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Sous l'Ancien Régime et jusqu'en 1875, la commune s'appelait Villeneuve-d'Agen. Elle a ensuite pris le nom de Villeneuve-sur-Lot. Ses habitants sont appelés les Villeneuvois.
Le Lot traverse la commune et la ville d'est en ouest. La Lède traverse la commune au nord.
Transports en commun
La commune est desservie par le réseau de transport en commun Élios, gratuit depuis avril 2018.
La gare ferroviaire de Villeneuve-sur-Lot est située sur l'ancienne ligne de Penne-d'Agenais à Tonneins. Une réouverture a plusieurs fois été envisagée, puis abandonnée pour des raisons budgétaires[2]. En compensation, une ligne de car TER circule entre Agen et Villeneuve-sur-Lot avec une fréquence de 24 allers - retours quotidiens.
La commune est également l'origine de deux lignes de transport interurbain du département : Villeneuve-sur-Lot — Marmande et Villeneuve-sur-Lot — Fumel.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sainte-Livrade-sur-Lot », sur la commune de Sainte-Livrade-sur-Lot, mise en service en 1989[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 757,6 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 30 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Villeneuve-sur-Lot est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Villeneuve-sur-Lot, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[19] et 48 356 habitants en 2018, dont elle est ville-centre[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (39,4 %), terres arables (21,2 %), zones urbanisées (15,9 %), prairies (8 %), forêts (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), cultures permanentes (3,6 %), eaux continentales[Note 7] (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Histoire
Insérée entre les collines vertes et boisées qui dominent la basse vallée du Lot, Villeneuve a une longue histoire, dont les premiers chapitres furent écrits par les Romains sur le site de l'antique Excisum.
C'est en effet là, à un kilomètre de l'actuel centre-ville, au carrefour de deux grandes voies de communication, que fut érigé un premier noyau urbain comprenant camp de légionnaires, quartiers artisanaux, forum, curie, temples dont il nous reste quelques belles structures. En 2005, des fouilles effectuées sur le site de Ressigué ont permis de mettre au jour des structures fossoyées dans un puits daté du IIe siècle avant notre ère et dans un autre de la fin du Ier siècle de notre ère[25].
Au début du XIe siècle, une abbayebénédictine dédiée à saint Gervais et saint Protais s'installe sur les lieux et groupe autour d'elle un petit village de potiers et de paysans autour de l'église paroissiale Saint-Sernin. À partir 1067 cette abbaye est soumise à l'autorité de l'abbaye de Moissac.
Ce n'est qu'entre 1254 et 1263 qu'une bastide est créée aux confins du Périgord et de la Guyenne, à l'initiative d'Alphonse de Poitiers, frère de saint Louis, pour servir de point d'appui aux places fortes échelonnées dans le Haut-Agenais, Villeneuve-sur-Lot comptait parmi les plus vastes et les plus puissantes bastides du Sud-Ouest. Il obtiendra des moines d'Eysses la cession de terres nécessaires à la construction d'une ville nouvelle, nantie d'une charte de coutumes, ou privilèges, qui en 46 articles en définit sa vie sociale, économique et pénale.
Sa construction a suivi un plan bien défini adopté par toutes les bastides du sud-ouest de la France : un plan orthogonal organisé autour d'une place centrale, l'originalité de Villeneuve résidant dans sa position à cheval sur le Lot.
Après la traité d'Amiens, en 1279, l'Agenais devient une possession du roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine. Édouard Ier a alors accepté la construction d'un pont sur le Lot qui est entreprise entre 1282 et 1289.
Cette situation privilégiait l'un des rares points de passage sur la rivière à cette époque, et va l'amener à jouer un rôle stratégique dès les premiers épisodes de la guerre de Cent Ans et au cours des guerres de religion. En 1585, la reine Margot, comtesse d'Agen, rejetée par sa famille et son époux, Henri de Navarre, s'est ralliée à la Ligue et a tenté de prendre le contrôle l'Agenais en forçant en vain le passage de Villeneuve (1585).
Son rôle de place de guerre prit fin avec les événements de la Fronde. Dans cette guerre civile qui déchira la France, Villeneuve prit le parti des Princes contre Mazarin. Le siège et la défaite qui s'ensuivit (elle fut l'une des dernières à capituler, 1653) lui coûta ses remparts, ses fossés. Aucun fait saillant ne vint plus troubler son histoire. La Révolution de 1789 n'y provoqua même aucun mouvement important et la ville resta « sagement révolutionnaire ».
Elle contribue également à la protection l’environnement ; en effet, depuis le 20 octobre 2005, la communauté du Grand Villeneuvois utilise de l'huile végétale pure pour faire fonctionner ses véhicules (10 poids lourds du service de collecte des ordures ménagères), c'est une première en France, où le statut légal de l'huile végétale carburant est sujet à controverse. Sur ce point, la CCV s'est appuyée sur l'expertise d'un juriste pour justifier l'aspect légal des huiles végétales brutes utilisées comme carburant[26].
Politique et administration
La commune, instituée par la Révolution française, absorbe avant 1806 celles de Bias, Coulougues, Courbiac, Montmares, Sainte-Radegonde, Saint-Germain, Saint-Hilaire, Saint-Sernin, Saint-Sulpice-Rivelot et Soubiroux[27].
Au second tour des élections municipales de 2014 en Lot-et-Garonne, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant — qui avait succédé à Jérôme Cahuzac après sa démission — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 4 527 voix (42,92 %, 26 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), battant largement les listes menées respectivement par[28] :
Guillaume Lepers Maire de Villeneuve-sur-Lot depuis 2020
Au second tour des élections municipales de 2020 en Lot-et-Garonne, la liste DVD menée par Guillaume Lepers obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 3 510 voix (49,80 %, 27 conseillers municipaux élus dont 18 communautaires), battant largement les listes menées respectivement par[29] :
Thomas Bouyssonnie (DVG, 1 765 voix, 25,04 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
Patrick Cassany, maire sortant (PS, 1 221 voix, 17,32 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
Chirurgien Député de Lot-et-Garonne (5e circ.) (1997 → 2002 et 2007 → 2012) Ministre du Budget (2012 → 2013) Démissionnaire à la suite de sa nomination au gouvernement
Villeneuve-sur-Lot est la ville marraine de la frégate anti sous-marine « Georges Leygues ».
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 8].
En 2021, la commune comptait 21 629 habitants[Note 9], en diminution de 4,66 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2011[44], la commune et l'agglomération comptent respectivement 23 232 et 50 265 habitants. L'aire urbaine de Villeneuve-sur-Lot est la seconde du département de Lot-et-Garonne avec 56 343 habitants[45].
Enseignement
L'éducation est assurée dans la commune de Villeneuve-sur-Lot de la crèche, en passant par l'école maternelle, l'école élémentaire et le collège jusqu'au lycée (lycée polyvalent Georges-Leygues, parmi les cent meilleurs de France ; et l'institution privée Sainte-Catherine), et lycée technique (LEP Louis-Couffignal, lycée privé l'Oustal), le tout étant complété par la bibliothèque municipale et un centre aéré.
Manifestations culturelles et festivités
Festival du rire
Le festival a été créé en 1992 par la deuxième génération de l'Association Saint-Roch Saint-Fiacre créé en 1959. Il se déroule fin juin-début juillet. La programmation humoristique est éclectique et de qualité. La bastide devient la capitale du rire et de la bonne humeur au début de l'été.
Il propose, en seconde partie du concours de jeunes humoristes, des artistes reconnus dans le one-man-show, par exemple François-Xavier Demaison. Certains artistes sont venus en tant que jeunes humoristes puis comme vedettes (Bruno Salomone, Titoff...).
Histoire du Jazz à Villeneuve-sur-Lot
Une belle aventure (1973 - 2002)
Villeneuve sur Lot, la plus grande des bastides du Sud-Ouest, était depuis longtemps une jolie ville d’Art et de Musique.
Déjà dans les années 1950-1960 de grands orchestres de variétés avaient su apporter les sons du Jazz avec les trompettes d’Aimé Barelli et Philippe Brun, les trombones de Benny Vasseur et André Paquinet, les saxos d’André Ekyan et Alix Combelle; aussi Guy Lafitte qui faisait danser la jeunesse au Bal Lutetia.
Puis le pharmacien Jean-claude Cayrel, qui jouait du cornet au Hot Club de Bordeaux, devient Maire en 1974 pour deux ans et il lance le nouveau Stadium. Il permet désormais aux musiciens locaux de se réunir pour faire le bœuf chaque vendredi soir.
Quelques-uns des Jazzmen de Villeneuve : Jacques Deroux, Jacques Billard, Jean Depoid, Jean-claude Peyramond, Serge Dupouy, Roger Claverie, Michel Olieu, puis Thierry Bonnafoux, René Marmieysse, Maxence Marmieysse, Pierre Cornali, David Carrick, Michel Lebbe, André Laurent, Pierre Dacquin, Jean Guiral, Jacky Colombié, Pierre Rode…
Il porte actuellement le pseudonyme de « Léopards d'Aquitaine ».
Le club a un palmarès prestigieux et a notamment gagné plusieurs coupes de France (en 1937, 1958, 1964, 1979, 1984, 1999, 2000, 2002 et 2003).
Le club a également remporté à neuf reprises le championnat de France de première division nationale (en 1935, 1959, 1964, 1980, 1996, 1999, 2001, 2002 et 2003) ; depuis, ils n'ont plus rien gagné.
Autres sports
Tennis de table : le PPC Villeneuve-sur-Lot évolue dans le Championnat de France par Équipes de Pro A en 2016-2017. Il compte dans ses rangs 2 Champions de France Seniors : Adrien Mattenet (2015) et Stéphane Ouaiche (2014 et 2016).
Escrime : l'AEV est un club de la ligue d'escrime d'Aquitaine, formateur d'épéistes de haut niveau et l'un des premiers clubs formés à Villeneuve-sur-Lot[48].
Aviron : fondé en 1886, l'aviron villeneuvois est l'un des plus anciens clubs de Villeneuve.
Champion du Périgord agenais de 3e série 2005-2006
Champion du Périgord agenais de 2e série 2006-2007
Champion du Périgord agenais de 1re série 2008-2009
Champion du Périgord agenais de Promotion d’honneur 2009-2010
Installations sportives
Tribunes pour les compétitions d'aviron.
Villeneuve-sur-Lot possède de nombreux équipements sportifs dont l'hippodrome de Sangruère avec son haras national, le stade de la Myre Mory pour les équipes de rugby (XIII et XV). Le terrain d'honneur porte le nom de « Stade Max-Rousié ».
La ville possède aussi des stade à Eysses (stade de football où s'entraine le FCVL, football club vallée du Lot), à Courbiac et à Choisy (derrière le collège Anatole France et près de l'institution Ste Catherine).
Elle possède aussi des tribunes donnant sur le plan d'eau que représente le Lot où se déroulent des compétitions d'aviron.
Villeneuve est ville étape de la course cyclisteRoute du Sud (voir son palmarès et statistiques).
Économie
Historique
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la rivière fit la richesse de la ville : toutes les marchandises étaient alors transportées par bateaux. D'Auvergne descendaient bois et fromages ; du Rouergue, le cuivre et le papier ; du Quercy, le blé, le vin et les fruits. Toutes ces denrées transitaient par Villeneuve qui, seule avec Cahors possédait une amorce de port de commerce. Les bateaux repartaient ensuite vers Bordeaux, puis de là vers les comptoirs français dans les îles.
Au XIXe siècle, Villeneuve était surtout connue pour ses produits maraîchers et son commerce de la prune d'Ente : petits pois, haricots verts, pruneaux partaient par trains entiers vers les grands marchés de Bordeaux et de Paris. C'est aussi un petit centre industriel diversifié.
Aujourd'hui
Un reportage nous éclaire sur l'activité commerçant en 2019:
L'entreprise phare de Villeneuve-sur-Lot est actuellement Gifi
siège social: Rue Albert Nobel, un groupe de distribution possédant plus de 411 magasins au 30 avril 2014, répartis en majorité en France. Des enseignes sont présentes en Belgique (13 magasins), ainsi que quelques implantations commerciales en Espagne (Catalogne) et au Maroc. L'entreprise GIFI a été fondée en 1981 par Philippe Ginestet.
Parmi les autres réussites économiques de la ville, on trouve aussi :
SYST'AM : fondée en 1988 par Gérard Cinquin, pharmacien, est l'une des entreprises leader de l'équipement médical spécialisée notamment dans la conception et la fabrication de supports d'aide à la prévention de l'escarre.
De ses anciens remparts, Villeneuve-sur-Lot a conservé la porte de Paris (anciennement porte de Monflanquin) et la porte de Pujols, XIIIe et XIVe siècles. Ce sont les seuls vestiges des remparts qui défendaient la ville. Toutes les deux, bâties en pierre et en brique, sont couronnées de créneaux et de mâchicoulis.
La place de Lafayette, appelée place des Cornières
Enjambant le Lot, le pont des Cieutats, ou pont Vieux, contemporain du pont Valentré de Cahors, était au XIIIe siècle surmonté de trois tours défensives. Si les deux arches méridionales datent du XIIIe siècle, la grande arche située du côté de la rive droite a été édifiée au XVIIe siècle, à la suite de dégradations jugées irréversibles des arches antérieures. Cette nouvelle arche a été conçue afin de faciliter l'écoulement du courant ; la principale faiblesse de cet ouvrage d'art, conçu par des ingénieurs anglais peu au fait du régime des eaux des rivières d'Aquitaine, résidait en effet dans sa massivité qui en faisait un obstacle que la pression des eaux a peu à peu dégradé. La légende rapporte que trois bateaux descendant le Lot furent arrêtés au pied du pont vieux par une force mystérieuse. L'un des marins ayant plongé pour voir ce qui les retenait, remonta portant une statuette de la Vierge. Il fut alors décidé de bâtir une chapelle surplombant le lieu de la découverte. Depuis lors, la statuette surveille la rivière depuis le toit de la chapelle.
L'abbaye Saint-Gervais et Saint-Protais était située à Eysses, rue Victor Michaud à l'emplacement du centre de détention.
L'église Sainte-Catherine, rue Sainte-Catherine, est de style néoromanbyzantin, et offre une orientation nord-sud inhabituelle. Elle fut érigée au début du XXe siècle en remplacement de l'ancienne église du XIIIe siècle, jugée trop vétuste. Elle abrite de remarquables vitraux des XIVe et XVe siècles (provenant de l'ancienne église).
L'église Saint-Étienne, rue Saint-Étienne, fut construite à la naissance de la bastide au XIIIe siècle. Elle fut achevée au XVIe siècle. C'est un bel édifice gothique tardif de type méridional.
L'église protestante évangélique, rue des Peupliers.
L'église évangélique assemblée de Dieu, rue de l'Abbaye.
L'église évangélique Vie et Lumière, rue Victor Delberge.
La salle du royaume, rue Montplaisir.
Équipements culturels
Mentionné dès 1264 dans l’acte de fondation de la bastide de Villeneuve-sur-Lot, le moulin de Gajac, transformé en minoterie au XIXe siècle, possède une histoire qui se confond avec celle de la cité tout entière. Le musée de Gajac occupe le site majestueux d’un ancien moulin installé au bord de la rivière, en plein centre de Villeneuve-sur-Lot. Il abrite une importante collection de beaux-arts et organise de nombreuses expositions temporaires.
La bibliothèque municipale a vu le jour en 1860 grâce au don d'un fonds par Lamartine. À partir de 1970, elle intègre des locaux au sein du centre culturel de la ville et en 1978, elle prend le nom de Bibliothèque municipale Paul-Guth. Elle ne quittera ses locaux que temporairement de juillet 2006 à avril 2007 pour des travaux de rénovation qui ont permis de réorganiser totalement les 547 m2 qu'occupe la bibliothèque. Le fonds de l'établissement rassemble actuellement plus de 50 000 documents. La bibliothèque participe activement à l'organisation du salon du Livre de la ville et au salon Keskili, le rendez-vous des bébés lecteurs.
André Crochepierre (1860-1937), artiste-peintre, portraitiste de la bourgeoisie villeneuvoise ; ses œuvres sont exposées au Musée de Gajac à Villeneuve-sur-Lot.
Antoine Bourlange (1872-1951), né et mort à Villeneuve-sur-Lot, sculpteur ; certaines de ses œuvres sont conservées au Musée de Gajac à Villeneuve-sur-Lot.
Benoît Broutchoux (1879-1944), mort à Villeneuve-sur-Lot, anarcho-syndicaliste.
Jacky Cardona (1948), chanteur, choriste et ingénieur du son de Mike Brant commence sa carrière en 1962 sur la scène du théâtre Georges Leygues.
Charles Picot (1944), poète (Je vous offre quelques vers ?, Jasmin d'argent 2009), conférencier ; il a tenu le rôle du proviseur dans Les Roseaux sauvages, d'André Téchiné, tourné à Villeneuve-sur-Lot.
Jean-Claude Maurel, artiste peintre, créateur de deux œuvres monumentales Vers la Liberté (place des Droits de l'Homme) et Tous unis comme à Eysses (place de la Révolution).
D'azur au pont de cinq arches d'argent, sommé de trois tours du même, celle du milieu plus élevée, celles de dextre et senestre surmontées d'une fleur de lys d'or, sur une rivière aussi d'argent.
Détails
Cette description a été faite pour la première fois en 1547 par le roi de FranceHenri II. Le blason représente à la fois le pont, symbole de la ville, dans son ancienne configuration (cinq arches, trois tours) et, par la fleur de lys, le pouvoir royal (la ville a été fondée par Alphonse de Poitiers, frère de saint Louis). Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
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Jean Delvert Georges Leygues, Grand serviteur de la République, Nérac, 2014, 282 p.
Abbé Bertrand, Antoine de Lantenay, L'abbaye d'Eysses en Agenois. Mémoire pour l'histoire de l'abbaye lès Villeneuve-d'Agenois. Appendices, p. 151-180, 221-254, 397-400, Revue de l'Agenais, 1892, tome 19 (lire en ligne)
Auguste Cassany-Mazet, Annales de Villeneuve-sur-Lot et de son arrondissement, Imprimerie Prosper Noubel, Agen, 1846 (lire en ligne)
Alexandre Ducourneau, La Guienne historique et monumentale, tome 1, première partie, p. 286-299, imprimerie P. Coudert, Bordeaux, 1842 (lire en ligne)
Fernand de Mazet, La Fronde à Villeneuve d'Agenois (avec planche), p. 193-210, 332-354, Revue de l'Agenais, 1896, tome 23 (lire en ligne)
Jean-Pierre Capdeville, Alain Turq, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Villeneuve-sur-Lot, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1999, (ISBN2-7159-1878-X) (lire en ligne)
↑Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
↑La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Municipales 2020 : Guillaume Lepers élu maire de Villeneuve-sur-Lot : Le candidat DVD Guillaume Lepers a remporté la mairie de Villeneuve-sur-Lot ce dimanche avec 49,8 % des voix », France 3 Nouvelle-Aquitaine, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Qui est Michel Gonelle, le "corbeau" de Jérôme Cahuzac ? : Ancien maire RPR de Villeneuve-sur-Lot, il a reconnu avoir détenu l'enregistrement sur lequel s'appuie Mediapart dans l'affaire Cahuzac », France Info, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Villeneuve-sur-Lot. La lettre de démission de Jérôme Cahuzac est partie », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thomas Mankowski, « Patrick Cassany, sans surprise, élu maire à Villeneuve : À 50 ans, il succède à Jérôme Cahuzac », Sud-Ouest, (lire en ligne, consulté le )« Premier adjoint depuis l’arrivée de l’équipe socialiste aux commandes de la mairie en 2001, il est devenu ce jeudi le 41e maire de Villeneuve depuis la Révolution ».
↑« Lot-et-Garonne : Patrick Cassany sort de son silence : Sévèrement battu en juin dernier, l'ancien maire de Villeneuve-sur-Lot a pris du recul durant l'été », Sud-Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Villeneuve-sur-Lot. Guillaume Lepers, maire et président du Grand Villeneuvois : "Donnons sa chance à 2021" », La Dépêche du Midi, (lire en ligne, consulté le ).