Sospel

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Sospel
Sospel
Vue sur Sospel. La Bévéra sous le Pont Vieux.
Blason de Sospel
Blason
Sospel
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Riviera française
Maire
Mandat
Jean-Mario Lorenzi
2020-2026
Code postal 06380
Code commune 06136
Démographie
Gentilé Sospellois
Population
municipale
3 803 hab. (2021 en augmentation de 0,56 % par rapport à 2015)
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 41″ nord, 7° 26′ 57″ est
Altitude Min. 257 m
Max. 1 778 m
Superficie 62,39 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Monaco - Menton (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Contes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web sospel.fr

Sospel est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Sospellois. En alpin sospellois, on dit Sospèr (prononcé Souspèr) et E Sospelencs pour ses habitants[1].

Jusqu'en 1860, le nom officiel était en italien : Sospello.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Sospel est située à 20 km de Menton, à environ 350 m d'altitude, aux portes du parc national du Mercantour.

Le village occupe le bassin central formé de trois vallées :

  • la Bévéra, au nord-ouest et au sud ;
  • le Merlanson, à l'est.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Sospel, panorama.

La commune de Sospel est encaissée par un relief montagneux et repose sur des terrains exclusivement sédimentaires, ayant subi de nombreuses déformations[2].

Elle est soumise à de nombreux risques naturels. On y recense les risques de mouvements de terrain, de feux de forêts, d’inondations et de séismes. Le territoire communal est soumis à un Plan de prévention des risques naturels prévisibles, concernant les mouvements de terrain. Le PPR a été approuvé le .

Reliefs environnants :

  • Cime du Ters,
  • Le Mangiabo,
  • Col de Braus.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • Avec son célèbre Pont vieux à péage, un pont fortifié datant du XIIIe siècle, un des derniers d'Europe, Sospel est un bourg médiéval tranquille sur le bord de la Bévéra.
  • 9 ruisseaux : Boretta, de Cuous, le Merlanson, de l'Albaréa, de Cuore...,
  • torrent la Bévéra.

La commune dispose :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 874 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 3,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36 °C, atteinte le ; la température minimale est de −8,1 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records SOSPEL (06) - alt : 843m, lat : 43°51'46"N, lon : 7°26'01"E
Records établis sur la période du 01-11-2004 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,8 2,5 4,8 8,1 11,1 15 17,7 17,7 14,4 10,9 6,7 4 9,6
Température moyenne (°C) 5,9 5,9 8,4 11,7 14,9 19 21,9 21,7 18,2 14,2 9,7 7 13,2
Température maximale moyenne (°C) 8,9 9,2 11,9 15,2 18,7 23,1 26,1 25,8 21,9 17,6 12,7 10 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−5,6
31.01.12
−8,1
27.02.18
−7,3
01.03.05
−2
07.04.21
2,2
05.05.19
6,3
01.06.06
9,9
10.07.05
9,2
31.08.12
5,8
28.09.07
−0,2
28.10.12
−1,8
27.11.10
−5,5
19.12.09
−8,1
2018
Record de chaleur (°C)
date du record
23,6
28.01.08
20,3
03.02.20
22,4
31.03.15
26,3
09.04.11
30,1
24.05.09
36
28.06.19
33
08.07.17
34,5
24.08.23
29,6
14.09.20
27,5
08.10.23
23
04.11.04
21,1
30.12.21
36
2019
Précipitations (mm) 93 71,9 91,2 86,6 68,2 39,3 33,8 24,8 60,7 125,2 182,1 133 1 009,8
Source : « Fiche 6136005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,9
2,8
93
 
 
 
9,2
2,5
71,9
 
 
 
11,9
4,8
91,2
 
 
 
15,2
8,1
86,6
 
 
 
18,7
11,1
68,2
 
 
 
23,1
15
39,3
 
 
 
26,1
17,7
33,8
 
 
 
25,8
17,7
24,8
 
 
 
21,9
14,4
60,7
 
 
 
17,6
10,9
125,2
 
 
 
12,7
6,7
182,1
 
 
 
10
4
133
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Documents d'urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[11].

Le périmètre du Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la Riviera Française et de la Roya comprend 15 communes : Breil sur Roya, Sospel, la Turbie, Moulinet, Saorge, Tende, Beausoleil, Menton, Sainte Agnès, Fontan, Roquebrune cap Martin, Gorbio, Castellar, la Brigue, Castillon[12].

Typologie[modifier | modifier le code]

Sospel est une commune rurale[Note 2],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sospel, une unité urbaine monocommunale[16] de 3 831 habitants en 2017, constituant une ville isolée[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La route départementale D 2566A, ou RD 2566A, est une route départementale qui relie Sospel à Castillon et à Menton par le tunnel de Castillon[21].

Depuis l'écroulement d’un pan de montagne en , les habitants des hameaux de Béroulf et de Sainte-Sabine vivent coupés du reste du village, sans accès routier[22].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Communauté d'agglomération[modifier | modifier le code]

La Communauté d'agglomération de la Riviera Française est composée, depuis le , de 15 communes : Beausoleil, Breil sur Roya, La Brigue, Castellar, Castillon, Fontan, Gorbio, Menton, Moulinet, Roquebrune Cap Martin, Sainte Agnès, Saorge, Sospel, Tende, La Turbie.

Risques naturels et sismicité[modifier | modifier le code]

Le , de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[25]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le . L'Arrêté du portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 54 communes, dont Sospel, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au "[26].

L’ensemble du territoire de Sospel est classé en zone 4 au titre du risque sismique, par le décret n°2010-1255 du . Il s’agit d’une zone de « Sismicité moyenne »[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attesté en in loco Cespedelli en 1095, Cespeel en 1157, Sospitello en 1474, d'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du mot latin Caespes, cespes : motte de gazon ou (plus précisément en ce sens) chaumière, et du suffixe ellium[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du comté de Vintimille au comté de Provence[modifier | modifier le code]

Commune sous la tutelle des comtes de Vintimille au Moyen Âge, Sospel affirme très tôt son indépendance face aux revendications des comtes, contraints de faire acte d'allégeance à la république de Gênes qui avait des visées sur la région. Sospel cherche donc la protection du comte de Provence, seul contrepoids à l'hégémonie génoise.

Le , la cession de Sospel à la Provence est effective. Chef-lieu de viguerie, Sospel gagne en importance sur le plan administratif. Il existait en 1258 seulement 6 vigueries dans le comté de Provence : Marseille, Hyères, Draguignan, Nice, Grasse, Sospel (viguerie de Vintimille - Val de Lantosque) et 4 bailliages : Toulon, Saint-Maximin, Brignoles, Puget-Théniers. Il suffit de constater l'étendue de cette viguerie pour juger de l'importance de cette cité médiévale.

Le grand Schisme d'Occident permet à Sospel de devenir évêché dès 1378, en faisant pression sur le nouvel évêque de Vintimille, qui s'établit définitivement à Sospel. En représailles, le pape romain Urbain VI nomme un autre évêque à Vintimille. Un nouvel évêque, Pierre Marinaco, est nommé à Sospel en 1384 (ou 1392), et ce dernier ayant été promu, en 1409, archevêque à Famagouste (Chypre) laisse le poste vacant[29]. À la suite de l'élection d'un troisième souverain pontife en 1409 au concile de Pise (Alexandre V), l'église catholique romaine, en plein chaos, ne se soucie guère de trouver un remplaçant à Pierre Marinaco, et Sospel se retrouve donc sans évêque. Il faut attendre la fin de l'année 1411 pour que l'évêque de Vintimille pardonne à Sospel ses infidélités épiscopales pendant le schisme.

L'Acte de dédition à la Savoie[modifier | modifier le code]

Face à la guerre de succession pour la couronne provençale, déclenchée par l'assassinat de la reine Jeanne, Sospel, tout comme l'ensemble du comté de Nice, fait acte de dédition à la Savoie en 1388. S'ensuit pour Sospel une longue période de prospérité entrecoupée par de terribles épidémies de peste. L'allégeance des comtes de Tende (les célèbres Lascaris) au comte de Savoie permet enfin la libre circulation des marchandises entre Nice et Turin, pour le plus grand bénéfice de la communauté de Sospel. À partir de la seconde moitié du XVe siècle, l'hérésie vaudoise commence à s'implanter dans les vallées et de grands bûchers sont organisés, ce qui n'entrave nullement le commerce florissant. Mais un fait majeur remet tout en question à long terme : en , la Provence est rattachée à la France. Le comté de Piémont-Savoie fait connaissance avec un nouveau voisin : le puissant royaume de France.

Dès 1614 et jusqu'en 1796, Sospel est le siège de l'une des quatre préfectures du ressort du Sénat de Nice.

Sospel fut un village très important au Moyen Âge avec le passage de la route du Sel (existence d'un château dont il reste encore quelques ruines). Présence également de nombreux alchimistes à l'époque.

Sospel pendant la Révolution française et le Premier Empire[modifier | modifier le code]

De la Restauration de 1815 au rattachement à la France[modifier | modifier le code]

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Depuis 1928, la ville dispose d'une gare sur la ligne de Nice à Breil-sur-Roya dont le tunnel du col de Braus long de 5 938 m débouche sur la commune à l'ouest du bourg.

Sospel était lors de la Seconde Guerre mondiale dans la zone libre. Un camp d'internement pour juifs italiens fut ouvert à Sospel[30] fin 1942 et fermé en .

Sospel aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Sospel possède depuis 2000 une des seules sociétés bigophoniques encore en activité en France : les cougourdons sospellois[31].

Il en existait des centaines en Belgique et en France depuis le début des années 1880 jusqu'à la fin des années 1930.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Sospel appartient à l'arrondissement de Nice et au canton de Contes depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette datte, la commune était le chef-lieu du canton de Sospel, créé en 1861 après le rattachement du comté de Nice à la France.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription des Alpes-Maritimes, représentée depuis par Alexandra Masson (RN). Auparavant, elle a successivement appartenu à la première circonscription des Alpes-Maritimes (1860-1870), la 2e circonscription de Nice (1876-1885 et 1889-1910), la 3e circonscription de Nice (1910-1919) et la 4e circonscription de Nice (1928-1940).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Depuis le , date de sa fondation, la commune appartient à la communauté d'agglomération de la Riviera française (CARF) et en est la quatrième ville en termes de population. Le conseil municipal du 11 décembre 2000 a entériné la création de la CARF et le rattachement de Sospel à celle-ci.

Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Commune /
Intercommunalité
Municipales et communautaires Sospel Maire Jean-Mario Lorenzi 2020 2026
Communauté d'agglomération de la Riviera française Président de l'intercommunalité Yves Juhel 2021[Note 4] 2026
Département Départementales Canton de Contes Conseillère départementale Céline Duquesne 2021 2028[Note 5]
Conseiller départemental Sébastien Olharan
Région Régionales Région Provence-Alpes-Côte d’Azur Président du conseil régional Renaud Muselier 2021 2028
Pays Législatives Quatrième circonscription Députée Alexandra Masson 2022 2027

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[33].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1944 octobre 1947 Vincent Comiti Ind. Militaire retraité (ancien officier)
Président de la délégation spéciale
octobre 1947 mars 1971 Paul Tardivo SFIO Ingénieur des services agricoles
Conseiller général de Sospel (1946 → 1947)
mars 1971 août 1979
(démission)
Pierre Gianotti
(1923-2005)
RI puis RPR Hôtelier
Conseiller général de Sospel (1970 → 1994)
août 1979 septembre 1979 Auguste Fulconis   Premier adjoint du précédent
septembre 1979 décembre 1992 Pierre Gianotti
(1923-2005)
RPR puis FN Hôtelier
Conseiller régional (1986 → 1998)
Conseiller général de Sospel (1970 → 1994)
Mandat écourté à la suite de la démission de plus d'un tiers
des membres du conseil municipal
[35]
décembre 1992 janvier 1993 Claude Girod   Sous-préfet
Président de la délégation spéciale
janvier 1993[36] mars 2014 Jean-Mario Lorenzi DVD puis RPR
puis UMP
Cadre EDF
Conseiller général de Sospel (1994 → 2015)
Élu à la suite d'une élection partielle
mars 2014 juillet 2020 Marie-Christine Thouret SE Fonctionnaire
juillet 2020 En cours Jean-Mario Lorenzi LR[37] Retraité, maire honoraire
Conseil municipal de Sospel (mandature 2020-2026)[38].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Sospel, une famille » LR[37] Jean-Mario Lorenzi 21 Majorité
« Sospel notre pays » SE Marie-Christine Thouret 6 Opposition

Finances locales[modifier | modifier le code]

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[39] :

  • total des produits de fonctionnement : 3 373 000 , soit 864  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 2 891 000 , soit 741  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 552 000 , soit 398  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 721 000 , soit 185  par habitant ;
  • endettement : 2 223 000 , soit 570  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants[40] :

  • taxe d'habitation : 15,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 33,58 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 420 [41].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].

En 2021, la commune comptait 3 803 habitants[Note 6], en augmentation de 0,56 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
2 4532 9903 3073 6204 3944 4373 8183 9363 912
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
3 5473 4653 4253 6953 8873 7563 5703 7683 529
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
3 3613 0703 7053 8152 1562 1812 3212 5821 828
1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021
2 1712 5922 8853 3943 4403 5273 7823 7923 803
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[46] :

  • Écoles maternelles et primaires[47],
  • Collège,
  • Lycées à Menton.

Santé[modifier | modifier le code]

  • Professionnels de santé : Médecins, Kinésithérapeutes, Infirmiers[48].
  • Hôpitaux, centres de santé à Sospel, Breil-sur-Roya, Gorbio[49].

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Apiculteur[51].
  • Agriculteurs-éleveurs.
  • Terrasses d'oliviers à flanc de montagne.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Restaurants.
  • Station Verte de Vacances et station Climatique d’été[52].

Commerces, services, artisanat[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[53] à Sospel, Breil-sur-Royat, Peille.
  • Ancienne devanture de mercerie-bonneterie à Sospel[54].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Les langues des Alpes-Maritimes avec Sospel dans la zone mentonasque.
  • Occitan vivaro-alpin (mentonnais)
  • Occitan vivaro-alpin (alpin)
  • Occitan vivaro-alpin (intermédiaire)
  • Occitan provençal (niçois)
  • Occitan provençal (maritime)
  • † Figoun (remplacé par le provençal)
  • Royasque, dont
  • Tendasque (Royasque)
  • Brigasque (Royasque)

Le parler de Sospel (Susper, en occitan) est généralement classé avec le mentonnais ou mentonasque[55], un parler vivaro-alpin. Des textes en parler de Sospel sont présentés dans la revue Ou Cahegne du Cercle d'Études du Patrimoine et de l'Histoire de Sospel[56].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux [57]:

Chapelles rurales[modifier | modifier le code]

  • Chapelle du Calvaire[65], route du Calvaire.
  • Chapelle Saint-Antoine[66], route de Breil (la Niéya).
  • Chapelle Saint-Charles[67], route de Moulinet (aujourd'hui habitation).
  • Chapelle Saint-Christophe, route de Roccas (ruines).
  • Chapelle Saint-Étienne (Saint-Étienne) (aujourd'hui habitation).
  • Chapelle Saint-Gervais[68], Saint-Gervais (la Niéya).
  • Chapelle Saint-Hyacinthe (la Vasta).
  • Chapelle Saint-Jean, col Saint-Jean.
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste[69], route du col de Saint-Jean.
  • Chapelle Saint-Joseph[70], (Berrins).
  • Chapelle Saint-Julien (ruines).
  • Chapelle Saint-Michel, col de Brouis.
  • Chapelle Saint-Pancrace[71], (Saint-Pancrace).
  • Chapelle Saint-Paul (Saint-Paul) (aujourd'hui grange).
  • Chapelle Saint-Philippe, route du col Saint-Jean (aujourd'hui habitation).
  • Chapelle Saint-Pierre[72], chemin Casoni.
  • Chapelle Saint-Roch[73], (Borriglione).
  • Chapelle Saint-Sébastien[74], boulevard de Verdun.
  • Chapelle Saint-Vincent, route de Moulinet (ruines).
  • Chapelle Notre-Dame de la Commenda[75], route de Moulinet.
  • Chapelle Sainte-Anne[76], boulevard de l'Égalité (cimetière).
  • Chapelle Sainte-Madeleine[77], route de Moulinet.
  • Chapelle Sainte-Marie (Sainte-Marie) (aujourd'hui habitation).
  • Chapelle Sainte-Sabine, (Sainte-Sabine)[78].
  • Chapelle du Sacré Cœur[79].
  • Chapelle Sainte-Ursule, (Piaon) (ruines).
  • Monuments commémoratifs[80] :
Monument aux morts[81],
Plaques commémoratives.

Autres patrimoines[modifier | modifier le code]

  • Pont-Vieux, certainement le symbole et l’endroit le plus romantique de la ville[82]. Ce pont fortifié enjambe la Bévéra qui coupe en deux parties la ville. Il fut bâti au début du XIIIe siècle sans doute en bois puis reconstruit en pierre en 1522[83]. Les deux arcs ont apparemment été remplacés en 1823 sur lesquelles la reconstruction a été basée. Selon la tradition sa tour centrale aurait servi de poste de péage[84] entre le Piémont et la Méditerranée sur la fameuse Route royale du Sel entre Nice et Turin. Ses deux arches asymétriques permettaient à un système de canalisation d'acheminer l'eau vers les quartiers de la rive gauche[83]. Faisant le lien entre les deux rives de la Bévéra, sa tour servit d'habitation et abrita divers commerces jusqu'en 1960[83]. Il fut entièrement restauré par les Beaux-Arts en 1953 avec des matériaux utilisés sur place, après les dommages causés en octobre 1944 lors des combats pour la libération de la vallée. Il abrite actuellement dans sa tour le Cercle d’Étude du Patrimoine et de l'Histoire de Sospel[85].
Pont-Vieux.
  • Place Saint-Nicolas[86],[54] : ses maisons anciennes sur arcades, sa fontaine médiévale et son pavement de galets colorés. Elle mène par la rue de la République à la chapelle baroque Sainte-Croix (lieu de concerts de musique baroque en été), place Sainte-Croix. Au XVIIIe siècle, le palais communal, au centre de la place, dite aussi place du Saint-Esprit, accueillait les réunions des syndics de communautés de la Viguerie et du Conseil de Sospel. Au rez-de-chaussée, sous la loggia, se rassemblait le parlement des hommes de la cité. Autrefois propriété de la confrérie du Saint-Esprit, la bâtisse devient l’hôtel de ville en 1793. Le bas relief de la façade symbolise la protection divine. La fontaine située sous l’arcade centrale date de 1788.
  • Remparts[87].
  • Place Garibaldi et son lavoir aux murs peints de fresques colorées[88]. Foires et marchés avaient lieu sur cette place du temps où l’élevage et l’agriculture dominaient l’économie sospelloise. Au XIXe siècle, on y percevait l’octroi sur les marchandises importées. La place, avec son lavoir toujours en activité, est bordée d’arcades construites au XVIIIe siècle pour protéger les riverains contre les crues de la Bévéra.
  • Place Sainte-Croix : Sur cette place s’élève la chapelle Sainte-Croix des Pénitents blancs, construite au XVIe siècle sur l’emplacement d’une église romane dédiée à Saint-Nicolas. De cet ancien prieuré de Saint-Pons seule subsiste l’abside du XIe siècle. A noter le clocher triangulaire d’inspiration baroque. Un important mobilier liturgique, possession des Pénitents, est conservé à l’intérieur de la chapelle au décor en trompe-l’œil typiquement baroque.
  • Place de la Cabraïa : Sur cette place, on regroupait au XVIe siècle les troupeaux de chèvres (« cabraïa » en sospellois) avant de les mener sur leur lieu de pâture. Les deux parties de la fontaine avaient deux fonctions bien séparées : la partie inférieure servait d’abreuvoir et la partie haute aux besoins ménagers. Aux alentours se tenaient les entrepôts de sel sur la voie muletière.
  • Place Saint-Michel : La place est dominée par la façade de l’église à deux niveaux surmontés d’un fronton triangulaire. Le clocher lombard du XIIIe siècle est le seul témoignage de l’église romane qui se situait à cet endroit avant sa reconstruction au XVIIe siècle. Ce magnifique ensemble scénique typique de l’époque baroque est composé de demeures médiévales sur arcades, dont le palais Ricci des Ferres est un parfait exemple, des chapelles de pénitents rouges et blancs et d’un sinueux parvis qui descend vers la place pavée d’une calade de galets gris et blancs.
  • Hôtel du Golf, construit par l'architecte danois Hans-Georg Tersling.
  • Ligne Maginot : à un kilomètre du centre du village, sur la route de Nice, le fort Saint-Roch[89] est une véritable ville souterraine à 50 m de profondeur. Le fort faisait partie de la ligne Maginot des Alpes construite pendant les années 1930 dans la région. Cet ouvrage militaire a été conçu pour verrouiller la vallée de la Bévéra, couvrir le col de Brouis et la sortie du tunnel ferroviaire de Breil-sur-Roya. Un funiculaire transportant les munitions menait aux postes de tir et aux salles d'artillerie. Des périscopes permettent d'avoir une vue intéressante des environs. Au-dessus de Sospel se visitent aussi l'ouvrage de l'Agaisen et le fort du Barbonnet.
  • Lavoir aux fresques peintes[88].
  • Rives de la Bévéra : Des maisons aux façades peintes en trompe-l’œil, art décoratif de la fin XIXe début XXe siècle, bordent la Bévéra. Ces décors peu onéreux où la couleur se substitue à la sculpture, ont été réalisés par des artisans italiens et restaurés pour la plupart par le fresquiste G. Ceppa dans les années 1990.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le théologien jésuite Théophile Raynaud (1584-1663) est né à Sospel.
  • L'artiste peintre figurative Georgette Piccon (1920-2004), héritière du fauvisme, est née à Sospel.
  • À gauche, en sortant de l’église, une maison sur arcades, le palais Ricci, porte une plaque de marbre rappelant que le pape Pie VII y logea le lorsque, sur les ordres de Napoléon Ier, il fut éloigné des États pontificaux et amené en France.
  • Alfred Borriglione, maire de Nice, député et sénateur des Alpes-Maritimes.
  • Antoine Thomas Gianotti (1870-1948), conseiller général du canton, sénateur des Alpes-Maritimes.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Unités ayant été cantonnées à Sospel :

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sospel Blason
De gueules à saint Georges contourné de carnation, vêtu d'azur, casqué d'or, sur un cheval d'argent, terrassant un dragon couché de sinople[90].
Détails

Activités[modifier | modifier le code]

Randonnée pédestre[modifier | modifier le code]

La commune de Sospel est le point de départ de nombreux sentiers de randonnée vers les sommets environnants (Mangiabo, Tête de la Lavina, Tête de Cuore, Grand Mont, etc.). Elle constitue également le point de passage de sentiers de grande randonnée (GR52, GR52A, GR510), Grande Traversée du Mercantour (GTM), Grande Traversée des Alpes (GTA) avec la variante d'arrivée à Menton, etc.

Golf[modifier | modifier le code]

De 1909 à 1931, le golf est pratiqué à proximité de Sospel, quartier de Saint-Gervais, sur un terrain de 50 hectares présentant un parcours très technique de 18 trous. Afin d'y accueillir la clientèle, majoritairement anglo-saxonne, un hôtel, le « Golf-Hotel », y est construit. Le tramway Menton-Sospel permet d'acheminer les amateurs de golf depuis le littoral. La fermeture du tramway en 1932 participe largement à celle du terrain de golf. Aujourd'hui, le terrain a disparu et la nature a repris ses droits. Seul subsiste le bâtiment de l'hôtel, visible depuis Sospel et transformé en immeuble d'habitations[91].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Remplace Jean-Claude Guibal, maire de Menton, décédé en fonction.
  5. Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[32].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. André Rolland de Denus indique dans son Dictionnaire (1889) Sospellitain pour seul gentilé mais à l'époque on appréciait avant tout les composés d'allure savante. La réédition (2004) du Petit Larousse 1906 indique encore Sospellitains. Le Petit Larousse 1985 n'indique aucun gentilé pour Sospel.
  2. PLU I.3. Géologie, p.147 (Source : BRGM, DDTM06)
  3. L'eau dans la commune
  4. Description de la station
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Sospel » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Sospel » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. Plan local d'urbanisme
  12. SCOT de la Riviera-Roya
  13. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Sospel », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Route départementale française D2566a
  22. À Sospel, la vie sans l’ombre d’une route
  23. Sospel - Careï - Menton Gare Routière
  24. Cars de ramassage scolaire
  25. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
  26. Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
  27. Didacticiel de la règlementation parasismique
  28. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 662
  29. « Bishop Pietro [Catholic-Hierarchy] », sur catholic-hierarchy.org (consulté le ).
  30. fin 1942, le camp de Sospel est ouvert, en réalité un hôtel et une caserne. Il fut fermé en mai et ses détenus furent transférés à Embrun et Modane. D’autres furent assignés à résidence à Digne, Vence, Guagno (en Corse), Saint-Martin de Vésubie, Barcelonnette, Moustier Sainte-Marie, Castellane, Enchastrayes et Château de Chavance, voir le paragraphe La France et la zone d’occupation italienne [1] .
  31. Déclaration au Journal Officiel le 1er juillet 2000 des cougourdons sospellois. Cette association est toujours active en 2011, voir son nom dans la liste des associations de la commune sur le site Internet officiel de Sospel.
  32. Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
  33. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  34. Les maires de Sospel, sur le site Geneawiki.
  35. « Onze conseillers municipaux de Sospel, dans les Alpes-Maritimes, ont présenté lundi soir leur démission », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  36. « Dans les Alpes-Maritimes : M. Lorenzi est élu maire de Sospel », Le Monde,‎ (lire en ligne). « M. Jean-Mario Lorenzi a été élu, dimanche 24 janvier, maire de Sospel (Alpes-Maritimes), par 22 voix et un bulletin blanc, en remplacement de M. Pierre Gianotti (RPR). »
  37. a et b « Éric Ciotti "salue la belle victoire de Christian Estrosi à Nice" », Nice-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Ministère de l'Intérieur, « Elections municipales 2014 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  39. https://www.impots.gouv.fr/cll/zf1/communegfp/flux.ex?_flowExecutionKey=e4s4&_eventId=chiffrescles&critereDeSelection.nomCol=SOSPEL
  40. « Taxe d'habitation et foncière à Sospel (06380) - Impôts locaux à Sospel, Alpes-Maritimes 06 », sur Calcul et simulation d'impôts : revenus, locaux, salaires (consulté le ).
  41. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Établissements d'enseignements
  47. École élémentaire
  48. Professionnels de santé
  49. Hôpitaux, centres de santé
  50. Saint Michel
  51. Sospel L'apiculteur Marc Lavoriero chevalier de l'ordre du Mérite agricole
  52. Activités dans la nature
  53. Commerces artisans et services
  54. a et b « Ancienne devanture de mercerie-bonneterie », sur petit-patrimoine.com.
  55. « Les parlers de Menton et de Sospel représentent donc le stade 0 des dialectes occitans, où il n'y a pas de clitique sujet. » Michèle Olivieri, Frontières linguistiques
  56. Archives de Ou Cahegne
  57. « Lieux de culte de la commune », sur sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR) (consulté le ).
  58. Cathédrale Saint Michel
  59. « Église Saint-Michel de Sospel », sur petit-patrimoine.com.
  60. Chapelle de Pénitents Gris
  61. « Chapelle Sainte-Croix ou des Pénitents Blancs », notice no PA00080862, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  62. Chapelle du Couvent des Franciscains
  63. Chapelle des Pénitents Rouges
  64. Couvent des carmélites
  65. Chapelle du Calvaire
  66. Chapelle Saint Antoine
  67. Chapelle Saint Charles
  68. Prieuré Saint-Gervais
  69. Chapelle Saint Jean Baptiste
  70. Chapelle Saint Joseph
  71. Chapelle Saint Pancrace
  72. Chapelle Saint Pierre
  73. Chapelle Saint Roch
  74. Chapelle Saint Sébastien
  75. Chapelle du prieuré de Verx Sospel
  76. Chapelle Sainte Anne
  77. Chapelle Sainte Madeleine
  78. Chapelle Sainte Sabine Sospel
  79. Chapelle du Sacré Cœur
  80. Monument aux morts
  81. Monument aux morts, Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
  82. « Le pont vieux de Sospel et sa tour de péage », sur petit-patrimoine.com.
  83. a b et c Panneau d'information sur le pont
  84. Cependant aucun document historique officiel atteste la fonction de péage du pont
  85. Sospel, patrimoine, Cercle d'études du patrimoine et d'histoire
  86. « Fontaine de la Place Saint-Nicolas », sur petit-patrimoine.com.
  87. Remparts
  88. a et b « Lavoir aux fresques peintes », sur petit-patrimoine.com.
  89. Ouvrages fortifiés
  90. Dominique Cureau, « Riviéra Française : Sospel », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  91. Quand le golf de Menton-Sospel était l'un des plus beaux de France, www.nicematin.com, 11 mai 2019

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Domérégo, Sospel, l'histoire d'une communauté, Éditions Serre.
  • Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)
    Canton de Sospel : pp. 909 à 925 : Sospel
  • Sospel, sur montnice.fr/, par JPB
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Sospel, p. 1146
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Sospel, pp. 76-77
  • Association Saint Jean le Vieux, Peintures murales décors peints, Vallées de la Bévéra et de la Roya, Alpes-Maritimes, Association Saint Jean le Vieux, 18 p.
    * Sospel; *Breil-sur-Roya; *Saorge; *La Brigue; *Tende; *Les peintures murales et les décors peints dans les vallées de la Roya et de la Bévéra; *Technique de la peinture murale
  • Bernard Cousin, « Une bibliothèque de couvent à l'époque moderne : les livres des Franciscains de Sospel », dans Annales du Midi, 1971, tome 83, no 102, p. 173-189 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]