Prades (Pyrénées-Orientales)

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Prades
Prades (Pyrénées-Orientales)
Vue de Prades.
Blason de Prades
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
(sous-préfecture)
Arrondissement Prades
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
(siège)
Maire
Mandat
Yves Delcor (SE)
2020-2026
Code postal 66500
Code commune 66149
Démographie
Gentilé Pradéens, Pradéennes
Population
municipale
6 124 hab. (2021 en augmentation de 1,39 % par rapport à 2015)
Densité 563 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 37′ 05″ nord, 2° 25′ 22″ est
Altitude Min. 300 m
Max. 745 m
Superficie 10,87 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Prades
(ville-centre)
Aire d'attraction Prades
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Prades
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Prades
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Prades
Liens
Site web prades.com

Prades Écouter (en catalan : Prada) est une commune du sud de la France. Sous-préfecture et chef-lieu de canton du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie, cette ancienne cité fortifiée fondée au IXe siècle, est aujourd'hui la principale ville de l'ouest du département. Peuplée de 6 124 habitants en 2021, Prades est la ville-centre d'une unité urbaine de 9 253 habitants en 2014. Ses habitants sont appelés les Pradéens et les Pradéennes. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, la Llitéra, le Lliscou, le Caillan et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Prades est une commune urbaine qui compte 6 124 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Prades et fait partie de l'aire d'attraction de Prades.

La cité conflentoise est riche en monuments dans les rues et ruelles de son centre, comme des façades décorées, des fontaines sculptées, des oratoires et des anciens lavoirs, témoins de la prospérité bourgeoise des siècles précédents.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Prades se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 40 km à 4( km par la N116 de Perpignan[1], préfecture du département.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Codalet (0,9 km), Catllar (1,8 km), Ria-Sirach (2,1 km), Los Masos (3,3 km), Clara-Villerach (4,0 km), Eus (4,1 km), Taurinya (4,1 km), Molitg-les-Bains (4,8 km).

Sur les plans historique et culturel, Prades fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[3].

Situation de la commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La ville est située à l'ouest de la plaine de la Têt, en Bas-Conflent. Prades est dominée par le Canigou au sud et par le Madres au nord. L'altitude de la commune varie entre 300 et 745 mètres[5]. La commune se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Prades est traversée au centre nord par la Têt et par la Llitera à l'est de la ville. Plusieurs ruisseaux traversent le quartier de la Sacristie.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 850 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[13] : le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du département[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Prades est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[I 2],[16].

Elle appartient à l'unité urbaine de Prades, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[I 3] et 9 572 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,5 %), zones urbanisées (20,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,8 %), forêts (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

À Prades, une nouvelle passerelle pour piétons et cyclistes sur la Têt a été inaugurée à l'été 2022. Elle relie le quartier nord de la ville (avec son lycée et son hôpital) au principal pôle commercial de la ville, puis au centre-ville[18].

Il y a sept quartiers à Prades :

Quartier 1 (de la gare) : il occupe la place du quartier de la gare de Prades et des anciennes industries reconverties en commerces et appartements. Il est coupé par le boulevard de la Gare.

Quartier 2 : c'est dans ce quartier que se trouvait l'ancienne mairie qui a été remplacée par la mairie de quartier. Elle est bordée au nord par l'avenue du Général de Gaulle. Assez atypique, un stade est implanté au milieu du quartier.

Quartier 3 (ouest) : le quartier est baigné à l'ouest par la Llitera jusqu'à sa confluence (dans la Têt). L'hôtel de ville se trouve dans un parc arboré situé dans le quartier.

Quartier 4 et Quartier 5 : les deux quartiers réunis correspondent au centre historique. L'église Saint-Pierre de Prades, le collège, la piscine et le plan d'eau se situent dans le quartier 4 alors que l'école de musique et l'école primaire se trouvent dans l'autre quartier moins ancien. En une entité "cœur de ville" est individualisée.

Quartier 6 : ce quartier inclut tous les quartiers et lotissement au nord du fleuve Têt. Il y a l'hôpital de Prades le lycée et le collège privé, le stade de rugby et d'autres infrastructures sportives. On y accède par la Rocade.

Quartier 7 : Tandis qu'au nord se trouvent la coopérative fruitière et un Intermarché, le sud du quartier est constitué de mas éparpillés parmi les vignes et les amandiers[19].

Logement[modifier | modifier le code]

Le nombre de logements de Prades a été estimé à 3 587 en 2007. Ces logements de Prades se composent de 2 968 résidences principales, 190 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 429 logements vacants[20].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La route nationale 116 en cours de modernisation (2 × 2 voies), qui relie Perpignan à Bourg-Madame (en Cerdagne) contourne la ville par la rocade.

La ville bénéficie d'une liaison régulière par TER (Train express régional) avec Perpignan à l'est et Villefranche-de-Conflent à l'ouest (puis avec Bourg-Madame et Latour-de-Carol par la Ligne de Cerdagne). Si le trajet Perpignan-Prades dure environ trente minutes, celui jusqu'à Latour-de-Carol est beaucoup plus long (plus de trois heures) avec correspondance à Villefranche-de-Conflent.

Des services de bus urbains et régionaux assurent la liaison avec les villes des environs (Perpignan, Mosset, Fontpédrouse, Py, Porté-Puymorens, etc.).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Prades est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque minier[21],[22].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[23].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[24]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[25].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[26].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[28].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Formes anciennes

Le nom de Prades apparaît pour la première fois le , sous le nom de villa Prata, dans l'édit par lequel Charles II le Chauve fait don de divers lieux à Sunifred, comte d'Urgell et de Cerdagne, pour services rendus[30].

Étymologie

En catalan, le nom de la commune est Prada[31]. Prades viendrait du latin prata (prés, prairies).

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention du lieu date de 843. C'est à cette date que Charles le Chauve fait donation à Sunifred comte d'Urgell et Cerdagne de la villa de Prada ; ce marquis de Gothie est chargé de la défense de la marche sud de l'empire carolingien. Le comte fait don de la villa à l'Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse entre et [32]. Prades devient alors seigneurie de Lagrasse, statut que la ville conserve jusqu'à la Révolution[33].

Il est fait mention au XIe siècle de l'actuelle église paroissiale Saint-Pierre[34]. Au XIIIe siècle la ville, construite autour du bourg ecclésial qui entoure l'église, se dote d'une enceinte fortifiée, qui sera renforcée au XVIe siècle avant d'être plus tard démantelée[35].

En le Roussillon est cédé par l'Espagne à la couronne de France par le traité des Pyrénées, les liens familiaux, culturels et artistiques restent forts entre les habitants de Prades et le reste de la Catalogne[36],[Note 6].

En , la Révolution française proclame l'abolition des privilèges. La plupart des communes partagent alors les bois et près communaux. De nombreux riverains et propriétaires se servent dans ce qu'il reste des anciennes forêts. Certains massifs sont dévastés en quelques années, parfois brûlés pour en revendre la cendre comme engrais, quand on n’y prend pas également l’humus pour le mettre sur les champs, rapporte Antoine César Becquerel[37][réf. obsolète]. Malgré les efforts de la jeune préfecture des Pyrénées-Orientales, la forêt de Prades est ainsi perdue. Le Préfet a fait imprimer et afficher un texte tentant de raisonner la population et de l'alerter sur le fait qu'elle détruisait une ressource forestière qui allait lui manquer : « Les cailloux des monts, entraînés par les eaux, encombrent les lits des rivières et les font déborder. Nos superbes forêts de Céret et de Prades sont détruites. Il n'y aura bientôt plus de bois de chauffage ; les bois taillis ne peuvent suffire aux forges, et la rigueur des saisons a fait périr une quantité d'oliviers »[37][réf. obsolète].

En , des dizaines de milliers de réfugiés espagnols arrivent à Prades par train de Latour-de-Carol. Les femmes et enfants sont évacués, les hommes (30 000 de l’armée de l’Est) sont retenus sous la surveillance du 81e régiment d'infanterie[38]. Parmi eux, Pau Casals, célèbre violoncelliste, y trouve refuge en 1939 alors que la chute de la République espagnole était proche. Dans les années qui suivent, il s'intéresse au sort des nombreux républicains espagnols exilés dans la région. Ce sont également des Espagnols qui créent une des principales formations de Résistance dans le département, la Ire brigade de guérilleros. C’est cette brigade qui attaque le QG de la Gestapo à Prades[39], le . Les 150 guérilleros et 50 FTP français luttent de manière acharnée pendant 5 heures, sans réussir à prendre le contrôle des étages[40].

Après les Espagnols, la ville de Prades voit arriver à partir du les réfugiés de la ville de Menton, dont 15 000 des 21 000 habitants ont été évacués et pour la plupart envoyés vers les Pyrénées-Orientales. Au fil de leur arrivée en gare de Prades, ceux-ci sont répartis dans 83 communes du département, tandis que la mairie de Menton s'installe officiellement dans un bâtiment de la ville. Cependant, les capacités d'accueil de la région commencent à être saturées et le 3 000 d'entre eux sont envoyés dans le Var. À peine trois jours plus tard, du 16 au , c'est l'ensemble du département qui subit d'importants dégâts lors de l'épisode pluvieux de l'Aiguat. Fin octobre la majorité des réfugiés de Menton sont renvoyés dans le Var où ils restent pour la plupart jusqu'à la fin de la guerre[41].

En 1950, Pablo Casals crée à Prades le festival de musique (qui porte désormais son nom) auquel il participa jusqu'en 1966, et qui permit des rencontres musicales devenues légendaires entre les plus grands instrumentistes de l'époque.

En 1955 est créé le ciné-club de la ville sous l'impulsion de Louis Monestier, alors maire de la ville, et Marcel Tariol. En 1959, sous l'égide de René Clair, Pablo Casals, Président d'Honneur, sont créées les Rencontres Cinématographiques Internationales de Prades qui ont lieu chaque été, pendant la troisième semaine de juillet. En 2009, l'association Les Ciné-Rencontres de Prades a fêté avec succès les 50 ans du festival.

Enfin, tous les étés depuis 1968, Prades accueille l'Université catalane d'été (en catalan Universitat Catalana d'Estiu).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Signature du maire Julien Roca en 1811.
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[42]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1944 1947 Pierre Palau PCF[43]  
octobre 1947 mars 1959 Jean Clerc
(1898-1961)
Rad.  
mars 1959 mars 1977 Louis Monestier Rad.  
mars 1977 mars 1983 Henri Gipolo[44] PCF Employé des PTT
mars 1983 décembre 1987
(décès)
Guy Malé UDF Directeur technique
Sénateur des Pyrénées-Orientales (1983 → 1987)
Conseiller général du canton de Mont-Louis (1973 → 1985)
Conseiller général du canton de Prades (1985 → 1987)
Président du conseil général des Pyrénées-Orientales (1982 → 1987)
décembre 1987 mars 1989 Marcel Mulcio    
mars 1989 mars 2001 Paul Blanc RPR Médecin
Sénateur des Pyrénées-Orientales (1992 → 2011)
Conseiller général du canton de Sournia (1973 → 2004)
mars 2001 mars 2008 Jean-François Denis PRG Préfet honoraire
mars 2008 3 juillet 2020 Jean Castex UMP
puis LR
Haut fonctionnaire
Conseiller régional du Languedoc-Roussillon (2010 → 2015)
Conseiller départemental du canton des Pyrénées catalanes (2015 → 2020)
Président de la CC Conflent Canigó (2009 → 2020 )
Démissionnaire à la suite de sa nomination comme Premier ministre
3 juillet 2020 En cours
(au 5 juillet 2020)
Yves Delcor SE 1er adjoint au maire ( → 2020)
Assure l'intérim à la suite de la nomination de Jean Castex comme Premier ministre[45]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Prades.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Prades.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Kitzingen[46]Allemagnedepuis
Lousã[46]Portugaldepuis
Ripoll[46]Espagnedepuis

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1709 1720
74 f73 f32 f32 f84 f94 f100 f303 f339 f
1767 1774 1789 - - - - - -
2 131 H1 930 H451 f------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].

En 2021, la commune comptait 6 124 habitants[Note 7], en augmentation de 1,39 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1192 1522 3442 6642 8363 0133 1453 2223 367
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 0743 1523 5793 2083 8773 8563 8163 7623 666
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 8353 8754 1463 8564 1704 8154 9465 0195 393
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 6765 9376 4486 1006 0095 8006 2215 8546 153
2021 - - - - - - - -
6 124--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[50] 1975[50] 1982[50] 1990[50] 1999[50] 2006[51] 2009[52] 2013[53]
Rang de la commune dans le département 3 2 9 13 15 15 15 16
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il existe quatre écoles primaires, le collège Gustave Violet, le lycée Charles Renouvier et l'ensemble scolaire Saint-Joseph. Il existe aussi l'Université catalane d'été.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fêtes patronales : et [54] ;
  • Foires : 1er mardi de Carême, 1er mardi de juin, 1er mardi de septembre et [54] ;
  • Marché : Tous les mardis
  • Ciné-rencontres : séances de cinéma toute l'année et festival en juillet depuis 1959[55] ;
  • Festival Pablo Casals : fin juillet à mi-août.

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Rugby[modifier | modifier le code]

Le JO Prades évolue en Fédérale 2, le quatrième niveau hiérarchique du rugby français. Le club a évolué en première division en 1970.

Cyclisme[modifier | modifier le code]

Prades est ville départ de la 3e étape du Tour d'Espagne 2017[56].

Prades est du passage lors de la 15e étape du Tour de France 2021 (Céret-Andorre-la-Vieille) à 50,2 km après le départ de Céret[57].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 2 946 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 5 783 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 090 [I 8] (19 350  dans le département[I 9]). 36 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 13,2 % 14,5 % 16,3 %
Département[I 11] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 264 personnes, parmi lesquelles on compte 65,9 % d'actifs (49,6 % ayant un emploi et 16,3 % de chômeurs) et 34,1 % d'inactifs[Note 10],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Prades[Carte 4],[I 13]. Elle compte 2 967 emplois en 2018, contre 2 868 en 2013 et 2 771 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 669, soit un indicateur de concentration d'emploi de 177,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,1 %[I 14].

Sur ces 1 669 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 132 travaillent dans la commune, soit 68 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 68,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 21,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 380 [I 17].

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Églises[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Pierre, située au cœur du centre ancien qui s'est constitué autour d'elle, est un monument emblématique de la commune[Note 11]. Possession de l'abbaye de Lagrasse, les parties les plus anciennes de l'édifice remontent vraisemblablement au XIIe siècle, bien que son origine remonte au moins au XIe siècle. L'augmentation de la population rend l'édifice roman trop exigu, et au début du XVIIe siècle, il est remplacé par l'édifice actuel, achevé au XVIIIe siècle. Le clocher roman est conservé. L'église renferme un mobilier baroque, dont le retable classé[58] du maître autel considéré comme étant le plus grand retable baroque de France; terminé en , il est dû au sculpteur catalan Joseph Sunyer[59]. Elle abrite également un trésor riche rassemblant de nombreux reliquaires venant de Prades mais aussi d'autres églises et monastères du Conflent. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en [60].
  • L'Église Saint-Martin de Canoha (Sant Marti de Canoa) est également à signaler. L'édifice, qui consiste en une nef unique voûtée en berceau (apparemment refait) terminée par une abside en cul-de-four, peut être daté du XIe siècle. L'église est propriété privée[61],[62].
  • Chapelle Saint-Joseph de Prades.
  • Chapelle Saint-Joseph de la clinique de Prades.
  • Chapelle Notre-Dame-de-l'Espérance de Prades.
  • Chapelle Saints-Côme-et-Damien de Prades.

Maison Jacomet[modifier | modifier le code]

Cette maison à colombages date du XVe siècle. Elle fut la demeure privée des notables pradéens depuis le début du XVIe siècle. L'originalité de ce bâtiment réside dans ses anciennes fenêtres à croisée de bois avec décor de pinacles et faux balustres[63]. Cette bâtisse a fait l'objet d'une campagne de restauration au cours des dernières années.Cette demeure a été remaniée à la fin des années 1990 et inscrite sur la liste des monuments historiques en 2001[64],[65].

Maison Felip[modifier | modifier le code]

Cette demeure de notables du XVIIème - XVIIIème siècle, inhabitée depuis 1990, fait l'objet d'une étude de réhabilitation par la commune qui en est propriétaire[66].

La maison où ont vécu les Merton, 1, rue du , de 1914 à 1916[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Prades Blason
D'or à quatre pals de gueules, à l'écusson en bannière d'argent chargé de saint Pierre de carnation, vêtu de gueules et de sinople, nimbé d'or, tenant de sa dextre une paire de clefs et de sa senestre un livre le tout du même[68].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La commune d'Ille-sur-Têt, située à environ 9 kilomètres plus bas dans la vallée de la Têt, se trouve dans une position similaire. Voir : Font-de-la-Vila--Ille-sur-Têt--emplacement.jpg.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. En témoigne la famille Sunyer à la fin du XVIIe siècle, nom porté par un notaire de Prades mais aussi par le sculpteur du grand retable de l'église né à Manresa qui installe dans la ville son atelier
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. Elle est au centre de la communauté de paroisses Saint Michel en Conflent
  • Cartes
  1. Carte topographique (Géoportail).
  2. Carte géologique (Géoportail).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune de Prades » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Prades » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Prades » (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Prades » (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Prades » (consulté le ).
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  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Prades » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  17. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur insee.fr (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. « Communes les plus proches de Prades », sur villorama.com (consulté le ).
  3. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
  4. Carte IGN sous Géoportail
  5. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. Plan séisme
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  11. « Station Météo-France « Eus » (commune d'Eus) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Prades », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF le « versant sud du massif du Madres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
  18. La passerelle de Prades inaugurée en grande pompe, L'Indépendant, 01 juillet 2022.
  19. « Vie municipale : Les délégués de quartiers 2020-2026 », sur Prades au cœur du Conflent, site de la mairie (consulté le ).
  20. « LOGEMENT PRADES : statistiques de l'immobilier de Prades 66500 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
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  22. « Les risques près de chez moi - commune de Prades », sur Géorisques (consulté le )
  23. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  24. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur pyrenees-orientales.gouv.fr, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur georisques.gouv.fr (consulté le )
  26. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  27. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur pyrenees-orientales.gouv.fr, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  28. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur pyrenees-orientales.gouv.fr, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  29. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur pyrenees-orientales.gouv.fr, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque minier.
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  31. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  32. Catafau et Huser 2011, p. 13-17.
  33. Cazes, p. 34.
  34. Cazes, p. 3.
  35. Cazes, p. 35-36.
  36. Jean-Luc Antoniazzi, « Josep Sunyer, sculpteur, et le retable Saint-Pierre de Prades : genèse d’une carrière prestigieuse », dans Gilbert Larguier, Métiers et gens de métiers en Roussillon et en Languedoc xviie xviiie siècles, Perpignan, Presses Universitaires Perpignan, , 270 p. (ISBN 978-2354120474, lire en ligne), p. 192-202
  37. a et b Becquerel (Antoine César, M.), Mémoire sur les forêts et leur influence climatérique (exemplaire numérisé par Google) ; 1865 voire pages 43 et suivantes
  38. Grando, Queralt et Febrés 1991, p. 52-53.
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  42. Liste des maires de Prades sur www.francegenweb.org.
  43. À la Libération, Henri Gipolo adhéra formellement au PCF dont il avait épousé les points de vue pendant son activité clandestine dans les rangs des FTP. Le 6 novembre 1944, il fut nommé membre du conseil municipal provisoire de Prades où siégeait également Jean Font : le maire désigné à cette date, Pierre Palau, était, comme Henri Gipolo, un militant qui s’était révélé pendant la clandestinité. Henri Gipolo fut élu conseiller municipal de Prades le 19 mai 1945 : à l’occasion de ce scrutin, la liste conduite par Pierre Palau triompha aisément de la droite. (notice sur H.Gipolo sur le site du Maitronhttps://maitron.fr/spip.php?article73243
  44. https://maitron.fr/spip.php?article73243, notice GIPOLO Henri par André Balent, version mise en ligne le 12 août 2009, dernière modification le 12 mars 2015.
  45. Julien Licourt et Luc-Antoine Lenoir, « Remaniement : Philippe a quitté Matignon, Castex veut « réunir la nation » », sur Le Figaro, (consulté le ).
  46. a b et c « Nos jumelages » (consulté le )
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  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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  54. a et b Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  55. Site de l’association Ciné-Rencontres de Prades
  56. Tour d'Espagne 2017
  57. « Étape 15 Céret>Andorre-la-Vieille », sur letour.fr (consulté le ).
  58. « Retable du maître-autel », notice no PM66000715, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  59. Cazes, p. 3-5.
  60. « Église Saint-Pierre », notice no PA00104099, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  61. Mallet 2003, p. 192-193.
  62. Cazes, p. 39.
  63. Catafau et Huser, La maison Jacomet de Prades : contexte historique et archéologique d'une maison à pan-de-bois, XVe – XIXe siècle, Prades, Association culturelle de Cuxa, , 120 p. (ISBN 978-2-9537149-2-0, lire en ligne).
  64. DRAC Languedoc-Roussillon.
  65. Notice no PA66000012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. « Maison Felip - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur inventaire.patrimoines.laregion.fr (consulté le )
  67. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
  68. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Brunet, Prades en Conflent au siècle des Lumières : les chemins de la démocratie, Canet-en-Roussillon, Éditions Trabucaire, coll. « Història », , 202 p. (ISBN 978-2-84974-193-1, BNF 43812439)
  • Albert Cazes, Saint-Pierre de Prada, Perpignan, Imprimerie du Capcir, coll. « Conflent », 63 p.
  • DRAC Languedoc-Roussillon, « Prades (Pyrénées-Orientales) : Maison Jacomet » (consulté le )
  • René Grando, Jacques Queralt et Xavier Febrés, Camps du mépris : des chemins de l’exil à ceux de la Résistance (1939-1945). 500 000 républicains d’Espagne indésirables en France, Perpignan, Llibres del Trabucaire, , 2e éd., 191 p. (ISBN 2-905828-32-3)
  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
  • Aymat Catafau, La maison Jacomet de Prades (XVe -XIXe siècles), Association culturelle de Cuxa, 2011.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]