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Garéoult

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Garéoult
Garéoult
Mairie de Garéoult.
Blason de Garéoult
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Provence Verte
Maire
Mandat
Gérard Fabre
2020-2026
Code postal 83136
Code commune 83064
Démographie
Gentilé Garéoultais
Population
municipale
5 322 hab. (2021 en évolution de −0,88 % par rapport à 2015)
Densité 338 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 42″ nord, 6° 02′ 44″ est
Altitude Min. 295 m
Max. 659 m
Superficie 15,75 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Garéoult
(ville isolée)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Garéoult
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Garéoult
Géolocalisation sur la carte : France
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Garéoult
Géolocalisation sur la carte : Var
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Garéoult
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Garéoult
Liens
Site web http://www.gareoult.fr

Garéoult (prononcer "Garéou", en provençal "Garèu" (prononcer "Garew")) est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de l'intercommunalité de la communauté d'agglomération de la Provence Verte. Les premiers habitants (gallo-romains) baptisèrent ce village « Gardia Altissima » ce qui signifie « la sentinelle la plus haute »[1].

Géographie

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Garéoult est un gros village de la communauté d'agglomération de la Provence Verte[Note 1], dans le centre Var entre mer et collines, placé au centre d'une plaine préservée, dont l'altitude moyenne est de 320 mètres, qui est traversée par l'Issole affluent du Caramy. Il n'est pas situé au bord même de la rivière, mais un peu à l'écart comme beaucoup de villages provençaux.

Communes limitrophes

Géologie et relief

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Garéoult se situe au sud-est de la montagne de la Loube, dans le prolongement de la chaîne de la Sainte-Baume. Le sol présente des couches sédimentaires calcaires orientées vers le sud, façonnant le paysage actuel des collines sud-provençales.

Le nord de la commune est une zone collinaire, ceinturée à l'ouest par la barre des Chaberts avec son culmen (659 m), et au nord par le vallon de Cavaillon. Au milieu de ces collines, se trouve le vallon Mourreut. Le sud du territoire communal est représenté par une plaine qui se caractérise par un petit parcellaire fortement planté de vignes.
Entre les deux, se situe la zone urbanisée de Garéoult.

Hydrographie

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L'Issole est le principal cours d'eau. Long de 46,4 km, il traverse d'ouest en est, sur près de 4,8 km, le sud de la commune où il reçoit les eaux de deux affluents : le ruisseau du Cendrier[2], le ruisseau de la Source de Trian[3] et le ruisseau de la Pességuière[4].

La commune bénéficie aussi de la présence de plusieurs sources au nord du village. Ce sont les sources de Saint-Martin, de Saint-Médard et de la Clastre.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cuers », sur la commune de Cuers à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −9,3 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communication et transports

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Accès routiers

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Plusieurs routes donnent l'accès au village de Garéoult :

  • de l'ouest, la route D 64 venant de La Roquebrussanne ;
  • de l'est, la route D 554 reliée à la D 43 à Forcalqueiret ;
  • du sud-est la route D 81 arrivant de Rocbaron ;
  • du sud la route D 268 faisant jonction avec la D 68 ;
  • du sud-ouest la D 554 depuis sa jonction avec la D 5
Routiers

Le réseau régional "Zou" relie Garéoult à Toulon via une antenne de la LR 4802. La LR 4802 (tracé principal) peut être empruntée à La Roquebrussanne ou Meounes. La LR 4801 reliant Brignoles à Toulon peut être empruntée à Forcalqueiret ou Rocbaron.

La communauté d'agglomération Provence Verte, à laquelle appartient la commune, possède son propre réseau de transports en commun,"Mouv'en bus", reliant Garéoult aux communes alentour, ainsi qu'à Brignoles et Saint-Maximin[12].

Ferroviaires

Garéoult est distant de 40 km de la gare de Toulon desservie par des TGV, et de 70 km de la gare TGV d'Aix-en-Provence.

Aériens

L'aéroport le plus proche est celui de Toulon-Hyères, situé à 40 km. L'aéroport de Marseille Provence est distant de 90 km et celui de Nice-Côte d'Azur de 130 km.

Au , Garéoult est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Garéoult[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (35,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (41,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,1 %), zones urbanisées (31,5 %), cultures permanentes (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Garéoult s'écrit en provençal Gareut selon la norme classique et Garéut selon la norme mistralienne (prononcé [gaˈɾew] ou [gaˈʀew]).

90 sépultures ont été découvertes lors de campagnes de fouilles en 1988. Certaines d'entre elles dateraient de l'époque gallo-romaine. D'autres, plus récentes, dateraient du Moyen Âge.

Le site était occupé à la fin du Moyen Âge comme l'atteste son four banal daté antérieur à 1500 ou encore les vestiges découverts lors des fouilles de 1988[19].

Temps modernes

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  • 1789, la municipalité appartenait au royaume de France.
  • le nom porté sur la carte de Cassini de 1781 est Gareoult ou Gar*eoult (la lettre centrale, si elle existe, est peu visible)[20].
  • 1793 (an II), la municipalité de Gareoud se trouvait dans le canton de Gareoud, dans le district de Brignoles, dans le département du Var.
  • 1801, au bulletin des Lois, la commune se nomme Garcoult. Elle se trouve dans le canton de La Roque-Brassane (La Roquebrussanne), dans l'arrondissement de Brignolles (Brignoles), département du Var.
  • 1854 - En août, une épidémie de choléra fait 70 victimes en 25 jours[21].

Époque contemporaine

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  • 1926, Garéoult bascule dans l'arrondissement de Toulon.
  • 1974, Garéoult retourne dans l'arrondissement de Brignolles (Brignoles)[22]

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[23]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1790 Honoré Aubin   Officier de santé
1790 1792 Étienne Grisolle    
1792 1794 Étienne Berthet   Officier de santé
1794 1800 Joseph Jauffret   Propriétaire
1800 1808 Mathieu Guillabert   Propriétaire
1808 1813 Étienne Grisolle   Propriétaire
1813 1826 Louis Monin   Notaire
1826 1828 Jean-Joseph Taurel   Propriétaire
1828 1830 Antoine-Blaise Jeanselme   Propriétaire
1830 1833 Louis Monin   Notaire
1833 1837 Jean-Joseph Taurel   Propriétaire
1837 1837 Louis-Pierre Magon   Chirurgien-major en retraite
1837 1839 Joseph-Lazare Cusolle   Propriétaire
1839 1840 Jean-Joseph Taurel   Propriétaire
1840 1843 Jean-Antoine Granet   Propriétaire
1843 1848 Joseph Charles Henri Arène   Notaire
1848 1852 Guillaume Granet   Propriétaire
1852 1852 Calixte Grisolle   Propriétaire
1852 1853 Prosper Ollivier   Propriétaire
1853 1860 Joseph Guizol   Propriétaire
1860 1870 Napoléon Taurel   Avocat
1870 1871 Gilles Nicaise   Médecin
1871 1876 Léon Lombard   Propriétaire
1876 1877 Guillaume Granet   Propriétaire
1877 1878 Benjamin Guillabert   Propriétaire
1878 1878 Louis Trotobas   Docteur en médecine
1878 1892 Jean-Baptiste Aubin   Ferblantier
1892 1896 Léonce Grisolle   Propriétaire
1896 ? Alphonse Guinard   Marchand-tailleur
Les données manquantes sont à compléter.
1944 avril 1954
[réf. nécessaire]
Georges Gueit[24] SFIO Propriétaire
Président de la délégation municipale
Élu en 1945, réélu en 1947 et 1953
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1959 1991 Paul Émeric[25],[26] SFIO puis PS
puis DVG
Ingénieur
Conseiller général du canton de La Roquebrussanne (1964 → 1994)
Suppléant du député Pierre Gaudin (1962 → ?)
1991 mars 2001 Jean-Louis Bosio[27]   Agent de maîtrise
mars 2001 février 2005[28] Michel Laffineur RPR puis UMP  
février 2005[28] en cours Gérard Fabre UMP-LR Capitaine de frégate honoraire
Conseiller général du canton de La Roquebrussanne (1994 → 2008)
2e vice-président de la CA de la Provence Verte (2018 → )
Réélu en 2008, 2014 et 2020

Budget et fiscalité 2019

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En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

  • total des produits de fonctionnement : 5 947 000 , soit 1 092  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 6 291 000 , soit 1 155  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 1 304 000 , soit 239  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 1 336 000 , soit 245  par habitant.
  • endettement : 5 491 000 , soit 1 008  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 12,21 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,52 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 95,90 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 780 [30].

Population et société

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La Maison de Garéoult.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2021, la commune comptait 5 322 habitants[Note 5], en évolution de −0,88 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7157827689539911 0519629961 001
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9911 0831 1061 1121 104742684736740
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
798697625564568582672637619
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6747111 0511 8493 4324 8825 4355 5925 422
2018 2021 - - - - - - -
5 3105 322-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,2 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 564 hommes pour 2 746 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,6 
10,3 
75-89 ans
11,9 
27,4 
60-74 ans
27,0 
23,0 
45-59 ans
22,9 
12,6 
30-44 ans
13,0 
12,6 
15-29 ans
10,3 
12,9 
0-14 ans
12,2 
Pyramide des âges du département du Var en 2021 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,3 
10,1 
75-89 ans
12,6 
19,7 
60-74 ans
21 
20 
45-59 ans
19,9 
17,3 
30-44 ans
16,7 
15,4 
15-29 ans
13,2 
16,4 
0-14 ans
14,3 

Enseignement

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Établissements d'enseignement situés dans l'Académie de Nice :

  • école maternelle et primaire à Garéoult[37] ;
  • collège à Garéoult[38] ;
  • lycées à Brignoles et Cuers.

Centres hospitaliers à Brignoles, Draguignan, Toulon[39].

Culte catholique, diocèse de Fréjus-Toulon[40].

Entreprises et commerces

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Agriculture

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Le marché du mardi.
  • Commerces de proximité[42].

Le Pays de la Provence Verte, dont la commune est membre, a obtenu le label « Pays d’art et d’histoire ». Sur ce territoire, les richesses à découvrir sont liées à la nature, à la culture et aux traditions.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Intérieur de l'église Saint-Étienne.

L'église Saint-Étienne, de style roman, a été construite entre 1045 et 1048. Cette église est surmontée d'un campanile en fer forgé provençal de type ornemental construit en 1842[45]. L'église a été détruite en partie puis reconstruite avec les pierres d'origine en 1848.

L'édifice religieux renferme quinze œuvres classées : six statues et bustes, quatre tableaux, deux cloches[46],[47], la chaire à prêcher, un plat à quêter, et l'ensemble autel, retable, tableau : saint Pons, saint Éloi et saint Antoine[48].

Chapelle Saint-Félix

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Chapelle Saint-Félix.

L'édifice religieux a été construit en 1885 sur le coteau de Saint-Médard, proche du cimetière. Érigée par les habitants, elle est dédiée à saint Félix, protecteur de Garéoult, qui en par un miracle sauva la population du choléra. La chapelle a été restaurée en 2011[49].

Tous les 1ers dimanches de septembre une procession a lieu vers cette chapelle.

Le monument aux morts

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Le monument aux morts de 1921[50],[51],[52],[53].

Patrimoine culturel

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Coopérative vinicole La Garéoultaise, actuellement Le Cellier Provençal

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La coopérative vinicole construite au début du XXe siècle, est en bon état de conservation. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[54].

La nécropole Louis Cauvin

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C'est en creusant leur piscine, en 1988 que des Garéoultais résidant dans la rue Louis-Cauvin, ont mis au jour des vestiges anciens. Ils ont fait appel à des archéologues[55]. Grâce aux fouilles qui ont été organisées, 90 sépultures ont été découvertes. Après les avoir étudiées, il s'avérait que les plus anciennes dataient de l'époque gallo-romaine et les plus récentes du Moyen Âge. On peut donc être sûr qu'au Ier siècle il y avait déjà des habitants à l'emplacement actuel du village.

La nécropole « Louis Cauvin »[56] est un musée où l'on peut voir :

  • une sépulture du Ier siècle de notre ère ;
  • des objets de la vie quotidienne gallo-romaine en terre cuite ;
  • neuf panneaux illustrés qui donnent des explications sur les fouilles et les rites funéraires à travers le temps.

Le moulin à huile

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Vers 1500, un moulin à huile actionné par des animaux a été construit au centre du village. Le fonctionnement de ce moulin s'est arrêté en 1956 à la suite du gel des oliviers situés sur la commune. Le moulin est resté exactement dans l'état où il était[57].

Les fontaines

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On trouve neuf fontaines[58] dans le village alimentées par la source Saint Médard. La plus ancienne de ces fontaines, la fontaine des 4-Saisons[59], fut construite avant 1745. Elle a été restaurée en l'an 2000 par le tailleur de pierre du village. Elle possède une forme de poignard pour montrer la puissance du seigneur. Ses quatre visages sculptés en marbre blanc représentent les quatre saisons. Elle donne un vrai style provençal à la place de la mairie, ombragée par des platanes plusieurs fois centenaires.

Son nom vient de la taxe, « le ban », que les habitants du village devaient payer au seigneur pour aller faire cuire leurs pains. Le four banal du village a plus de 500 ans[60].

À l'heure actuelle deux fournées par an sont réalisées, à la Noël et à la Saint-Jean.

La fresque, au centre du village, réalisée par deux associations d'artistes peintres : Les Craies d'art et l'Association des Arts plastiques de Garéoult[61].

Patrimoine naturel

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Garéoult est concernée par trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de 2e génération :

Montagne de la Loube

La zone, un espace forestier ayant conservé un aspect sauvage, couvre une superficie de 4 001 ha de six communes. La montagne de la Loube présente 25 km de sites dolomitiques ruiniformes très pittoresques entrecoupés de larges vallons, de ravins (ravin des Orris), de défilés (défilé de l'Amaron)[62].

Plaine de la Roquebrussanne

La zone couvre une superficie de 1 641 ha concernant cinq communes : Garéoult, Méounes-lès-Montrieux, Néoules, Rocbaron et La Roquebrussanne. Elle s'étend sur toute une dépression séparée par le plateau d'Agnis, la Loube, les barres de Cuers, entre les villages de La Roquebrussanne, de Garéoult et de Néoules. Issue d'une déchirure au Trias, elle a été colmatée par des alluvions quaternaires. Il s'agit d'une plaine agricole culminant autour de 320 m, soit dans l'étage climatique du mésoméditerranéen[63].

Ripisylves et annexes de la vallée de l'Issole et du Caramy

La zone couvre une superficie de 649 ha concernant quinze communes. L’issole et le Caramy prennent tous deux leur source sur les contreforts du Moure d’Agnis. Après avoir contourné la Montagne de la Loube, l’un par le nord , l’autre par le sud, les deux cours d’eau se rejoignent à la retenue de Carcès. Durant leurs trajets respectifs, les deux rivières traversent des territoires essentiellement agricoles[64].

Personnalités liées à la commune

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  • Louis Ecial, écrivain[65]. Il a écrit plusieurs ouvrages, notamment, pour ce qui est de Garéoult : Garigoule : étude géophysique des environs de Garéoult aux éditions « Les Presses Littéraires », 2002[66].
  • Claude Muras, artiste peintre[67].

Héraldique

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Blason de Garéoult Blason
D'argent à la plante de sinople fleurie d’or (site de la commune)[68].
Détails
Alias
Alias du blason de Garéoult
Alias du blason de Garéoult
D'argent à la plante de sinople (D'Hozier et Louis de Bresc).
La plante représentée est le garou ou sainbois (Daphne gnidium)
Ce blason a été enregistré avant 1696.

Notes et références

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  1. La Provence verte est une dénomination de l'Office du Tourisme
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Toponimia-signa / Toponymie Signes sud Sainte-Baume : Répertoire toponymique ».
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Cendrier (Y5100640) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Source de Trian (Y5101300) » (consulté le ).
  4. L'eau dans la commune
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Garéoult et Cuers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cuers », sur la commune de Cuers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Cuers », sur la commune de Cuers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. Réseau Varlib sur le net
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Garéoult », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Garéoult ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Four banal
  20. César-François Cassini de Thuryl, « Carte générale de la France : Lorgues (feuillet 155) ».
  21. Panneau d'information sur la chapelle Saint-Félix
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Garéoult », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  23. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.347-348 [1]
  24. La fiche biographique de GUEIT Georges, Auguste, Joseph sur le Maitron en ligne
  25. La fiche biographique de Paul Emeric sur le site du Who's Who
  26. Espace souvenirs de Paul Émeric, avis paru dans Var-Matin le 16 novembre 2013.
  27. « Garéoult : l'ancien maire Jean-Louis Bosio s'est éteint », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  28. a et b Une élection municipale partielle est organisée les 20 et 27 février 2005 après la mise en minorité de Michel Laffineur, ce dernier est battu à l'issue du second tour avec 39,2% des voix contre 46,7% pour Gérard Fabre (UMP) et 14,2% pour Bernard Fontaine (PS). [PDF] [2]
  29. Les comptes de la commune
  30. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Garéoult (83064) », (consulté le ).
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Var (83) », (consulté le ).
  37. École élémentaire.
  38. [3].
  39. Hôpitaux et cliniques
  40. Garéoult (Paroisses du Plateau de l'Issole)
  41. Le terroir
  42. Commerces de proximité
  43. Hébergements
  44. Rstauration
  45. Le campanile de l'église Saint Étienne
  46. Notice no PM83000327, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1511
  47. Notice no PM83000328, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1606
  48. Liste des œuvres classées dans la base Palissy
  49. L'histoire de la Chapelle Saint Félix
  50. Le monument aux morts de la commune
  51. Conflits commémorés : 1914-18 ; 1939-45 ; Indochine (46-54)
  52. Historique, selon l'historien Jean Gavot
  53. Monuments aux morts du Var : Garéoult
  54. Notice no IA83001341, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
  55. La nécropole gallo romaine et médiévale de la rue Louis Cauvin à Gareoult
  56. Nécropole Louis Cauvin
  57. Le moulin
  58. les 9 fontaines datent du XIXe siècle, à l’exception de celle des quatre saisons
  59. La fontaine des Quatre-saisons
  60. Fête du pain, journée du four banal
  61. Les fresques dans le village
  62. ZNIEFF 930012482 - Montagne de la Loube sur le site de l’INPN..
  63. ZNIEFF 930020279 - Plaine de la Roquebrussanne sur le site de l’INPN..
  64. ZNIEFF 930020255 - Ripisylves et annexes de la vallée de L'Issole et du Caramy sur le site de l’INPN..
  65. Louis Ecial : pseudonyme individuel
  66. Garigoule étude géophysique des environs de Garéoult Var
  67. Claude Muras, artiste peintre
  68. Val d'Issole : Garéoult , Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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