. À partir de la mi-, il est en outre chargé par l'UMP de coanimer le débat sur le Grand Paris[15]. Le , il est élu conseiller régional d'Île-de-France[16].
En 2021, il rejoint le nouveau parti Horizons d'Édouard Philippe[17], en s'y impliquant en tant que l'un des référents pour l'Île-de-France[18].
Activités associatives[modifier | modifier le code]
En 1999, il fonde l'association « Agir à Fontainebleau »[2]. À partir d', Valletoux s'engage dans la domaine des établissements hospitaliers, en dirigant la section Île-de-France de la Fédération hospitalière de France. Il est élu président de cette association en [19], l'ancien président Jean Leonetti ayant quitté la fonction en étant nommé ministre. Valletoux est réelu président le , face à Jean-Louis Touraine[20] ; le , face à Olivier Véran[21] ; le [22], unique candidat à sa succession[4]. Il soutient, au nom de la Fédération, « le rétablissement d’un service public hospitalier fort et dynamique, inscrit dans la double exigence de qualité et d’efficience »[23]. Durant la pandémie de Covid-19, il s'implique ainsi en qualité de président dans l'amélioration des relations entre les soignants, l'administration et les communes[24].
Vie personnelle[modifier | modifier le code]
Valletoux est le père de cinq enfants[3] : trois garçons nés dans les années 1990[5],[2], d'un premier mariage et deux autres enfants d'une seconde union[2].
Décorations[modifier | modifier le code]
Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres (arrêté du ) pour son rôle en tant qu'« organisateur du Festival d'histoire de l'art »[25]
Références[modifier | modifier le code]
- Ministère de l'Intérieur, Répertoire national des élus, , 1 p. (lire en ligne [csv]), ligne no 30075
- Constanty 2009, p. IV.
- Julie Le Bolzer, « Frédéric Valletoux au chevet de l'hôpital », Les Échos, no 23197, , p. 27 (lire en ligne
, consulté le )
- Marie-Sophie Ramspacher, « Frédéric Valletoux », Les Échos, no 20558, , p. 12
- Sébastien Blondé, « Frédéric Valletoux élu maire », Le Parisien, , p. 3 (lire en ligne
, consulté le )
- « Élections municipales 77 : Frédéric Valletoux élu maire de Fontainebleau », Agence France-Presse,
- « Trois ministres soutiennent Valletoux à Fontainebleau », Le Figaro, no 19034, , p. 9
- Sébastien Morelli, « Frédéric Valletoux élu avec 45,59 % », Le Parisien, , p. 3 (lire en ligne
, consulté le )
- Carl Meeus, « Frédéric Valletoux : le maire qu'on n'attendait pas », Le Point, no 1727, , p. 13
- Constanty 2009, p. II.
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales 2008 »
, sur interieur.gouv.fr (consulté le )
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 »
, sur interieur.gouv.fr (consulté le )
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 »
, sur interieur.gouv.fr (consulté le )
- « Sursaut de la gauche, l'UMP conserve la majorité », Le Monde, Agence France-Presse, Reuters, (lire en ligne
, consulté le )
- Constanty 2009, p. III.
- « Vos 24 conseillers régionaux », Le Parisien, (lire en ligne
, consulté le )
- Yoann Vallier, « Fontainebleau. Frédéric Valletoux : « Édouard Philippe a la carrure d’un homme d’État » », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne
, consulté le )
- Yoann Vallier, « Seine-et-Marne. Comment Horizons, le parti d'Édouard Philippe, avance ses pions », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne
, consulté le )
- « Frédéric Valletoux », Le Figaro, no 20888, , p. 27
- A.B.-I., « Frédéric Valletoux réélu président de la FHF », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne
, consulté le )
- Anne Bayle-Iniguez, « Hôpitaux : Frédéric Valletoux réélu à la tête de la FHF, à l'issue d'un vote serré », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne
, consulté le )
- Cyrille Dupuis, « Valletoux rempile à la tête de la FHF et veut un « choc d'attractivité » pour les soignants », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne
, consulté le )
- « Le service public hospitalier selon le rapport Devictor », La Gazette de l'hôpital, no 111, , p. 8
- Blanche Bourgeois, « Frédéric Valletoux, monsieur bons offices de la Macronie », La Gazette des communes, (lire en ligne
, consulté le )
- Ministère de la Culture et de la Communication, « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2011 »
, sur culture.gouv.fr, (consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- [Constanty 2009] Hélène Constanty, « Fontainebleau : le système Frédéric Valletoux - sa méthode, sa garde rapprochée, ses opposants », L'Express, no 3024, (également en une du numéro)
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
- Fédération hospitalière de France, « Communiqués de presse - Frédéric Valletoux élu président de la Fédération hospitalière de France »
, sur fhf.fr, (consulté le )