Albert Geoffroy Saint-Hilaire

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Albert Geoffroy Saint-Hilaire
Fonction
Directeur
Jardin d'acclimatation
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
DijonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Famille Geoffroy Saint-Hilaire (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Louise Blacque-Belair (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Anaïs-Louise-Pauline Geoffroy Saint-Hilaire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Abréviation en zoologie
Geoffroy Saint-HilaireVoir et modifier les données sur Wikidata

Albert Geoffroy Saint-Hilaire (né le à Paris et décédé le à Dijon), est un zoologiste français.

Il a épousé Marthe Alexandrine Ravisy le à Vault-de-Lugny (Yonne).

Biographie[modifier | modifier le code]

Albert Louis naît dans une famille de zoologistes de père en fils. Il est le fils d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire (1805-1861) et le petit-fils d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844).

Il est de 1865 à 1893 directeur du Jardin d'acclimatation du Bois de Boulogne à Paris.

En 1877, il décide d'y exhiber des humains exotiques (voir « zoo humain ») obtenant un succès notable puisque cinq ans plus tard, 400 000 visiteurs étaient venus voir un groupe d'Indiens Galibis de Guyane[pas clair].

Il crée en 1881 la société Le Gros Pin à Hyères, dans le but de gérer des jardins d'acclimatation dont ceux de Marseille et de Hyères. Cette société, dont les terrains jouxtent le parc Olbius Riquier, est alors parmi les premières entreprises d'horticulture spécialisée dans la production et la commercialisation de palmiers, aux côtés de la société de l'acclimateur hyérois Charles Huber. Cette société joue un rôle important, notamment dans l'acclimatation des palmiers et des acacias[1].

Pour le jardin d'acclimatation du Bois de Boulogne, Albert Geoffroy Saint-Hilaire sollicite et obtient, en 1883, l'autorisation du conseil municipal de Paris de faire ériger une construction provisoire en vue de la présentation d'un panorama relatif à l'histoire naturelle[2]. Le bâtiment dit « Panorama du jardin de l'acclimatation » est inauguré le avec l'exposition de la toile circulaire monumentale intitulée Le Monde antédiluvien, conçue par le panoramiste Charles Castellani »[3] (1838-1913). Le pavillon et la toile sont anénantis dans un incendie le [4].

Albert Geoffroy Saint-Hilaire était chevalier de la Légion d'honneur[5].

Ascendance[modifier | modifier le code]

Affiche publicitaire pour un village de Hottentots au Jardin d'acclimatation (Paris, 1877).

Références[modifier | modifier le code]

  1. A. Robertson – Proschowsky, G. Roster et B. Chabaud, La résistance au froid des palmiers, Champflour, (ISBN 2-87655-039-3), p. 243.
  2. « Panorama du Jardin d’acclimatation » dans la Gazette des Architectes et du bâtiment, N° 35, 1883, p. 207.
  3. « Le monde antédiluvien » dans L'Homme, journal illustré des sciences anthropologiques, Octave Dion, Paris, No 10, , p. 310.
  4. Bulletin de la société nationale d'Acclimatation de France, Paris, 1888, 4e série - t. V (en ligne)
  5. « Dossier de l'ordre de la Légion d'honneur d'Albert-Louis Geoffroy Saint-Hilaire », base Léonore, ministère français de la Culture

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]