Orly

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Orly
Orly
L'église Saint-Germain-de-Paris, classée aux monuments historiques.
Blason de Orly
Blason
Orly
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Maire
Mandat
Christine Janodet
2020-2026
Code postal 94310
Code commune 94054
Démographie
Gentilé Orlysiens
Population
municipale
24 482 hab. (2021 en augmentation de 5,2 % par rapport à 2015)
Densité 3 659 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 38″ nord, 2° 23′ 34″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 89 m
Superficie 6,69 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Orly
(bureau centralisateur)
Législatives 2e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Orly
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Orly
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
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Orly
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Orly
Liens
Site web ville-orly.fr

Orly est une commune française de la banlieue sud de Paris située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Une partie de son territoire est occupée par l'aéroport d'Orly.

Le siège et les centres de formation et d’entraînement du Paris FC sont également situés sur la commune.

Géographie

Localisation

Localisation d'Orly dans le Val-de-Marne.

Située en Hurepoix, à 9 km au sud de Paris, le territoire de la commune d’Orly[1] s’étire perpendiculairement à la rive droite de la Seine et s’étend à la fois sur la plaine alluviale à l’est, le coteau du plateau de Longboyau et le plateau lui-même à l'est, partiellement occupé par les terrains de l’aéroport.

Géologie et relief

Hydrographie

Climat

Une station est ouverte le 1er mars 1921 à l'aéroport à 89 m d'altitude 48,73167, 2,39333 puis déplacée le 1er juillet 1993 à la même altitude à 48,716768, 2,384354[3].

Orly 1981 - 2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,5 3,9 5,9 9,7 12,7 14,7 14,3 11,4 8,4 4,5 2,3 7,6
Température maximale moyenne (°C) 6,7 7,9 11,9 15,3 19,3 22,6 25,3 25,1 21,2 16,3 10,5 7,1 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−16,8
1985
−15
1956
−9,4
2005
−4,3
1921
−1,3
1998
3,1
2006
6,7
1922
5,6
1923
1,7
1952
−3,9
1955
−9,6
1921
−13,3
1964
−16,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
2003
20,8
2019
25,3
2021
29,4
1949
35
1922
37,1
2017
41,9
2019
40
2003
34,4
2020
31,3
1921
21,8
2015
17,3
1989
41,9
2019
Précipitations (mm) 49,4 41,2 47,2 49,4 59,3 49 57,9 51,6 49,1 57,6 49,9 55 616,6
Source : « données climatiques », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté en )


Urbanisme

Typologie

Orly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Morphologie urbaine

La mairie.

Orly compte de nombreux quartiers :

  • Le Vieil Orly, centre ancien de la ville.
  • Georges Méliès, quartier pavillonnaire situé à l'ouest du centre ancien, entre celui-ci et l'aéroport.
  • Cité Jardin, quartier pavillonnaire isolé à l'extrême ouest de la commune, coincé entre l'aéroport au sud et la zone d'activités du SENIA à l'est.
  • Le SENIA, zone d'activité située au nord-ouest de la commune.
  • Les Chaudronniers, zone d'activité située au sud-ouest de la commune, à proximité directe de l'aéroport.
  • Le Clos Pantin, zone d'activité située à l'ouest de la commune, à proximité directe de l'aéroport. Une partie de ce quartier est à l'état de friche urbaine, en cours de renouvellement.
  • Les Sentiers, quartier pavillonnaire situé au nord du centre ancien et à l'ouest du quartier de Grignon.
  • Grignon, quartier pavillonnaire situé au nord de la commune, à l'ouest du quartier de la Pierre au Prêtre qui marque le début du grand ensemble.
  • Le Parc de la Cloche, quartier pavillonnaire situé au sud du centre ancien et à proximité de la gare Orly-Ville.
  • Le Fer à Cheval, quartier à dominante d'habitat collectif situé au sud de la commune, autour de la place Gaston Viens. À l'ouest de ce quartier se situe la gare Orly-Ville et à l'est se situe la gare Orly-les-Saules.
  • Le Bas Clos, quartier pavillonnaire situé à l'est du centre ancien.
  • La Pierre au Prêtre, quartier faisant partie de l'ancien grand ensemble d'Orly. Ce quartier est à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. C'est une zone sensible du grand ensemble et est actuellement en cours de rénovation. Il est situé au centre-est de la commune. Le quartier est partagé en plusieurs secteurs : Alfred de Musset, Molière et le Noyer Grenot. La Pierre au Prêtre constitue un ensemble de 1 138 logements sociaux.
  • Les Hautes Bornes, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. Il est situé au nord-est de la commune.
  • Calmette, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. Il est situé à l'est de la commune.
  • Les Tilleuls, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. Il est situé à l'est de la commune. Les Tilleuls forment une petite cité de 309 logements sociaux.
  • Vue aérienne des quartiers est de la ville devant le parc intercommunal des sports du Grand-Godet.
    Les Aviateurs, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. C'est la zone la plus sensible du grand ensemble et est actuellement en cours de rénovation. Il est situé à l'est de la commune. Le quartier est partagé en plusieurs secteurs : Hélène Boucher, Saint-Exupéry et la Demi-Lune. Les Aviateurs constituent un ensemble de 1 564 logements sociaux.
  • Les Navigateurs, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif et est classé en ZFU. C'est une zone sensible du grand ensemble et est actuellement en cours de réhabilitation. Il est situé au nord-est de la commune et est partagé entre Choisy-le-Roi (Jacques-Cartier) et Orly (Christophe-Colomb). Les Navigateurs constituent un ensemble de 1 334 logements sociaux (environ 50 % sur Choisy-le-Roi et 50 % sur Orly).
  • Les Cosmonautes, zone d'activité située au nord-est de la commune, à proximité directe du grand ensemble.
  • La Sablière, quartier faisant partie du grand ensemble d'Orly. C'est un quartier à dominante d'habitat collectif. Il est situé à l'est de la commune, à proximité de la gare Orly-les Saules. La Sablière est une petite cité constituée de 209 logements sociaux.
  • Les bords de Seine, quartier en friche urbaine situé à l'extrême est de la commune. Actuellement en cours de renouvellement[12].
  • L'aéroport, plateforme aéroportuaire, située à l'extrême ouest de la commune.

Logement

Projets d'aménagements

Voies de communication et transports

Voies routières

Pistes cyclables

Transports en commun

La commune est desservie par deux gares du RER C : Les Saules et Orly - Ville. À proximité, la gare Pont de Rungis - Aéroport d'Orly est située à Thiais.

La ville est desservie par la ligne 7 du tramway d'Île-de-France, qui relie Villejuif à Athis-Mons et dessert l'aéroport d'Orly, dont deux stations sont situées sur le territoire de la commune : Caroline Aigle et Cœur d'Orly. Elle est également desservie par la ligne 9 du tramway d'Île-de-France, qui la relie à Porte de Choisy. Trois stations dont un terminus sont situées sur le territoire de la commune : Christophe Colomb, Les Saules et Orly - Gaston Viens.

Quatre lignes de bus relient Orly aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France[13] :

La nuit, la commune est desservie par les lignes Noctilien N22, N31 et N133[13].

Toponymie

Orly

Les trois premières mentions écrites sont:

774 Aureliacum (D_K_I no. 193)

829 Aureliacum (Cart. Gén. de Paris, Tome 1, no. 035)

851 Aureliacum (D_Ch_II no. 137)

Le nom d’Orly est rendu en latin par Aureliacus en 851[14], Aureliacum dans les documents des IXe et Xe siècles. On trouve aussi Orleium au XIe siècle[15], Orliaco en 1201[14], époque à laquelle on écrit, désormais en ancien français non latinisé, Orli. Il dérive de façon tout à fait régulière du gallo-romain Aureliacum, c'est-à-dire « domaine d'Aurélius ». Il s'agit d'une formation toponymique basé sur le nom de personne Aurelius, suivi du suffixe d'origine gauloise -acum[14], marquant la localisation et la propriété. En Auvergne, le même toponyme gallo-romain Aureliacum a donné Aurillac

Grignon

Le hameau de Grignon, aujourd’hui partagé entre Thiais et Orly, est cité sous la forme Griniacus, Grisniacum à la fin du XIIe siècle. Grignon est un toponyme roman tardif, dont le radical Grigne, d’origine germanique, signifie une inégalité de terrain difficile à briser par la charrue, dans une terre forte. Au XVe siècle, on trouve la mention d’un lieu-dit Vaugriffier où des parcelles primitivement bâties avaient été mises en vigne. Au XIVe siècle, on y trouve Jean le Bouchier dit de Vaugriffier. Peut-être ce nom désignait-il Grignon.[réf. nécessaire]

Histoire

Préhistoire et antiquité

Un certain nombre d’outils, néolithiques dans leur grande majorité, quelques-uns peut-être paléolithiques, ont été trouvés à plusieurs reprises, et des fosses néolithiques ont été perçues dans les sablières, à la fin du XIXe siècle, au lieu-dit les Hautes Bornes, site toujours mentionné par erreur à Choisy-le-Roi.

Des découvertes ponctuelles eurent lieu dans les dites sablières à la fin du XIXe siècle puis au début du XXe siècle, vers les Hautes Bornes, mais aussi aux Grands Vœux et au Trou d’Enfer, jalonnant un ancien chemin d’Ablon dit Haut Chemin, Butte du Trou d’Enfer, dont le pavage antique est apparu.

Il semble que cette voie soit environnée, sur une longueur de cinq ou six cents mètres, d’une nécropole dont une partie date de la Tène, l’autre de la période gallo-romaine, avec des incinérations probables et également des sarcophages de basse époque, dont certains peut-être mérovingiens.

Le toponyme Les Hautes Bornes semble en relation avec la voirie antique, celui du Trou d’Enfer est probablement en rapport avec les sépultures de l’endroit, non chrétiennes et à ce titre diabolisées dans les traditions populaires.

Au XXe siècle, dans les années 1960, des vestiges apparemment antiques auraient été aperçus dans le centre-ville, et d’autre repérés à l’ouest, en bordure de l’aérodrome, au lieu-dit le Clos Pantin.

Moyen Âge et époque moderne

Une église est mentionnée fin Xe siècle.

Début XIe siècle, le domaine puis le village d’Orly sont la possession du chapitre de Notre-Dame de Paris. Un moulin est mentionné au début du XIIe, le four et le pressoir au XIIIe siècle.

Aux alentours de 1250, les chanoines de Notre-Dame-de-Paris décidèrent de lever la taille sur leurs terres d’Orly.

Les habitants, dont beaucoup étaient serfs, refusèrent le paiement de cet impôt. Seize d’entre eux furent arrêtés, puis le 13 juin 1251, mis en liberté provisoire après avoir promis, sous peine d’une amende de cent livres et sous cautions, de se rendre le 18 août suivant en la prison du chapitre. Aidés des paysans alentour, ils en appelèrent à la reine régente, Blanche de Castille.

Les chanoines refusèrent de permettre à la cour royale de se faire juges entre eux et leurs serfs. Selon les Grandes Chroniques « les chanoines répondirent qu’à lui (la reine) n’affairait pas de connaître de leur sers et de leurs vilains, lesquels ils peuvent prendre, ou ocire, ou faire tel justice comme ils voudraient. Portant comme plainte en fut faite devant la reine, les chanoines emprisonnèrent leurs femmes et leurs enfants ; et furent à si grand méseise de la chaleur qu’ils avoient les uns des autres que plusieurs en furent mors. »

Blanche de Castille, accompagnée des deux prévôts de Paris, du châtelain du Louvre, de chevaliers de l’hôtel et d’hommes d’armes se rendit au cloître des chanoines, au nord de la cathédrale. À la suite de ce passage, les serfs furent mystérieusement délivrés. L’arbitrage de trois évêques fut requis en novembre 1252.

Les serfs d’Orly furent affranchis à la suite de l’acte de manumission signé en mai 1263 stipulant « qu’ils ne jouiront en aucune manière de cette liberté jusqu’à ce qu’ils aient payé intégralement au Chapitre 4 000 livres ».

Durant la guerre de Cent Ans, en 1360, Orly soutint un siège opiniâtre, les Anglais montent à l’assaut du village, tuant de nombreux habitants. 45 % de la population masculine adulte disparaît. De cette époque la tour de l'église d'Orly est restée écrasée.

Château d'Orly au début du XVIIIe siècle, vue depuis la demi-lune sur le château.

En 1697, M. Ogier[Note 3], y fit bâtir un château, ses héritiers le vendirent, en 1755, au maréchal de Coigny. Henri Lefèvre d'Ormesson en devint possesseur, et en 1804, fut vendu comme propriété nationale[16].

Époque contemporaine

1791 : les Orlysiens (au nombre de 600) accueillent avec enthousiasme la nouvelle Constitution.

Seconde moitié du XIXe siècle : création de la ville moderne avec le bureau des postes et des télégraphes, les deux premières écoles de garçons et filles, l’écurie pour le cheval de la commune, la remise pour le tombereau et la pompe à incendie.

Un service de transports publics est organisé. La construction de la première mairie, place de l’église, est entreprise.

Pendant la Première Guerre mondiale, le château d'Orly devient l'Hôpital complémentaire dépendant de l'hôpital militaire de Versailles (HCVR) n°70[17].

Entre 1910 et 1938 : édification de centaines de pavillons et accroissement de la population : 982 en 1896 et 4 000 habitants en 1940. Parallèlement, le plateau d’Orly devient champ d’aviation réservé dans un premier temps aux exploits pionniers, puis aéroport mondial en 1945.

Depuis 1935 : d’un point de vue politique, la municipalité, socialiste et communiste, restera d’union de gauche. Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux élus et responsables politiques locaux s’engageront dans la Résistance et seront victimes de la répression et de la déportation.

1956 : période de l’urbanisation sauvage : 24 000 nouveaux habitants s’installent en ville. Les champs de blé, de plantes médicinales et les vignes laissent ainsi place aux immeubles. Le petit village est devenu une véritable cité urbaine.

Période contemporaine : construction des équipements nécessaires pour « créer la ville » (collèges, écoles, gymnases, centres médicaux, centre culturel, centre équestre et implantation d’espaces verts protégés).

De nos jours : après l’installation de la nouvelle cité administrative et des nouveaux quartiers, la ville poursuit son développement avec pour perspective la reconquête des bords de Seine.

Politique et administration

Ancienne mairie dans le vieil Orly.

Rattachements administratifs et électoraux

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[18], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du l'Val-de-Marne et son arrondissement de Créteilʼ après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1801 à 1893 du canton de Villejuif, année où elle intègre le canton de Villejuif du département de Seine-et-Marne. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton d'Orly[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de une à trois communes.

Intercommunalité

La commune n'était jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2015.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[20].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[21].

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1800 Antoine Germain Delanoux    
1810 1832 Valentin Chevetel   Médecin. Natif de Bazouges-La-Pérouse (Ille-et-Vilaine)
1920 1934 Auguste Marie PRS  
1935 1939 Fernand Duserre PCF  
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1947 François Boidron PCF  
1947 1955 Henri Flament SFIO  
1955 1965 François Boidron PCF  
1965 mars 2009[23],[24] Gaston Viens[25] PCF
puis
ADS-CAP
Conseiller général d'Orly (1967 → 2001)
Président du conseil général du Val-de-Marne (1967 → 1970)
Démissionnaire
21 mars 2009[26] En cours Christine Janodet DVG Conseillère générale puis départementale
du canton d'Orly (2008 → )

Distinctions et labels

La commune, dont l'action en matière de fleurissement avait été reconnue par une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015, bénéficie d'une seconde fleur au concours de 2018[27].

Politique environnementale

En 2017, la Ville a élaboré un projet territorial de développement durable : un agenda 21 local, qui prévoit notamment la limitation de l’utilisation de produits phytosanitaires dans les espaces verts communaux dans une logique de développement durable et de préservation de la biodiversité, avec par exemple l’utilisation d'eau pluviale pour nettoyer les rues de la commune[27].

Jumelages

Carte
Villes jumelées avec OrlyVoir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelées avec OrlyVoir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Campi Bisenzio[28]Italiedepuis
Drobeta-Turnu Severin[28]Roumaniedepuis
Kline[28]Russiedepuis
Pointe-à-Pitre[28]Francedepuis

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 24 482 habitants[Note 5], en augmentation de 5,2 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
441508650511553558581542570
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
588659755704689666818839882
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8568178931 3813 6915 4146 1326 0177 624
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
17 63730 19726 10423 76621 64620 47021 19721 31223 378
2021 - - - - - - - -
24 482--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Manifestations et festivités

La municipalité d'Orly organise des commémorations des 11-Novembre et 8-Mai avec les élèves des collèges d'Orly. Un club Histoire[31] a été créé pour lire[32] et chanter des chansons rappelant le sacrifice des Orlysiens lors des deux guerres mondiales : par exemple la chanson de Craonne.

Santé

Sports

L'AS Orly est le club sportif local.

Depuis juillet 2018, les centres de formation et d’entraînement du Paris Football Club sont situés sur la commune dans le complexe de la Voie des Saules.

Cultes

Catholique (diocèse de Créteil)
Musulman
  • Mosquée de la rue Elsa-Triolet.
  • Mosquée de l'association socio-culturelle et cultuelle des musulmans d'Orly, vaste mosquée construite en 2002, 9 avenue Marcel-Cachin.
  • Mosquée de l'aéroport d'Orly, terminal Sud.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Saint-Germain

L'église Saint-Germain est le plus vieil édifice de la commune puisqu’elle date du XIIe ou du XIe siècle selon certains historiens. Elle se situe sur la place du Maréchal-Leclerc dans le quartier du Vieil-Orly. Sa partie la plus ancienne est la tour carrée du clocher. Détruite en 1360, pendant la guerre de Cent Ans, elle a été en partie restaurée durant le XIXe siècle. Pour permettre une meilleure évacuation de la pluie, la pente avait été accentuée ce qui avait conduit à réduire d'un tiers les vitraux du haut de l'édifice. Après de nouveaux travaux ces dernières années, elle a retrouvé son aspect d'origine, grâce à Jean-Pierre Jeusset, né à Orly, responsable chez « Les Charpentiers de Paris »[33] et Philippe Loup, Orlysien d’adoption, maître verrier : le premier lui a rendu son toit formé de sept chapelles, le second, grâce à ses vitraux, lui a redonné de la lumière.

L'ancien château du Parc

Le château du parc d'Orly.

Vaste domaine créé sous Louis XVI, le château du Parc avait abrité plusieurs personnages célèbres dont madame de Maintenon. Le château avait été construit par les d'Ormesson sous Henri IV, puis passa au maréchal de Coigny.

Le château du parc Méliès

Il appartenait en 1896 à monsieur Guérin, maire d’Orly. Une société d’entraide aux artistes en fut propriétaire et Georges Méliès, pionnier du cinéma, y séjourna. De nos jours, le parc et le château appartiennent à la commune qui en a fait l’acquisition le 31 décembre 1946 et y a établi sa mairie de 1949 à 1996. Son étang est alimenté par les sources du plateau de Rungis et l'ancien verger est devenu un stade.

Depuis 1999, le château abrite l'école Georges-Méliès créée par Franck Petitta son directeur général, qui forme des réalisateurs de films d'animation traditionnelle et numérique, ainsi que des truqueurs d'effets visuels. Dans la lignée du pionnier Georges Méliès, son savoir-faire de tradition perdure avec cette jeune génération d'artisans de l'image animée.

Le hameau de Grignon

Le hameau de Grignon s’étend sur les communes de Thiais et d’Orly. Son château, 110, avenue Paul-Vaillant-Couturier, figure sur la carte des chasses. Son jardin est devenu un parc à l’anglaise, avec une rivière, des allées sinueuses et des serres luxueuses. Le domaine est maintenant la propriété de la Fondation d’Auteuil.

À la mairie sont exposées deux sculptures de Philippe Loup, maître verrier, réalisées à partir des anciens vitraux de l’église en les insérant dans une couche de résine.

Une statue en bronze d'Henri Cordier, Lion rugissant, a été volée le 26 novembre 2012[34].

Autres

En 1986, Olivier Agid réalise L’Oiseau Pylône, une œuvre monumentale à partir de pylônes électriques[35].

Orly possédait également un superbe château de nos jours entièrement détruit.

Orly dans les arts

Orly dans la chanson

Orly au cinéma

Personnalités liées à la commune

Décès

Autres

Héraldique, logotype et devise

Blason d'Orly

Les armes d'Orly se blasonnent ainsi :

D'azur au chevron d'argent chargé de cinq avions de sable, le tout enfermé dans un orle d'or.

L'orle est un exemple typique d'armes parlantes. Les cinq avions indiquent l'importance de l'aéroport situé sur le territoire de la commune.

Logotype d'Orly.png

Pour approfondir

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Bibliographie

  • Histoire de la ville d’Orly, Agence régionale d’édition pour les municipalités, 1980
  • Itinéraires orlysiens, Les militants de l’entre-deux-guerres, Éditions de l’Atelier, 1994
  • Orly, ou la chronique d’une ville en mouvement, Éditions de l’Epure, 2001
  • La Petite Histoire d’Orly, écrit par la paroisse

Articles connexes

Liens externes

  • « Orly », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Il s'agit de Jean-Nicolas Ogier, auditeur à la chambre des comptes, ou son fils, Pierre-François Ogier, receveur général du clergé.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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