Grand-Laviers

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Grand-Laviers
Grand-Laviers
La mairie et la salle communale.
Blason de Grand-Laviers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC de la Baie de Somme
Maire
Mandat
Christophe Mennesson
2020-2026
Code postal 80132
Code commune 80385
Démographie
Population
municipale
463 hab. (2021 en augmentation de 16,62 % par rapport à 2015)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 07′ 42″ nord, 1° 47′ 14″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 67 m
Superficie 9,5 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Abbeville
(banlieue)
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Abbeville-1
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Grand-Laviers
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Grand-Laviers
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Grand-Laviers
Liens
Site web http://www.grand-laviers.fr/

Grand-Laviers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

La commune fait partie des villages labellisés Pays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[1],[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte OpenStreetMap ; 2 : carte topographique ; 3 : avec les communes environnantes

Description[modifier | modifier le code]

Grand-Laviers est un village périurbain picard du Ponthieu, limitrophe d'Abbeville et construit à flanc de coteau au nord de la Somme, bordé :

Grand-Laviers est située sur l'ancienne RN 40 A (actuelle RD 40) reliant Abbeville à Rue, et surplombant naguère le fond de l'estuaire de la Somme. Le territoire communal est traversé au sud par la Ligne de Longueau à Boulogne-Ville et les autoroutes A16 et A 28 auxquelles il est connecté par la sortie no 1 Baie de la Somme.

Le village a perdu de son importance avec le recul de la mer lié à l'ensablement de la baie.

Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

En 2019, Grand-Laviers est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[3]. La gare la plus proche est la gare d'Abbeville, desservie par des trains du réseau régional TER Hauts-de-France.

Communes voisines[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le sud du territoire communal est limité par le canal maritime d'Abbeville à Saint-Valery, qui double l'ancien lit et le lit actuel du fleuve côtier la Somme (fleuve) et leurs importantes zones humides. Les anciens bassins de décantation de la sucrerie d'Abbeville, démolie en 2008, ont été réaménagés en 2010 pour constituer la réserve ornithologique Baie de Somme - Grand-Laviers, fréquentée par près de 200 espèces d'oiseaux[4].

Il est proche de la Baie de la Somme.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records ABBEVILLE (80) - alt : 69m, lat : 50°08'09"N, lon : 1°50'02"E
Records établis sur la période du 01-05-1922 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,2 2,3 4 5,5 8,7 11,4 13,4 13,7 11,3 8,7 5,3 2,8 7,4
Température moyenne (°C) 4,6 5 7,4 9,9 13 15,7 17,9 18,1 15,4 12 7,9 5,1 11
Température maximale moyenne (°C) 7 7,7 10,9 14,3 17,3 20,1 22,4 22,6 19,6 15,3 10,5 7,4 14,6
Record de froid (°C)
date du record
−17,4
17.01.1985
−15,2
13.02.1929
−9,8
04.03.05
−3,6
11.04.03
−1,6
02.05.1960
0
14.06.1933
1,3
29.07.1933
4,9
28.08.1979
1,3
23.09.1979
−5
28.10.1931
−8,2
23.11.1956
−14,6
20.12.1938
−17,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
10.01.1936
19,9
17.02.1950
25,2
31.03.21
29,3
16.04.1949
32,4
25.05.1953
35,2
18.06.22
41,3
25.07.19
37,3
10.08.03
33,1
10.09.23
27,8
01.10.11
21,8
03.11.1927
16,3
30.12.22
41,3
2019
Précipitations (mm) 64,1 53,4 52,8 50 60,4 63,3 62,1 80,6 66,6 77 84,2 91,7 806,2
Source : « Fiche 80001001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Grand-Laviers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Abbeville, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[14] et 25 728 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), prairies (18,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,9 %), forêts (9 %), eaux continentales[Note 3] (8,9 %), zones urbanisées (7,1 %), zones humides intérieures (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village est mentionné en 881 en latin médiéval : Latverum[20] ou Laverum[21] dans les annales de l’abbaye Saint-Vaast.

Les formes anciennes font penser à celle de Louviers (Lotvers 1025), dont le même élément final -viers se retrouve également dans Reviers (Calvados) et Verviers (Belgique). On identifie l'élément celtique var / ver dans les noms de la Vire, du Var et dans les noms de cours d'eau du type Varenne. Son sens serait donc hydronymique. Il n'est pas interdit d'y voir la signification de « bras de rivière », Louviers est située au bord d'un bras de l'Eure. Il est certain qu'au IXe siècle, cet endroit est encore au fond de l'estuaire de la Somme.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Un site de taille de silex est fouillé en 1988 sur le tracé de la rocade ouest d'Abbeville : il met en évidence un habitat ancien et du matériel entre la basse Somme tourbeuse et les plateaux du Ponthieu[22].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les Annales de Saint-Bertin rapportent qu'en 882, tandis que les Normands pillaient l'abbaye de Saint-Quentin, Carloman II, après diverses manœuvres stériles, établit son camp près de Laviers pour leur barrer le passage vers la mer.

Au XIe siècle, une motte castrale est construite vers le haut de la côte de Laviers, « au-dessous du bois et de la ferme de Tofflet[23], sur un petit cap qui s'avance vers la baie ». En 1137, la charte accordée à Abbeville par le comte de Ponthieu mentionne Laveriœ, et en 1177, une donation faite par Jean de Ponthieu à la léproserie des frères du Val, à Abbeville, mentionne le don d'une forêt, généralement identifiée comme le bois de Bonance. Le défrichement d'une forêt située dans l'actuel Val aux Lépreux, entre Laviers et Buigny-Saint-Maclou aurait démarré dès 1164.

En 1271, le seigneur de Laviers est pair du comté de Ponthieu[24].

Peu après les débuts de la guerre de Cent Ans, en 1349, le comte de Ponthieu confisque le fief de Laviers à la famille de Nivi et le vend aux Chartreux. Ce fief s'étend de Millencourt (près de Saint-Riquier) à Cambron, et commande la route d'Abbeville à Rue, où est extrait le sel. En 1416, le fief est attribué à Raoul le Sage, conseiller du roi d'Angleterre. En 1451, Charles VII confisque le fief et l'attribue à Jean de Belleval, maréchal de Ponthieu. En 1455, une escarmouche autour de Laviers empêche les navires de Philippe le Bon de débarquer sur la rive sud de l'estuaire de la Somme.

En 1480, Louis XI achète la seigneurie de Laviers et en fait don à la chapelle du Saint-Esprit de Rue.

En 1663, la léproserie du Val est dirigée par les Hospitaliers de saint Lazare[25].

Le chapitre de Saint-Vulfran d'Abbeville rachète une partie de la seigneurie de Laviers en 1618 et, en 1696, ferme définitivement la maladrerie du Val des Lépreux.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1777, à la suite de l'obstruction d'un bras de la Somme à Saint-Valery-sur-Somme, les autorités envisagent la réalisation d'un canal maritime entre Abbeville et l'estuaire, à Saint-Valery même. Les travaux commencent en 1786 mais doivent être interrompus dès 1793 devant les difficultés techniques (impossibilité de fonder les écluses dans le lit d'alluvions) et surtout la réaction des propriétaires de Bas-Champs, éleveurs de bétail de prés salés. Les travaux ne reprennent que sur ordre de Bonaparte en 1802, qui envisage de faire de Saint-Valery-sur-Somme un port de guerre. Les travaux se poursuivent en 1810, avec emploi de prisonniers de guerre espagnols aux travaux de terrassement, et le canal maritime est inauguré en 1827.

En 1840, Laviers prend le nom de Grand-Laviers, et de 1845 à 1850, on construit la ligne de chemin de fer d'Abbeville à Étaples, tronçon constitutif de la ligne de Longueau à Boulogne-Ville. À Grand-Laviers, le lit de la vieille Somme est remblayé pour poser la voie. La Première Guerre mondiale épargne relativement le village, qui héberge des troupes d'auxiliaires coloniaux indiens, mais en , le village partage le triste sort d'Abbeville. Il est libéré par les troupes canadiennes le .

En 1953, une école primaire est construite à Grand-Laviers. L'année suivante, l’œuvre des pupilles de l'école publique hérite de la famille de Jusancourt un château qui abrite depuis cette date un institut médico-pédagogique bien connu dans la région.

Le , le hameau de Petit Laviers est rattaché à la commune de Grand-Laviers, auparavant il faisait partie de la commune de Cambron[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Grand-Laviers est un village traditionnellement de gauche qui a longtemps connu une forte implantation du parti Chasse Pêche Nature et Traditions, due au nombre important de chasseurs dans la commune. Toujours ancré à gauche, le village connaît une poussée du vote Front national, comme l'ensemble du département[réf. nécessaire].

L'attachement à gauche de la commune est encore plus frappant en vue des résultats des élections législatives de 2007. Le député sortant UMP Joël Hart est très largement battu dans la commune par Gilbert Mathon, éléphant socialiste local.[réf. nécessaire]

Les élections présidentielles de 2012 ont confirmé l'ancrage à gauche de la commune. En effet, François Hollande réalise un score de 31,4 % (81 voix) contre 25,97 % (67 voix) pour Nicolas Sarkozy, 20,54 % (53 voix) pour Marine Le Pen et 12,02 % (31 voix) pour Jean-Luc Mélenchon. Au second tour, M. Hollande a réuni 61,6 % (154 bulletins) des suffrages exprimés, un score nettement plus élevé que celui réalisé par Ségolène Royal en 2007. Il est intéressant de constater que le score de Mme Le Pen est supérieur de 4 points à celui réalisé par son père il y a cinq ans mais reste inférieur à la moyenne des communes environnantes (y compris Abbeville). Par ailleurs, les votes accordés à l'extrême droite au premier tour se sont peu reportés sur Nicolas Sarkozy qui améliore peu son score du premier tour.[réf. nécessaire]

Les électeurs de Grand-Laviers ont également accordé une confiance massive à la candidate du Parti socialiste, Pascale Boistard, qui l'a emporté dans la commune avec 60,51 % des suffrages face à son adversaire de l'UMP Stéphane Decayeux. Ce score est cependant moindre que celui réalisé aux législatives de 2007 par Gilbert Mathon qui avait réuni près de 70 % des suffrages, ce qui s'explique probablement par le parachutage de Mme Boistard tandis que M. Mathon était très implanté dans la région.[réf. nécessaire]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1836   Henri Queux    
Les données manquantes sont à compléter.
1860 1888 Pierre Trancart    
1888 1900 Louis Line    
1900 1904 Eugène Line    
1905 1919 Oswald Rocque    
1919 1936 Louis Rocque    
1936 1942 Paul Carton    
1942 1944 Julien Firmin    
1944 1953 Lucien Tellier    
1953 1959 Clotaire Deneux    
1959 1989 Gabriel Bouly    
mars 1989 février 2001 Daniel Roger   agriculteur
mars 2001 mars 2008 Jean-Michel Mouret DVD ingénieur météorologue
mars 2008 avril 2014 Serge Letellier   retraité
avril 2014[27] En cours
(au 8 octobre 2020)
Christophe Mennesson   Ancien directeur du golf
Réélu pour le mandat 2020-2026[28]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

Un golf créé en 1989 lors de l'aménagement de l'autoroute A 16 et qui comptait 18 trous, un parcours d’entraînement et un practice, a été exploité jusqu'à janvier 2019 sur environ 72 ha[29]. Ses propriétaires veulent le remettre en culture, provoquant la crainte d'habitants que cet aménagement provoque des coulées de boue et des inondations en contrebas[30]. La communauté d'agglomération Baie de Somme souhaite, elle, acheter les terrains pour y réaliser un projet éco-touristique et structurant dans le cadre du Parc naturel régional[31].

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Les félicitations ont été obtenues en 2016 du Jury départemental des Villes et villages fleuris. En 2017, un prix d'honneur récompense les efforts fournis pour le fleurissement communal. Les élus espèrent une première fleur en 2018[32].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 463 habitants[Note 4], en augmentation de 16,62 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
245203191220243252283293310
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
306304281267301277271223227
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
244235245256275255283259269
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
352252246395423372348332420
2021 - - - - - - - -
463--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune accueille un institut médico-éducatif.

Sport[modifier | modifier le code]

Le FC Grand-Laviers est le club de football de la commune. Il évolue actuellement en Départemental 4 du district de la Somme. Le FCGL évolue au stade municipal, situé rue de Touvent, dans les marais de Grand-Laviers.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le bois de Bonance constitue un des principaux attraits de la commune.
  • L'église Saint-Fuscien[36],[37] date du XVe siècle ; son clocher a été reconstruit en 1844.
  • Les ruines d'une chapelle du XIIIe siècle[38], appartenant à l'ancienne maladrerie des Frères du Val, sont visibles.
  • Le rond-point Saint-Nazare, lié à des événements curieux de la fin du XVIIIe siècle, est un lieu de pèlerinage local.

Faune[modifier | modifier le code]

Trois anciens bassins de décantation de la sucrerie d'Abbeville fermée en 2008, situés sur le territoire de la commune de Grand-Laviers, constituent une réserve ornithologique de 40 ha. Ils ont été achetés par la Fondation pour la protection des habitats de la faune sauvage et la Fédération des chasseurs de la Somme. Des aménagements ont permis d'en faire un lieu de nidification pour les oiseaux à l'abri d'intrusions de prédateurs. L'avifaune aquatique se compose de : Cygne tuberculé, Tadorne de Belon, Canard chipeau, Canard colvert, Canard souchet, Canard pilet, Sarcelle d'hiver, Grèbe à cou noir, Avocette élégante, Échasse blanche, Vanneau huppé... Depuis , le site est classé Réserve de chasse et de faune sauvage[39]. Une réserve ornithologique y a été créée en 2012.

Trois parcours sillonnent la réserve et 13 observatoires permettent une observation optimale de la faune et de la flore à travers les 4 km de circuit, tout en étant un site de nidification important au printemps pour de nombreuses espèces telles que l'Échasse blanche, l'Avocette élégante, la Mouette rieuse[40]...* La réserve ornithologique de Grand-Laviers, inaugurée en , est ouverte au public depuis [40], tous les jours du 1er mars à la fin des vacances de la Toussaint, ainsi que pendant les vacances de Noël[41].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Firmin Delondres (1774-1840), capitaine, héros des batailles de Wagram et de Dantzig[réf. nécessaire].
  • Oswald Macqueron (1821-1899), aquarelliste fit de nombreuses représentations de Grand-Laviers[42].
  • Robert Tyrakowski (1944-2008), footballeur et entraîneur français, décédé à Grand-Laviers.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Grand-Laviers Blason
D'or à trois bandes d'azur, à la proue de drakkar d'argent, habillée de gueules brochant sur le tout ; au chef d'argent chargé d'une fleur de lis d'or adextrée d'une croisette ancrée de gueules et senestrée d'une rose du même[43].
Détails
Adopté en 1991 par le conseil municipal[25].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Sanson (père Ignace de Jésus Maria), Histoire généalogique des comtes de Ponthieu et maïeurs d'Abbeville, Paris, éd. Clouzier, 1657.
  • François César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789, tome I, éd. Joubert 1844, 477 p. ; tome II, éd. Joubert, 1847, 553 p. ; rééd. A. Alexandre, 1884.
  • François César Louandre, Histoire ancienne et moderne d'Abbeville et son arrondissement, imp. A. Boulanger, Abbeville, 1834, 605 p.
  • Ernest Prarond, Histoire de 5 villes et 300 villages, rééd. G. Montfort, Brionne, 1981
  • Ernest Prarond, "Cartulaire du comté de Ponthieu"[44].
  • Ernest Prarond, Chronique de l'abbaye de Saint-Riquier.
  • Ernest Prarond - « Quelques faits de l'histoire d'Abbeville tirés des registres de l'échevinage » (1867), éd. Main.
  • Gérard Bacquet, Le Ponthieu, 1992, édit. G. Bacquet, imp. Paillart, Abbeville.
  • Florentin LeFils, Le Crotoy, volume 1348 de Monographies des villes et villages de France, Paris, Office d'édition du livre d'histoire, 1994, 184 p. (ISBN 2-8412-6077-1 et 978-2841260775).
  • « Grand Laviers et ses deux mille ans d'histoire » (), éd. F. Paillart, Abbeville
  • Montel F. & Sueur F. (2000) Avifaune des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme) de 1981 à 1999. Avifaune picarde, 10 : 15-50.
  • Sueur F. (2003) Actes ornithologiques 2000 des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme). Avifaune picarde, 15 : 69-79.
  • Sueur F. (2012) Avifaune des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme) en 2011. Groupe Ornithologique Picard, 26 p.
  • Sueur F. & Detournay C. (2013) Avifaune des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme) en 2012. Groupe Ornithologique Picard, 31 p.
  • Sueur F. & Lieubray J. (2014) Avifaune des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme) en 2013. Groupe Ornithologique Picard, 30 p.
  • Sueur F. & Lieubray J. (2015) Avifaune des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme) en 2014. Groupe Ornithologique Picard, 35 p.
  • Sueur F., Lieubray J. & Gédon P. (2016) Avifaune de la Réserve Ornithologique de Grand-Laviers (Somme) en 2015. Groupe Ornithologique Picard, 34 p.
  • Sueur F., Lieubray J. & Gédon P. (2017) Avifaune de la Réserve Ornithologique de Grand-Laviers (Somme) en 2016. Groupe Ornithologique Picard, 38 p.
  • Sueur F., Lieubray J. & Gédon P. (2018) Avifaune de la Réserve Ornithologique de Grand-Laviers (Somme) en 2017. Groupe Ornithologique Picard, 36 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

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  29. Alexandra Mauviel, « Le 31 décembre signera la fin du golf d’Abbeville-Grand-Laviers : L’annonce fracassante a été faite le 15 octobre. L’actionnaire majoritaire du golf, également à la tête de celui de Nampont-Saint-Martin, envisage de le fermer. Laissant potentiellement cinq salariés et 262 licenciés sur le carreau », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Alexandra Mauviel, « Une association pour contrer le projet de remise en culture de l’ancien golf de Grand-Laviers : L’équipement est fermé depuis fin 2018. Les propriétaires des parcelles envisageraient de les louer à une agricultrice. Des habitants craignent des inondations et coulées de boue, en cas de fortes pluies, par effet de ruissellement. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Les Pentes, la Rue du Flot, le Fond du Val. Pour Christophe Mennesson, les lieux-dits cadastraux de Grand-Laviers et ses alentours parlent d’eux-mêmes. «  On travaille sur le sujet depuis 30 ans ; c’est un sujet connu de tous  », note le premier magistrat, qui sait de quoi il parle. Sa famille était autrefois la propriétaire de la SCI Val des Lépreux et il était également le directeur du golf, jusqu’à sa fermeture. Grand-Laviers a été touchée par des inondations (plus ou moins conséquentes) plusieurs fois : en 1993, 1996, 1997, 2001, 2002, 2012 ou encore 2017 (bas de la route de Buigny). Dès la création de l’A16, les problèmes hydrauliques ont été traités, avec la pose de deux buses sous l’autoroute et la création de bassins. «  Le golf était une chance ; il agissait comme une éponge avec ses arbres et ses zones enherbées. », analyse-t-il ».
  31. Alexandra Mauviel, « Pour récupérer l’ancien golf de Grand-Laviers, l’Agglo veut exproprier : Le bras de fer continue avec les propriétaires des terrains. Une procédure de déclaration d’utilité publique va être lancée. Le golf est fermé depuis le 31 janvier 2019 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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