Gaston Viens

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Gaston Viens
Illustration.
Fonctions
Maire d'Orly

(44 ans)
Prédécesseur François Boidron
Successeur Christine Janodet
Président du conseil général du Val-de-Marne

(3 ans)
Prédécesseur Création du département
Successeur Roland Nungesser
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Cheval-Blanc (Vaucluse)
Date de décès (à 91 ans)
Lieu de décès Créteil (Val-de-Marne)
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique Parti communiste français (1942-1989)
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Gaston Viens, né le [1] à Cheval-Blanc (Vaucluse) et mort le [2] à Créteil[3], est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de Provence, fils d'un maraîcher, il est agriculteur. Il adhère au Parti communiste français et s'engage dans la Résistance — au sein des FTP — en 1941. Arrêté en 1943, il est déporté à Buchenwald.

Après la Seconde Guerre mondiale, il devient permanent du PCF. Il est élu membre suppléant du comité central en 1950 et titularisé à ce poste en 1956. D'abord collaborateur de Waldeck Rochet à la « section agraire », il est secrétaire de ce comité central de 1956 à 1959, avant de le quitter en 1964[4].

Installé à Orly depuis 1961, il est élu maire de la ville le , sur proposition du maire sortant, François Boidron. Deux ans plus tard, le , il accède — à la surprise générale — à la présidence du conseil départemental du Val-de-Marne, à la création du département, fonction qu'il exerce jusqu'en 1970. Il reste maire d'Orly jusqu'au , soit une longévité remarquable de 44 ans[5]. Il démissionne alors au profit de sa première adjointe, Christine Janodet[6].

En février 1989, il est exclu du PCF en même temps que Robert Jarry. Il participe alors à la création de l'Alternative démocratie socialisme, composante de la Convention pour une alternative progressiste, avec plusieurs anciens membres du PCF.

Il était membre de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP) et de sa branche départementale qu'il co-présidait à partir de la fin des années 2000 avec Jacques Damiani, déporté à Dachau (disparu en ). Pour passer le flambeau, ils ont ensemble décidé en 2013 de remplacer cette association départementale par la délégation territoriale 94 des Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation (AFMD).

Vidéogrammes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Chaillan, « Décès. Gaston Viens, l’ouvrier, l’ancien déporté, l’élu », sur www.humanite.fr, (consulté le )
  2. « Mort de l’ancien résistant et maire d’Orly, Gaston Viens », sur lemonde.fr, (consulté le )
  3. « Gaston Viens, le papa d'Orly n'est plus », sur leparisien.fr, (consulté le )
  4. Philippe Robrieux, notice « Gaston Viens », in Histoire intérieure du parti communiste, vol 4 : biographies, chronologie, bibliographie, éd. Fayard, Paris, 1984.
  5. Cette longévité et le rôle joué par Gaston Viens dans l'histoire du département du Val-de-Marne sont abordés dans le film documentaire en ligne, relatif à l'histoire du département, réalisé à l'occasion de la parution du livre Val-de-Marne : Anthologie 1964 - 2014 paru aux Éditions de l'Atelier en 2014.
  6. « Gaston Viens a démissionné », sur leparisien.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]