Saint-Valery-sur-Somme
Saint-Valery-sur-Somme | |||||
De haut en bas, de gauche à droite : vue du Quai-Digue nord ; la place du Jeu de Battoirs ; la rue des Moulins ; la porte de Nevers ; la chapelle des Marins ; l'église Saint-Martin ; la gare-ville ; la plage ; panorama sur la baie de Somme. |
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Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | CA de la Baie de la Somme | ||||
Maire Mandat |
Daniel Chareyron 2020-2026 |
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Code postal | 80230 | ||||
Code commune | 80721 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Valericains | ||||
Population municipale |
2 394 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 228 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 11′ 20″ nord, 1° 37′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 43 m |
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Superficie | 10,5 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Saint-Valery-sur-Somme (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Abbeville-2 | ||||
Législatives | 3e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.saint-valery-sur-somme.fr | ||||
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Saint-Valery-sur-Somme[Note 1] (/sɛ̃.val.ʁi.syʁ.sɔm/[1]) est une commune française située dans le département de la Somme et dans la région des Hauts-de-France.
Elle fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime depuis 2020.
Saint-Valery-sur-Somme est l'un des trois ports de la baie de Somme, avec Le Crotoy et Le Hourdel (commune de Cayeux-sur-Mer).
Géographie
Localisation
Située sur l'estuaire de la Somme, Saint-Valery est bâtie sur un promontoire qui domine la baie de Somme et se trouvait vraisemblablement au Moyen Âge à l'extrémité de chenaux traversables à gué depuis Le Crotoy.
Géographie physique
Géomorphologie et relief
Saint-Valery est située sur un promontoire qui domine l'estuaire de la Somme.
Hydrographie et les eaux souterraines
Saint-Valery est située sur l'estuaire de la Somme. L'Amboise, petit affluent de la rive gauche de la Somme, se jette dans la baie au sud de Saint-Valery. Le Drancourt est un petit affluent de la rive droite de l'Amboise.
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants d'ouest et sud-ouest.
Risques naturels
La commune présente un risque de submersion marine[2].
Géographie humaine
Voies de communications et transports
Voies routières
- Voies routières : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[3].
Transports en commun
- Voies ferrées : ancien chemin de fer économique — dénommé ainsi parce que doté de la voie métrique, moins coûteuse en ouvrages d'art que la voie normale — le chemin de fer de la baie de Somme relie Saint-Valery à Noyelles-sur-Mer et Saint-Valery à Cayeux-sur-Mer et fut exploitée régulièrement de 1858 à 1972. Aujourd'hui, c'est une navette d'autocars qui effectue ce service, assurant des correspondances avec certains Intercités Paris – Boulogne ainsi qu'avec les trains de Transport express régional (TER). La ligne fut reprise partiellement par l'association CFBS à partir de 1971 puis complètement dès 1973 à des fins touristiques. Ce chemin de fer permet aujourd'hui de relier Cayeux-sur-Mer / Saint-Valery / Le Crotoy en passant par la gare de Noyelles, assurant également, l'été, une correspondance avec le train de Paris.
La ville de Saint-Valery dispose de trois gares ou arrêts sur la ligne : Saint-Valery-Ville, Saint-Valery-Port et Saint-Valery-Canal.
Le dépôt et atelier du matériel est installé à la gare de Saint-Valery-Canal. Saint-Valery-Port dispose d'une plaque tournante.
Urbanisme et aménagement du territoire
L'agglomération de Saint-Valery est composée de trois entités : la ville haute, la ville basse appelée la Ferté où se trouve le port, et le quartier de l'abbaye en prolongement de la vieille ville.
- La vieille ville ou ville haute a gardé en partie son aspect médiéval avec ses rues étroites, deux portes fortifiées, les remparts et l'église Saint-Martin. Constitué de maisons étroites qui descendent vers le port, le quartier des marins de Saint-Valery s'appelle le « Courtgain ».
- La ville basse s'est développé le long du port et du canal de la Somme.
- Le hameau de Ribeauville limitrophe de la commune d'Estrébœuf, constitue une extension de la commune valéricaine.
À l'instar du Crotoy, la ville a instauré le stationnement payant sur tout son territoire. Les procès-verbaux dressés par la police municipale ne sont pas sans incidence sur les activités commerciales, artisanales et de restauration[4].
Le creusement du canal de la Somme au XIXe siècle et la construction du chemin de fer de Noyelles à Saint-Valery ont accentué l'ensablement de la baie. Malgré l'envasement de la baie de Somme et le déclin des ressources halieutiques, le bourg garde un attrait touristique certain.
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Rue des Moulins typique du quartier des marins (Courtgain).
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Vue de Saint-Valery-sur-Somme et du canal de la Somme depuis le phare.
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L'embouchure de la Somme.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Saint-Valery-sur-Somme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Valery-sur-Somme, une unité urbaine monocommunale[8] de 2 510 habitants en 2017, constituant une ville isolée[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), prairies (24,2 %), zones urbanisées (14,3 %), zones humides côtières (8,1 %), forêts (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), zones humides intérieures (0,3 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Toponymie
Primitivement appelé Leuconaus, la ville prit le nom de saint Valery au Xe siècle. Saint-Valery s'écrit Saint-Wary en picard. Le nom est sans rapport avec le latin Valerius dont sont issus Valère et Valérie. Il procède du nom germanique Walaric, ce qui explique le e muet. On retrouve le même phénomène dans la commune de Saint-Valery-en-Caux (Seine-Maritime).
Le toponyme Saint-Valery se référe à Valery de Leuconay.
Durant la Révolution, la commune porta les noms de La Montagne-sur-Somme et de Port-Somme[18].
Histoire
Préhistoire
Le promontoire sur lequel est construit la ville de Saint-Valery, a probablement abrité un oppidum gaulois voire préhistorique[19]
Antiquité
Il est possible que les Romains aient fondé une agglomération dans l'anse abritée par le cap Hornu. On a retrouvé à Saint-Valery, des monnaies romaines et quelques monnaies grecques[19].
Moyen Âge
Selon l'hagiographie du diocèse d'Amiens, le roi Clotaire II aurait octroyé l'ancien domaine gallo-romain de Leucone au saint éponyme, Valery (né en Auvergne vers 565, mort le au cap Hornu). Leucone resta un lieu de pèlerinage jusqu'au XIe siècle.
Hugues Capet, en 981, passa le gué de Blanquetaque pour s’emparer des reliques de Valery de Leuconay. La ville médiévale s'est constituée vers cette époque autour du sanctuaire de Saint-Valery. Sa position géographique, sur la route de Rouen à Boulogne, ainsi que la possibilité de passer l'estuaire à gué à certaines heures, en firent un lieu de transit important.
Bien qu'initialement la traversée dût s'effectuer à partir de Dives-sur-Mer, après avoir attendu vainement des vents favorables, c'est du port de Saint-Valery que le duc de Normandie Guillaume II s'embarqua, en , à la conquête de l'Angleterre[20]. Saint-Valery pouvait être approvisionnée en bois par l'ancienne forêt de Crécy, bien plus étendue qu'aujourd'hui.
En 1358-1359, le connétable Robert de Fiennes, lieutenant du roi en Picardie, et le comte de Saint-Pol, Guy V de Châtillon-Saint-Pol firent le siège de la ville aux mains des partisans du roi de Navarre, Charles le Mauvais.
Il existe, aujourd'hui encore, également d'importants vestiges, témoignant notamment du passage de Jeanne d'Arc dans cette cité, en .
Époque moderne
Pendant les guerres de Religion, le capitaine huguenot François de Cocqueville prit Saint-Valery en . Il fut battu le à la bataille de Saint-Valery par le gouverneur de Picardie Timoléon de Cossé. Seuls 300 huguenots en réchappèrent[21].
Ensuite, le maréchal de Cossé reprit Saint-Valery et y massacra les protestants.
Constitué de maisons étroites qui descendent vers le port, le quartier des marins de Saint-Valery s'appelle le « Courtgain », allusion aux maigres salaires que percevaient autrefois ses habitants. Au retour des bateaux, spécialisés dans la crevette et le hareng, les femmes s'employaient à mettre le poisson en conserve dans du sel. Cette activité a disparu depuis que Saint-Valery n'abrite pratiquement plus d'embarcations de pêche.
À la fin du XVIIIe siècle, le comte d’Artois, frère de Louis XVI, le futur Charles X, voulut transformer l’abbaye de Saint-Valery-sur-Somme qui n’accueillait plus que neuf moines, en hôpital maritime.
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Massacre à Saint-Valeri, gravure de Frans Hogenberg (XVIe siècle).
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Saint-Valery-sur-Somme, série de plans des ports de France, 1777.
Époque contemporaine
Révolution française et Ier Empire
Déclarée bien national à la Révolution, l’abbaye fut désaffectée puis vendue.
En 1790, une Société populaire fut créée à Saint-Valery ; elle était affiliée au Club des jacobins de Paris.
Napoléon Ier se rendit à deux reprises à Saint-Valery pour inspecter les travaux du canal de la Somme.
Second Empire et début de la IIIe République : arrivée du chemin de fer à Saint-Valery
- En 1847, la Compagnie du Nord mit en service la ligne Paris – Boulogne-sur-Mer, qui desservait la gare de Noyelles. En 1858, un embranchement à voie normale reliant Saint-Valery-sur-Somme à Noyelles-sur-Mer était mis en service.
- En 1887, la société générale des chemins de fer économiques, concessionnaire du réseau des chemins de fer départementaux de la Somme mit en service la ligne Noyelles-Saint-Valery-Cayeux-sur-Mer, sous le régime des voies ferrées d'intérêt local.
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L'estacade du chemin de fer, dans la baie de la Somme.
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La gare de Saint-Valery-Ville, dans son style des années 1930
Première Guerre mondiale : Saint-Valery, base arrière britannique
De 1914 à 1918, le port de Saint-Valery connut une grande activité[22].
En , des réfugiés belges et français fuyant les zones de combat trouvèrent refuge à Saint-Valery. Plusieurs hôpitaux militaires furent aménagés dans la ville afin de soigner les blessés.
En 1915, les Britanniques utilisèrent le port de Saint-Valery pour le ravitaillement des troupes en munitions, en vin, en mâchefer, en bois… Le matériel militaire débarqué était ensuite véhiculé jusqu’à Saigneville où était installé l’un des plus importants dépôts de munitions britannique. En 1916, le Royaume-Uni fit appel à des travailleurs chinois affectés à des tâches de manutention[23]. La main-d’œuvre chinoise était cantonnée à Noyelles-sur-Mer.
En 1918, l'armée réalisa en 100 jours une ligne de chemin de fer stratégique dite ligne des 100 jours destinée à permettre les acheminements de militaires et de matériels de guerre afin de connecter, loin du feu ennemi, les lignes d'Abancourt à Amiens et de Boulogne-sur-Mer à Abbeville notamment. Cette ligne passait par l'estacade du chemin de fer Noyelles-Saint-Valery. Cette ligne, devenue inutile après la victoire et sans intérêt civil, a été détruite au début des années 1920.
Seconde Guerre mondiale : deux jeunes Valéricains fusillés
Le , étaient fusillés dans les fossés de la citadelle d'Amiens, Lucien Brusque, âgé de 21 ans[24] à 10 h[25], et Émile Masson, âgé de 18 ans, tous deux valéricains[26], ainsi qu'un jeune batelier de 18 ans[27], « pour avoir agi comme franc-tireur et pour avoir commis des actes de violence et de sabotage de câbles téléphoniques au préjudice de l’armée allemande » selon la Cour martiale. Ce sont les deux premiers fusillés de Picardie[28]. Pour effrayer la population, leur exécution fut annoncée par voie d’affiches[29] sur lesquelles ils étaient qualifiés de « francs-tireurs »[30].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Saint-Valery-sur-Somme[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Abbeville-2
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.
Intercommunalité
Saint-Valery-sur-Somme était le siège de la communauté de communes Baie de Somme Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de la Baie de Somme dont Saint-Valery est désormais membre et dont la ville principale est Abbeville.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant, Stéphane Haussoulier (LR) a obtenu la majorité absolue des suffrages, avec 66,47 % et 799 voix, devançant largement la liste menée par Francis Eynard (33,53 %, 403 voix), lors d'un scrutin marqué par 34,74 % d'abstention[31]
Liste des maires
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[35] :
- total des produits de fonctionnement : 4 079 000 €, soit 1 599 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 2 674 000 €, soit 1 049 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 3 632 000 €, soit 1 424 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 2 394 000 €, soit 939 € par habitant ;
- endettement : 1 471 000 €, soit 577 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 16,13 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,08 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,24 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 350 €[36].
Distinctions et labels
Ville fleurie : quatre fleurs ont été attribuées en 2012 à la ville de Saint-Valery-sur-Somme par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[37].
Jumelages
La commune de Saint-Valery-sur-Somme est jumelée avec :
- Renaix (Belgique) ;
- Battle (Angleterre) (Royaume-Uni) ;
- Herstelle (Allemagne).
Population et société
Les habitants de la commune s'appellent les Valericains[38].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2021, la commune comptait 2 394 habitants[Note 3], en évolution de −8,38 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le maximum de la population a été atteint en 1872 avec 3 686 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 137 hommes pour 1 354 femmes, soit un taux de 54,36 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
La ville de Saint-Valery-sur-Somme possède des écoles maternelles et élémentaires[44] ainsi qu'un collège d'enseignement secondaire, le « collège de la Baie de Somme »[45].
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année, la ville commémore le départ de Guillaume le Conquérant pour la conquête de l'Angleterre. Cette fête est organisée par l'association des Fêtes Guillaume le Conquérant, membre de la fédération française des fêtes et spectacles historiques. Pendant deux jours, des animations de rues, des échoppes, des personnes en costumes, des musiciens animent la vieille ville.
Saint-Valery est partie prenante de la « Fête de la vapeur », manifestation ferroviaire unique en Europe par son ampleur et organisée par le chemin de fer de la baie de Somme.
Chaque année depuis 2009, un festival de théâtre se déroule la dernière semaine de juin. Des artistes professionnels de tous horizons se retrouvent pour offrir au public des spectacles de qualité dans la vieille ville, cité des artistes de tous les siècles, tels Victor Hugo ou Anatole France. Un véritable moment festif où le public est convié dans les rues fleuries à suivre des acteurs au cœur des vieilles pierres.
Santé
Le Centre hospitalier de la Baie de Somme est situé 33 quai du Romerel. Il est composé de plusieurs services :
- service de soins de suite et de réadaptation (SSR)
- service état végétatif chronique (EVC)
- unité de soins longue durée (USLD)
- maison d'accueil spécialisé (MAS)
- unité d'accompagnement et de soutien (UAS)
- établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)
Consultations externes :
- cardiologie
- gastro-ntérologie
- évaluation gériatrique
- urologie
- diététique
- service de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
Sports
La Transbaie est une course à pied de 15 km environ qui consiste à effectuer le trajet aller-retour Saint-Valery – Le Crotoy à travers la baie à marée basse. Elle se déroule au printemps et rassemble plusieurs milliers de sportifs amateurs[46].
La 33e édition est organisée le [47]
Cultes
- Culte catholique : la commune possède une église paroissiale.
Économie
Activités économiques et de services
L'activité traditionnelle de pêche subsiste encore bien qu'en très net déclin.
Les activités de commerce, artisanat, banque, hôtellerie-restauration et autres services touristiques dominent aujourd'hui l'économie valericaine.
La ville dispose d'un hôpital, d'établissements scolaires : maternelles, primaires et collège, ainsi que de la station d’études en Baie de Somme de l’université de Picardie Jules-Verne (UPJV).
Port
Saint-Valery-sur-Somme est un port de plaisance et de pêche.
La pêche est une activité en déclin du fait de l'ensablement inexorable de la baie. L'ensablement oblige les pêcheurs à aller au large et à quitter la baie, ce qui raccourcit d'autant la durée de la journée de pêche. La navigation dans le chenal est de plus en plus difficile pour les chalutiers.
La plaisance se développe de plus en plus et les voiliers ou bateaux à moteur remplacent de plus en plus les bateaux de pêche.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le baliseur Somme II, construit à Arcachon en 1950, est géré par l'association Somme II[48].
En restauration pendant quelques années sur un chantier naval de Lorient, il est de retour à son port d'attache depuis la fin du printemps 2009 et propose des sorties pédagogiques en baie de Somme et sur le canal jusqu'à Abbeville.
Le Somme II fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
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Le Somme II ().
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Somme II.
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Quai de chargement des bouées pour le baliseur,
face à la DDE maritime.
- Le phare
- Fortifications
Des fortifications, il subsiste la porte Guillaume, la porte de Nevers, la tour de pierre où, dit la tradition, Jeanne d'Arc fut détenue, la tour Harold où la tradition raconte qu'Harold, seigneur anglais, fit naufrage et fut prisonnier dans cette tour vers 1055 ; et le château, à l'intérieur de la vieille ville fortifiée.
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Les tours Guillaume et la porte du haut.
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Porte Guillaume de l'autre côté.
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Tour Harold.
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Porte de Nevers.
- Église Saint-Martin ;
L'église paroissiale Saint-Martin fut construite au XIIIe siècle en damiers de silex et de pierre calcaire, caractéristiques du littoral picard. Sa position sur le rempart de la ville haute, son clocher, lui donnent un aspect pittoresque. Elle est composée de deux nefs jumelles séparées par de grandes arcades gothiques. Elle fut dévastée par les combats entre Français et Anglais pendant la guerre de Cent Ans et entre Français et Bourguignons sous le règne de Louis XI. Elle fut en grande partie reconstruite à la fin du XVe siècle.
- Chapelle des marins :
La chapelle, dite des marins, est située sur les hauteurs du cap Hornu. Sa toute première construction a été réalisée en 628 par saint Blimont à l'emplacement de la sépulture de Valery, apôtre du Vimeu. Elle connut une première reconstruction en 1675, puis fut remplacée par une nouvelle chapelle construite en 1878. Le sanctuaire a totalement été rénové en 2013 sous l'égide du Patrimoine de France[51].
La chapelle, de style néogothique, présente des murs en damiers de pierre blanche et de silex. Son clocher est surmonté d'un goéland. À l'intérieur le tympan est sculpté en plein bois et sur ses murs on peut voir de nombreux ex-voto. Saint Fiacre, patron des jardiniers et gens de culture, y est également célébré.
- L'abbaye :
L'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme est la plus ancienne du diocèse d'Amiens. La communauté monastique fondée par saint Valery au VIIe siècle était inspirée du colombanisme. Elle possédait principalement des terres aux alentours, en Artois et en Flandre, mais aussi en Bretagne et en Angleterre. Elle disparut à la Révolution française. L'église abbatiale vendue devint carrière de pierre. Aujourd'hui ne subsiste que la maison conventuelle, propriété privée. On peut encore voir dans le parc divers éléments d'architecture (classés MH) et son mur d'enceinte en damier (silex et calcaire).
- Calvaire des marins :
Érigé en hommage à ceux-ci, on y trouve une ancre décorée de fleurs. Tout en haut d'un piquet en fer, est indiquée la direction des vents. On peut voir les drapeaux anglais, français, américain et canadien. Le calvaire a été restauré en 1991 par Pèlerin magazine. À côté, se trouve un oratoire dédié à la gloire de Dieu et de Marie. La descente par le quartier des marins pêcheurs s'appelle le Courtgain, parce que les pêcheurs gagnent le plus souvent juste de quoi survivre. - Statue de la Roche Madone :
Non loin du quartier des marins, on peut admirer la statue de la roche Madone, patronne des marins pêcheurs.
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Église Saint-Martin.
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Église Saint-Martin.
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Gargouille de l'église Saint-Martin.
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La chapelle des marins.
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Calvaire des Marins.
- Entrepôt des sels :
Sur le quai Lejoille, un autre vieux bâtiment est l'entrepôt des sels. Il date de 1736 et pouvait stocker jusqu'à 20 000 tonnes de sel. Saint-Valery approvisionnait la Picardie, l'Artois, la Champagne et la Bourgogne. Ne pas confondre avec le grenier à sel qui se trouvait dans la vieille ville.
En 2019, l’entrepôt a été entièrement rénové.
- Maison où résida Anatole France :
Sur la balise du port, rouge et blanche, on peut également voir son nom. Il y a aussi une plaque en hommage à Anatole France. - Tribunal de commerce :
Parmi les bâtiments anciens de Saint-Valery, nous avons le tribunal du commerce. Il servait à traiter les litiges entre commerçants. Il est situé dans l'actuelle rue commerçante, la rue de la Ferté qui vient du latin firmitas. - Stèle à Guillaume le Conquérant :
Une stèle a été érigée en hommage à Guillaume de Normandie qui partit de Saint-Valery pour la conquête de l'Angleterre en 1066. Le décor gravé est l'œuvre de Josette Hébert-Coëffin.
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Stèle à Guillaume le Conquérant.
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Tribunal de commerce.
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La façade de l'entrepôt aux sels sur les quais du canal de la Somme, après restauration, .
- Herbarium des Remparts, labellisé « jardin remarquable » :
On peut y voir un arbre remarquable : le sureau lacinié (sambucus nigra laciniata) ; des arbres fruitiers : poiriers, pommiers, néfliers, cognassiers ; des arbustes : pittosporum, arbousiers, argousiers, figuiers, mimosa… des plantes vivaces et annuelles.
- L'hôtel-Dieu :
La chapelle de l'hôpital conserve plusieurs objets ou œuvres d'art protégés en tant que monuments historiques : un bas-relief représentant la Mise au tombeau (XVIe siècle), un reliquaire du XVIIe siècle, décor mural brodé (XVIIe siècle), tableaux du XVIIe siècle représentant la Résurrection ; la Vierge à l'Enfant, sainte Geneviève, saint : jésuite ; Saint Bernard d'Abbeville ; Le quartier de la Ville-Haute (XVIIIe siècle)[52]...
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L'hôtel-Dieu.
- Un petit « coin des menteurs » donne l'orientation, il est nommé ch'coin Minteux car les pêcheurs avaient l'habitude de se réunir là et de mentir sur leurs prises qui devenaient beaucoup plus grosses.
- Le musée Picarvie est un musée privé d'arts et traditions populaires qui retrace la vie rurale en Picardie maritime aux XIXe et XXe siècles. Il restitue à travers plus de 6 000 vieux outils les anciens métiers : tourbier, paysans, travail du lin… Reconstitution de l'intérieur d'une maison picarde traditionnelle, d'ateliers d'artisans, d'une ferme, d'un bistrot, d'une salle de classe…
Société savante
La Société d'histoire et d'archéologie de Saint-Valery-sur-Somme, du Ponthieu et du Vimeu est une société savante fondée en 1962 qui effectue des recherches sur l'histoire locale, édite un bulletin annuel et organise des conférences et des expositions.
Saint-Valery-sur-Somme et les arts
Chanson
Alain Souchon mentionne discrètement Saint-Valery au début de sa chanson On avance : « Des villas, des mimosas au fond de la baie de Somme… ». Dans sa chanson « Âmes fifties », il évoque ses vacances, enfant, « sur la plage du Crotoy, en face de Saint-Valery ».
Opéra-comique
L'action de La Dormeuse éveillée, l'opéra-comique d'Edmond Audran sur un livret d'Alfred Duru et Henri Chivot se déroule dans la commune.
Littérature
Victor Hugo a daté son célèbre poème Oceano Nox (recueil Les Rayons et les Ombres) de Saint-Valery-sur-Somme.
Anatole France y rédigea un recueil de souvenirs de son enfance, Pierre Nozière (1899).
Philippe de Saint Robert (1934), a situé son roman La Même Douleur démente à Saint-Valery. Il séjourne régulièrement dans la commune.
Peinture
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Le port de Saint-Valery-sur-Somme,
Louis Braquaval, © 1900. -
À Saint-Valery-sur-Somme,
Edgar Degas.
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Saint-Valery-sur-Somme, 1890
Aberdeen, Art Gallery -
Coucher de soleil, Saint-Valery-sur-Somme, 1890
Château-musée de Boulogne-sur-Mer -
Vue sur le port de Saint-Valery-sur-Somme, 1891
Cleveland Museum of Art -
Saint-Valery-sur-Somme. L'Embouchure de la Somme, 1891
Collection privée, Vente 2011
Personnalités liées à la commune
- Guillaume le Conquérant (1027-1087) se réfugia, avec sa flotte, à Saint-Valery, avant de voguer à la conquête de l'Angleterre.
- Harold II d'Angleterre (c. 1022-1066), comte de Wessex, dernier roi anglo-saxon, tué à la bataille de Hastings, prisonnier vers 1055 dans la tour qui porte désormais le nom de tour Harold.
- Jeanne d'Arc (1412-1431) y fut détenue un temps avant d'être emmenée à Rouen.
- Jean Barbet (1591-1654), architecte et maître-maçon, né à Saint-Valery-sur-Somme.
- Jacques-Philippe Lallemant (1660-1748), théologien, polémiste, journaliste et critique littéraire jésuite. Il est né à Saint-Valery-sur-Somme.
- Louis-Jean-Nicolas Lejoille (1759-1799), officier de marine, né à Saint-Valery-sur-Somme.
- Jean-Baptiste Perrée dit l'Intrépide (1761-1800), marin, né à Saint-Valery-sur-Somme.
- Émile Vuigner (1785-1865), ingénieur né et mort à Saint-Valery-sur-Somme.
- Louis Braquaval (1854-1919), peintre, y possédait une maison où séjournèrent les peintres : Eugène Boudin, Edgar Degas… Il est mort à Saint-Valery-sur-Somme.
- Jean Petithuguenin (1878-1939), romancier et traducteur, est né à Saint-Valery-sur-Somme où son père était pharmacien rue de la Ferté.
- Fernande Barrey (1893-1960), modèle et peintre, est née à Saint-Valery-sur-Somme.
- André Hurtevent (1906-1988), footballeur international et entraîneur français, est mort à Saint-Valery-sur-Somme.
- Paul Petit, peintre, est né, a vécu, est mort à Saint-Valéry. Son œuvre est liée à la baie de Somme.
- Robert Tyrakowski (1944-2008), footballeur et entraîneur français, entraîneur de l'équipe du village lors de la saison 1985-1986.
Héraldique
Blason | ||
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Détails | Devise :
Support :
Ornements extérieurs :
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Notes et références
Notes
- Comme la prononciation l'indique, le nom de la commune ne porte pas d'accent aigu sur le « e ».
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
- « Dossier départemental des risques majeurs - Préfecture de la Somme » [PDF], (consulté le ), p. 13/85.
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, octobre 2013.
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- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- Guy Le Hallé, Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 26.
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- Jean Bezaut, Les exécutions capitales durant le IIIe Reich, p. 46, éd. Nuit et Brouillard, 2000.
- Archives départementales de la Somme
- Hoover Institution on War, Revolution, and Peace, Colloque sur la nébuleuse du dévouement, p. 77, éd. Éditions de Paris, 2002 (ISBN 2851620436).
- Alain Vincenot, La France résistante : histoires des héros ordinaires, p. 276, éd. Syrtes, 2004 (ISBN 2845450893).
- Nadine-Josette Chaline, Amiens, 1900-2000 : un siècle de vie, éd. des Falaises, 2003 (ISBN 2848110104).
- Charles-Louis Foulon, Victoire à l’Ouest, 1944-1945 : la fin de l’Europe nazie, la libération de la France, éd. Ouest-France, 1993 (ISBN 2737311063).
- Rémy, Une Épopée de la Résistance : En France, en Belgique et au Grand-duché de Luxembourg, vol. 1, p. 140, éd. Grange Batelière, 1976.
- Benjamin Radeau, « Stéphane Haussoulier dans un fauteuil à Saint-Valery-sur-Somme : Le maire sortant de Saint-Valery-sur-Somme (Somme) remporte largement (66,47%), face à son concurrent Francis Eynard, un scrutin marqué par la vigilance autour du coronavirus », L'Éclaireur du Gâtinais, (lire en ligne, consulté le ).
- Dictionnaire du personnel politique de la Somme (1800-1945), Jean-Michel Schill, 2011, Archives départementales de la Somme.
- Réélu pour le mandat 2020-2026 : Matthieu Herault, « Stéphane Haussoulier réélu maire à Saint-Valery-sur-Somme », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Bilan : 19 votes en sa faveur et 4 nuls que l’on attribuera à l’opposition emmenée par Francis Eynard ».
- Benjamin Radeau, « Passation de pouvoir à Saint-Valery-sur-Somme : Daniel Chareyron est le nouveau maire : Le 1er adjoint, qui succède à Stéphane Haussoulier à la mairie de Saint-Valery-sur-Somme (Somme), veut continuer le projet de son prédécesseur, nouveau président du département », L’Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ) « le 1er adjoint a réuni les suffrages de ses pairs, élu avec 19 voix sur 23 possibles, sous les applaudissements lancés par le désormais ex-édile après 19 ans à la tête de la cité valéricaine. Une passation de pouvoir rendue nécessaire par l’accession de Stéphane Haussoulier à la présidence du conseil départemental de la Somme une semaine plus tôt, la loi lui interdisant de concilier les deux mandats (...) les deux hommes échangent leurs postes puisque l’ex-maire devient premier adjoint avec des compétences élargies à l’administration générale, les finances, le rayonnement et l’attractivité de la ville, le commerce et l’artisanat ».
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise, .
- « Le patrimoine valericain », sur le site de la mairie (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Valery-sur-Somme (80721) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Somme (80) », (consulté le ).
- « Les écoles publiques sur le site du ministère de l'Éducation nationale » (consulté le ).
- « Le collège sur le site du ministère de l'Éducation nationale » (consulté le ).
- « La Transbaie », Active de nature, sur https://www.somme-tourisme.com (consulté le ).
- Site de la course Transbaie.
- Assoc. Somme II.
- Magdelaine, N°XXXVII - Description des procédés employés de 1812 à 1815 pour la fondation, et notamment pour le coulage de l'aire de béton du barragé éclusé de Saint-Valery-sur-Somme, p. 52-65, Annales des ponts et chaussées - Mémoires et documents, 1832, volume 1 [lire en ligne], planche XIX Trémie pour coulage de béton [lire en ligne].
- Mary, N°XXXVIII - De l'emploi du béton dans les fondations des écluses, p. 66-105, Annales des ponts et chaussées - Mémoires et documents, 1832, volume 1 [lire en ligne].
- https://www.fondation-patrimoine.org/fr/picardie-19/tous-les-projets-894/detail-chapelle-des-marins-a-saint-valery-sur-somme-14295.
- https://www.pop.culture.gouv.fr/search/list?mainSearch=%22Saint-Valery-sur-Somme%20h%C3%B4pital%22
- Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart.
- A. Huguet, Saint-Valery de la Ligue à la Révolution, tome II, 1909, p. 733-735.
Pour approfondir
Bibliographie
- Jean-Paul Morel, Un pays et des hommes. La Somme 1900-1930, à travers la carte postale, Crédit agricole / Paris, Éd. du Chêne [Georges Herscher], 1980.
- Florentin Lefils, Histoire civile, politique et religieuse de Saint-Valery et le comté de Vimeu, 1858 ; réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 2005 (ISBN 2-84373-746-X)
- Livres et romans régionalistes :
- Alain Minard, Les femmes et la mer.
- Fernand Calmettes, Brave Fille suivi de Élise et la baie de Somme, réédition, Aquarello Découvertes, 2010.
- Alain Leduc, Musiques et allégories Baie de Somme (La Baie de Somme en poèmes et photographies), Quasar Éditions, 2005.
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie.
- Saint-Valery-sur-Somme sur le site de l'Insee.
- « Dossier complet : Commune de Saint-Valery-sur-Somme (80721) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Saint-Valery-sur-Somme », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Sites et paysages