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Jean-Marie Laloy

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Jean-Marie Laloy
Fonctions
Architecte départemental (d)
-
Architecte diocésain
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
RennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Jean-Marie Armand Isidore LaloyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
École régionale des beaux-arts de Rennes ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Enfant
Autres informations
Maître
Distinction
Archives conservées par
Œuvres principales

Jean-Marie Laloy, né le à Fougères et mort le à Rennes, est un architecte français. Il prend la succession d'Hippolyte Béziers-Lafosse au poste d'architecte du département d'Ille-et-Vilaine en 1884.

Façade de l’ancienne école normale des institutrices de Rennes.
La prison départementale de Rennes.

Après sept années d'études à l’École des beaux-arts de Paris, dont il est notamment l'élève d'Ernest Coquart, il retourne en Bretagne, en 1878, s’installer à Rennes dans un hôtel de style néoclassique qu’il se construit, 18 rue de Viarmes. Il participe au chantier de restauration du Parlement de Bretagne durant lequel il fait la connaissance de Jean Janvier, alors jeune entrepreneur[2], avant d'occuper le poste d'architecte des bâtiments de l’État et d'architecte départemental d’Ille-et-Vilaine et du palais de justice de 1884 à 1920[3].

Dans le cadre de la politique scolaire de la Troisième République, il reçoit la commande de pas moins de 95 écoles[4], et construit pour le département 25 gendarmeries et 43 autres bâtiments publics. À Rennes, il construit notamment l’École normale d’institutrices (1882), l’École d’agriculture (1892 à 1896) et la prison départementale du boulevard Jacques-Cartier (à partir de 1896)[5]. Il conçoit aussi l'école publique de Saint-Gonlay.

Dans sa ville natale, il reçoit la commande de cinq bâtiments : halles, justice de paix, bibliothèque, bureau de poste et théâtre[6]. Il construit le théâtre de la Ville de Fougères de 1880 à 1886[7].

Républicain convaincu et franc-maçon, il est le porte-parole du « combat laïque », tant par son œuvre d’architecte au service de la Troisième République que par son engagement politique. Il est en effet élu conseiller municipal de Rennes lors des élections municipales de 1881 sur la liste menée par Edgar Le Bastard. Il reçoit en outre la Légion d'honneur en 1912[8]. Il est nommé architecte honoraire du département et du palais de justice en 1921.

Bibliographie

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Notes et références

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Références

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  1. « http://archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr/thot_internet/FrmFicheIRDoc.asp?idtitreir=326225&idFiche=0050554 » (consulté le )
  2. http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=446 Jean Janvier, Quelques souvenirs : Mémoire commune, préface d'Edmond Hervé, présentation et annotations de Jean-Yves Andrieux et Catherine Laurent, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2000, p. 39.
  3. Arch. dép. d'Ille-et-Vilaine 4N2 Dossiers individuels des architectes départementaux, honoraires, correspondance, 1807-1920.
  4. Notamment la mairie-école de Coësmes, cf. La mairie-école de Coësmes : un exemple d'architecture municipale par Périg Bouju.
  5. Prison départementale, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
  6. Guéné et Loyer 1995
  7. http://www.fougeres.maville.com/actu/actudet_-Fougeres-d-hier-et-d-aujourd-hui-_loc-1015305_actu.Htm Fougères d’hier et d’aujourd’hui, Ouest-France, 25 juillet 2009
  8. « Cote LH/1452/77 », base Léonore, ministère français de la Culture

Liens externes

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