Bouches-du-Rhône

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Bouches-du-Rhône
Blason de Bouches-du-Rhône
Bouches-du-Rhône
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de Provence-Alpes-Côte d'Azur Provence-Alpes-Côte d'Azur
Création du département (234 ans)
Chef-lieu
(Préfecture)
Marseille
Sous-préfectures Aix-en-Provence
Arles
Istres
Présidente du
conseil départemental
Martine Vassal (LR)
Préfet Christophe Mirmand
Préfet de police Pierre-Édouard Colliex
Code Insee 13
Code ISO 3166-2 FR-13
Code Eurostat NUTS-3 FR824
Démographie
Gentilé Bucco-Rhodaniens
Population 2 056 943 hab. (2021)
Densité 404 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 30′ nord, 5° 10′ est
Superficie 5 087 km2
Subdivisions
Arrondissements 4
Circonscriptions législatives 16
Cantons 29
Intercommunalités 4
Communes 119
Liens
Site web departement13.fr

Les Bouches-du-Rhône[1] (/buʃ.dy.ʁon/[2]) sont un département français situé en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur la côte méditerranéenne. Ses habitants sont appelés les Bucco-Rhodaniens. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 13. Sa préfecture est Marseille, qui est aussi le chef-lieu de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Avec 2 056 943 habitants (2021)[3], le département des Bouches-du-Rhône est le troisième département le plus peuplé de France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Bouches-du-Rhône sont créées à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir d'une partie de la province de Provence et de quelques principautés (Orange, Martigues, Lambesc). Le chef-lieu du nouveau département est alors Aix, ville qui abritait précédemment le parlement de Provence.

En 1793, le département perd toute la partie de son territoire située au nord de la Durance lors de la création du département du Vaucluse, qui regroupe, en plus d'Avignon et du Comtat Venaissin, Orange et Apt.

Les Bouches-du-Rhône sont tout de suite très favorables à la Révolution et très actives : on compte 90 sociétés populaires dans le département fin 1794[4] et 50 % des prêtres y acceptent de prêter serment à la constitution civile du clergé[5].

En 1800, le chef-lieu du département est déplacé d'Aix à Marseille.

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818.

Berceau de la Provence, Aix ayant été sa capitale et le lieu du Parlement de Provence et de l'installation des comtes de Provence, Marseille étant la ville la plus peuplée de Provence et le département ayant toujours été le cœur historique et culturel de la Provence, les médias et le monde commercial ont tendance aujourd'hui à limiter la Provence à ce département[réf. nécessaire].

Géographie[modifier | modifier le code]

Les Bouches-du-Rhône font partie de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et sont frontalières des départements du Gard, de Vaucluse et du Var.

Le département est délimité par le Rhône à l'ouest et la Durance au nord. Le Rhône se divise en Grand-Rhône et Petit-Rhône en aval d'Arles, formant le delta du Rhône qui abrite la Camargue. Celle-ci est une des zones humides du département (on y trouve notamment l'étang de Vaccarès et les salines de Salin-de-Giraud), parmi lesquelles également l'étang de Berre et ses annexes les étangs de Vïne et de Bolmon, l'étang des Aulnes et le Grand Plan du Bourg dans la Crau et l'étang de Lavalduc entre Fos-sur-Mer et Istres.

Les principaux massifs montagneux du département sont le massif de la Sainte-Baume (1 042 mètres), la montagne Sainte-Victoire (1 011 mètres), le massif de l'Étoile (779 mètres), le massif du Garlaban (731 mètres) et le massif des Alpilles (496 mètres).

Les Bouches-du-Rhône sont découpés en quatre zones sismiques[6] :

Climat[modifier | modifier le code]

Le département des Bouches-du-Rhône est soumis à un climat méditerranéen dans son ensemble :

  • des températures contrastées, avec une amplitude annuelle d'environ 15 °C ;
  • des précipitations irrégulières : il y a moins de 65 jours de pluie supérieures à 1 mm par an et ces pluies tombent sous forme d'averses brutales, avec en moyenne 500 à 700 mm/an ;
  • l'été est très chaud et sec, l'hiver est doux, il y a des pluies violentes au printemps et à l'automne ;
  • des vents violents, notamment le mistral qui souffle près de 100 jours par an avec des pointes à plus de 100 km/h, et qui grâce à son action dégageant le ciel, fait des Bouches-du-Rhône le département le plus ensoleillé et le plus aride de France. Celui-ci peut souffler toute l'année mais connaît un pic en hiver et au début du printemps. L'ouest du département, plus proche du Rhône, est davantage concerné (Arles, Istres, Camargue, etc.) mais l'est du département, plus vallonné, bénéficie tout autant de ses effets mais sans toutefois subir des rafales aussi violentes, le massif du Luberon situé au nord et les différents reliefs de la chaîne pyreneo-provencale l'atténuant (pays d'Aix-en-Provence, Cassis et La Ciotat, Pays d'Aubagne et dans une moindre mesure Marseille).

On peut cependant distinguer plusieurs microclimats dans le département. Ainsi, si sur l'ensemble des côtes l'amplitude annuelle est moins forte et que la Côte Bleue, les calanques de Marseille et la baie de la Ciotat sont moins arrosées que le reste du département (environ 500 mm par an) – certaines zones étant même les plus arides de France avec seulement 450 mm – les reliefs au-dessus de 600 à 700 m bénéficient de précipitations plus importantes (700 à 800 mm/an) et de températures un peu moins élevées, notamment le massif de la Sainte-Baume et la partie septentrionale de la montagne Sainte-Victoire, ainsi que certaines vallées de ces secteurs. À l'intérieur des terres, une grande partie de vallée de l'Arc subit de fortes amplitudes journalières, surtout en hiver, avec de fortes gelées la nuit.

Faune et flore du département[modifier | modifier le code]

La végétation est principalement constituée de garrigues, maquis, forêts clairsemées et pinèdes, très fragilisées par les incendies, en particulier en période de sécheresse et de mistral.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Collectivités[modifier | modifier le code]

En tant que département, les Bouches-du-Rhône sont une collectivité territoriale administrée par un conseil départemental composé de 58 sièges. Martine Vassal (LR) en est la présidente depuis 2018.

Le département compte 119 communes regroupées en quatre intercommunalités dont la métropole d'Aix-Marseille-Provence qui regroupe 93 communes, soit 93 % de la population du département.

Administration de l'État[modifier | modifier le code]

L'État est représenté dans les Bouches-du-Rhône par un préfet (également préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud) ainsi que, depuis 2012, préfet de police. Il s'agit, avec le préfet de police de Paris, du seul préfet de police de plein exercice en France.

Le département est également doté d'un préfet délégué pour l’égalité des chances.

Contexte politique[modifier | modifier le code]

Étant l'un des départements français les plus peuplés et les plus divers, les Bouches-du-Rhône ont constitué de longue date un lieu d'affrontements politiques particulièrement vifs.

Le développement du port de Marseille, par la relation entretenue entre la France et son Empire colonial, celui de l'industrie autour de l'exploitation du charbon des houillères de Provence, l'importante immigration, venue notamment d'Italie, dès la fin du XIXe siècle et plus encore durant la période de l’entre-deux-guerres, sont autant d'éléments qui ont conduit à l'émergence d'une classe ouvrière importante et combative. Dès la fin du XIXe siècle, le courant socialiste gagne en influence, comme en témoigne, en 1881, l'élection du premier député socialiste de France, Clovis Hugues.

En milieu rural et notamment dans le pays d'Aix, le maintien de relations sociales imprégnées des enjeux de la propriété foncière, ont plutôt favorisé l'influence des partis de droite, et notamment catholiques et monarchistes aux débuts de la Troisième République.

L’entre-deux-guerres et l'époque du Front populaire marquent le début de la prédominance de la gauche dans le département, d'abord avec la SFIO puis également le PCF à compter de 1936.

Après la Seconde Guerre mondiale, la droite marseillaise, liée à la pègre et ayant versé dans la Collaboration, est largement discréditée. La gauche domine très largement à la Libération et Marseille voit même l'élection, en 1945, d'un maire communiste, Jean Cristofol. À compter de 1947, la SFIO mène un jeu d'alliance avec la droite et le centre pour contrer les communistes, permettant notamment le début du règne de Gaston Defferre à la mairie de Marseille.

La position dominante des socialistes est toutefois progressivement remise en question avec la désindustrialisation et l'évolution sociologique, économique et politique du département. La conquête par la droite de la ville de Marseille en 1995 par Jean-Claude Gaudin en constitue un symbole alors que les bastions communistes de la Ciotat et Port-Saint-Louis-du-Rhône basculent à droite. Les années 1990 voient la progression du Front national, avec notamment sa victoire aux élections municipales de Vitrolles et Marignane.

En 2014, Marseille et Aix-en-Provence, les deux plus grandes villes du département, ainsi que Salon-de-Provence, Aubagne Tarascon et Châteaurenard sont dirigées par des maires UMP ou divers droite, le PS ou des divers gauche dirigent les villes d'Istres, Vitrolles et Port-Saint-Louis-du-Rhône et le PCF est toujours à la tête d'Arles, Gardanne et Martigues.

Signe du glissement progressif de l'électorat vers la droite et le centre, à l'issue des élections départementales de mars 2015, le conseil départemental bascule à droite pour la première fois de son histoire et élit comme présidente Martine Vassal à la tête de l'exécutif.

À l'issue des élections législatives de juin 2017, le département ne compte plus aucun député socialiste. Sur les 16 sièges de députés que comptent les Bouches-du-Rhône, LREM et le Modem en gagnent 9,LR en conservent 5, le PCF 1 et FI 1 avec l'élection de Jean-Luc Mélenchon dans la 4e circonscription (Marseille).

À la suite des élections municipales de 2020, alors que la ville de Marseille bascule à gauche, Allauch et Auriol basculent à droite, le PCF perd Arles et Gardanne au profit de la droite et du centre.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

La population des Bouches-du-Rhône est de 2 056 943 habitants en 2021 ce qui en fait le troisième département le plus peuplé, derrière le Nord et Paris et devant les Hauts-de-Seine. Plus de 80 % de la population est dans l'aire urbaine de Marseille et plus de 42 % dans la ville de Marseille même. Entre 1999 et 2006, le nombre d'habitants a augmenté de près de 102 000, soit + 0,8 % par an.

La densité des Bouches-du-Rhône est également très élevée, trois fois et demie supérieure à la moyenne nationale.

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
466 045285 012292 903313 614326 302359 473362 325375 003413 918
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
428 989473 365507 112547 903554 911556 379589 028604 857630 622
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
673 820734 347765 918805 755841 996929 5491 101 6721 224 802971 935
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
1 048 7621 248 3551 470 2711 632 9741 724 1991 759 3711 835 7191 937 4051 975 896
2016 2021 - - - - - - -
2 019 7172 056 943-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[7] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[8] puis population municipale à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population est principalement urbaine. En 2016, 28 communes dépassaient les 10 000 habitants.

Communes les plus peuplées[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Marseille 13055 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 240,62 873 076 (2021) 3 628 modifier les donnéesmodifier les données
Aix-en-Provence 13001 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 186,08 147 478 (2021) 793 modifier les donnéesmodifier les données
Arles 13004 CA Arles-Crau-Camargue-Montagnette 758,93 50 415 (2021) 66 modifier les donnéesmodifier les données
Martigues 13056 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 71,44 48 568 (2021) 680 modifier les donnéesmodifier les données
Aubagne 13005 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 54,90 47 342 (2021) 862 modifier les donnéesmodifier les données
Salon-de-Provence 13103 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 70,30 44 731 (2021) 636 modifier les donnéesmodifier les données
Istres 13047 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 113,73 44 577 (2021) 392 modifier les donnéesmodifier les données
La Ciotat 13028 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 31,46 36 987 (2021) 1 176 modifier les donnéesmodifier les données
Vitrolles 13117 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 36,58 35 532 (2021) 971 modifier les donnéesmodifier les données
Marignane 13054 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 23,16 33 003 (2021) 1 425 modifier les donnéesmodifier les données
Miramas 13063 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 25,74 26 405 (2021) 1 026 modifier les donnéesmodifier les données
Les Pennes-Mirabeau 13071 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 33,66 22 161 (2021) 658 modifier les donnéesmodifier les données
Allauch 13002 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 50,30 21 490 (2021) 427 modifier les donnéesmodifier les données
Gardanne 13041 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 27,02 21 174 (2021) 784 modifier les donnéesmodifier les données
Châteauneuf-les-Martigues 13026 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 31,65 17 909 (2021) 566 modifier les donnéesmodifier les données

Résidences secondaires[modifier | modifier le code]

Selon le recensement de 2008, 3,5 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires et occasionnelles.

Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires en 2012 :

Ville Population municipale Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires
Saintes-Maries-de-la-Mer 2 495 2 848 1 307 45,89 %
Les Baux-de-Provence 465 295 99 33,60 %
Cassis 7 560 5 756 1 746 30,34 %
Eygalières 1 761 1 259 379 30,08 %
Maussane-les-Alpilles 2 242 1 519 444 29,21 %
Mallemort 6 197 3 723 1 067 28,67 %
Carry-le-Rouet 6 197 4 261 1113 26,11 %
Paradou 1 638 991 244 24,62 %
Saint-Antonin-sur-Bayon 130 82 20 24,26 %
Sausset-les-Pins 7 703 5 133 1 228 23,93 %
La Ciotat 34 063 21 189 3 646 17,21 %
Saint-Rémy-de-Provence 10 406 6 159 989 16,06 %
Ensuès-la-Redonne 5 311 2 589 384 14,84 %
Mouriès 3 484 1 882 249 13,23 %
Saint-Paul-lès-Durance 987 579 71 12,24 %
Saint-Pierre-de-Mézoargues 232 126 14 11,14 %
Cornillon-Confoux 1 348 657 73 11,11 %
Vauvenargues 1 034 502 50 10,06 %

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le département accueille chaque année près de 8 millions de touristes[10] avec une capacité d'hébergement de 275 000 lits touristiques et 98 431 lits marchands (hôtels, gîtes, campings, etc.) en 2015[10]. Les trois principaux sites touristiques sont Marseille, Aix-en-Provence et Arles.

Transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Le département des Bouches-du-Rhône est traversé par un réseau routier et autoroutier très dense, notamment sur le triangle Aix-Marseille-Salon, qui souffre d'une importante congestion quotidienne.

Nom de la voirie Type de voirie Longueur Communes reliées
A7/E15/E80/E714 - Autoroute du Soleil Autoroute / Route européenne 311 km Lyon (A6) - Marseille
A8/E74/E80 - La Provençale Autoroute / Route européenne 225 km La Fare-les-Oliviers (A7) - Italie
A50 Autoroute 61 km Marseille (A55) - Toulon (A57)
A51/E712 - Autoroute du Val de Durance Autoroute / Route européenne 162 km Marseille (A7) - Aix-Sud (A8/N296) / Aix-les Platanes (N296) - La Saulce
A52 - Grand contournement de Marseille Autoroute 26 km Aubagne (A50) - La Barque (A8)
A54/E80 Autoroute / Route européenne 48 km Nîmes (A9/N572) - Arles (N113) / St Martin de Crau (N113) - Salon-de-Provence (A7)
A55 - Autoroute du Littoral Autoroute 39 km Marseille (A50) - Martigues (N568)
A56 autoroute en projet Port-de-Bouc (N568/A55) - Salon-de-Provence (A54)
A501 - Contournement nord d'Aubagne Autoroute km La Penne sur Huveaune (A50) - Aubagne (A52)
A502 Autoroute km Aubagne-Sud (A50) - C.C les Paluds
A507/L2 - Ceinture périphérique de Marseille Autoroute en construction 11km Marseille les Arnavaux (A7) - Marseille Frais-Vallon - Marseille Florian (A50)
A510 - Contournement d' Aix-en-Provence Projet abandonné 30 km Cadarache (A51) - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (A8)
A515 - Bretelle de Bouc-Bel-Air Autoroute 0,5 km Bouc-Bel-Air (A51) - Cabriès (D 6)
A516 - Pénétrante aixoise Autoroute km Aix-Sud (A51) - Aix-Centre
A517 - Convergent de Septèmes-les-Vallons Autoroute km Les Pennes-Mirabeau (A7) - Septèmes-les-Vallons (A51)
A520 - Autoroute de la Sainte-Baume Autoroute km Pont de Joux (A52) - Auriol Haut (D 560) vers Col de la Sambuc
A551 - Échangeur des Pennes-Mirabeau Autoroute km Marseille (A55) - Vitrolles (A7)
A552 - Échangeur des Pennes-Mirabeau Autoroute km Le Rove (A55) - Les Pennes-Mirabeau (A7)
A557 - Jonction des ports Autoroute unidirectionnelle 1,5 km A7 › A55 (Marseille-Euroméditerranée)

Le réseau comprend par ailleurs de nombreuses nationales sur le pourtour de l'étang de Berre et de grandes voies rapides départementales (D 9 entre Aix-en-Provence et Vitrolles via la gare d'Aix-en-Provence TGV, D 6 entre Bouc-Bel-Air (A51) et Fuveau via Gardanne).

Réseau ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le réseau ferroviaire départemental est exploité par la SNCF pour le compte du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il est organisé en étoile autour de la gare de Marseille Saint-Charles, qui compte plus de 400 arrêts par jour et des correspondances vers le reste de la France et de l'Europe par TGV.

Près de 400 TER PACA circulent chaque jour dans le département avec 100 trains entre Aix et Marseille, 150 trains entre Marseille et Aubagne (300 en 2014), 30 sur la Côte Bleue et 70 par l'aéroport. 45 gares sont desservies dans le département au service 2015 par TER, 9 par Intervilles, 2 par Intercités, 4 par TGV, 2 par Lyria, 2 par AVE, 2 par Thalys, 2 par Alleo, 1 par EuroCity et 1 par Eurostar.

Réseau aérien[modifier | modifier le code]

L'aéroport de Marseille Provence, basé à Marignane, est desservi par les vols intérieurs et internationaux. Avec un trafic de 8 millions de passagers, c'est le troisième aéroport de province et celui avec la plus grande augmentation de trafic malgré la crise. Depuis 2008, il est accessible en train depuis la gare de Vitrolles aéroport Marseille-Provence. C'est le premier aéroport de France à avoir dédié un terminal pour les vols low cost.

L'aérodrome d'Aix - Les Milles est situé à 5 km du centre d'Aix-en-Provence et est réservé au trafic affaires.

Ces deux aéroports sont gérés par la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille-Provence.

Le département est aussi doté de deux bases aériennes, Salon-de-Provence (siège de la Patrouille de France) et Istres - Le Tubé servant de base militaire et de lieu d'atterrissage d'urgence pour les navettes spatiales de la NASA. Le territoire possède un autre aérodrome à Berre-La Fare.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La ligne 27 du réseau de bus de Marseille.

Les bus Cartreize desservent quotidiennement le territoire du département. La plus fréquentée, la ligne 50, relie Aix et Marseille en 30 à 65 minutes suivant la circulation et fonctionne de h à minuit avec une fréquence pouvant augmenter jusqu'à un bus toutes les cinq minutes. Il s'agit de la ligne interurbaine la plus fréquentée de France, elle est équipée du wifi. Le réseau Cartreize est géré jusqu'en 2017 par le département via la Régie départementale des transports des Bouches-du-Rhône puis les lignes situées dans le périmètre de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence reviendront à cette dernière.

Les 6 principales gares routières du réseau sont situées à Marseille-Saint-Charles, Marseille-Castellane, Aix-en-Provence, Aubagne, Salon-de-Provence et à l'aéroport Marseille-Provence.

De nombreux réseaux de transports urbains desservent par ailleurs les villes du département dont les principaux sont :

  • la RTM dessert 4 communes (Marseille, Plan de Cuques, Allauch, Septèmes-les-Vallons) avec 2 lignes de métro, 3 lignes de tramway, 3 lignes de bus à haut niveau de service, 3 navettes maritimes et plus de 100 lignes de bus ;
  • Aix en Bus dessert Aix en Provence et les communes périphériques avec 30 lignes de bus ;
  • les Lignes de l'Agglo desservent la communauté d'agglomération d'Aubagne et de l'Étoile avec 18 lignes de bus et une ligne de tramway. Le réseau est gratuit depuis 2009. Le réseau pénètre sur la commune de Marseille par 3 lignes ;
  • Salon Etang Côte Bleue dessert les communes de l'est de l'étang de Berre et de la côte bleue avec plus de 35 lignes ;
  • Ulysse dessert les communes de l'Ouest Provence et du pays de Martigues avec 20 lignes de bus ;
  • Ciotabus (filiale du groupe RTM) dessert La Ciotat et Ceyreste avec 8 lignes de bus ;
  • Libébus dessert l'ensemble des communes de l'Agglopole Provence avec 15 lignes de bus ;
  • le réseau Envia dessert les communes du pays d'Arles avec 12 lignes de bus.

Services de secours[modifier | modifier le code]

Le département des Bouches-du-Rhône fait figure d'exception en ce qui concerne les pompiers : deux corps existent dans le département :

Enseignement supérieur et recherche[modifier | modifier le code]

Les Bouches-du-Rhône abritent Aix-Marseille Université, la plus grande de France (et la plus grande université francophone au monde) en nombre d'étudiants, classée parmi les 200 premières universités mondiales ; ainsi que plusieurs grandes écoles (École centrale de Marseille, Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint Etienne (Campus Georges Charpak Provence), École Nationale Supérieure d'Architecture de Luminy, Euromed Management, École supérieure d'art d'Aix-en-Provence, ENSAM). Un Institut d'Études politiques est installé à Aix-en-Provence.

Marseille abrite le deuxième centre de recherche de France (CNES). L'AP-HM et l'ARS provoquent chaque année de grandes avancées dans la recherche médicale grâce à des infrastructures performantes.

Médias et communication[modifier | modifier le code]

Les principaux journaux sont La Provence et La Marseillaise. Parmi les radios locales :

  • France Bleu Provence[11] (basée à Aix-en-Provence) émet sur tout le département des Bouches-du-Rhône ;
  • Maritima[12] (basée à Martigues) émet sur les régions de Marseille, Aix-en-Provence, Martigues, Sausset-les-Pins et de l'étang de Berre ;
  • Radio 3DFM[13] (basée à Arles) émet sur Arles ;
  • Radio Dialogue[14] (basée à Marseille) émet sur les régions de Marseille, Aix-en-Provence, Aubagne et de l'étang de Berre ;
  • Radio Galère[15] (basée à Marseille) émet sur les régions de Marseille et d'Aix-en-Provence ;
  • Radio Gazelle[16] (basée à Marseille) émet sur les régions de Marseille et d'Aix-en-Provence ;
  • Radio Grenouille[17] (basée à Marseille) émet sur les régions de Marseille et d'Aix-en-Provence ;
  • Radio JM[18] (basée à Marseille) émet sur les régions de Marseille et d'Aix-en-Provence ;
  • Radio Star[19](basée à Marseille) émet sur les régions de Marseille, Aix-en-Provence, Aubagne et de l'étang de Berre.

On compte parmi les télévisions locales :

  • Maritima (la chaîne du pourtour de l'étang de Berre, couplée à une radio du même nom et le magazine Reflets).

La chaîne TV Sud Provence (basée à Marseille), anciennement LCM (La chaîne Marseille), a cessé sa diffusion en mai 2016 dû à sa liquidation judiciaire. Elle émettait sur les régions de Marseille, d'Aix-en-Provence, d'Aubagne, La Ciotat, Arles et l'étang de Berre[20].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes des Bouches-du-Rhône

Les armes non officielles des Bouches-du-Rhône se blasonnent ainsi : « D'or au gousset renversé d'azur chargé en cœur d'une fleur de lys du champ surmontée d'un lambel de gueules brochant sur le tout. »

Culture[modifier | modifier le code]

Le patrimoine du département des Bouches-du-Rhône est particulièrement riche et diversifié :

Personnalités nées dans ce département[modifier | modifier le code]

Personnalités politiques[modifier | modifier le code]

Journalistes[modifier | modifier le code]

Artistes[modifier | modifier le code]

À ce jour, quinze académiciens français sont nés dans les Bouches-du-Rhône :

Sportifs[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. En occitan provençal : « Bocas de Ròse » ou « Bocas dau Ròse » selon la norme classique ou « Bouco dóu Rose » selon la norme mistralienne.
  2. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  3. « Bouches-du-Rhône - Croissance démographique et économique mais des signes de fragilité sociale », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Albert Ceccarelli, La Révolution à l’Isle sur la Sorgue et en Vaucluse, Éditions Scriba, 1989, 2-86736-018-8, p. 27
  5. Albert Ceccarelli, La Révolution…, p. 30.
  6. La sismicité des Bouches-du-Rhône.
  7. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  8. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  9. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  10. a et b « Le site professionnel du tourisme des Bouches-du-Rhône - Chiffres clés », sur visitprovence.org (consulté le )
  11. Radio France Bleu Provence.
  12. Radio Maritima.
  13. Radio 3DFM.
  14. La radio des Chrétiens de Marseille-Provence.
  15. Radio Galère
  16. Radio Galère (Musique).
  17. Radio Grenouille.
  18. Radio JM Le Cœur Méditerranéen/.
  19. Radio Star.
  20. « Marseille. TV Sud Provence en liquidation, les quatre projets en lice pour récupérer la fréquence », sur Gomet, (consulté le ).
  21. Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère de la Culture (France) (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  22. Service territorial de l'architecture et du patrimoine(STAP) des Bouches-du-Rhône.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Charles-Laurent Salch et Anne-Marie Durupt Charles-Laurent SALCH, Anne-Marie DURUPT, avec la collaboration de Danielle Fèvre et Jérôme-M. Michel, Nouvel Atlas Châteaux et fortifications des Bouches-du-Rhône (13), Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe, , 156 p. (ISSN 1253-6008, lire en ligne)

N°46/47/48, 2008

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]