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Une réserve naturelle d'orchidées s'étend sur des coteaux calcaires dominant le village. Un ruisseau venant de Manderen traverse la commune et se jette dans la Moselle.
Haut Apach : Ce hameau est mentionné pour la première fois au XVIIe siècle et semble dater de cette époque. Il comptait au début du siècle 6 maisons et 25 habitants. On y trouve une chapelle ainsi qu'un moulin à eau. Sa dénomination francique est Uewer-Opech.
Belmach : Ce hameau, mentionné Belmactra en 1225[1], ne fait partie de la commune d'Apach que depuis un peu plus d'un siècle. Il faisait partie autrefois de la seigneurie de Mensberg et dépendait des seigneurs de Sierck. Au XVIIIe siècle, Belmach est rattaché à la Lorraine dans le cadre du bailliage de Bouzonville et c'est la coutume de Lorraine qui régit ce hameau. En 1790, Belmach devient une annexe de la commune de Merschweiller. La loi du réunit Belmach à la commune d'Apach. Sa dénomination francique est Belméch.
Urbanisme
Typologie
Apach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Perl (ALL)-Sierck-les-Bains (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 5 communes[5] et 4 671 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (25,1 %), forêts (24,5 %), zones urbanisées (14,2 %), terres arables (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
En francique lorrain : Opéch (avec l'accent tonique sur le O long fermé initial).
Sobriquets
Sobriquets anciens désignant les habitants de la commune :
Di Opécher Toperten (Les simplets d'Apach).
Ce sobriquet a l’avantage de rimer parfaitement avec le nom francique du village (Opéch), mais ne signifie pas pour autant que les gens y sont plus stupides qu’ailleurs.
Die Apacher Schlawaken = Les Slowaques (Polaques) d’Apach[12].
Le nom Slowaques, fait référence aux cavaliers polonais qui étaient venus faire subir des violences et cruautés sur la population rurale du pays de Sierck. Devenu par la suite dans le dialecte local un synonyme d’hommes sans savoir-vivre ou incultes.
Histoire
Dépendait de l'ancienne province de Lorraine, bien de l'abbaye de Rettel, dont les seigneurs de Sierck étaient les seigneurs-voués.
En 1817, Apach, village de l'ancienne province de Lorraine à droite de la Moselle. À cette époque il y avait 305 habitants répartis dans 48 maisons.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2020 - en cours
Emilie Villain-Feltz
2014 - 2020
Patrick Gutieres
1986 - 2014
Gérard Rollinger
1971 – 1986
Pierre Hallé
socialiste
conseiller général
1960 - 1971
Pierre Moritz
1953 - 1960
André Maathey
1947 - 1953
Mathias Hoffmann
1945 - 1947
Pierre Rolinger
1935 - 1940
Mathieu Grégoire
1925 - 1935
Jean-Baptiste Weber
1920 - 1925
Jean Schmitt
1917 - 1920
Jean-Baptiste Weber
1894 - 1917
Henri Grégoire
1871 - 1894
Pierre Closse
1865 - 1871
Mathieu Grégoire
1860 - 1865
Henri Grégoire
1857 - 1860
Joseph Bron
1840 - 1857
Michel Grégoire
1823 - 1840
Michel Lary
1812 -
Jacques Reymeringer
1800 - 1812
Jacques Sondag
1799 - 1800
Michel Sondag
1798 - 1799
Jacques Sondag
1794 - 1798
Christophe Lary
1793 - 1794
Michel Sondag
1793 - 1794
Michel Sondag
Les données antérieures ne sont pas encore connues.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2021, la commune comptait 1 071 habitants[Note 4], en augmentation de 4,79 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
château édifié vers le milieu du XVIe siècle, probablement par un meunier d'Apach ; propriété de la famille Muller au XVIIe siècle, qui restauré le château à partir de 1671, porte la date ;
grosse forge fondées par Louis de Bettainvillers en 1611 ; en activité jusqu'en 1739 ; aujourd'hui détruite.
Édifices religieux
Église paroissiale Saint-Donat ; clocher roman rond XIIe siècle ; a remplacé la chapelle Saint-Léonard construite dans le premier quart du XVIIe siècle aux frais de Louis de Bettainvillers pour les ouvriers de la forge qu'il venait de créer dont il ne subsiste que la tour clocher ; la nef actuelle a été construite en 1832 ;
Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs à Haut-Apach, construite en 1718 ;
Chapelle Saint-Antoine à Belmach XVIIIe siècle.
Église Saint-Donat.
Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs à Haut-Apach.
Chapelle Saint-Antoine à Belmach.
Personnalités liées à la commune
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↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
↑Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Volume 18, 1863.
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bPassé-Présent : La Moselle dévoilée No 7 (Septembre-Octobre-Novembre 2012)
↑Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle, 1868.