Menton (Alpes-Maritimes)
Menton | |||||
Vue d'une partie de la vieille ville de Menton, depuis le vieux port | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Riviera française | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Guibal 2014-2020 |
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Code postal | 06500 | ||||
Code commune | 06083 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mentonnais / Mentonasques | ||||
Population municipale |
28 563 hab. (2014) | ||||
Densité | 1 680 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
75 064 hab. (2008) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 46′ 33″ nord, 7° 30′ 10″ est | ||||
Altitude | 16 m Min. 0 m Max. 774 m |
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Superficie | 17 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Chef-lieu de deux cantons : Menton-Est et -Ouest |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
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Menton est une commune française du département des Alpes-Maritimes située à la frontière franco-italienne, proche de la principauté de Monaco (7 km), et une célèbre station touristique de la Côte d'Azur.
Géographie
Localisation
Menton est située à la frontière italienne (la ville frontière du côté italien est Vintimille) et elle est surnommée « Perle de la France » (cette appellation est due au géographe Élisée Reclus dans sa Géographie universelle). La ville est ouverte sur la mer Méditerranée et possède un campanile.
Le citron est un des symboles de la ville de Menton où, grâce à un climat méditerranéen très doux, des citronniers fructifient ; créée en 1928, la fête du citron a ainsi lieu dans la ville. Elle se déroule entre les trois derniers week-ends de février.
Communes limitrophes
Géologie et relief
- Vallées
Hydrographie
Menton est à l'embouchure de quatre petits fleuves côtiers :
- le Gorbio à l'ouest, qui est aussi à la limite avec Roquebrune-Cap-Martin,
- le Borrigo[1],
- le Careï[1], qui a une zone d'activités en haut de sa vallée et a son embouchure sous le casino
- le Fossan, qui passe dans la vieille ville, et se jette près du nouvel espace Jean-Cocteau, et à l'ouest du Bastion.
Climat
Menton dispose d'un climat méditerranéen exceptionnel avec des hivers doux et ensoleillés et des étés chauds et secs. Variant de 13 degrés en janvier à 28 en août, Menton dispose d'un microclimat qui la protège des vents froids venus des Alpes. On dit souvent que Menton dispose d'un climat quasi subtropical avec des températures élevées, un taux d'humidité fort (chaleur étouffante l’été) et des orages assez rares mais violents.
Températures et précipitations moyennes
Minimum | Maximum | Précipitations (mm) | |
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Janvier | 8 | 13 | 51,3 |
Février | 8 | 14 | 32,1 |
Mars | 10 | 16 | 23,2 |
Avril | 13 | 19 | 53,7 |
Mai | 17 | 23 | 26,8 |
Juin | 20 | 26 | 27,1 |
Juillet | 22 | 28 | 9,7 |
Août | 22 | 28 | 12,2 |
Septembre | 18 | 25 | 63,8 |
Octobre | 15 | 21 | 96,9 |
Novembre | 12 | 18 | 77,7 |
Décembre | 8 | 14 | 53,7 |
Annuel | 13,4 | 19,4 | 528,2 |
Voies de communication et transports
- Gare de Menton
- Gare de Menton Garavan
- Gare de Carnolès
- Tramway de Menton à Sospel
Urbanisme
Quartiers
Centre Historique :
- La vieille Ville, ses ruelles et façades colorées, la Basilique St Michel, Monument incontournable à voir absolument.
- La rue Longue et ses Ateliers D'art.
Source de la liste des quartiers [2]
En bord de mer de l'ouest à l'est :
- Madone-Carnoles
- Bioves-Casino, avec les jardin Bioves et le casino
- Hôtel de Ville
- Saint-Paul Garavan, surtout remarquable par les belles propriétés et les jardins somptueux qui les entourent. Les fruits tropicaux y parviennent à maturité grâce à son climat, le plus tempéré de France.
Un peu en retrait :
- Riviera, du nom d'un grand hôtel
- Terres Chaudes
Dans les hauteurs :
- Vallée de Gorbio, conduisant au village de Gorbio.
- Haut Borrigo du nom de la petite rivière du Borrigo, canalisée et recouverte.
- Carei Monti, du nom de Carei une autre petite rivière canalisée et recouverte et de Monti un hameau sur la route de Sospel.
- Mont-Gros, du nom du sommet proche de même nom.
- Ciappe - Fossan, avec les hauteurs des Ciappes et la vallée du Fossan.
Espaces verts
- Palais Carnolès : ancienne demeure d'Antoine Ier de Monaco, aujourd'hui musée des beaux-arts et dont le jardin abrite la principale collection d'agrumes de France.
- Les jardins Biovès : jardins situés sur une grande allée (remontant le Carei) où se déroule chaque année la fête du citron.
- Le Pian : jardin situé sur le boulevard Garavan. Ce jardin a la particularité d'être en pente, et de n'avoir que des oliviers comme plantation.
Plages
- Hawaï, première plage de France lorsque l'on arrive de l'Italie. Petite, elle est souvent exposée à la houle, et beaucoup peuvent s'amuser dans ses vagues.
- Rondelli, première plage de sable, au niveau du supermarché dans le quartier de Garavan.
- Les Sablettes, qui avant 1969 était une toute petite plage de sable, agrandie artificiellement entre 1968 et 1969. Protégées des houles et des vents d'est par 3 digues, elles rassemblent depuis cette date foule de touristes au pied de ce joyau qu'est le vieux Menton.
- Marché (ou Bastion), proche des anciennes halles et du nouveau musée Jean-Cocteau.
- Casino, juste derrière le casino de Menton.
- Borrigo, cette plage et les deux précédentes ont fait dans les années 1995 l'objet de profonds travaux structurels qui, notamment grâce à la construction d'une digue sous marine de plus de 1 kilomètre, limitant leur érosion par les courants et coups de mer, ont permis leur élargissement à, au moins 30 mètres.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mentonum en 1262[3].
Albert Dauzat et Charles Rostaing hésitent entre un nom de personne latin Mento, -onis, pris absolument, et un thème préceltique men-t- « rocher », suivi du suffixe -onem[4] Par "préceltique", sans doute entendent-ils le ligure, langue mal connue, mais qui a laissé de nombreuses traces dans la toponymie provençale jusqu'aux Alpes et même dans la manière de nommer les habitants mentonasque, avec le suffixe -asque, considéré comme ligure par les spécialistes. L'homonymie avec Menthon (Haute-Savoie, sans forme ancienne) renforce cette hypothèse, les toponymes ligures étant généralement cantonnés à la partie sud-est de la France jusqu'aux Alpes.
Ernest Nègre reprend leur première proposition et explication par le nom propre romain Mento[5].
L'hypothèse *Mons Othonis basée sur le nom de l'empereur Othon ne se justifie pas, car tout d'abord, il n'y a aucune forme ancienne pour évoquer cette possibilité, ensuite, *Mons Othonis, ou plutôt sa forme bas latine, aurait abouti à *Montodon. Elle relève juste d'une tentative d'expliquer des faits linguistiques par des faits historiques.
La ville est appelée, en mentonasque, [meⁿˈtaⁿ], que l'on écrit localement Mentan (occitan: Menton en norme classique ou Mentan en norme mistralienne). Le gentilé (singulier) est ou mentounasc (norme mistralienne, la seule utilisée localement[6]).
En italien, le nom s’écrit Mentone (à lire [menˈtone]), avec le e final qui doit être prononcé, n'étant pas muet comme en français.
Mentona est une forme attestée en russe (de l’italien). Une église orthodoxe témoigne de la présence russe dans la région au tournant de 1900.
Histoire
Les fouilles des Rochers Rouges de Grimaldi, à la frontière italienne, attestent une présence humaine dès le paléolithique supérieur.
La via Julia Augusta, (ancienne voie romaine qui reliait Vintimille à Nice-Cimiez) et à Rome, devait traverser Menton. On n'a jamais pu identifier de traces archéologiques dans la ville, même si l'on a pensé qu'elle pouvait suivre la rue Longue.
C’est sur la colline de Pépin, à l’ouest de la ville actuelle, que se groupait sans doute l’agglomération primitive, autour de son château fondé sous l’impulsion du comte de Vintimille. La seigneurie de Puypin (Podium Pinum) échut avec celle de Menton au XIIIe siècle aux Vento, famille génoise qui y construisit un autre château : celui-ci donna naissance à la ville actuelle. La première mention de la ville date du , dans le traité de paix entre Charles d'Anjou et Gênes. Sa position à la limite du comté provençal angevin et de la république de Gênes - qui revendiquait alors Monaco comme sa limite occidentale - en fait une position relativement convoitée.
Acquise en 1346 par Charles Grimaldi de Monaco, Menton resta sous la suzeraineté des princes monégasques (cf. la liste des souverains de Monaco) pendant cinq siècles, jusqu’en 1848, époque où elle se proclama Ville Libre avec sa voisine Roquebrune, en se plaçant sous la protection du roi de Sardaigne. Menton n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.
Menton fut rattachée à la France durant la Révolution et le Premier Empire et fit alors partie du département des Alpes-Maritimes (qui incluait alors Monaco et Sanremo). Elle faisait partie de l’arrondissement de Sanremo.
La principauté de Monaco fut reconstituée en 1814, mais passa en 1815 sous le protectorat des rois de Sardaigne et les princes durent rendre l’hommage féodal pour Menton à ces rois — de façon anachronique (mais non pour Monaco proprement dit).
1848 fut l’année des révolutions en Europe, Menton (tout comme Roquebrune) fit sécession de la principauté de Monaco avec sa voisine. Il est vrai que le prince Florestan Ier de Monaco s’obstinait à percevoir une taxe sur l'exportation des citrons, principale ressource de la ville. Les deux cités se constituèrent alors en Villes libres, demandèrent la protection du Royaume de Sardaigne et furent administrées de fait par la maison de Savoie. Ces deux villes libres devinrent françaises un an après le rattachement du comté de Nice, en 1861. Au plébiscite organisé cette année-là, Menton se prononça massivement en faveur du rattachement à la France. Consultation qui fut clairement pilotée par les Français et par la Maison Royale italienne (Savoie). Napoléon III paya un dédommagement d’un montant de 4 millions de francs au prince Charles III de Monaco pour le préjudice territorial causé à la principauté.
À la suite de l’armistice du 24 juin 1940, les deux tiers du territoire de la commune sont annexés à l’Italie de l’été 1940 jusqu’au (armistice de Cassibile). L'évacuation des habitants français avait été organisée dès le et se fait à partir du 3 juin, d'abord vers Antibes et Cannes, puis à partir du 7 juin vers les Pyrénées-Orientales où les 15700 mentonnais sont répartis entre 83 communes, la mairie s'installant à Prades. Les italiens occupent Menton dès le 24 juin et italianisent la ville, notamment par le changement des panneaux de signalisation. À partir de septembre 1943, la ville est occupée par les Allemands jusqu’à leur départ le , tout en continuant plusieurs semaines à bombarder les positions adverses. Américains et Canadiens sont rentrés dans Menton dès le 8 septembre[7].
Politique et administration
Administration municipale
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Politique environnementale
- Ville fleurie
Menton est classée régulièrement 4 fleurs depuis plusieurs années et est également régulièrement lauréate du Grand prix national du fleurissement depuis 1990.
Jumelages
- Baden-Baden (Allemagne) depuis 1962
- Montreux (Suisse) depuis 1953
- Namur (Belgique) depuis 1958
- Nauplie (Grèce) depuis 1966
- Noordwijk (Hollande-Méridionale) (Pays-Bas) depuis 1953
- Sotchi (Russie) depuis 1966
- Valence (Espagne) depuis 1982
Population et société
Démographie
Ses habitants sont appelés les Mentonnais, ou bien Mentonasques, appellation traditionnelle et littéraire telle qu'employée par Guillaume Apollinaire[8].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[9],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 28 563 habitants, en diminution de −0,99 % par rapport à 2009 (Alpes-Maritimes : 0,39 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
- École maternelle Adrien-Camaret
- École maternelle Careï
- École maternelle Rene-Cassin
- École maternelle Germaine-Coty
- École maternelle Robert-Debré
- École maternelle Manon-des-Sources
- École maternelle Saint-Exupéry
- École maternelle et primaire Villa-Blanche. Institution Notre-Dame-du-Sacré-Cœur-Villa Blanche
- École primaire Careï-Jeanne-d'Arc
- École primaire Condamine-Centenaire
- École primaire Alphonse-Daudet
- École primaire Anne-Frank, Alexandre-Guillevin
- École primaire l'Hôtel-de-Ville
- École primaire Frédéric-Mistral
- École primaire Marcel-Pagnol
- École primaire Saint-Exupéry
- Collège André-Maurois
- Collège Guillaume-Vento
- Collège Villa-Blanche. Institution Notre-Dame-du-Sacré-Cœur-Villa Blanche (établissement privé)
- Lycée Pierre-et-Marie-Curie (général et professionnel)
- Lycée professionnel Paul-Valéry (Restauration)
- Institut d’études politiques de Paris Sciences Po, antenne Moyen-Orient et Méditerranée
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Menton est classée ville d'art et d'histoire.
- Monuments civils
- Le Bastion situé sur le port de Menton est construit en mer, par les princes de Monaco, alors comme défense avancée du port en 1636. Aujourd’hui, il accueille le musée Jean-Cocteau. Un buste le représentant y est installé, acquis par la municipalité, et œuvre du sculpteur Cyril de La Patellière (1989). À rapprocher de celui existant, du même auteur, à Villefranche-sur-Mer.
- Mairie : la salle des mariages a été décorée dans les années 1950 par Jean Cocteau, ce qui la transforma en une gigantesque œuvre d’art. Barbara Hendricks, citoyenne d'honneur de la ville, s'y est mariée.
- Le palais de l’Europe, construit en 1909 par l’architecte Hans-Georg Tersling, est l’ancien casino kursal de la ville. Avec son imposante façade, il est un des principaux édifices du centre ville.
- Le marché couvert édifié, en 1898, par Adrien Rey est remarquable par sa polychromie de briques et de céramiques commandées au fabricant mentonnais Saïssi[12].
- Le Riviera est un ancien hôtel de 300 chambres érigé en 1898 par Abel Gléna et Alfred Auguste Marsang. Le bâtiment de style éclectique et sa conception monumentale représentent l’architecture type d’un palace de la Belle Époque.
- La villa Tempe à Pailla, conçue par l'architecte irlandaise Eileen Gray et réalisée à partir de 1932. Toujours visible au 187 route de Castellar, elle est classée Monument historique depuis 1990
- L'hôtel Prince de Galles construit en 1865 pour la garde du Prince de Galles Albert Édouard de Saxe-Cobourg-Gotha afin d'assurer sa protection lors de ces séjours d'hiver à Menton.
- Édifices religieux
- Le site de la basilique Saint-Michel-Archange est un joyau de l'art baroque du pays mentonnais. Construite en 1619, elle est l'œuvre du génois Lorenzo Lavagna. La façade du parvis ainsi que les 2 clochers ont été repeints en 1975 avec des peintures se rapprochant de celles "d'époque".
- L'église russe-orthodoxe de Menton, construite en 1892 par l'architecte danois Hans-Georg Tersling, dans un style russe du XVIIe siècle, nous rappelle que la colonie aristocratique russe était nombreuse au XIXe siècle dans la région. Elle desservait aussi la base marine russe de Villefranche.
- Monastère de l'Annonciade XVIe siècle, agrandi XIXe siècle avec chapelle XVIIIe siècle
- Église du Sacré-Cœur construite en 1910 de style roman.
- Chapelle de la Miséricorde des Pénitents Noirs, ancien couvent des capucins XVIIe siècle
- Chapelle de l'Immaculée-Conception ou chapelle des Pénitents blancs construite entre 1680 et 1687, de style baroque.
- Chapelle de la Madone de Carnolès, reconstruite XIVe siècle XVe siècle
- Chapelle Saint-Christophe construite en 1874 de style néo-gothique.
- Chapelle Saint-Roch XVe siècle. La première procession dite du vœu de Saint-Roch a eu lieu en 1731 pendant une épidémie de variole [13].
- Chapelle Saint-Vincent
- Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc
- Notre-Dame de Fatima
- Chapelle Sainte-Alexandrine XIXe siècle de style byzantin.
- Chapelle du Musée des Beaux-Arts du Palais Carnolès
- Chapelle Sainte-Anne XVIIe siècle
- Chapelle Saint-Jacques construite en 1687 de style baroque.
- Chapelle Saint-Laurent construite en 1882
- Monti
- Église Saint-Honoré construite en 1822 de style néo-gothique.
- Chapelle Saint-Roman d'origine médiévale, reconstruite au XVIIe siècle de style classique.
- Autres cultes
- Église anglicane Saint-John construite en 1868
- Temple écossais ancien temple construit vers 1880
- Temple Église réformée situé rue de la République, inauguré en 1868
- Temple protestant baptiste situé rue Albert-1er
- Synagogue située cours du Centenaire
-
À gauche, la façade baroque de la basilique Saint-Michel-Archange, au-dessus du parvis Saint-Michel pavé de galets noirs et blancs aux armes des Grimaldi.
-
Église du Sacré-Cœur.
-
Église anglicane Saint-John.
-
La synagogue.
Patrimoine culturel
- Musées et galeries d'art
La ville dont la devise placée à l'entrée de l'hôtel de ville est Artium Civitas - Cité des Arts - possède plusieurs musées et galeries[14] :
- Musée Jean-Cocteau - Collection Séverin Wunderman[15] ;
- Musée du Bastion, aménagé à la demande de Jean Cocteau pour recevoir ses œuvres ;
- Salle des mariages de l'Hôtel de ville décorée par Jean Cocteau en 1957 ;
- Musée des Beaux arts, installé au Palais Carnolès depuis 1961, ancienne résidence d'été des princes de Monaco. Depuis 1994, des statues et sculptures d'art contemporain sont exposées dans les jardins.
- Musée de la préhistoire régionale constitué à partir des résultats de recherches entreprises autour de Menton, en particulier avec un moulage de l'Homme de Menton. Le musée comprend une section arts, traditions populaires et histoire locale ;
- Galerie d'art contemporain au palais de l'Europe.
- Langue régionale
On considère généralement, mais sans base scientifique, le mentounasc (nom du parler local) comme un parler de l’occitan, appelé vivaro-alpin ou, plus communément, gavot. En réalité, il fait la transition entre l'intémélien (qui relève du génois) et le nissart. Décrit pour la première fois de façon scientifique par James Bruyn Andrews à la fin du XIXe siècle[16], il fait l'objet d'études plus récentes notamment par Jean-Philippe Dalbera[17] et surtout par Werner Forner de l'université de Siegen[18], dont les recherches sont bien résumées dans « Le mentonnais entre toutes les chaises ? », in Lexique Français-Mentonnais (Caserio & al. 2001). Dans ces différentes études, il apert un caractère nettement intermédiaire de ces parlers entre le provençal (et donc l'occitan) et le ligurien (dans sa variante intémélienne). Il est néanmoins enseigné, en fonction des règles françaises en vigueur dans l'Éducation nationale, comme une variété du provençal niçois — ce qui n'empêche pas d'en respecter les traits spécifiques. D'un point de vue génétique, malgré des influences certaines et massives dues au niçois et au provençal maritime (réalisation diphtonguée de ò = [wa] notamment), « la position du mentonnais est donc celle de dernier avant-poste méditerranéen, témoin de l'ancienne étendue du type linguistique royasque-pignasque jusqu'au bord de la mer » (Werner Forner).
Les parlers voisins royasques et pignasques sont nettement de type ligure — assez différents cependant du génois tel qu'il est parlé à Gênes.
Des traits centraux du sud occitan oriental (provençal maritime, niçard) ont influencé partiellement le parler mentounasc (apocope généralisée, diphtongaison, vocabulaire) — ce qui fait qu’à l’oreille des traits occitans manifestes caractérisent ce parler.
- Gastronomie
- Le célèbre citron de Menton, célébré chaque année avec la fête du citron.
- Les barbajuans.
- La socca et les farcis (spécialités niçoises).
- La fougasse mentonnaise.
- La pichade.
Culture populaire
- Cinéma
- Le film Le Corniaud (1965) comporte une longue scène tournée à l'ancienne douane du Pont Saint Louis (Esplanade Jojo Arnaldi). C'est celle où les douaniers fouillent les voitures à la recherche de drogue ou d'objets volés. On a une vue rapide sur Menton avant la construction du port de Garavan.
- Dans La Chambre du fils, de Nanni Moretti, le film se termine au niveau du poste-frontière Saint-Ludovic puis sur la plage des Sablettes.
- L’Échafaudage, film tourné en 1975 dans la vieille ville.
- Un sac de billes (1975) réalisé par Jacques Doillon.
- Chambre 17, film tourné en 1980 avec Philippe Léotard.
- Les Spécialistes, Bernard Giraudeau et Gerard Lanvin y sont les acteurs principaux - scènes au Palais de l'Europe transforme en Casino
- Un film de "James Bond" en 1983, Jamais plus jamais où quelques séquences furent tournées dans la vieille ville, rue des Logettes, montée du Souvenir et sous le tunnel passant sous le vieux Menton.
- Le feuilleton télévisé de l'été 2001, Méditerranée.
- Dans l’épisode « Une nouvelle ère » de la série Hero Corp (2008 - 2009) créé par Simon Astier une séquence se déroule dans le jardin du bastion. Ainsi qu'une courte scène dans le restaurant L’embuscade se situant sur la Route des Ciappes de Castellar.
- En 2009 Hélène Cattet et Bruno Forzani ont tourné à Menton Amer, hommage postmoderne au giallo qui s'est distingué au niveau international.
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Menton :
- Charles Trenca (1801-1853), né à Menton, chef du gouvernement des Villes Libres de Menton et Roquebrune en 1848.
- William Webb Ellis (1806-1872), l'inventeur du rugby moderne y a terminé sa vie et est enterré dans le vieux cimetière de la ville.
- James Henry Bennett (1816-1891), médecin anglais souffrant de maladie pulmonaire. Ayant constaté que le climat de Menton améliorait grandement sa santé, il publia des livres et des articles en faveur du climat local et s'impliqua dans les améliorations de la ville. Il est considéré comme l'"inventeur de la station climatique de Menton".
- Jules Villette (1856-1920), historien, y mourut.
- Ferdinand Bac (1859-1952), dessinateur, lithographe et écrivain français, entreprend d'aménager les jardins du domaine des Colombières. Il transforme cette ancienne bâtisse en somptueuse résidence méditerranéenne au milieu d'un jardin où chaque parterre est inspiré d'un pays de la Méditerranée.
- Pilar Cuevas y Bringas épouse du marquis de Alta Villa et longtemps dame d'honneur de la reine Isabelle II y a séjourné longuement.
- Blasco Ibanez (1867-1928), écrivain espagnol, y séjourna longtemps dans sa propriété de Fontana Rosa.
- Emile Appay (1876-1935), peintre paysagiste français a réalisé des tableaux avec des vues de Menton lors de ses séjours dans la ville.
- Eileen Gray (1878-1976), architecte et designer irlandaise, y a notamment réalisé la villa Tempe à Pailla.
- Jean Cocteau (1889-1963) a longtemps fréquenté Menton, il y a d'ailleurs laissé son mémorial et décoré la salle des mariages de l'Hôtel de ville.
- Irène Lagut (1893-1994), peintre très liée au précédent.
- André Boyer-Mas (1904-1972), né à Carcassonne, il a été conseiller du Pape Pie XII, il a fait ses classes au 25e BCA de Menton.
- Robert Bineau (1914-2011), compagnon de la Libération, qui a vécu et est mort à Menton
- Louis Caperan-Moreno (1948-) est un historien mentonnais. Il a publié une Histoire de la population mentonnaise (1981), et une Histoire de Menton (SAHM 1986). Il écrit également en mentonnais (A Madarena, publié dans l'Armana prouvençau 1999), et il est auteur d'un manuel de cette langue : Ou Mentounasc a scora : parlema mentounasc : manuel de langue mentonnaise (Société d'art et d'histoire du Mentonnais : Scora felibrenca mentounasca, 1987).
- Joseph Joffo y a vécu caché avec ses frères durant l'Occupation avec de se rendre à Nice rejoindre ses parents.
- Martine Baujoud (1949-1990) chanteuse populaire des années fin 60-70 dont les succès "Dalila"-"He Hman (de Jacques Brel)"-"La cour des miracles".
- Richard Anconina (1953-) avant de connaitre la carrière cinématographique qu'on lui connait, a été pendant une année animateur d'un centre de vacances pour personnes âgées à Menton.
- Jérôme Alonzo (1972-), gardien de but de football de 1re division française, est né à Menton le 20 novembre 1972. Formé à l'OGC Nice, il a successivement gardé les buts de l'Olympique de Marseille, de l'AS Saint-Étienne, du PSG puis du FC Nantes.
- Cédric Varrault (1980-), arrière latéral et capitaine de l'OGC Nice, a effectué ses débuts en juniors au Rapid de Menton. Après avoir joué à l'AS Saint-Etienne, il évolue au Panionios depuis 2010.
- Olivier Echouafni, milieu de terrain de football de 1re division française, est né à Menton le 13 septembre 1972. Formé à l'AS Monaco qu'il quitte pour rejoindre les rangs amateurs de l'AS Roquebrune-Cap-Martin, il est ensuite recruté par l'Olympique de Marseille, puis évolue au RC Strasbourg, au Stade rennais, à l'OGC Nice.
- Hans-Georg Tersling (1857-1920), né au Danemark, mort à Menton. Il est enterré au vieux cimetière de Menton. Architecte spécialisé dans les édifices de la villégiature, il dessina et édifia de nombreux hôtels, casinos et villas entre Nice et Menton, dont l'Hôtel Bristol de Beaulieu-sur-Mer, l'Impérial de Menton, le Casino Kursaal de Menton (actuel Palais de l'Europe), ou encore le Palais Carnolès.
- Grégoire Nicolas Finez (1884-1975), artiste-peintre né à Saint-Saulve (59) et décédé à Menton. Il obtint la Grande médaille d'or au Salon des Artistes Français en 1948.
- Charles Spurgeon (1834-1892), Pasteur et prédicateur protestant baptiste y est décédé.
Héraldique
Parti : Au 1er d’azur à un saint Michel archange le bras dextre levé tenant un glaive, la pointe en bas, la senestre tenant une balance, terrassant le démon armé de sa fourche, le tout d’or ; au 2e d’argent au citronnier au naturel fruité d’or posé entre deux monts de sinople, le tout soutenu d’une mer d’azur mouvant de la pointe, au comble du même chargé de trois étoiles d’argent |
Voir aussi
Bibliographie
- Thierry Martin, Menton pendant la grande guerre, Alandis Éditions, 1999. (ISBN 2-913637-12-4)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
- les Jardins de Menton
- la Fête du Citron à Menton
- http://www.dmoz.org/World/Fran%c3%a7ais/R%c3%a9gional/Europe/France/R%c3%a9gions/Provence-Alpes-C%c3%b4te_d%27Azur/Alpes-Maritimes/Villes_et_villages/Menton sur Curlie
- Culture et histoire du païs mentounasc
- Politique opposition et histoire de Menton
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Borrigo (Y6530520) » (consulté le ) Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : le nom « sandre » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - le site officiel de la mairie
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 11 118, p. 664
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 450, sous Menthon.
- Ernest Nègre, Op. cité.
- Comme dans la revue mensuelle, Ou païs mentounasc.
- Conseil général des Alpes-Maritimes, Menton juin 1940 - septembre 1944
- « Menton », sur le site habitants.fr de David Malescourt (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Michel Steve, L'Architecture Belle Époque à Menton, Édition demaistre, 1998, p.34 (ISBN 284194008[à vérifier : ISBN invalide])
- Histoire de Menton, Louis Caperan-Moreno, Annales de la société d'art et d'histoire du Mentonnais, 5e édition, 1980 p.58.
- Ville de Menton : es musées
- Musée Cocteau
- (it)« Il dialetto di Mentone, in quanto egli tramezzi ideologicamente tra il provenzale e il ligure » (le dialecte de Menton, en ce qu'il est intermédiaire idéologique entre le provençal et le ligurien) in Archivio Glottologico Italiano XII, 1890/92, pp. 97-106.
- « Interférences entre provençal et ligurien dans la genèse du […] mentonnais » in Bulletin du Centre de romanistique et de latinité tardive 4-5, Nice, 1989, pp. 89-97.
- (it)« L'Intemelia linguistica », in Intemelion 1, Sanremo, 1995, pp. 67-82.