Yonval
Yonval | |||||
La mairie. | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Baie de Somme | ||||
Maire Mandat |
Christian Lesenne 2020-2026 |
||||
Code postal | 80132 | ||||
Code commune | 80836 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Yonvalois | ||||
Population municipale |
226 hab. (2020 ![]() |
||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 05′ 23″ nord, 1° 47′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 6 m Max. 82 m |
||||
Superficie | 3,93 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Abbeville (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Abbeville-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.yonval.fr | ||||
modifier ![]() |
Yonval est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie[modifier | modifier le code]
Description[modifier | modifier le code]
Ce village picard du Ponthieu est situé à 3,5 km au sud-ouest d'Abbeville, à proximité de la vallée de la Somme.
Localisation[modifier | modifier le code]
![]() |
Cambron | Abbeville | ![]() | |
N | ||||
O Yonval E | ||||
S | ||||
Moyenneville | Mareuil-Caubert |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Yonval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,3 %), prairies (10,3 %), zones urbanisées (6,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Deuxième Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Au cours de la bataille d’Abbeville, le , près de 500 bombes ont été lancées. C'est l’une des plus grandes offensives des troupes alliées pour repousser l’ennemi. Trois attaques seront menées pour réduire la tête de front allemande. La deuxième est menée par le colonel de Gaulle.
La troisième et dernière se déroule à Yonval, sur le plateau. Le 15e RIA (régiment d'infanterie alpine) attaque le matin du sur les Monts Caubert. En une seule journée, 17 officiers et 250 soldats sont tués. Le plateau entre Moyenneville et Yonval est le lieu de leur sacrifice. Inaugurée le , une stèle fut érigée à l’initiative d’Ernest Gest, maire de Yonval de 1989 à 2001 ; il avait 14 ans au moment des faits[8].
Autonomie communale[modifier | modifier le code]
Yonval a été détachée de Cambron le [9].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Le village participe régulièrement au Concours départemental des villages fleuris. Dans la première catégorie, celle des communes de moins de 300 habitants, il a remporté le deuxième prix d'honneur en 2015[13]. La commune obtient sa première fleur au concours des villes et villages fleuris lors du dévoilement du palmarès le [14].
Pour ressusciter les variétés anciennes de fruits, un verger conservatoire de 2 000 m2 est créé en [15].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1990. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2020, la commune comptait 226 habitants[Note 3], en diminution de 3,42 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Le village ne dispose plus d'école primaire, après la fermeture de son école à classe unique. Les enfants d'âge scolaire obligatoire se rendent dans les écoles environnantes.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Vestiges préhistoriques et antiques.
- Traces de deux villas gallo-romaines.
- Stèle à la mémoire du 15e régiment d'infanterie alpine (), inaugurée le , sur la route qui relie Yonval à Bienfay.
- La salle communale a pris le nom d'Ernest Gest, ancien maire, en sa présence, le [10].
- Le larris de Yonval est géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Picardie. Classé en zone Natura 2000, il permet la protection de la biodiversité locale et doit être naturellement entretenu par des ovins[20].
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | Tiercé en fasce : au 1er d'or au lion léopardé de gueules, au 2e de sinople plain, au 3e d'hermine plain. |
---|---|---|
Détails | En 2006, la commune d’Yonval a adopté les armes de la famille Le Roy de Valanglart, seigneur du lieu, de Moyenneville, de Valanglart (fief à Moyenneville) et autres lieux[21]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Abbeville », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Courrier picard, édition Picardie maritime, « Yonval, hommage aux soldats tués lors de la bataille d'Abbeville », , p. 14.
- « Toutes les créations/rétablissements de commune de 1930 à 2008. », sur le site de l'INSEE (consulté le ).
- Céline Dubos, Le Courrier picard, édition d'Abbeville, p. 11, 26 mars 2014.
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 5 avril 2014, p. 10.
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Céline Dubos, « Yonval, Un prix d'honneur pour le fleurissement », le Courrier picard, édition Picardie maritime, 3 novembre 2015, p. 13.
- Thomas Diévart, « Découvrez le palmarès 2018 des villes et villages fleuris en Picardie », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 6 (lire en ligne).
- Céline Dubos, « Yonval Le verger conservatoire ressuscitera les variétés anciennes de fruits », Courrier picard, édition Somme, , p. 2.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Xavier Togny, le Courrier picard, Un projet de mise en valeur pour le larris, , p. 13.
- « Le blason sur l'Armorial de France » (consulté le ).