Pusignan
Pusignan | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Est lyonnais |
Maire Mandat |
Anita Di Murro (DVD) 2021-2026 |
Code postal | 69330 |
Code commune | 69285 |
Démographie | |
Gentilé | Pusignanais |
Population municipale |
4 172 hab. (2021 ) |
Densité | 320 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 45′ 23″ nord, 5° 04′ 05″ est |
Altitude | Min. 199 m Max. 271 m |
Superficie | 13,04 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Pusignan (ville isolée) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Genas |
Législatives | 13e circonscription du Rhône |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.mairie-pusignan.fr |
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Pusignan est une commune française située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La commune de Pusignan est située à 15 kilomètres à l’est de la ville de Lyon et fait partie des communes dites de l'Est lyonnais.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Pusignan se situe sur un amoncellement morainique entouré de collines.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]La ville est parcourue par l'ancienne route d'Italie, l'actuelle RD 517, et est aisément accessible par la rocade est de Lyon (RN 346) et l'autoroute à péage A432, connectée aux autoroutes A42 et A43.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Les transports en commun de la commune sont sous la compétence du SYTRAL depuis le . Les lignes départementales seront transférées au réseau TCL le .
- Le tram-train Rhônexpress relie la Gare de Lyon-Part-Dieu à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et traverse la commune sans s'y arrêter.
- Plusieurs lignes du réseau TCL desservent la commune, toutes exploitées par Berthelet :
- La ligne 47 relie Saint Laurent de Mûre - Maréchal Juin à Meyzieu ZI (correspondance avec le tramway T3) via l'Aéroport Saint-Exupéry, en complémentarité avec le service Rhônexpress ;
- Plusieurs lignes JD, à vocation scolaire.
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Anciennement desservie par les chemins de fer de l'Est de Lyon, la commune ne possède plus aujourd'hui de liaison ferroviaire, notamment avec l'agglomération lyonnaise. Seule la ligne Rhônexpress passe au sud de la commune mais ne comporte aucun point d'arrêt étant donné qu'elle est réservée à la desserte aéroportuaire. La gare de Lyon-Saint-Exupéry TGV, située dans la commune voisine de Colombier-Saugnieu, est la plus proche de Pusignan.
Transport aérien
[modifier | modifier le code]Les terminaux de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry sont situés à moins de 4 kilomètres du centre de Pusignan.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Pusignan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pusignan[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,7 %), zones urbanisées (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), forêts (2,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Pusignan doit son nom à un lieutenant de César, du nom de - Pusinius. On a retrouvé à Pusignan des tombes burgondes ainsi que les traces d'un fort romain au lieu-dit le Pavillon, qui était un poste de surveillance et un point d’appui militaire, car on pouvait de là, surveiller l’importante route commerciale de Lyon à Crémieu.
Bâti au XIIe siècle, le château est détruit en 1789. Mais la chapelle subsiste encore, et se trouve aujourd’hui au centre du vieux cimetière.
Dans les dernières années, la proximité de Lyon a modifié l’aspect de la cité. On a construit de nombreuses habitations. Cependant pour préserver la qualité de vie, et compenser les contraintes de l’environnement, il est interdit de construire des immeubles de plus de deux étages.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]- Rattachements administratifs
La commune, qui faisait partie du département de l'Isère, a été rattachée en 1967 à celui du Rhône et à son arrondissement de Lyon.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Meyzieu de l'Isère puis du Rhône[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Genas[14]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la treizième circonscription du Rhône.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Pusignan est membre de la communauté de communes de l'Est lyonnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Rhône, la liste DVD menée par Pierre Grossat — Premier adjoint du maire sortant — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 649 voix (50,23 %, 21 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), battant de 5 voix le liste DVD menée par Brigitte Emain (643 voix, 49,76 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 52,89 % des électeurs se sont abstenus[15].
La candidate battue lors de ces élections de 2020 conteste les résultats du scrutin en raison du très faible écart de voix. Celui-ci est annulé par le Conseil d'État en raison d'une propagande irrégulière le jour de l'élection. Cette annulation intervient quelques jours après le décès du maire élu en 2020[16]. Lors des élections municipales qui ont suivi, la liste menée par Anita Di Murro, ancienne première adjointe, a remporté le scrutin le avec 73,8% des suffrages exprimés, ne laissant que 3 sièges de conseillers municipaux et communautaires à la liste menée par Brigitte Emain[17].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2021, la commune comptait 4 172 habitants[Note 3], en évolution de +4,01 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Le développement de la commune est influencé par l'importance de l'agglomération lyonnaise, bien que la commune soit restée hors du Grand Lyon.
La superficie utilisée pour l’agriculture couvre plus de la moitié de la superficie de la commune. On cultive essentiellement le maïs, le blé, le tournesol et le colza.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Les ruines du château de Pusignan et son point de vue.
- L'église de la Sainte-Vierge, datant du XIXe siècle. Elle contient une plaque funéraire de la fin du Ve siècle ou du VIe siècle[30]
- La chapelle romane de Moifond, du XIIe siècle, au cimetière[31]
- Le marais de Charvas est une zone humide reprise dans la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique éponyme[32].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Edmond Thuries (ex-directeur technique, Alstom T&D) ;
- Jean Parédès (1914-1998), acteur ;
- Rémy Vercoutre, gardien de l'Olympique lyonnais a résidé dans la commune ;
- Cédric Bardon ancien joueur de l'Olympique lyonnais et du Stade rennais réside dans la commune. Il entraîne une équipe jeune du club de football local ;
- Romain Saladini vice-champion du monde de four-cross masculin en 2007 et 2009 réside dans la commune ;
- Julian Palmieri joueur de football, a résidé dans la commune et a joué dans le club de football local ;
- Rayan Cherki, joueur de football, en est originaire.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- qui est le dauphin du Viennois
- qui est de Poisieu
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Pusignan et Colombier-Saugnieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Pusignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Pusignan ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- décret no 2014-267 du 27 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Rhône
- « Élections municipales de 2020 à Pusignan », sur Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Rhône. Après le décès de son maire, l'élection municipale de Pusignan annulée par le conseil d'Etat : Lundi 15 mars 2021, le conseil d'Etat a annulé l'élection municipale de Pusignan (Rhône), dix jours après le décès du maire, Pierre Grossat », Actu Lyon, (lire en ligne, consulté le ).
- « Pusignan. Après la mort du maire et l'annulation de l'élection, la première adjointe largement élue : Dimanche 2 mai 2021, une nouvelle élection s'est déroulée à Pusignan (Rhône) après l'annulation de l'élection et la mort du maire. L'ancienne première adjointe a été largement élue », Actu Lyon, (lire en ligne, consulté le ).
- Historique de la limonaderie Brissaud
- « Une élection municipale : Pusignan (2e) tour », Le Monde, (lire en ligne)
« Il s'agissait de pourvoir deux sièges à la suite du décès du maire Jean Brissaud et de la démission d'une conseillère municipale. » - « André Pautet, ancien maire de Pusignan, nous a quittés », Le Progrès, (lire en ligne)
- « Chantal Genthon, ancien maire de Pusignan nous a quittés », Le Progrès, (lire en ligne)
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Pusignan. Gilbert Marboeuf a été réélu maire sans surprise », Le Progrès, (lire en ligne)
- « Pierre Grossat succède à Gilbert Marboeuf : Il est le premier adjoint du maire sortant », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le ).
- « Près de Lyon : décès du maire de Pusignan Pierre Grossat : La commune située à l’est de Lyon est endeuillée ce jeudi », LyonMag, (lire en ligne, consulté le ).
- Christelle Lalanne, « Pusignan n’a plus d’élus, mais une délégation spéciale : Comme inscrit dans la loi, lorsque des élections municipales sont annulées dans une commune de moins de 35 000 habitants, une délégation spéciale, nommée par le préfet doit assurer la transition jusqu’aux prochaines élections. Celle de Pusignan a été installée ce lundi dans ses fonctions. », Le Progrès, (lire en ligne).
- Christophe Gallet, « Anita Di Murro élue maire sous le regard éternel de Pierre Grossat : Après avoir gagné les élections municopales partielles dimanche 2 mai à la suite de l'annulation du scrutin par le Conseil d’État, l'ancienne première adjointe a été élue par 24 voix. L'opposition n'a pas voté : elle était absente », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Plaque funéraire à Pusignan », sur Site de Patrimoine de France (consulté le ).
- « Chapelle à Pusignan », sur le site de Patrimoine de France (consulté le ).
- Muséum national d'histoire naturelle, « ZNIEFF 820030310 - Marais de Charvas », sur Inventaire national du Patrimoine naturel (consulté le ).