Carcès
Carcès | |||||
Vue du village depuis le château. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Brignoles | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Provence Verte | ||||
Maire Mandat |
Alain Ravanello 2020-2026 |
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Code postal | 83570 | ||||
Code commune | 83032 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Carçois | ||||
Population municipale |
3 405 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 28′ 35″ nord, 6° 11′ 01″ est | ||||
Altitude | 138 m Min. 110 m Max. 396 m |
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Superficie | 35,76 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Carcès (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Brignoles (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brignoles | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.carces.fr | ||||
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Carcès [kaʁsɛs] est une commune française située en pays de la Provence Verte dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants s'appellent les Carçois et les Carçoises ou encore les Mastres.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Située au cœur du département du Var, à 20 km au nord-est de Brignoles, la commune de Carcès est située au confluent du fleuve côtier l’Argens et de son affluent le Caramy.
Accès
[modifier | modifier le code]Carcès est accessible par la route départementale D 13, entre Cotignac au nord et Cabasse au sud. L'aéroport le plus proche est celui de Toulon. La gare TGV la plus proche est celle des Arcs - Draguignan.
Lieux-dits et hameaux
[modifier | modifier le code]En dehors du village, Carcès possède plusieurs hameaux et lieux-dits :
- Village du Lac, proche du lac de Fontaine d'Ajonc ;
- les Bastides ;
- la Commanderie ;
- les Négadous ;
- le Petit Saint-Paul.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Montfort-sur-Argens | Cotignac | Entrecasteaux | ||
Correns | N | Le Thoronet | ||
O Carcès E | ||||
S | ||||
Le Val | Vins-sur-Caramy | Cabasse |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Carcès est connue principalement pour le lac de la Fontaine d'Ajonc (appelé communément lac de Carcès), de plus de 100 hectares et de 8 kilomètres de rives.
Les bois et forêts représentent environ la moitié de la superficie de la commune, la surface agricole utilisée correspond au tiers de la commune.
Le village est situé sur un promontoire, d'où que l'on vienne, on découvre le village au sortir d'un virage. Le village de Carcès est au creux des vallées du Caramy et de l'Argens. Les collines alentour culminent entre 230 et 280 mètres.
Sismicité
[modifier | modifier le code]Carcès est dans une zone de très faible sismicité[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Carcès est la troisième ville de France éclairée à l'électricité (depuis 1889)[2]. L’usine électrique communale était située sur le confluent de l'Argens (qui se jette à la mer à Fréjus) et du Carami. Les sites pittoresques et les bords ombragés de ses rivières, ainsi que de nombreux sentiers pédestres balisés, attirent chaque année de nombreux amoureux de la nature. La commune est également arrosée par la Ribeirotte, affluent de l'Argens.
Le lac de la Fontaine d'Ajonc[3], plus connu sous le nom de lac de Carcès, d'une superficie de plus de 100 hectares, alimente Toulon en eau depuis la fin des années 1930.
Cours d'eau sur la commune[4] ou à son aval[5] :
- fleuve l'Argens ;
- rivières le Caramy[6] et l'Issole ;
- ruisseaux la Ribeirotte, la Cassole, Val Freï ;
- vallon de Robernier, du Barayol, de Nestuby, de Pécounillie, de Sainte-Marguerite ;
- canal de Carcès[7].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Var, Alpes-Maritimes »[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 862 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 2,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens à 5 km à vol d'oiseau[10], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Carcès s'écrit Carces en provençal selon la norme mistralienne[15] ainsi qu'en occitan selon la graphie classique[réf. nécessaire].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Carcès se blasonnent ainsi[16] : « D'argent, à un franc-quartier azur, chargé d'une étoile d'or ». |
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Sur l'éperon qui domine le confluent de l'Argens et du Caramy ainsi que les quatre voies d'accès au village, les premiers seigneurs de Carcès, les Châteaurenard, dressèrent en l'an 1000 le premier fort. Dans deux chartes de 1085 et 1099, Bertrand et Bérenger, évêques de Fréjus, restituèrent à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille, l'église de Sainte-Marie-de-Pignans de Sainte-Marie-de-Barjols et toutes les églises situées dans la vallée de Carcès (dont Notre-Dame-de-Carami de Carcès). En 1235, lorsque Raymond Béranger fit faire le recensement des chevauchées qui lui étaient dues dans le diocèse de Fréjus, le château de Carcès fut taxé à un chevalier. La seigneurie de Carcès appartenait à cette époque à Guillaume de Cotignac, et passa successivement, comme celle de Cotignac, dans la famille de Pontevès à partir de 1240, qui éleva un château dont il reste aujourd'hui des ruines importantes. Foulques de Pontevès (?-av.1337), lieutenant du sénéchal (1317), viguier d'Avignon (1333), chevalier, conseiller et chambellan du roi Robert, fut seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême etc.[17]. Il fut le fils de Foulquet II de Pontevès et Marguerite des Porcellets. Il fut l'époux de Galburge d'Agoult de Sault[18]. Il fut le père de Jean et de Fouquet V[19]. Puis, elle passa dans les familles de Simiane, de Rohan-Soubise et de Condé.
Pendant les guerres de Religion à partir de 1562. Le comte de Carcès, Jean de Pontevès, grand sénéchal et lieutenant du roi, était à la tête des catholiques les « Carcistes » ou « Marabouts », nom qui signifiait « cruels et sauvages ». Il combattait les Razats du maréchal de Retz qui s'appuyaient sur les seigneurs d'Oppède, d'Oraison et le baron d’Allemagne. Les deux camps ravagèrent la Provence, brûlant, violant et perpétrant autres cruautés. Le Parlement condamna d'abord la conduite des carcistes et permit de « courir sur eux et de les tailler en pièces ». À cet ordre, une partie de la Provence prit les armes et, en peu de jours, soixante-six carcistes périrent devant Cuers, quatre cents furent sabrés à Cabasse et autant trouvèrent la mort devant Lorgues. Toute la garnison du château de Trans fut passée au fil de l'épée et Carcès ne dut son salut qu’à l’arrivée en Provence de Catherine de Médicis.
Par lettres patentes du mois de mars 1571, la seigneurie de Carcès fut érigée en comté, avec remises des terres de Cotignac, Flassans, Pourqueirolles, Château-Neuf, Blioux, La Molle, Tavernes, Brue, Artignosc, Tourtour, et avec pouvoir d'établir une lieutenance au siège de ce comté pour juger les premières appellations ressortissant au parlement d'Aix : siège qui fut établi le . Ces faveurs furent accordées par le roi Charles IX à Jean V de Pontevès, pour le récompenser des services qu'il lui avait rendus pendant les guerres de Religion.
La société patriotique de Carcès
[modifier | modifier le code]Fondée le , la Société patriotique s'établit au quartier dit de Sous-Ville dans une salle où Barras donna des conférences pour exalter la foi révolutionnaire des Carçois. Pour montrer leur patriotisme, ils gravèrent sur les murs de la salle du Club les « Commandements révolutionnaires de la Montagne » dont s'inspirèrent les sociétés secrètes du XIXe siècle.
La légende de la « Cabro d’Or »
[modifier | modifier le code]On raconte qu'avant le XIXe siècle, en Provence, il n'y avait pas de paysans sans chèvre, et même en ville, des chèvres se promenaient dans les rues. Tous les matins, jusqu'à 9 ou 10 heures, les bergères des alentours arrivaient dans la ville et s'installaient avec leurs chèvres, sur les places publiques pour traire à la demande en criant : « Bouen lach fresc ! » (Bon lait frais !) Plus tard dans la journée, les bergères revenaient pour vendre des « recuites » et du lait caillé : « Lei broussos de Rove ! » (brousses très réputées de la race des chèvres de Provence « la Rove »).
Mais si les paysans provençaux avaient généralement du moins une chèvre à la ferme, il en était une qu'ils ne pouvaient jamais attraper : c'était la « Cabro d'Or »[20], elle faisait la chronique des veillées, des paysans l'auraient vue près d'une grotte, sur une colline, au bord d'une source, car seule cette chèvre fée connaissait l'endroit où se cachait le trésor et pouvait s'en emparer celui qui l'attraperait ! Cette légende, en Provence, remonte à l'époque des Sarrasins, mais à Carcès, l'on raconte que par temps de pleine lune et de mistral, la silhouette d'une « Rove » se profilerait parmi les pierres du château, et, le rosé aidant, elle pourrait bien vous conduire jusqu'au trésor de la « Cabro d'Or » enfoui par les templiers dans quelque souterrain du château.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]- Maire sortant : Jean-Louis Alena
- 23 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2011 : 3 360 habitants)
- 4 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de la Provence Verte)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | CM | CC | |||||
Patrick Genre | UMP | 1 057 | 56,73 | 18 | 3 | |||
Jean-Louis Alena * | DVG | 806 | 43,26 | 5 | 1 | |||
Inscrits | 2 635 | 100,00 | ||||||
Abstentions | 690 | 26,19 | ||||||
Votants | 1 945 | 73,81 | ||||||
Blancs et nuls | 82 | 4,22 | ||||||
Exprimés | 1 863 | 95,78 | ||||||
* Liste du maire sortant |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Carcès est l'une des 28 communes de la Communauté d'agglomération de la Provence Verte.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Carcès est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Carcès[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brignoles, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[30]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), cultures permanentes (35,2 %), zones urbanisées (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), eaux continentales[Note 4] (1,8 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Budget et fiscalité
[modifier | modifier le code]Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 10,81 % | 0,00 % | 6,15 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 16,43 % | 0,00 % | 7,43 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 73,97 % | 0,00 % | 23,44 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 24,25 % | 0,00 % | 8,55 % | 3,84 % |
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), cultures permanentes (35,2 %), zones urbanisées (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), eaux continentales[Note 4] (1,8 %)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Budget et fiscalité 2019
[modifier | modifier le code]En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[35] :
- total des produits de fonctionnement : 3 601 000 €, soit 1 017 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 3 587 000 €, soit 1 013 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 568 000 €, soit 160 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 1 517 000 €, soit 428 € par habitant.
- endettement : 2 508 000 €, soit 708 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 12,12 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,40 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 82,87 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 980 €[36].
Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune de Carcès n'est jumelée avec aucune autre commune.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2021, la commune comptait 3 405 habitants[Note 5], en évolution de −1,67 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Coopérative vinicole Le Hameau des Vignerons de Carcès[41].
- Moulin à huile, puis coopérative agricole (coopérative oléicole) La Carçoise[42].
- Domaine Foussenq[43].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Artisanat - Métiers d'art
[modifier | modifier le code]Industrie, commerces
[modifier | modifier le code]- Commerces de proximité.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
Façade église Sainte-Marguerite.
-
Château (vue partielle).
-
Théâtre « plein ciel », au château.
-
Tour de l'Horloge et son campanile.
-
Village médiéval de Carcès.
-
La Reverie.
-
Façade écaillée dans la vieille ville.
-
Fontaine place Gabriel-Péri.
-
Fontaine.
-
Lavoir de Carcès.
La patrimoine religieux
- l'église paroissiale Sainte-Marguerite[2], et sa cloche de 1546[48].
- la chapelle Notre-Dame de Carami[49] (Notre-Dame-de-Bon-Secours), monument inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques[50],[51].
- Oratoire de Notre-Dame de Caramy.
Le patrimoine naturel
- le lac de Carcès, retenue créée sur le Caramy.
- la cascade du Caramy entre le lac et le village[52].
- le confluent de l'Argens et du Caramy.
Les sites et lieux de mémoire
- la vieille ville (cité médiévale) ; vestiges du château[53], façades couvertes[54] en faïence de Salernes.
- la tour de l'Horloge, et sa cloche de 1758[55] et la fontaine des Quatre-Saisons sur la place de la mairie.
- le théâtre « plein ciel » Laurent Gerra.
- Les fontaines :
- les monuments commémoratifs[59],[60].
Équipements et services
[modifier | modifier le code]Transports urbains
[modifier | modifier le code]Carcès est desservie par trois lignes de bus[61], reliant le village aux communes voisines :
- Aups - Entrecasteaux - Vins-sur-Caramy - Brignoles ;
- Saint-Maximin-la-Sainte-Baume - Brignoles - Carcès ;
- Brignoles - Lorgues.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements d'enseignements :
- Les élèves de Carcès commencent leurs études à l'école maternelle (104 enfants en 2010), puis à l'école Jules-Ferry (163 enfants dans 7 classes en 2010) de la commune[62],[63].
- Enfin le collège Geneviève-de Gaulle-Anthonioz de Carcès a ouvert ses portes en septembre 2017 (700 places).
- Lycées à Brignoles[64].
Sports
[modifier | modifier le code]Les activités sportives à Carcès sont en relation avec l'environnement naturel de la commune[65] :
- VTT ;
- Équitation ;
- Randonnée pédestre.
- Tir à l’arc
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels et établissements de santé[66] :
- Carcès compte quatre médecins généralistes et une pharmacie, la pharmacie du passage ;
- l'hôpital le plus proche est celui de Brignoles.
Vie locale
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]- Culte catholique. L'église Sainte-Marguerite, de culte catholique, fait partie du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de Brignoles[67].
Environnement
[modifier | modifier le code]- Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[68] :
- Vallée de l'Argens,
- Ripisylves et annexes des vallées de l'Issole et du Caramy.
- Site Natura 2000 : Val d'Argens[69].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean V de Pontevès (1510 - 1582), comte de Carcès, grand sénéchal et lieutenant du Roi.
- Barthélemy Lauvergne (1805 - 1871), navigateur et peintre français de la Marine. Mort à Carcès.
- Laurent Gerra (1967), humoriste et imitateur[70].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- sismicité dans le Var
- Histoire de Carcès
- Lac de Carcès
- « Cours d’eau de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- L'eau dans la commune
- Le Caramy
- Canal de Carcès
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Carcès et Montfort-sur-Argens », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Lou tresor dóu Felibrige / Le trésor du Félibrige, F. Mistral, vol. 1, p. 467, éditions CPM, 1979.
- Comté de Provence : Carcès, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- Cortez, les grands officiers, p. 116.
- Baratier, Atlas, p. 130.
- Ibid, p. 130.
- La cabro d’or
- Résultats officiels pour la commune Carcès
- La fiche biographique de JOULIAN Paulin, Théodule, Hubert sur le Maitron en ligne
- La dissolution du conseil municipal ne fut prononcée qu'en février 1938.
- La fiche biographique de CONSTANT sur le Maitron en ligne
- La fiche biographique de JOULIAN Roger, Louis, Martin sur le Maitron en ligne
- Il est toujours maire en janvier 1971
- Extrait de la fiche de M. Alain RAVANELLO, sur lesbiographies.com
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Carcès », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Carcès ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brignoles », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Impôts locaux à Carcès », taxes.com.
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « coopérative vinicole La Carçoise », notice no IA83001318, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « moulin à huile, puis coopérative agricole (coopérative oléicole) La Carçoise », notice no IA83001317, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Domaine Foussenq Appellation d'origine contrôlée (AOP) Côtes-de-provence
- Camping
- Hébergements
- Yves Cabourdin, facteur d’orgues : orgues de la Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
- Annuaire
- Notice no PM83000165, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche Arcade ouest du clocher
- Prieuré de Caramy, chapelle Notre-Dame de Carami, sur patrimages.culture.gouv.fr/
- « Chapelle Notre-Dame-de-Carami », notice no PA00081570, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Service départemental de l'Architecture et du Patrimoine du Var
- Chutes du Caramy à Carcès
- Notice no ARR93_05830585ZA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Vestiges du château : Vue rapprochée.
- Notice no MHR93_03831117ZA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Façade en tuiles vernissées, détail.
- Notice no PPM83000166, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche tour de l'horloge
- La fontaine des Quatre-Saisons
- Notice no MHR93_03831109ZA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Partie de la fontaine de la place.
- La fontaine de la Respelido
- Monument aux Morts, Plaque commémorative dans l'église
- Monument aux morts, Guerre 1914-1918
- Bus à Carcès
- Les écoles de Carcès
- École élémentaire publique Le Petit bois
- Établissements d'enseignements
- sports à Carcès
- Professionnels et établissements des santé
- paroisse Sainte Margueritte
- Liste des ZNIEFF
- Site Natura 2000
- La rédaction, « Enregistré à Monaco, le spectacle de Laurent Gerra est diffusé ce samedi soir sur France 2 », sur Nice-Matin, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Seillé, Histoire de Carcès. La vie d'un village provençal des origines au XXe siècle, édition personnelle, 1984.
- Association Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse des amis des chemins de Saint Jacques de compostelle et de Rome : Guide du Chemin Menton-Arles Via Aurelia de Menton en Arles (vers St Jacques de Compostelle), Édition 2015, 3e partie : parcours dans le Var Patrimoine : Carcès
- Carcès en Provence verte
- Carcès sur Patrimages Drac Paca
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Carcès, p. 237
- Chapelle Notre-Dame-de-Carami
- Histoire de Carcès, Cartes postales...
- English WebSite
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Carcès sur le site de l'Institut géographique national
- Office de Tourisme de La Provence Verte
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Carcès