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Garges-lès-Gonesse

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Garges-lès-Gonesse
Garges-lès-Gonesse
Limite entre Dame Blanche à Garges-lès-Gonesse et Lochères à Sarcelles.
Blason de Garges-lès-Gonesse
Blason
Garges-lès-Gonesse
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Benoit Jimenez (UDI)
2020-2026
Code postal 95140
Code commune 95268
Démographie
Gentilé Gargeois
Population
municipale
42 841 hab. (2021 en évolution de +0,8 % par rapport à 2015)
Densité 7 832 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 00″ nord, 2° 25′ 00″ est
Altitude 60 m
Min. 34 m
Max. 80 m
Superficie 5,47 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Garges-lès-Gonesse
(bureau centralisateur)
Législatives 8e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Garges-lès-Gonesse
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Garges-lès-Gonesse
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Garges-lès-Gonesse
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Garges-lès-Gonesse
Liens
Site web villedegarges.fr

Garges-lès-Gonesse Écouter est une commune française de la banlieue nord de Paris, située dans l'arrondissement de Sarcelles, au sud-est du département du Val-d'Oise, dans l'agglomération parisienne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Gargeois et les Gargeoises.

Ancien village rural, Garges-lès-Gonesse se transforme en une commune de banlieue au début du XXe siècle mais c'est durant les années 1950 que la ville connaît de profondes mutations. C'est ainsi qu'avec Sarcelles, la ville vit l'édification des premiers grands ensembles français. La ville est désormais fortement urbanisée et située à proximité de l'aéroport de Paris-Le Bourget.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Située dans la banlieue nord de Paris, Garges-lès-Gonesse est une commune du département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. La ville se situe à 15 km de la capitale. Elle fait partie du Pays de France et de la communauté d'agglomération Val de France.

Communes limitrophes

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La commune est limitrophe de Sarcelles, Arnouville, Bonneuil-en-France, ainsi que de Dugny et Stains dans le département voisin de la Seine-Saint-Denis. Les limites méridionales et orientales de la ville sont aussi celles du département.

Communes limitrophes de Garges-lès-Gonesse[1]
Sarcelles Arnouville Arnouville
Sarcelles
Stains
Garges-lès-Gonesse[1] Bonneuil-en-France
Stains (Seine-Saint-Denis) Stains (Seine-Saint-Denis) Dugny (Seine-Saint-Denis)

Voies de communication et transports

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Transports en commun

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La gare de Garges - Sarcelles.
Depuis le , elle est le terminus de la Ligne 5 du tramway d'Île-de-France.

La ville se situe en zone 4 des transports en commun d'Île-de-France. Elle est desservie par la gare de Garges-Sarcelles sur le (RER)(D), ainsi que par les lignes 133, 252, 255 et 270 du réseau de bus RATP, les lignes 11, 31 et 95.02 du réseau de bus Roissy Ouest et la ligne N43 du Noctilien.

Par ailleurs, Garges-lès-Gonesse est traversée par la ligne Paris - Lille, sur laquelle circule les rames du RER D, également empruntée sur cette section par le TGV Nord, le Thalys, l'Eurostar et le TER Picardie et sans oublier le fret qui passe rarement.

Une des limites de la ville longe exactement les terrains de l'aéroport du Bourget. Même si ce dernier est le siège d'un trafic limité (réservé aux avions d'affaires ou de fret), les aéronefs traversent la ville à la fin de la phase d'atterrissage c'est-à-dire à quelques dizaines de mètres d'altitude. La commune est également survolée par une partie des avions allant ou venant de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Les nuisances aériennes sont donc un sujet de préoccupation important au sein de la population.

Réseau routier

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La D 125.

Le territoire de la ville est traversé par deux axes principaux qui sont la D 125 et la D 84.

La première permet de rejoindre Montmorency tout en donnant accès aux routes nationales N 16 et N 1 à la hauteur de Sarcelles[2].

La seconde est l'accès le plus simple à l'autoroute A1 (elle devient D 29 à Stains) vers Paris ou, dans le sens opposé, à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Le contournement est de la ville par la D 84A.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records LE BOURGET (95) - alt : 49m, lat : 48°58'02"N, lon : 2°25'39"E
Records établis sur la période du 01-07-1920 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2,1 4,2 6,3 9,8 13 14,9 14,6 11,5 8,8 5,2 2,8 8
Température moyenne (°C) 4,9 5,4 8,4 11,2 14,7 18 20,2 20 16,5 12,7 8,1 5,4 12,1
Température maximale moyenne (°C) 7,5 8,7 12,6 16,1 19,6 23 25,5 25,4 21,5 16,5 11,1 7,9 16,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,2
17.01.1985
−16,8
14.02.1956
−9,6
07.03.1971
−3,7
01.04.1931
−1,6
06.05.1957
0,9
13.06.1935
3,5
09.07.1929
1,9
01.08.1923
0,1
24.09.1931
−5,6
30.10.1985
−9,5
28.11.1921
−15,1
16.12.1925
−18,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
27.01.03
20,8
28.02.1960
25,5
31.03.21
31,9
18.04.1949
35
24.05.1922
36,9
27.06.11
42,1
25.07.19
40,2
12.08.03
35,3
09.09.23
29,4
04.10.1921
21,3
08.11.15
17,2
16.12.1989
42,1
2019
Ensoleillement (h) 574 737 1 293 171 1 894 203 2 132 2 064 1 616 1 113 637 543 16 342
Précipitations (mm) 46,8 41,1 43,9 43,1 60,5 53,8 56,3 52,5 44,6 56,7 53,6 63,4 616,3
Source : « Fiche 95088001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Géologie et relief

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Garges-lès-Gonesse se situe dans la région naturelle du Pays de France, région consacrée à la grande culture céréalière. La commune se trouve à 80 mètres d'altitude.

Hydrographie

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La ville de Garges-lès-Gonesse est traversée par deux rivières :

  • L'est de la ville est traversé par le Croult, petite rivière, en partie couverte, qui prend sa source à Goussainville, alimentée notamment par plusieurs rus de la Plaine de France : le Rouillon et la Molette. La rivière à une longueur de 12,3 kilomètres et traverse neuf communes.
  • Le nord est traversé par le Petit Rosne, une petite rivière de 9,6 kilomètres de longueur. Elle prend sa source à Montsoult, au pied de la butte portant la forêt de L'Isle-Adam et s'écoule selon une orientation nord / sud avant de s'infléchir nettement vers l'est et de rejoindre le Croult à Bonneuil-en-France.

La commune est alimentée en eau par l'usine de production d'Annet-sur-Marne, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Garges est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire[9].

La ville possède également deux châteaux d'eau.

Au , Garges-lès-Gonesse est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[12]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

Quartiers historiques

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La rue de Verdun, au Vieux-Pays.

Les quartiers historiques, c'est-à-dire qui étaient peuplés avant les années 1960 sont :

  • La Lutèce
  • La Croix Buard
  • Carnot
  • Le Vieux-Pays
  • L'Argentière

Le quartier du Vieux-Pays est un quartier très recherché, le calme et la verdure contraste avec les quartiers comme la Muette ou le centre-ville. Il a gardé très partiellement son aspect de village, bordé par la rivière Croult (ou Crould). Il existe encore un ou deux lavoirs sur le bord de la rivière. La rue Marcel-Bourgogne anciennement rue des Menées, voie principale de l'ancien village, recèle de vieilles maisons aux caves voûtées, certaines de ces maisons datant du VIIIe siècle.

Les grandes maisons fermées par d'immenses porches, servaient à accueillir les voitures de Paris tirées par les chevaux. Elles étaient situées sur la route des moulins, alimentant Paris en pain. Plus tard, elles sont devenues pour partie des blanchisseries pour les grands hôtels parisiens, grâce à la rivière bordant la rue Marcel-Bourgogne. Leurs greniers recèlent des énormes poutres de chênes entrelacées. Certaines ont encore de grandes caves pavées, situées sous les maisons et sous les grandes cours, elles servaient à se protéger lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Certaines de ces vastes demeures aux grand porches d'accès de 5 mètres de haut, ont des murs de plus de 50 cm d'épaisseur, des sources d'eau vive et des puits existent toujours dans ces jardins, des souterrains et des tunnels profonds ramèneraient jusqu'aux portes de Paris. Les jardins sont conservés : amandiers, pêchers, figuiers, vigne qui donnent chaque année des fruits ; certaines de ces maisons abritent de magnifiques roseraies.

Quartiers HLM

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Les quartiers HLM sont essentiellement constitués de logement sociaux mais ceux-ci coexistent avec quelques copropriétés :

Le quartier de la Dame Blanche-Nord est surnommé la Cité des peintres, surnom dû à ses rues qui portent des noms de peintres célèbres.

La plupart de ces quartiers sont désignés autrement par ses habitants. Ainsi, les Basses-Bauves sont plutôt désignées par « Le Corbusier », l'ouest de la Dame Blanche Ouest par « C.D.I », l'est par « West Park » et le sud par « C.P (Cité Perdue) », la Dame Blanche Nord par « Zone IV », le Centre-Ville par « la Commune » et Barbusse par « Cité Blanche ».

Les Gargeois de très longue date (présents avant 1960), utilisent en revanche, les appellations très anciennes pour désigner les quartiers. Par exemple, ils ne disent jamais : « le quartier Carnot » mais en sont restés aux appellations d'origine qui séparaient ce quartier en quatre parties à savoir : les « Maisons saines » (ensemble pavillonnaire H.B.M. antérieur à la Seconde Guerre mondiale et qui se trouve en haut de l'avenue Carnot), les « baticoop » (ensemble pavillonnaire se trouvant à droite en montant l'avenue Carnot), « le clos Bousselin », et l'avenue Carnot en elle-même. Les Doucettes comme « la Muette » sont des dénominations datant de plusieurs siècles, bien avant que ne fusse construite la moindre habitation.

Quartier de la Dame Blanche
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Le quartier de la Dame Blanche est construit entre 1958 et 1978 par de nombreux architectes dont Noël Le Maresquier. Les premiers habitants arrivent en 1960. Il comporte 7 732 logements en location et en propriété. Ce très grand ensemble est constitué de 5 sous-quartiers[15] :

  1. Dame Blanche Ouest
  2. Dame Blanche Nord
  3. Les Basses Bauves
  4. Barbusse
  5. Centre-Ville
Quartier de la Muette
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Le quartier de la Muette est construit entre 1970 et 1973 par les architectes Henri Colboc et Georges Philippe. Les premiers habitants arrivent en 1971. Il comporte 1 145 logements en location et en propriété. Ce grand ensemble est construit sur des terrains qui dépendait du château d'Arnouville jusqu'en 1921[15].

L’histoire de La Muette est celle d’un projet avorté. Construite au début des années 1970, La Muette avait été initialement conçue pour fournir des bureaux et des logements aux futurs travailleurs de la zone de Roissy. Elle est principalement l’œuvre de la famille Delavenne, alors propriétaire des terrains. Une légende dit que la famille Delavenne, demeurant dans le quartier de La Muette, dans le 16e arrondissement de Paris, décida de baptiser du même nom ce qui aurait dû devenir une ville nouvelle. La vérité est toute autre. La muette est un lieu-dit gargeois très ancien comme il en existe beaucoup dans la commune, et remontant à plusieurs siècles. Sur la carte concernant une représentation de terres à blé en 1767 et publiée dans l'ouvrage de José Garcia « Garges ce petit village au bord du Crould » le lieu-dit « la Muette » existe déjà et jouxte le terrain nommé « le noyer des belles filles » (A.D95, Esup 139, plan terrier de Garges établi pour Jean-Baptiste de Machault entre 1750 et 1767 sous forme d'un Atlas aquarellé). Pour des raisons politiques, le projet ne fut jamais achevé[16].

La première population de La Muette venait des bidonvilles d’Argenteuil. À l’époque, elle était plutôt mélangée. Ce n’est que plus tard que les Maghrébins deviendront majoritaires. Dès 1973 et 1975, des émeutes éclatent dans le quartier. Des opérations de police de grande envergure rétablissent l’ordre, les fauteurs de troubles et leurs familles sont expulsés. La lutte contre la criminalité et le trafic d’héroïne sont menés tambour battant. Plusieurs jeunes seront incarcérés. Mais jusqu’à la fin des années 1980, la cité restera une poudrière[16].

Quartier des Doucettes
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Le quartier des Doucettes est construit entre 1971 et 1984 par l'architecte Kling. Les premiers habitants arrivent en 1971. Il comporte 1 121 logements en location et en propriété. Ce grand ensemble est construit pour reloger les habitants des bidonvilles de Garges[15].

Bigargium en 635, Garchiæ, Gargæ, Garges au XIIe siècle, Garge-Gonesse, Garges près Gonesse, Garches-Gonesse[17].

L'étymologie de Garges proviendrait peut-être du germanique Wardja, place de garde. La ville portait le nom de Garges, avant de devenir officiellement Garges-lès-Gonesse par décret du paru dans le journal officiel du . La dernière dénomination historiquement et géographiquement la plus attachante, est celle qui associe au nom, l'épithète " en France " . C'est également la plus éphémère puisque Garges en France est mentionné pour la première fois en 1511 et semble t-il pour la dernière fois en 1694 .

La préposition « lès » signifie « près de », le nom de la commune signifiant littéralement « Garges près de Gonesse ». « Lès » ne doit donc pas être confondu avec l'article défini « les ».

Les origines

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L'existence de Garges est attestée en 832 sous le nom de Gahareim et dépend à cette époque de la puissante abbaye de Saint-Denis. La seigneurie de Garges ne semble jamais avoir appartenu à un seul seigneur, mais toujours à une diversité de personnages, ce qui était généralement le cas des anciennes dépendances directes au domaine royal[18].

En 950, Garges est donnée en fief à Hugues le Grand. Il y a de nombreux bénéficiaires dont l'abbaye de Saint-Denis.

Époque moderne

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Au XVIe siècle, Garges est rattachée à la seigneurie de Bonneuil qui dépend du seigneur d'Arnouville.

Vers 1750, la seigneurie de Garges est estimée à 25 000 livres. Au XVIIIe siècle, l'essentiel des terres est acheté par Machault d'Arnouville, contrôleur général des finances de Louis XV, qui entreprend de grands travaux d'aménagement. Il fait donc construire un grand château. Le village vit à cette époque de la vigne, de l'extraction du gypse, du commerce et de l'artisanat. Augustin Blondel de Gagny, trésorier de la Caisse des amortissements et collectionneur d'art, suit son exemple et en fait aménager un autre de taille plus modeste, par l'architecte Pierre Contant d'Ivry[19].

Pendant la Révolution, Machault d'Arnouville est arrêté et meurt en prison. Ses fils et celui de Blondel de Gagny partent en Allemagne pour rejoindre les émigrés royalistes.

Époque contemporaine

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Garges sur la carte d'état-major, vers 1870.
Le lotissement de la Lutèce est, au début du XXe siècle, en cours de construction. Les rues ne sont pas revêtues et ne sont que des chemins de terre, qui deviennent des bourbiers par temps de pluie.

En 1814 et 1815, le village souffre de pillages et de nombreuses destructions. Le Grand Château, vendu en 1754 par le ministre Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville à Nicolas Adrien de Boisneuf, son secrétaire qu'il fait nommer Contrôleur général des Invalides de la Marine), à l'abandon, est rasé en 1840. Il n'en subsiste rien : il se trouvait en lieu et place de la Croix-Buard à hauteur de ce qui est de nos jours l'avenue Antoine-Demusois[20] ; un quartier HLM a remplacé la propriété. Durant la guerre franco-allemande de 1870, les avant-postes prussiens occupent Garges, qui est alors désertée par sa population. Le village perd près de 20 % de sa population entre les recensements de 1866 et de 1872. Après la défaite, en 1871, l'autorité militaire décide de construire une ceinture fortifiée au-delà des anciennes fortifications de la capitale. L’ennemi venant en général de l'est, la construction de ces forts constitue les postes avancés de Paris. En 1875, le fort de Stains est érigé à Garges en raison de ses 80 mètres d'altitude car Stains est en terrain plat mais les architectes lui gardèrent ce nom.

Des lotissements sont érigés au début du XXe siècle annonçant une mutation du village en commune de banlieue. Entre 1910 et 1913, des sociétés financières parisiennes achètent des terrains à Garges et les revendent par lots. Des logements ouvriers y sont construits. C'est ainsi que naît le premier lotissement de la Lutèce. À l'origine, il est habité principalement par des employés du gaz venant de Saint-Denis. D'autres lotissements sont construits à l'Argentière, à la Croix-Buard, à Carnot dans les années 1930 avec les habitations bon marché (HBM), des "maisons saines" rue Emile-Leven, rue Georges-Risler, rue d'Alsace et rue Gounod. Le Vieux-Pays demeure le centre de la ville.

Dans l'après-guerre, les choix économiques du gouvernement, l'exode rural et la reconstruction amènent un flux de population venant de la province en région parisienne. Cette politique a fini par créer une crise du logement sans précédent. Il est alors urgent de loger correctement ces travailleurs. Comme d'autres communes à proximité de la capitale, qui sont accessibles par le chemin de fer, Garges est choisie pour accueillir les nouvelles constructions. C'est pour répondre à cette demande que sont bâtis les grands ensembles immobiliers. Malheureusement, les pouvoirs accordés par l'État aux sociétés immobilières ne permettent pas à la ville de maîtriser son propre développement. C'est ainsi qu'au cours des années 1960, Garges vit l'édification - en prolongement de Sarcelles - de plusieurs grands ensembles sur d'anciennes terres agricoles à proximité de la nouvelle gare.

En effet, à partir de 1959 et jusqu'en 1969 est construit le plus grand d'entre eux : le quartier de la Dame Blanche, sur des plans de l'architecte Prix de Rome Noël Le Maresquier. Prévu à l'origine pour accueillir 7 000 logements, le programme n'est finalement que partiellement réalisé avec 4 000 logements. Ce sont ainsi au total 9 500 logements qui sont ainsi construits entre la fin des années 1950 et le milieu des années 1970[21].

Le vieux village, dit Vieux-Pays, se trouve ainsi un peu à l'écart du cœur de ville actuel, qui s'est déplacé vers l'ouest, entraînant l'édification d'une nouvelle mairie inaugurée en 1975 au cœur du grand ensemble.

La chaîne d'hypermarchés Cora a ouvert son premier magasin à Garges en septembre 1969[22].

Une longue grève des loyers a eu lieu dans le foyer de travailleurs SONACOTRA en . En dépit de l'opposition du maire, ce mouvement reçut la visite de soutien de François Mitterrand[23].

Garges-lès-Gonesse a été la première étape de la campagne de Jacques Chirac pour l’élection présidentielle de 2002[24],[25].

État socio-économique actuel

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Avec 17,3 % de son parc immobilier constitué en 1999 de logements individuels et 82,7 % de logements en immeubles collectifs[26], et 51,3 % de logements HLM[27], une faible mixité sociale, une grande jeunesse de la population[28] et une grande taille des familles[29], la ville présente de nombreuses caractéristiques des "quartiers" de banlieue sensibles.

La commune, connaissant des difficultés urbaines et sociales, a été l'une des premières à bénéficier d'une convention avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), en vue de restructurer les quartiers des Doucettes, de La Muette, de La Dame-Blanche (ouest), tous réputés très difficiles, l'enjeu étant d'attirer les classes moyennes ayant quitté la commune et de créer de la mixité sociale.

Des destructions ont commencé, de petits immeubles ainsi que 200 pavillons ont été construits, des copropriétés rénovées. La chasse aux impayés (permise aux syndics par l'assouplissement de la loi) sauva des copropriétés et contribua à améliorer considérablement le niveau et le prix de l'immobilier[réf. nécessaire].

Garges possède des atouts que la municipalité a déployé pour accroître ses commerces et améliorer son cadre de vie dans le cadre de la communauté d'agglomération Val de France.

Depuis l'été 2013, le tramway Saint-Denis - Garges-Sarcelles, relie désormais Garges Sarcelles à Saint-Denis.

Les travaux de rénovation du centre commercial Arc-en-Ciel, près de la mairie, en centre-ville, ont commencé depuis l'été 2013.

La vie politique locale est également rythmée par le tissu associatif, par les associations sportives et les centres sociaux.

Garges, reconnue

8 et  : À Bordeaux, lors des journées d'échanges de la rénovation urbaine (Jéru), Garges-lès-Gonesse est récompensée pour son programme de rénovation urbaine de la Muette. Elle est la seule ville francilienne sur les 10 primées parmi 57 villes ayant répondu à un appel à projets organisé par l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine et la Caisse des Dépôts et Consignations.

 : lors de la Conférence nationale Ville durable, organisée par le Ministère de l'écologie et du développement durable, Garges-lès-Gonesse reçoit le label « ÉcoQuartier » pour la Muette. Parmi les 26 collectivités gagnantes sur 160 candidates, elle est récompensée pour la qualité architecturale des projets et l’étalement limité des constructions neuves, commerces et équipements publics.

 : la ville reçoit le label européen « ville conviviale - ville solidaire » des mains d’Atanase Périfan, président fondateur de la « Fête des voisins - Immeubles en fête ».

Été 2012 : la ville reçoit le prix d’excellence départemental des Villes, villages et maisons fleuris.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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L'ancienne mairie jusqu'en 1913, actuelle poste, au Vieux-Pays.

La ville est incluse dans l'arrondissement de Sarcelles depuis que la sous-préfecture de Montmorency y a été transférée.

Tout le territoire de la commune fait partie de la huitième circonscription du Val-d'Oise.

Garges-lès-Gonesse était le chef-lieu de deux cantons :

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Garges-lès-Gonesse, qui comprend également la commune d'Arnouville.

La ville fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise. La commune accueille par ailleurs une maison de la justice et du droit (37, rue du Tiers-Pot)[30],[31].

Intercommunalité

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Garges-lès-Gonesse était membre depuis 2002 de la communauté d'agglomération Val de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le 4 mars 2015 un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Val de France (95) et de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France (95), et extension du périmètre du nouveau regroupement aux communes de Seine-et-Marne (77) suivantes : Claye-Souilly, Compans, Dammatin-en-Goële, Gressy, Le Mesnil-Amelot, Longperrier, Mauregard, Mitry-Mory, Moussy-le-Neuf, Moussy-le-Vieux, Othis, Rouvres, Saint-Mard, Thieux, Villeneuve-sous-Dammartin, Villeparisis »[32], qui appartenaient auparavant à la communauté de communes Plaines et Monts de France.

Cette fusion est réalisée le , créant la communauté d'agglomération Roissy Pays de France, dont Garges-lès-Gonesse est désormais membre.

Tendances politiques et résultats

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La commune a jusqu'en juin 1995 un maire PCF, Henri Cukierman, qui préside le conseil municipal depuis 1978. La fin de son troisième et dernier mandat coïncide avec un fort climat d'insécurité : deux émeutes ont lieu dans la ville en mars et [33],[34],[35].

Le RPR local, mené par Nelly Olin, utilise ces événements l'année suivante pour construire sa victoire aux élections municipales. Nelly Olin est ainsi élue et devient trois mois plus tard sénatrice du Val-d'Oise. Elle est renouvelée dans ses fonctions du fait de sa victoire acquise dès le premier tour aux élections municipales de mars 2001 contre une liste d'union de la gauche conduite par Francis Parny, ancien premier adjoint.

Devenue ministre déléguée auprès de Jean-Louis Borloo dans le troisième gouvernement Raffarin en , Nelly Olin est alors remplacée au poste de maire (ainsi qu'à la vice-présidence de la communauté d'agglomération Val-de-France) par son premier adjoint Maurice Lefèvre.

Le , à l'issue d'un conseil municipal houleux, Nelly Olin démissionne de sa fonction de première adjointe au maire chargée des finances, ouvrant une période de division au sein de la majorité municipale[36] qui part désunie aux élections municipales de . Au deuxième tour, le désistement de Michel Montaldo au profit de Maurice Lefèvre permet à la droite gargeoise de conserver la ville face à une gauche elle-même divisée.

À partir de 2005, les subventions de l'ANRU transforment radicalement le visage de la ville dans les quartiers de la Muette, des Doucettes et du Vieux-Pays.

En 2014, l'équipe sortante autour de Maurice Lefèvre se maintient aux responsabilités.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste UDI menée par Benoit Jimenez — qui bénéficiait du soutien du maire sortant, qui ne se représentait pas — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 832 voix (50,84 %, 33 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), battant de 127 voix la liste SE, qualifiée de communautaire[37], menée par Samy Debah (3 705 voix, 49,15 %, 10 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).

Samy Debah a contesté les résultats de l'élection, alléguant qu'elle aurait été marquée « de nombreuses et graves irrégularités constatées durant la campagne ». Aucun de ces griefs n'a été retenu par le tribunal administratif de Cergy, qui a donc confirmé le la régularité de l'élection[38],[39]. Le Conseil d'État en a jugé de même par un arrêt du 30 décembre 2021.

L'exception gargeoise

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À l'instar de l'humoriste Dieudonné ou de l'association Europalestine, on peut noter que les villes de Garges-lès-Gonesse et Sarcelles ont souvent attiré les aventuriers politiques aux élections locales. Le plus souvent, il s'agit de présenter une candidature à une élection locale pour disposer d'une médiatisation nationale.

Cet attrait pour Garges-lès-Gonesse et Sarcelles s'explique par le poids (réel ou fantasmé) des communautés religieuses et/ou ethniques.

Ainsi, Christiane Taubira réalise à Garges son meilleur score en métropole pour l’élection présidentielle de 2002 (8,69 % à Garges, 8,48 % à Sarcelles). C'est en devinant une forte mobilisation des communautés afro-caribéennes que Dieudonné choisira la circonscription correspondante pour les élections législatives de (2,18 % au premier tour).

De la même manière, la liste Europalestine aux élections européennes de 2004 réalise son meilleur score à Garges (10,75 %)[40]. Cette performance encouragera deux de leurs principaux membres, Boualem Snaoui et Olivia Zemor, à se présenter aux élections législatives de où ils obtiendront un score de 3 %[41].

Par ailleurs, la présence de Dominique Strauss-Kahn comme député de la circonscription explique certainement l'attrait des candidatures nombreuses (16 en 2007, 19 en 2002 et 16 en 1997).

Enfin, Garges se caractérise aussi par des « pointes électorales » dans les scrutins nationaux. C'est ainsi que la candidature de Ségolène Royal à l’élection présidentielle de 2007 y reçoit le meilleur score du Val-d'Oise aux deux tours (40,81 % au premier puis 61,55 au second)[42].

Aux élections régionales de 2010, c'est au tour du NPA de faire une "pointe électorale" à Garges en y réalisant son meilleur score national (9,07 %).

Liste des maires

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Liste des maires successifs[43]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1792 Joachim Gautier   Meunier
1792 1793 Michel François Audois   Vigneron
1793 1794 Nicolas Pierre Hennequin   Aubergiste - révoqué par Augustin Grassous représentant du pleuple
mars 1794 1798 Etienne Jacques Olin   Aubergiste
1798 1800 Pas de maire    
juillet 1800 1808 Etienne Jacques Olin   Aubergiste
1808 1815 Jean François Casimir Dezobry   Meunier
1815 1822 Pierre Noël Duvivier   Propriétaire
1822 1830 Joseph Andelle   Serrurier
1830 1845 Pierre Noël Duvivier   Propriétaire
1845 1848 Nicolas Finet   Meunier
1848 1849 Henri Ferdinand Braille   Meunier
1849 1852 Hippolyte Joseph Cochet   Cultivateur - plâtrier
1852 1871 Pierre Marie Nicolas Filin   Epicier
1871 1879 Hippolyte Joseph Cochet    
1879 1904 Jules, Louis Amédée Couvelet-Berthault   Propriétaire
1904 1919 Georges Meignen    
1919 1925 Louis Planchon    
1925 1929 Charles François Valtas   Cultivateur
1929 1930 Louis Planchon   Révoqué par le président de la République pour gestion occulte de la caisse des écoles[44]
1930 1935 Léon Pavie    
1935 1936 Jean Panhaleux    
1936 1939 Robert Droux    
1939 1944 Edouard Lagarrigue   Délégation spéciale nommée par le Gouvernement de Vichy
1944 1947 Georges Delaunay PCF  
1947 1965 Jeanne Carnajac PCF  
mars 1965 1978 Robert Pochon PCF Commerçant puis employé
Conseiller général de Garges-lès-Gonesse (1976 → 1982)
1978 juin 1995 Henri Cukierman PCF Chauffeur
Conseiller général de Garges-lès-Gonesse (1982 → 1994[45])
juin 1995[46] 16 avril 2004[47] Nelly Olin[48],[49] RPR puis UMP Assistante de direction
Ministre (2003 → 2007)
Sénatrice du Val-d'Oise (1995 → 2004)
Conseillère générale de Garges-lès-Gonesse-Est (1985 → 1998)
2004 juillet 2020[50] Maurice Lefèvre[51],[52],[53],[54] UMP puis DVD[55] Formateur dans les métiers du transport
Vice-président de la CA Val de France[56] (2014 → 2015)
juillet 2020[57],[58] En cours
(au 19 février 2021)
Benoit Jimenez UDI Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2020 → )

Conseiller régional d'Île de France

Politique de développement durable

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La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2013[59].

Sur son territoire, Garges a autrefois accueillis deux commissariats : le poste de la police nationale, rue Jean-François-Chalgrin, qui dépend du commissariat central de Sarcelles, et le poste de la police municipale, place Henri-Barbusse. La ville accueille également une caserne de pompiers située sur l'avenue du . Ces commissariats ont fermés depuis 2007, à cause des émeutes de la même année[réf. nécessaire].

Selon des chiffres relevés en 2008 dans 400 villes de 20 000 habitants et plus[60], Garges était la 10e enregistrant le plus de violences, avec 283 coups et blessures volontaires, 291 vols violents et un taux de violence de 14,27 % pour 1 000 habitants[61].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 42 841 habitants[Note 5], en évolution de +0,8 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
554593534483549485489437431
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
398416443360808466540512490
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6396886811 2111 8052 6213 3303 5364 814
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 48327 31237 92740 18242 14440 05839 67239 73042 598
2021 - - - - - - - -
42 841--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population est très jeune, puisque Garges-lès-Gonesse se place en quatrième position des villes de plus de 20 000 habitants les plus jeunes de France[65], avec 35,1 % de la population de moins de 20 ans.

Selon Michèle Tribalat, 66,5 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) en 1999[66].

Une ville mixte

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Aujourd’hui, la ville a pris de la valeur : elle a diversifié son habitat, maintenu les Gargeois sur le territoire et attiré de nouvelles familles dans des quartiers à taille humaine avec de nouveaux équipements publics…

En 2005, la Muette était composée à 88 % de logements sociaux ; fin 2012, des propriétaires côtoient des locataires dans un parc social ou privé. Pour les Doucettes, il n’y avait pas une seule maison, et à Dame Blanche Ouest, pas de constructions neuves depuis 40 ans.

La ville et ses partenaires ont privilégié des immeubles à trois ou quatre étages ou des maisons de ville, au sein de quartiers aérés avec des places, des espaces verts et des aires de jeux[67].

Enseignement

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Le lycée Simone-de-Beauvoir.

Quarante-et-un établissements scolaires dispensent l'enseignement à Garges :

  • Enseignement primaire :
    • 17 écoles maternelles et 17 écoles primaires dont une privée
  • Enseignement secondaire :
    • 5 collèges dont un privé et 2 lycées (1 lycée d'enseignement général et technologique et 1 lycée professionnel)

La ville dépend de l'académie de Versailles et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique du Val-d'Oise.

La ville de Garges-lès-Gonesse possède peu d'équipements sanitaires.

On y trouve le Centre départemental de Dépistage et de Soins (CDDS), avenue Anatole-France, le Centre médico-psycho pédagogique Jules-Verne, rue Philibert-Delorme, le Centre médico-psycho-pédagogique Arthur-Rimbaud, boulevard de La Muette, et le Centre médico-psychologique pour adulte, rue Toulouse-Lautrec.

La ville possède qu'une seule maison de retraite : le foyer-résidence Jeanne-Carnajac, rue Duvivier.

Enfin, la commune possède également deux laboratoires, le laboratoire Biofutur de Garges-lès-Gonesse, rue des Acacias, et LABM Zimmer (Laboratoire d'analyse de biologie médicale Zimmer), place de l'Hôtel-de-Ville, situé dans le centre commercial Arc-en-ciel.

Il y a aussi peu de médecins et de praticiens, surtout depuis la fermeture de la maison médicale en 2010, 14 praticiens ou médecin généraliste ont quitté la ville.

Garges ne possède pas d'hôpitaux. La commune relève de deux centres hospitaliers situés dans les communes voisines ou proches : l'hôpital de Gonesse, boulevard du 19 mars 1962,et l'hôpital privé du Nord Parisien à Sarcelles, boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny.

Depuis , la ville possède une maison de santé pluridisciplinaire, située au centre-ville, dans le centre commercial de l'hôtel de ville (anciennement Arc-En-Ciel).

Action sociale

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La commune possède plusieurs crèches, halte-garderies : la crèche Duvivier, rue Duvivier, la crèche des Doucettes, rue des Louvres, la crèche F.-Dolto, avenue Frédéric-Joliot-Curie, la crèche familiale et halte-garderie de la CAF, rue Jean-Baptiste-Corot, la crèche associative Déborah-Léa, rue Toulouse-Lautrec, et la halte-garderie municipale, avenue du Plein-Midi. Il y a aussi le relais assistantes maternelles, situé dans l'avenue du Plein-Midi.

Concernant la protection de l'enfance, il y a le Centre de protection maternelle et infantile (PMI) de Garges-lès-Gonesse, avenue de Stalingrad, le Club de Prévention OPEJ, rue Toulouse-Lautrec, le Club de Prévention BERGES, rue du Tiers-Pot, le Point d'Accueil et d'Ecoutes Jeunes (PAEJ) "Coin Jeunes", Allée Jules-Ferry et la Maison d'Enfants à Caractère Social (MECS) de Garges-lès-Gonesse, se trouvant aussi dans la rue Toulouse-Lautrec.

La ville bénéficie d'un centre communal d'action cociale (CCAS).

Équipements sportifs

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La ville de Garges-lès-Gonesse possède de nombreux équipements sportifs.

On y trouve 3 complexes sportifs :

  • Le complexe sportif Allende-Neruda, allée Jules-Ferry, est le plus attractif de la ville, surtout grâce à sa patinoire où sont organisées des soirées. De nombreux jeunes y participent. Le complexe possède aussi un gymnase, une salle de musculation, une salle de judo et plusieurs autres salles de sports.
  • Le complexe sportif Pierre-de-Coubertin, avenue Frédéric-Joliot-Curie, comprend une piste d'athlétisme, 4 courts de tennis et un terrain de football.
  • Le complexe sportif Jean-Jaurès, rue René-Blouet, possède un terrain de football, 2 courts de tennis, un gymnase une salle de judo et une salle de tennis de table.

La commune possède 4 gymnases :

  • le gymnase des Doucettes, rue du Tiers-Pot
  • Le gymnase Henri-Barbusse, rue des Marronniers
  • Le gymnase Victor-Hugo, rue Auguste-Renoir
  • Le gymnase Colette-Besson, avenue du 8-Mai-1945.

Il y a également une salle de boxe, la salle de boxe Daniel-Thiébaud, rue Van-Gogh et une piscine, la piscine intercommunale Muriel-Hermine, allée Jules-Ferry.

Parmi les associations sportives, l'on peut citer :

  • Le club de football F.C.M Garges
  • Le club de futsal Garges Djibson Futsal
  • Le club d'athlétisme Garges Athlétique Club[68]
  • Le club de hockey Garges Hockey Club
  • Les clubs de basketball CM Garges-Lès-Gonesse et Assoc. Gargeoise Basket

Garges édite un journal portant le nom de Garges l'Hebdo. C'est un journal d'informations locales que les habitants reçoivent chaque vendredi dans les boîtes aux lettres. Il est possible de le consulter via le site de la ville[69].

La commune dispose également d'un Web TV, Canal Garges.

La chaîne Val-d'Oisienne, VOTV, réalise certains reportages dans la ville.

La commune de Garges-lès-Gonesse est une véritable ville multiconfessionnelle :

  • Christianisme : Les Gargeois de confession chrétienne se réunissent dans deux églises : l'église Saint-Geneviève, rue du Colonel-Fabien, située à l'ouest de la ville et l'église Saint-Martin, rue de Verdun, située à l'est.
  • Islam : La communauté musulmane est très présente à Garges. Ainsi, les fidèles musulmans se retrouvent dans trois mosquées et deux salles de prières : les mosquées El-Irshad, rue Voltaire, Hamza, rue Van-Gogh et La Muette, rue Paul-Langevin. Les salles de prières de la ville se trouvent dans les rues des Prieuses et Chauvard. Il existe aussi une association islamique, l'Association Culturelle Islamique El Hayat, qui se situe dans la rue Édouard-Manet.
  • Judaïsme : Il y a qu'une seule synagogue à Garges, la communauté juive se retrouve dans la synagogue A.C.I.P, rue Jean-Baptiste-Corot.
  • Hindouisme : La commune ne possède qu'un seul temple hindou, alors que de nombreux habitants sont hindouistes. Le temple se situe dans la rue Danielle-Casanova.

Revenus de la population et fiscalité

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  • Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal en 2009, en euros : 14 350
  • Foyers fiscaux imposables en % de l'ensemble des foyers fiscaux en 2009 : 35,2
  • Médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation en 2009, en euros : 10 231[70]

Emploi et chômage

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  • Emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail en 2009 : 8 672
    • dont part de l'emploi salarié au lieu de travail en 2009, en % : 92,3
  • Variation de l'emploi total au lieu de travail : taux annuel moyen entre 1999 et 2009, en % : 1,1
  • Taux d'activité des 15 à 64 ans en 2009 : 64,6
  • Taux de chômage des 15 à 64 ans en 2009 : 21,2
  • Nombre de demandeurs d'emploi de catégorie ABC au  : 3 868
    • dont demandeurs d'emploi de catégorie A au  : 2 921[70]
Le centre commercial Arc-en-ciel, au Centre-Ville.

Garges possède de nombreux commerces et artisanats répartis dans toute la ville.

Il y exactement six centres commerciaux dont les plus importants sont CORA et Pont du Pierre, à La Muette, et Arc-en-ciel, au Centre-Ville. Le centre commercial CORA organise chaque année une brocante attirant des centaines de personnes. Elle se déroule plus exactement dans le parking du centre commercial. Le centre commercial Arc-en-ciel, inauguré en , est le principal facteur d'animation du centre-ville.

On y trouve deux zones d'activités commerciales : le Z.A.C de la Muette et le Z.A.C des Doucettes, l'Argentière, Fontaine-aux-Prêtres, située juste en face du parc départemental de La Courneuve.

La commune accueille deux marchés : le marché Saint-Just, avenue du Général-de-Gaulle, est le plus attractif et aussi le plus populaire de la ville. Chaque année est organisée la brocante de Saint-Just, qui attire des milliers de personnes mais aussi des commerçants. Enfin, il y a le marché du Rond-Point, place Jean-François-Chalgrin, situé derrière le centre commercial Arc-en-ciel.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monument historique

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Grille du château.
Clocher de l'église Saint-Martin.
Parc Georges-Valbon.

Garges-lès-Gonesse ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire, qui se compose de deux éléments distincts :

  • Le château de Garges ou château Blondel : Grille du château, rue de Verdun (inscrit monument historique par arrêté du [71]) : cette grille avec ses piliers en pierre de taille date de 1775 et constitue un vestige du petit château qu'Augustin Blondel de Gagny (1695-1776), protégé de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, avait acquis de la part de Jean-Joseph Palerne. Le réaménagement de l'édifice fut confié à Pierre Contant d'Ivry (1698-1777), également architecte-décorateur du château d'Arnouville. Le petit château de Garges, dit « château Blondel », n'est plus entretenu par ses propriétaires successifs durant le XIXe siècle, et les bombardements alliés de 1944 sur l'aérodrome du Bourget voisin l'endommagent irrémédiablement. Il est démoli en 1952. L'annulation de son inscription au titre des monuments historiques n'intervient que postérieurement par arrêté du . Le parc est loti et construit d'immeubles collectifs. Subsiste toutefois une fontaine de l'ancien parc du château, attribuée au même architecte[72],[71].
  • Pavillon du XVIIIe siècle, au lycée de Garges, avenue de Stalingrad : cette petite maison à un étage et avec une mansarde date de 1755 est probablement lui aussi l'œuvre de Pierre Contant d'Ivry. Le pavillon a probablement servi de pavillon de musique. La fenêtre italienne à l'étage annonce le style néoclassique[72],[71].

Autres éléments du patrimoine

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C'est un bâtiment sans caractère remontant au XIIIe siècle pour ses éléments les plus anciens, mais profondément remaniée au XVIIIe siècle, tant sur le plan de la structure que sur celui de l'ornementation. En effet, pratiquement aucune trace du Moyen Âge n'est plus visible. De plan rectangulaire, l'église se compose d'une nef de trois travées avec des bas-côtés au nord et au sud, ainsi que d'un chœur au chevet plat de deux travées, accompagné de deux collatéraux. Le clocher s'élève au-dessus de la troisième travée du bas-côté nord. Malgré les restructurations du XVIIIe siècle apportant à l'intérieur une touche de style classique, les baies et les arcades faisant communiquer nef et bas-côtés restent en arc brisé. La nef dispose d'un plafond en bois ; les bas-côtés sont voûtés d'arêtes[73]. Le retable du XVIIIe siècle, en bois sculpté, présente le style Rocaille et est classé au titre des objets. Le tableau a par contre été volé le [74],[72]. L'église a été entièrement rénovée en 2008 et 2009. Les cryptes de l'église, qui datent bien avant 1100, recèlent elles aussi des tunnels et de vieux sarcophages, certains de ses ossements ont été transférés au Vatican, les cryptes sont nombreuses dans la rue, certains magiciens de l'ancienne religion y aurait trouvé refuge[réf. nécessaire].
Début de la construction le et aujourd'hui désaffecté, c'était un des forts du système Séré de Rivières pour la défense de Paris. Ce sera le dernier fort construit par le général Seré de Rivières, connu comme le bâtisseur de plus de cinq cents places fortes et ouvrages défensifs divers. Devenu propriété communale, le fort ainsi que ses abords furent l'objet d'un projet d'aménagement en parc paysager et de loisir dès le milieu des années 1950 mais pris une forme définitive vers 1971.
Les fossés furent alors comblés, occultant du même coup l'escarpe, la contrescarpe, et les trois canonnières. La tourelle cuirassée construite par la société Schneider, abritant deux canons de 155 d'une portée maximale de 7,5 km existe encore mais son accès est définitivement condamné. Envahi par la nature, le fort est de nos jours un lieu de flânerie et de jeux.
  • Monument aux morts
Datant de 1924, cette sculpture rend hommage aux morts de la Première Guerre mondiale. Il se situe au centre du cimetière.Cimetière qui se situait jusqu'à l'année 1850 en lieu et place du presbytère actuel (rue de Verdun). Il semblerait que l'enterrement de Marie-Louise Tranchant (1784-1850) veuve de Pierre Ratier (1777-1832) fut la première sépulture de ce nouveau cimetière. Dans la partie la plus ancienne du cimetière on y trouve les sépultures des membres de la plus ancienne famille gargeoise encore présente de nos jours et ceci sans aucune interruption depuis 1680 : la famille Héloin.
  • Corps de Logis du fief de la poterne
Cette demeure se trouve rue de Verdun. Elle est depuis le début du XXe siècle recouverte de fausses pierres meulière. Le Louis Garrot procureur au parlement vient de rendre hommage à François de Machault, seigneur du lieu, pour sa propriété de Garges. En se reconnaissant comme son vassal, Louis Garrot est désormais le sieur de la Poterne et le domaine érigé en fief. Le domaine s'étendait depuis ce qui est de nos jours, la rue de Verdun, jusqu'au chemin des Menées. Les deux piliers qui permettait l'entrée dans le parc du fief de la poterne sont encore présents, et se situent au 154 avenue de Stalingrad.
  • Ateliers de fabriques Yvose-Laurent
Ce bâtiment est situé à la jonction de la rue Marcel-Bourgogne et de la rue Pierre-Noël-Duvivier. La fabrique Yvose-Laurent acquiert le terrain en 1860. Cette entreprise qui fabrique des toiles imperméables destinées à bâcher des entrepôts des quais maritimes et des wagons de chemin de fer compte déjà plus de 400 personnes réparties dans 9 établissements. Dès le mois d', les maires de Garges et de Bonneuil sont conviés à assister aux premiers essais. Le préfet délivre l'autorisation officielle d'exploitation le à la satisfaction générale. Six mois plus tard le préfet se déjuge sur l'autorisation accordée sous le prétexte qu'un tel établissement ne peut être implanté à proximité des habitations. C'est le Conseil d'État qui tranche le en annulant toutes les précédentes autorisation en décrétant la fermeture définitive sous 6 mois. Depuis, ce bâtiment est devenu une ferme et se dégrade de jour en jour.
  • L'habitation du meunier du moulin des Paillards
Cette demeure très endommagée car jamais entretenue se trouve impasse des moulins. Le moulin qui s'y trouvait était le plus puissant des moulins de Garges. Les deux autres se trouvaient rue Fessou, moulin nommé « le petit moulin » ou « le moulin de Menées » était dirigé par monsieur Alexandre, Mathutin Fessou (1838-1906) et son épouse Louise (1851-1900), et le moulin Fossard qui se trouvait dans ce qui est nommé de nos jours le chemin des Menées autrefois rue de la croix Fossard.
  • Pavillon de la rue Pierre Noël Duvivier
Ce pavillon, œuvre de Pierre Contant d'Ivry architecte du roi, se situe rue Pierre Noël Duvivier face à la maison de retraite Jeanne Carnajac et à l'angle de la rue René Blouet. Ce pavillon a été édifié vers 1755-1756.
L'ancienne mairie-école.
  • La première mairie-école (1913-1975)
L'édifice est devenu le local d'une association.
  • Pavillon de l'avenue de Stalingrad
Œuvre de l'architecte décorateur Pierre Contant d'Ivry (1698-1777), se situe à l'angle de l'avenue Général-de-Gaulle et de l'avenue de Stalingrad. Il fut édifié très probablement vers 1768

Parcs et espaces verts

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  • Sur le territoire gargeois se trouve le plus grand parc d'Île-de-France, le parc de La Courneuve (parc Georges-Valbon depuis le samedi ), qui s'étale du sud-est de la ville à quatre communes de la Seine-Saint-Denis (La Courneuve, Saint-Denis, Stains et Dugny). C'est le plus important espace vert de la ville.
  • Le bois de Garges, situé au nord-ouest de la ville, accueille le parc du fort de Stains où depuis 2006 se déroule la grande animation estivale A l’assaut du fort de Stains. Le fort est transformé pour l’occasion en véritable parc de loisirs, proposant plusieurs activités dont l'acrobranche, la cage à grimper, le trampoline, la balade à poney, mais aussi de nombreux ateliers créatifs et scientifiques.

La ville a reçu en 2012 le prix d'excellence départemental des villes, villages et maisons fleuris[75].

Équipements culturels

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La ville possède plusieurs infrastructures culturelles :

  • Le Cube Garges est un pôle d'innovation culturelle interdisciplinaire et numérique de 10 000 m2. Il regroupe six équipements culturels favorisant l'inter-créativité, l'interdisciplinarité et la participation collective : un hall d'exposition, deux spectacles L'écran et Le ring, une salle de cinéma et de réalité virtuelle L'écran, un espace créatif La fabrique avec un fablab, des salles d'ateliers, de musique, de danse et de théâtre et des studios d'enregistrement, et La médiathèque intercommunale. Axé sur le renouveau créatif, Le Cube Garges allie découverte des nouvelles formes artistiques, pratiques inclusives, formations au numérique et réflexion interdisciplinaire sur les enjeux sociétaux.
  • L'école municipale d'arts plastiques (EMAP), rue Philibert-Delorme, propose la découverte et l'approfondissement des Arts Plastiques : dessin, peinture, volume, gravure, histoire de l'art et des civilisations, photo, vidéo, mosaïque. Il y a également des expositions d'artistes contemporains, des stages spécifiques et des animations durant les vacances scolaires.

Manifestations culturelles et festivités

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  • L'"URBAN CULTURE FESTIVAL" un grand festival des Cultures Urbaines
  • En avril ? Ça défile !
  • Le spectacle pyrotechnique du
  • Une Flashmob Géante relayée par les journaux nationaux
  • Le festival Jeunes en scène, évènement qui a pour but de valoriser les jeunes chanteurs gargeois.
  • La fête de quartier, organisée par le Centre social et culturel municipal Dulcie-September.
  • La diversité culturelle de la ville est célébrée grâce au cycle des « Garges-lès… » : l'Inde avec « Garges-lès-… Ganesh ! » en 2007, l'Espagne et le Portugal en 2008 avec « Garges-lès… Ibères ! », l'Afrique Sub-saharienne en 2009 avec « Garges-lès… Boubous ! », la Turquie en 2010, avec « Garges-lès… Lokum ! ». En 2011, ce fut au tour de l'Italie avec « Garges-lès… Quattro Stagioni ! » et enfin en 2012, l'Empire du Milieu avec « Je persiste et Chine ».

Garges-lès-Gonesse au cinéma et à la télévision

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  • Le film Raï a été tourné dans le quartier de La Muette et de la Dame Blanche-Nord[76].

Personnalités liées à la commune

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Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville pastel - château de Thoiry.

Héraldique

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Blason de Garges-lès-Gonesse Blason
D'azur au lion d'or, au chef d'argent chargé de trois têtes de corbeau de sable arrachées de gueules[78].
Détails
Les trois têtes de corbeaux sont le symbole des Machault d'Arnouville.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Vaudherland », p. 294–299
  • José Garcia, Garges, ce petit village au bord du Crould, publication par la municipalité, 2003, 308 p., encore disponible en Mairie de Garges-lès-Gonesse.
  • H. Parisot, Emergence des grands ensembles de Garges-lès-Gonesse, 1955-1980 - Catalogue des fonds municipaux, publication par les Archives communales, 2006, 63 p., consultable en Mairie.
  • P-J. Derainne, Un siècle de vie associative à Garges-lès-Gonesse, Coll. Les Publications du Patrimoine en Val de France, 2007, no 8, 96 p., consultable en Mairie.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. « Communes limitrophes de Garges-lès-Gonesse » sur Géoportail..
  2. Ces voies ont depuis été déclassées en D 316 et D 301
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Garges-lès-Gonesse et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. http://www.sante-iledefrance.fr/eau/dep95/q95_11/091_2011.pdf
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Garges-lès-Gonesse ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. a b et c L'histoire des grands ensembles de Garges les Gonesse, Sarcelles et Villiers le Bel p. 18
  16. a et b Demenet Philippe, Marcou Frederic, Nouaillas Olivier, « La banlieue a des bleus à l’âme », La Vie, no 2499,‎ (lire en ligne).
  17. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  18. [1]journal officiel n° 70 du mardi 14 mars 1941
  19. Antoine Nicolas Dezallier d'Argenville, Voyage pittoresque des environs de Paris, ou Description des maisons royales, châteaux et autres lieux de plaisance, situés à quinze lieues aux environs de cette ville, Paris, Debure aîné, (lire en ligne), p. 390-392
  20. José Garcia, Garges, ce petit village au bord du Crould, pages 64 et 180.
  21. Dominique Lefrançois, Guide des sources pour l’étude des grands ensembles. Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Villiers-le-Bel, 1950-1980, éditions de la Mission Mémoires et Identités en Val de France, 2005 [lire en ligne].
  22. Distrijob : Naissance du premier hypermarché Cora
  23. « On a campé quatre mois devant le foyer et organisé la lutte sur place. De toute la France sont arrivés des comités de soutien. Mitterrand est venu en tant que candidat de l’Union de la gauche et a proposé devant les médias de loger les délégués recherchés chez lui. C’était démago, mais c’est passé. À la même époque, le maire communiste de Garges sortait un tract qui justifiait l’expulsion. ». « Vingt ans après. entretien avec Assane Ba », Vacarme, no 16, 2001, [lire en ligne].
  24. « Chirac en visite surprise à Garges », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, 19 février 2002.
  25. Discours de M. Jacques Chirac à Garges-lès-Gonesse.
  26. Source : Recensement général de la population de 1999
  27. Source : Recensement général de la population de 1999
  28. 35,1 % de la population avait moins de 20 ans, selon le recensement de 1999, contre 25,2 en Île-de-France.
  29. 3,2 habitants par résidence principale en 1999, contre 2,7 dans l'ensemble du département et 2,4 en Île-de-France - Source : RGP 1999
  30. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
  31. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'accès au Droit du Val-d'Oise
  32. « Arrêté du Préfet de la région Île-de-France du 4 mars 2015 portant adoption du schéma régional de coopération intercommunale » [PDF], sur marneetgondoire.fr (consulté le ).
  33. Le Monde, 10 mars 1994, À la suite de la découverte du corps d'un jeune homme violents incidents à Garges-lès-Gonesse
  34. Le Monde, 5 juin 1994, Incidents à Garges-lès-Gonesse
  35. INA - Vidéo du journal de France 2 du 10/03/1994
  36. Le Parisien du 13 juillet 2007, Nelly Olin claque la porte de la mairie
  37. Anne Collin, « Municipales à Garges-lès-Gonesse : Samy Debah nie tout communautarisme », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  38. A.C., « Garges-lès-Gonesse : le vote communautaire explique-t-il le bon score de Samy Debah ? : Si Benoît Jimenez l’a emporté dimanche face à Samy Debah, c’est bien la liste du fondateur du Collectif contre l’islamophobie en France qui a pris la lumière. Distancé de 127 voix, il entend contester le scrutin », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Déjà arrivé en tête au premier tour, Benoît Jimenez, dauphin désigné du maire (DVD) sortant Maurice Lefèvre, a finalement emporté ce duel avec 50,84 % des suffrages contre 49,15 % (…) Samy Debah, 48 ans, a, lui, déjà annoncé sa volonté de déposer un recours en annulation en raison « de plusieurs irrégularités » pendant ce scrutin très observé. En effet l'attention nationale portée à Garges s'était encore décuplée depuis début mars lorsque l'AFP, citant une source au ministère de l'Intérieur, affirmait alors que la liste de Samy Debah figurait parmi dix dites « communautaires », recensées en France pour ces municipales par les préfets ».
  39. Anne Collin, « Val-d’Oise : les recours des élections municipales rejetés à Garges, Goussainville et Sarcelles : Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rendu sa décision concernant ces trois communes ce jeudi », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. Journal de France 3, édition nationale, 20/06/2004
  41. Cette candidature controversée a été très critiquée localement, voir par exemple, Boualem Snaoui : décryptage d’une campagne
  42. Tous les scores cités proviennent de la base de données TERE (Traitement et Exploitation des Résultats Électoraux), disponible sur lemonde.fr (pour les abonnés uniquement). Pour les bases de données en accès libre voir le site du ministère de l'intérieur
  43. « Les maires de Garges-lès-Gonesse », sur francegenweb.org (consulté le ).
  44. .JO du 4 octobre 1930[Passage problématique].
  45. Olivier Zanetta, « Garges, une chasse que le PC aura du mal à garder. Le RPR y a remporté les dernières cantonales », Libération,‎ (lire en ligne).
  46. « Élections municipales : Val-d'Oise », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  47. Béatrice Gurrey, « La plupart des ministres ont fini par céder leurs mandats locaux », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  48. « Les nouveaux élus », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « NELLY OLIN (RPR). Née le 23 mars 1941 à Paris, diplômée de l’École nationale de commerce, Nelly Olin a été assistante de direction d'un grand groupe privé jusqu'en 1985. Conseiller municipal de Garges-lès-Gonesse depuis 1983, elle est conseiller général du canton de Garges-lès-Gonesse-Est depuis 1985. Vice-présidente du conseil général depuis 1993, elle a été élue conseiller régional en 1992, mais a démissionné de ce mandat depuis son élection à la mairie de Garges-lès-Gonesse en juin. Mme Olin a annoncé son intention de quitter ses fonctions au conseil général, en application de la loi sur le cumul des mandats »

    .
  49. Patrick Roger, « Nelly Olin la femme de terrain, ministre de l'écologie et du développement durable », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  50. Anne Colin, « Municipales : les jeux restent ouverts pour le second tour à Garges-lès-Gonesse : Les électeurs devront départager Benoît Jimenez, arrivé en tête le 15 mars, et Samy Debah. Mais dans un contexte de forte abstention, moins de 500 voix séparent les deux hommes », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En effet sur les sept candidats présents sur la ligne de départ le 15 mars dernier pour succéder au maire sortant (DVD) Maurice Lefèvre non-candidat à sa propre succession, seuls deux se sont largement détachés pour le deuxième round ».
  51. E.C., « L'ascension d'un ancien marin », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  52. « Maurice Lefèvre victime d'un putsch dans son propre camp », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  53. Eric Nunès, Raphaëlle Besse Desmoulières, Camille Bordenet et Philippe Euzen, « Municipales : ces villes qui aiguisent les appétits en Ile-de-France », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) est aussi une possibilité de victoire pour la gauche. Maurice Lefèvre, maire sortant UMP et successeur de l’ancienne ministre chiraquienne Nelly Olin à la tête de la municipalité en 2004, semble en réelle difficulté. Plusieurs membres de la majorité municipale ont réclamé sa démission en 2013. Le conseiller général socialiste, Hussein Mokhtari, candidat PS à la mairie, avait vu la ville lui échapper de moins de 400 voix en 2008 »

    .
  54. Anthony Lieures, « Municipales : Maurice Lefèvre, maire sortant UMP de Garges-les-Gonesse : « J’ai fait bien plus que ce que j’avais annoncé » : Maurice Lefèvre, maire (UMP) de Garges-lès-Gonesse, est officiellement candidat à sa réélection. Il défend son bilan et attaque ses opposants », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  55. « Le maire de Garges-lès-Gonesse quitte Les Républicains », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  56. « Élection des Vice-présidents », Actualités, Val de France - Communauté d'agglomération, (consulté le ).
  57. Anne Collin, « Municipales à Garges-lès-Gonesse : Benoît Jimenez l’emporte d’une très courte tête : Une centaine de voix seulement sépare le vainqueur (UDI) de son adversaire du second tour, Samy Debah (CCIF). Ce dernier a déjà annoncé sa volonté de déposer un recours », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. V. T., « Garges-lès-Gonesse : Benoît Jimenez élu maire, Samy Debah reste muet : L’élu d’opposition n’a pris part à aucun vote lors du conseil municipal d’installation ce samedi. Il a affirmé avoir déposé un recours devant le tribunal administratif de Pontoise », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  59. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Garges-lès-Gonesse, consultée le 26 octobre 2017
  60. Jean-Marc Leclerc, « Le palmarès de la violence, ville par ville », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  61. Tableau du palmarès de la violence, ville par ville (PDF), indiqué dans l'article du Figaro du 24/06/2008.
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  65. L'internaute : Encyclopédie des villes de France
  66. Michèle Tribalat, Les concentrations ethniques en France, 2007
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  77. L'Express - Quand le rap dérape
  78. « L'emblème et le logo », sur villedegarges.fr (consulté le ).