Meyzieu

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Meyzieu
Meyzieu
L'hôtel de ville de Meyzieu.
Blason de Meyzieu
Blason
Meyzieu
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Métropole Métropole de Lyon
Circonscription départementale Circonscription départementale du Rhône
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Christophe Quiniou
2020-2026
Code postal 69330
Code commune 69282
Démographie
Gentilé Majolans[1]
Population
municipale
35 882 hab. (2021 en augmentation de 9,19 % par rapport à 2015)
Densité 1 559 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 00″ nord, 5° 00′ 13″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 250 m
Superficie 23,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune du pôle principal)
Élections
Métropolitaines Circonscription départementale du Rhône
Localisation
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Meyzieu
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Meyzieu
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Meyzieu
Liens
Site web meyzieu.fr

Meyzieu est une commune française située dans la partie nord-est de la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Majolans.

Avec une zone industrielle de 210 hectares et la réalisation de nombreux programmes d’habitations, la commune connaît un développement démographique et économique accompagné notamment par la construction de nombreux équipements publics.

À environ 10 km à vol d'oiseau de Lyon, en banlieue est, Meyzieu se situe dans l'Est lyonnais, au carrefour des départements du Rhône et de l'Isère, la commune est accessible par de nombreux modes de transports, dont le tramway T3 et la ligne Rhônexpress qui relie la gare de Lyon-Part-Dieu à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry en passant par Meyzieu depuis .

Géographie[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Beynost, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, Miribel, Chassieu, Décines-Charpieu, Genas, Jonage et Pusignan.

Localisation[modifier | modifier le code]

La station de Meyzieu Z.I., desservie à la fois par le tramway urbain et le service Rhônexpress.

Meyzieu est une commune de la métropole de Lyon (circonscription départementale du Rhône), en région Rhône-Alpes. Elle est située dans l’Est de l’agglomération lyonnaise, à 20 minutes en voiture de Lyon (10 km) et à 10 minutes (8 km) de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry.

La commune dépendait du département de l’Isère jusqu’au , époque où elle fut rattachée au département du Rhône. Meyzieu devient membre de la Communauté urbaine de Lyon en 1969.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Meyzieu se situe en moyenne à 203 m d'altitude.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La partie nord de Meyzieu, proche du Rhône, est traversée par des bras du fleuve dénommés Vieux Rhône et par le canal de Jonage qui alimente le réservoir du Grand-Large de 160 ha. La ville est édifiée au sud du canal de Jonage, sur une plaine alluviale et face aux Monts du Lyonnais et du plateau de la Dombes.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 894 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records LYON-BRON (69) - alt : 202m, lat : 45°43'16"N, lon : 4°56'57"E
Records établis sur la période du 01-09-1920 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,4 4,2 7,2 11,2 15 17 16,6 12,8 9,6 4,9 2 8,6
Température moyenne (°C) 4,1 5,2 9 12,3 16,3 20,3 22,6 22,3 17,9 13,7 8,1 4,8 13
Température maximale moyenne (°C) 7,1 9 13,8 17,4 21,5 25,6 28,2 28 23,1 17,7 11,4 7,7 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−23
23.01.1963
−22,5
14.02.1929
−10,5
07.03.1971
−4,4
10.04.1949
−3,8
01.05.1938
2,3
01.06.1959
6,1
07.07.1962
4,6
25.08.1940
0,2
24.09.1928
−4,5
31.10.1950
−9,4
30.11.1925
−24,6
22.12.1938
−24,6
1938
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
21,9
25.02.21
26
31.03.21
30,1
16.04.1949
34,2
16.05.1945
38,4
27.06.19
40,4
24.07.19
41,4
24.08.23
35,8
05.09.1949
30,6
09.10.23
23
02.11.1924
20,2
18.12.1989
41,4
2023
Ensoleillement (h) 711 1 024 1 737 1 977 2 238 2 565 2 881 2 631 2 041 1 314 789 587 20 495
Précipitations (mm) 49,8 41,6 49,4 68,9 80,9 74,1 67,4 65,5 82,5 99,8 87,2 53,7 820,8
Source : « Fiche 69029001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 85 dessert Meyzieu.
Station Meyzieu Z.I., avec une rame blanche du tramway T3 et une rame rouge de Rhônexpress.

La commune est desservie par la Rocade Est de Lyon et l'ancienne Route nationale 517.

Après avoir été desservie, au début du XXe siècle par la ligne 16 de l'ancien tramway de Lyon et le Chemin de fer de l'Est de Lyon (CFEL), elle l'est à nouveau, depuis 2006, par la ligne de tramway Tramway de Lyon Ligne T3, qui emprunte le tracé de l'ancienne ligne du CFEL. Depuis , la commune est reliée directement à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry avec la ligne Rhônexpress.

La ville de Meyzieu est également desservie par plusieurs lignes de bus TCL : les lignes 28, 29, 32, 47, 67, 85, 95 et Zi2.

Des liaisons vers l'Isère sont produites grâce à la ligne EX04 direction Crémieu

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Meyzieu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[11] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (35,5 %), terres arables (19,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,1 %), eaux continentales[Note 3] (9,5 %), forêts (6,6 %), prairies (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestation anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Maizeu au XIIe siècle[17],[18], Mezieu[Quand ?], Mezieux[Quand ?], Meizieu[Quand ?], Meizieux[Quand ?], Meysieu[Quand ?], Meyzieux[Quand ?][19]. Elle est officiellement dénommée depuis 1965 Meyzieu.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -acum[17],[18], suffixe de localisation et de propriété d'origine gauloise. Il est précédé de l'anthroponyme gaulois[17] ou roman[18] Masius.

Maizeu semble bien provenir d’un terme latin au génitif masi. Il s’agit ici du terme latin tardif masus,i, « maison rurale »[20], dérivé du latin classique mansio,onis, le « séjour »[21] et à l’origine de l’occitan mas, « maison, propriété à la campagne ».[réf. nécessaire]

Histoire[modifier | modifier le code]

Pendentifs « magiques » gallo-romains. no 4 : deux amulettes en bois de cerf découvertes à La Dent[22], Meyziu

Meyzieu demeure longtemps un modeste bourg et ce n’est qu'à partir du milieu du XXe siècle que la ville s’impose comme la porte nord-est de l’agglomération lyonnaise.

À la source du village : un château[modifier | modifier le code]

L’origine de Meyzieu remonte au village de Bardieu situé en pays de Velin, autour d’une source celte bienfaisante et prétexte d’implantations gallo-romaines et médiévales. Au XIe siècle, l’un des premiers seigneurs féodaux élève un château sur une motte près de Bardieu et demande aux sires de Chandieu d’en assurer la protection. Les habitants s’installent donc au pied de cet édifice, qui leur assure un refuge, et une église paroissiale est construite. C’est alors un nouveau village qui se forme et qui correspond aux fondations du Meyzieu d’aujourd’hui.

La place forte est une possession du comte de Savoie Amédée V. Elle passe à l'issue de la paix signée en l'église de Villard-Benoît, le , au dauphin Jean II de Viennois[23].

Au XIVe siècle, le village et le château de Meyzieu entrent dans le royaume de France après l’acquisition du Dauphiné en 1349 et le traité de Paris en 1355. À partir de 1374, le village est inféodé successivement à de nouveaux seigneurs. Parmi eux, Pierre de Tardes, écuyer de Louis XII, accueille François Ier chez lui en 1536. Henri II séjourne également à Meyzieu en 1548. De nombreux propriétaires se succèdent ensuite au gré des héritages ou des ventes.

Meyzieu au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

A partir des indications fournies par le parcellaire, il est possible d’affirmer que les cultures sont plus importantes que l’élevage. Mais le village de Meyzieu est privilégié par rapport à certaines paroisses voisines, comme celle de Chassieu où les habitants se plaignent de ne point posséder de pâturages et envient les habitants de Meyzieu.

Les terres dominent et occupent plus des 2/3 du finage selon le parcellaire, mais plus si on prend en compte les différentes combinaisons où les terres sont associées à un autre élément. Dans ces conditions, il n’est pas faux d’affirmer qu’elles occupent plus des 3/4 du finage. Le parcellaire parle de « terres », il faut entendre par ce terme « champs cultivés » car les espaces non mis en culture sont indiqués sous le terme de « vacants ». Quant aux terres non cultivables, elles sont nommées « hermes ». Prés et pâturages, appelés « paquerages » atteignent 6,5 % du finage. La différence entre prés et pâturages vient de leur utilisation : l’herbe est récoltée dans les prés, c’est le foin qui sert de litière et de nourriture au bétail, les pâturages sont directement exploités par le bétail qui va paître sur ces espaces. Les vignes sont présentes en différents lieux du finage. Les parcelles en vignes sont la plupart du temps de très petite taille. Elles dépassent à peine 2 % du finage.

État statistique des animaux morts à Meyzieu en l'année 1762

Les bois ne sont pas absents, même si avec les défrichements opérés depuis le XIIIe siècle, ils ont considérablement diminué. Il faut se rappeler que François de Tardes, seigneur de Meyzieu, s’est ruiné en accueillant sur ses terres le roi François 1er qui venait chasser dans les forêts giboyeuses de Meyzieu. La présence des forêts au Moyen Âge explique les noms des lieux-dits comme la Combe au Loup et les Louvatières. Les loups étaient nombreux dans ces forêts. Les bois de Meyzieu en 1701 n’ont plus rien à voir avec les forêts d’antan. Ce sont de petits espaces et ces bois sont souvent entremêlés de broussailles et de bruyères. Ils occupent moins de 4,6 % du finage.

Certaines parcelles sont en jachère et le parcellaire ne précise pas s’il s’agit d’un phénomène temporaire ou si ces terres sont définitivement abandonnées. Par contre, les hermes occupent environ 3 % du finage. Les sols en hermes sont des sols pauvres sur lesquels il est difficile de faire pousser quoi que ce soit. Par la présence du Rhône, une partie du finage est constitué de gravières et de landes, un peu moins de 10 % de la superficie totale. Les gravières se localisent essentiellement sur le mas 19, aux prairies du Dérippe, sur les communaux de Malbois et de la Verchandière. La Verchandière est écrite au XIVe siècle Vercherandere, Paul Chartron émet l’hypothèse que le mot verchère dérive de ce lieu-dit qui devait être planté à cette époque d’arbres fruitiers. Contrairement à d’autres paroisses du Velin, comme Saint Priest, Meyzieu compte très peu de mûriers . Ils occupent 2 hectares et cela peut correspondre à un nombre de mûriers entre 1 000 et 2 000. Le parcellaire précise la présence de prés saulés et de saulées qui occupent plus de 4 % du finage. Il s’agit de plantations de saules. Ces saulées expliquent le nom du lieu-dit Saugey qui dérive du mot saule.

L’analyse détaillée par parcelles montre donc à l’évidence que ce sont les micros propriétés qui dominent, les 3/4 des exploitations sont inférieures à 5 ha. Cependant, le parcellaire dénombre plusieurs domaines :

  • le château, mas 1 articles 4, 5, 6 et 38 qui appartient à la Marquise de Pusignan ;
  • le domaine de Turry, mas 1 article 6, qui correspond à une exploitation agricole. Le parcellaire parle d’une maison-grange qui est la propriété de la Marquise de Pusignan ;
  • le domaine de Teitard, mas 1 article 34 qui comprend une maison et une grange qui appartient à Paul de Cohade ;
  • le domaine de Grange Blanche, mas 2 article 39, situé sur le lieu-dit Leyraut qui appartient à la Marquise de Pusignan ;
  • le moulin de Platacul, mas 19 article 571 qui est la propriété de Paul de Cohade ;
  • le domaine de Rambion, mas 25 article 829, appelé « maison forte de Rambion » qui appartient à Paul de Cohade.

En 1790, Vincent Quinon devient le premier maire de Meyzieu. Il installe sa mairie en location, à l’angle des actuelles rues Louis-Saulnier et de la République. C’est à la cure qu’il tient ensuite ses réunions municipales. Meyzieu devient ainsi une commune du département de l’Isère et chef-lieu de canton. Une mairie représentative de sa promotion administrative est alors construite sur l’actuelle place du Général-de-Gaulle.

En 1793, le propriétaire du château de l’époque, le marquis de Leusse est guillotiné à Lyon malgré ses initiatives philanthropiques dans la commune. Le château est alors vendu comme bien national. Quelques acquéreurs se succèdent, dont les frères Vachon, avant que Madame la marquise Le Clerc de La Verpillière n’hérite du domaine. Benoît Charles Candide Chenevaz, député de l'Isère de 1824 à 1827, décède au château en 1829.

La révolution industrielle[modifier | modifier le code]

Plan des années 1840 montrant Meyzieu.
La rue de la Gare au début du XXe siècle
La rue de la Gare au début du XXe siècle
Tramway de la ligne 16 de l'ancien tramway de Lyon à Meyzieu, avant la Première Guerre mondiale
Tramway de la ligne 16 de l'ancien tramway de Lyon, sur la Place de l'ancienne mairie, avant la Première Guerre mondiale

À la fin du XVIIIe siècle, la ville s’ouvre aux relations commerciales grâce à la construction du premier pont Morand qui permet d’ouvrir la route aux relations avec la cité de la soie.

Le développement de la commune se poursuit au XIXe siècle, grâce au chemin de fer de l'Est de Lyon inauguré en 1881, à la construction du canal de Jonage en 1895, puis au tramway en 1910. En 1893, le fort de Meyzieu est construit sur le site de la source de Bardieu, dans le cadre de la construction de la deuxième ceinture fortifiée de Lyon. Toutefois, jusque dans les années 1920/1930, l’activité dominante de la commune reste agricole, avant que l’Est lyonnais ne s’industrialise avec la chimie notamment.

Le château, devenu maison de retraite, voit quant à lui sa dernière tour s’effondrer le , un jour de grand vent. Du fait des nombreuses transformations effectuées au cours des siècles, il est aujourd’hui méconnaissable.

Le boom démographique et le rattachement au département du Rhône[modifier | modifier le code]

Jusqu’en 1950, la population majolane oscille autour de 2 200 habitants avant de prendre son essor dans les années 1960 et 1970. De grands ensembles urbains comme Les Plantées sont alors construits sur la commune pour accueillir les rapatriés d’Afrique du Nord.

La délocalisation des industries lyonnaises en quête d’espace sert de moteur à une urbanisation accélérée et le paysage s’organise autour des grandes zones d’activités. Mais à la différence de villes comme Bron ou Vaulx-en-Velin, l’expansion démographique se traduit davantage à Meyzieu par le développement de l’habitat individuel que collectif[réf. nécessaire].

L’agglomération lyonnaise, à cheval sur trois départements (l’Isère, le Rhône et l'Ain), devient difficile à gérer. À plusieurs reprises, des cantons limitrophes du Rhône sont donc rattachés au département rhodanien. C’est le cas de Meyzieu, le . En 1969, la ville devient membre de la communauté urbaine de Lyon.

Avec l’explosion de l’habitat pavillonnaire, Meyzieu attire alors de nouvelles couches sociales, à la recherche d’un mode de vie plus convivial et passe de 19 505 habitants en 1975 à 29 097 en 2006.

Meyzieu au XXIe siècle[modifier | modifier le code]

La ville s’impose aujourd’hui comme un pôle important de l’agglomération lyonnaise. Du fait de son développement démographique et économique, de nombreux équipements publics voient le jour pour répondre à la demande des nouveaux habitants. En , l’arrivée du tramway T3 contribue à l’évolution de la ville en permettant de joindre directement la gare de La Part-Dieu en 22 minutes. En , ce développement se poursuit avec la mise en service du tramway Rhônexpress, qui relie la ville à l’aéroport Saint-Exupéry en moins de 15 minutes.

Enfin, côté loisirs, la ville dispose du Grand Large, vaste déversoir de 150 hectares du canal de Jonage, et du centre aquatique Les Vagues.

Le Grand Lyon disparaît le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Huit maires se sont succédé depuis 1945 :

Liste des maires successifs depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
5 octobre 1945 27 octobre 1957 Claude Curtat   Cultivateur
Décédé en fonction
8 décembre 1957 22 mars 1959 Laurent Bel   Artisan
22 mars 1959 27 mars 1965 Antoine Vacher   Expert-comptable
27 mars 1965 19 mars 1977 Jean Courjon[25] MRP Professeur en neurologie
19 mars 1977[26] 23 août 1997[26] Jean Poperen PS Enseignant
Député de la 13e circonscription du Rhône (1973 → 1986)
Député du Rhône (1986 → 1988)
Ministre chargé des Relations avec le Parlement (1988→ 1992)
Décédé en fonction
8 septembre 1997[27] 23 mars 2001 Michel Tribet PS Ingénieur EDF
23 mars 2001 27 juin 2017 Michel Forissier DVD puis
UMP-LR
Chef d'entreprise retraité
Sénateur du Rhône (2014 → 2020)[28]
Conseiller général du canton de Meyzieu (2011 → 2014)
1er vice-président du conseil général du Rhône (2011 → 2014)
Démissionnaire en raison de la loi sur le non-cumul
27 juin 2017 En cours
(au 29 janvier 2021)
Christophe Quiniou[29] LR Ingénieur, juriste en environnement
Conseiller du Grand-Lyon (2008 → 2015)
Conseiller métropolitain de Lyon (2015 → 2020)
Réélu pour le mandat 2020-2026

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'une antenne de justice, proposant des renseignements aux citoyens sur la justice.

Un établissement pénitentiaire pour mineurs ayant une capacité de 60 places[30] a ouvert le [30], inauguré par Pascal Clément[30].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 35 882 habitants[Note 5], en augmentation de 9,19 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9101 0451 0061 1211 1551 3011 3531 4601 433
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4561 5251 5041 5801 5661 4361 5401 5191 995
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5971 4821 5231 6411 8072 2152 2092 0212 333
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 48310 01219 43526 77628 07728 00928 73831 09032 996
2021 - - - - - - - -
35 882--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Meyzieu est située dans l'académie de Lyon. À la rentrée 2009-2010, 3 078 élèves étaient scolarisés dans les groupes scolaire Calabres, Grand Large, Carreau, Cassin, Condorcet, Ferry, Pagnol, Prévert, ainsi que dans une école privée, le Sacré-Cœur. Meyzieu accueille également trois collèges : Les Servizières, Olivier-de-Serres et Évariste-Galois.Depuis septembre 2021 la commune dispose également d’un lycée privé sous contract,catholique du groupe scolaire Sainte-Marie Lyon.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Diverses manifestations sont proposées toute l'année par les associations culturelles locales, en partenariat avec la Ville : Panorama du cinéma européen, festival Cour et Jardin (théâtre), Festimaj (films d'écoles)…
  • Les Oniriques, un festival des littératures de l'imaginaire organisé par la médiathèque se déroule tous les deux ans, depuis .

Santé[modifier | modifier le code]

  • La ville est équipée depuis de défibrillateurs semi automatiques, répartis dans différents lieux publics[Note 6], ainsi que dans un des véhicules de la police municipale[34],[35]
  • EPODE : Meyzieu et neuf autres villes pilotes situées dans différentes régions ont mis en œuvre en 2004 le programme EPODE (« Ensemble, Prévenons l’Obésité des Enfants »). Elles ont été rejointes depuis par d’autres communes, mais Meyzieu reste encore aujourd’hui l’unique ville partenaire en Rhône-Alpes.
  • Il était une fois des familles : initiée en 2003, cette animation de prévention-santé est proposée gratuitement par la Ville à tous les Majolans lors d’une soirée composée d’une première partie théâtrale, avec des saynètes d’improvisation de la compagnie « Les Désaxés Théâtre » sur une thématique définie, et d’une seconde partie qui ouvre la discussion avec une psychologue du Centre Jean-Bergeret. Parmi les sujets déjà abordés : « Être père, être mère ; quelle aventure ? ! », « Frère, sœur, la place de chacun », « Savoir dire oui, savoir dire non », « Blogs, sms, MP3, PSP, .com, TV… Parlons-en ! », « Les séparations », « Le langage »…

Sports[modifier | modifier le code]

La commune développe un cadre propice avec la pratique des sports, notamment la proximité du Grand Large, plan d’eau de 160 hectares qui attire les amateurs de voile, les pêcheurs et les sportifs.

De nombreux équipements sportifs permettent ainsi au public de pratiquer des activités très variées :

  • Le centre aquatique « Les Vagues » est un équipement proposant diverses activités (espace ludique, hammam, sauna, espace de remise en forme, fosse de plongée).
  • La base de voile du Grand Large : de mars à octobre, le SIVOM y propose diverses activités nautiques comme le catamaran, la planche à voile, le canoë, le kayak, l’aviron, l’optimist… Des moniteurs, diplômés d’État, vous encadrent, que vous soyez débutants ou initiés.
  • La base d'aviron Marcel Gourjux (Aviron Majolan).
  • Le Parc des Servizières est un espace sportif de plus de 11 hectares, situé au centre-ville. Il est réservé aux activités des associations sportives et aux pratiques encadrées et accueille régulièrement diverses compétitions et manifestations, il contient aussi un stade qui a une tribune qui peut contenir jusqu'à 600 personnes, ce stade est conçue pour le club de l'U.S Meyzieu, qui est en CFA, ce stade pourrait bientôt être rénové pour accueillir 1500 places.

Diverses manifestations sportives sont par ailleurs proposées tout au long de l'année (Foulées majolanes, InterVTT, Fête du vélo, Fête du nautisme…).

La commune accueille par ailleurs de nombreux clubs de sport, dont le vélo griffon, un des plus anciens clubs français de cyclisme, et l'Entente Villefranche-Meyzieu-Cluny évoluant au plus haut niveau français de basket en fauteuil roulant et participant aux coupes d'Europe.

Rugby à XV

L'US Meyzieu rugby créé en 1972[36], qui fut :

Médias[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune de Meyzieu a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ », pour la troisième année consécutive[38].

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Partenaire du Pôle Emploi - service public de l’emploi, Meyzieu Emploi est un service municipal complémentaire qui accompagne dans leurs démarches tous les demandeurs d'emploi domiciliés dans la commune.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Créée en 1961 à l’Est de la commune, la zone industrielle de Meyzieu-Jonage de 210 ha séduit de grands groupes industriels grâce notamment à une situation géographique idéale.

Ayant atteint depuis quelques années une capacité d’implantation maximale, le Grand Lyon a lancé un vaste projet d’extension de la ZI, avec la création du Parc industriel des Gaulnes. Ce nouvel espace économique permet d’augmenter la superficie d’implantation de 113 hectares, et intègre la création de nouvelles voiries et de modes de déplacements doux, le respect de normes environnementales pour les nouvelles constructions et la réalisation d’espaces paysagers agréables. Avec cette extension, la zone industrielle de Meyzieu-Jonage est devenu l’un des pôles économiques les plus importants de l’agglomération lyonnaise. Cette zone industrielle de Meyzieu - Jonage confirme son dynamisme avec 1400 recrutements effectués en 2015 d'après une étude locale[39].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Réservoir du Grand-Large, qui constitue un atout considérable pour l'environnement et la qualité de la vie.
  • Fort de Meyzieu, entouré d'un parc
  • Église Saint-Sébastien
  • Ancienne chapelle du château féodal

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

Meyzieu dispose d'un cadre de vie agréable :

  • de nombreux espaces verts sont accessibles au public, dont le Parc République, un espace de détente de 2,7 hectares situé au cœur de la ville ;
  • le Grand Large, un plan d’eau de 160 hectares situé à Meyzieu, ouvert à la navigation de loisir ;
  • le grand parc de Miribel-Jonage, situé à 10 minutes environ de Meyzieu, propose de nombreuses activités dans un cadre naturel préservé : circuits pédestres et VTT, plages, golf, tennis, découverte de la faune et de la flore…

En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[40]. Les nombreux espaces verts entretenus par la Ville et les actions menées en faveur du développement durable ont permis à la Ville d'obtenir une seconde fleur au concours national des villes fleuries, à l'automne 2009.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Meyzieu propose une offre culturelle riche et variée pour tous les publics :

  • avec la saison culturelle annuelle, des spectacles éclectiques et de qualité se produisent à L'Espace Jean Poperen, une salle spacieuse et confortable pouvant accueillir jusqu'à 1 200 spectateurs ;
  • la médiathèque, lieu culturel majolan par excellence, propose une programmation pour tous les publics et la jeunesse ;
  • le conservatoire de musique et d'art dramatique de Meyzieu propose tout au long de l'année de nombreux concerts de qualité ouverts à tous, notamment à l'occasion de la fête de la musique et du Printemps musical qui donne lieu pendant une semaine à plusieurs concerts, de professionnels ou des élèves ;
  • le cinéma « Ciné Meyzieu » permet de profiter des derniers films sortis et du cinéma d'art et d'essai dans trois salles confortables et bien équipées.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Armes de Meyzieu

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

de gueules au lion à la queue léopardée d'or armé et lampassé d'azur, au chef aussi d'or chargé d'un dauphin d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules, accosté de deux croisettes de Malte soudées d'argent.

Le lion de la ville de Meyzieu évoque les sires de Chandieu du Castrum Candiaco.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Ces lieux sont : le stade des Servizières, l'espace Jean Poperen, l'Hôtel de ville, la médiathèque et le centre aquatique

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Meyzieu et Bron », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
  18. a b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume I : les formations préceltiques, celtiques et romanes, Librairie Droz, Genève 1990, p. 532, n° 8601 (lire en ligne) [1]
  19. André Devaux, Les noms de lieux dans la région lyonnaise aux époques celtique et gallo-romaine, Lyon, , 48 p. (lire en ligne), p. 34.
  20. Du Cange & al., Glossarium mediæ et infinæ latinatis, L. Favre, Niort, 1883-1887
  21. Félix Gaffiot, Dictionnaire latin-français, Hachette, Paris, 1934
  22. « La Dent, Meyzieu, carte interactive » sur Géoportail. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  23. Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Histoire et Archéologie médiévales », , 433 p., sur books.google.fr (ISBN 272970762X, lire en ligne), chap. 14, p. 54.
  24. « Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon », sur lyoncapitale.fr (consulté le ).
  25. Florence Villard, « MEYZIEU - Disparition | L’ancien maire Jean Courjon nous a quittés », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. a et b Jean-Paul Monferran, « La mort de Jean Poperen », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Michel Tribet élu maire de Meyzieu. », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Steven Belfils, « Michel Forissier : le basculement du Sénat est “primordial” », Lyon Capitale,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Christophe Quiniou est le nouveau maire de Meyzieu », Le Progrès, 27 juin 2017
  30. a b et c « Inauguration de la prison pour mineurs », sur Le Monde.fr.
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Cap Meyzieu (journal de la ville), no 96 (janvier 2011) page 13
  35. « Défibrillateur, un geste qui sauve », (consulté le ).
  36. US Meyzieu rugby
  37. Excellence B est la réserve de Fédérale 3
  38. « Les Villes Internet 2014 », sur le site officiel de l’association « Ville Internet » (consulté le ).
  39. « La zone industrielle de Meyzieu recrute - Mon local industriel », sur monlocalindustriel.fr (consulté le ).
  40. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  41. M. Francou, « Le Président Chenevaz, sa famille et Stendhal », Bulletin de l'Académie Delphinale,‎ , p. 41-52
    fiche sur le site de l'Assemblée nationale